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Le 8ème Rugiss' Hand
17 décembre 2014

J14: Cesson 27-31 Sélestat, Les violets térrassent les Bretons...

Ils l'ont fait. Ils ont battu les Bretons qui étaient encore invaincus dans leur salle cette année. Un sacré Cadeaux de Noël pour nos violets.

Cesson Selestat

Auteur d'un début de match catastrophique, 7-1 à la 9ème minute , Sélestat est resté concentré sur son objectif: la victoire coûte que coûte. La ténacité a fini par payer... Menés à la pause de 4 buts (17-13), nos violets ont atomisés les bretons 10-18 en seconde période.

Cette victoire est précieuse et permet à notre équipe fanion de rester au contact des équipes dites relégables. Istres (14è) a perdu face à Aix. Créteil (11è) et Nimes (12è) n'ont pas réussi à se départager et restent à une longueur de Sélestat 13è.

Cette victoire qui ne nous sort pas de zone relégable  a le mérite de remonter le moral de tous les supporters du club du SAHB.

Bonne fête de Noël à tous les joueurs.

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27 novembre 2014

J11: Sélestat 22-26 Toulouse; La même rengaine

radu-ghita-entoure-par-la-defense-toulousaine-selestat-n-a-pas-pu-se-sortir-du-guepier-hier-photo-dna-franck-delhomme

Une nouvelle fois trahi par son efficacité au tir, Sélestat a encore laissé filer des points précieux, hier contre Toulouse (22-26), dans un CSI devenu bien trop accueillant pour les adversaires des Violets…

Ça devient une très mauvaise habitude. Et c’est à croire que le CSI est devenu l’endroit idéal pour se refaire une santé. Chambéry allait mal, mais avait pris, à la faveur de sa victoire en Alsace début octobre, un bel élan. Il y a quinze jours, Aix-en-Provence s’était remis la tête à l’endroit après un revers à domicile contre Istres, la lanterne rouge.

Ce Fenix-là n’était pas supérieur à Sélestat

Qu’allait donc faire Toulouse, toujours bredouille à l’extérieur cette saison et sevré de victoire en championnat depuis plus d’un mois ? Comme les autres, malheureusement… « Ça commence à être très énervant. Toulouse était largement prenable. Le public est toujours derrière nous et on n’arrive pas à lui offrir une victoire », soupirait Oliver Jung, le pivot sélestadien, après la rencontre.

Mais les Violets méritaient-ils vraiment de gagner ce match ? On est presque obligé de répondre par la négative, tant ils ont raté, et le mot est faible, des tirs à six mètres, tant ils ont perdu des ballons dans les moments importants. Certes, François-Marie, blessé au pouce, a manqué au relais d’un Ghita moins étincelant que lors de ses trois dernières sorties au poste d’arrière droit (16 buts). Mais les absences (Vujic et Seri faisaient aussi défaut) n’expliquent pas tout. Elles n’expliquent pas que Sélestat n’a inscrit aucun but à l’aile, elles n’expliquent pas ces ballons rendus à l’adversaire alors que Gudjonsson avait ramené son équipe tout près (22-23, 55e ).

Les coéquipiers de Pesic avaient pourtant su se relever d’un départ horrible, de huit premières minutes où Dumoulin, le gardien toulousain, leur avait causé bien des tourments (0-4, 8e ). Dans le sillage d’un Beauregard étincelant, Sélestat parvenait même à égaliser, évidemment grâce à son capitaine (7-7, 19e ). Inarrêtable, l’arrière gauche violet ajoutait cinq nouveaux buts dans les dix dernières minutes de la première période et Sélestat creusait l’écart (13-9, 27e ). Ghita avait une nouvelle balle de +4 au bout de son bras gauche, mais son tir fracassait, encore, le poteau. Et Fernandez ramenait les siens sans trembler (13-11 à la pause).

Le scénario allait se répéter à la reprise. Sélestat menait (15-12, 34e ), mais Sélestat gâchait. Pardin écœurait les ailiers alsaciens, à l’image de cette contre-attaque ratée par Joli (15-14, 39e ). Et les joueurs de Jean-Luc Le Gall remettaient seuls Toulouse dans le match. Osmajic redonnait l’avantage au Fenix (16-17, 42e ), Ilic et Calvel l’accentuaient (18-22 à la 50e puis 19-23 à la 52e ). Les Violets arrêtaient enfin de tirer sur Pardin. Et le 3-0 initié par Beauregard redonnait de l’espoir (22-23, 55e ). Deux balles perdues plus tard, et malgré les arrêts de Fulop, c’est Toulouse qui faisait la bonne affaire (22-26).

Sélestat n’a gagné qu’une fois à domicile, contre Istres. Très insuffisant pour un candidat au maintien. Et il s’est tiré hier une nouvelle balle dans le pied. « Ces carences au tir, en particulier à six mètres, commencent à coûter cher, déplorait Jean-Luc Le Gall. Il y a des matches que l’on accepte de perdre, quand l’adversaire est supérieur. »

Ce n’était pas le cas de ce Fenix-là. « Mais Toulouse s’est montré plus réaliste. Et on a laissé échapper un match à notre portée. On est déçu, mais on va se remettre au travail », ne pouvait que lancer le coach alsacien. Hier, Sélestat avait l’occasion de s’offrir une bouffée d’oxygène, de confirmer le début de redressement entrevu à Tremblay. C’est manqué et il est à craindre que l’air se fasse rare lors des deux derniers matches de la phase aller, contre Nantes et le PSG…

Source Dna

21 novembre 2014

Après la victoire de Sélestat à Tremblay (23-25); Une lueur d'espoir...

 

laszlo-fulop-auteur-de-11-arrets-en-seconde-periode-s-est-montre-decisif-a-tremblay-photo-archives-dna-franck-delhommeOn aurait pu penser Sélestat touché, après l’ennuyeuse défaite contre Aix-en-Provence. Mais les Violets ont refusé de couler. Et la victoire à Tremblay doit être de nature à relancer Fulop et ses coéquipiers.

Le sport de haut niveau a cela de beau qu’il permet le grand écart des émotions.

Il ne se gêne parfois pas non plus, et c’est très bien comme ça, pour envoyer valser les analyses, les plus prudentes comme les plus alarmistes.

Il y a tout juste une semaine, les mines étaient tristes dans les rangs sélestadiens, les prédictions viraient au sombre, après la défaite à domicile contre Aix-en-Provence.

Le déclic ? Il est encore un peu tôt pour l’affirmer

Mercredi, dans le bus qui ramenait les Violets en Alsace après leur victoire à Tremblay, les visages étaient radieux. Et l’avenir subitement moins angoissant, le classement n’étant plus marqué au fer rouge.

« On a retrouvé le sourire », lance Laszlo Fulop. Le gardien hongrois savait que la situation n’était pas loin d’être critique avant cette 10e journée, que son équipe devait vite rebondir.

Il a donc apprécié sans retenue le succès sélestadien dans le “93”. « Contre Tremblay, j’ai vu une équipe, poursuit-il. J’avais rarement vu autant d’euphorie. Tout le monde sautait du banc à chaque but marqué. »

« Je suis entré avec l’envie de tout casser »

Lui peut-être plus qu’un autre symbolise cette « victoire collective ». Jusque-là, Laszlo Fulop était plutôt en retrait, “sevré” de temps de jeu derrière Richard Kappelin (numéro 1 au classement des gardiens de D1 avec 121 arrêts).

Et quand le Hongrois foulait le parquet, c’était surtout pour tenter d’éteindre l’incendie, quand son équipe était déjà distancée (9 arrêts contre Chambéry, 10 face à Saint-Raphaël). « C’est dur de rentrer quand le bateau coule. »

Mercredi, l’ancien de Saint-Cyr a pris place dans le but violet alors que Sélestat pouvait encore espérer (12-11 à la pause), au relais d’un Kappelin performant (9 arrêts en première période). « Je suis entré avec l’envie de tout casser. »

« Nous avons fait basculer le match tous ensemble »

Onze arrêts plus tard, Laszlo Fulop avait réussi son coup. « Je suis très content d’avoir participé à cette victoire. C’est une première pour moi cette saison. Je n’avais pas joué lors des deux victoires face à Istres et Nîmes. Mais nous avons fait basculer le match tous ensemble. »

Sa prestation est en tout cas venue rappeler une évidence : Sélestat aura besoin de tout le monde pour rester en LNH.

Il n’a pas été le seul gardien à briller mercredi. Aljosa Rezar a lui aussi longtemps fait des misères aux Alsaciens (16 arrêts dont 11 lors des trente premières minutes). « Il a été monstrueux. Mais Richard (Kappelin, ndlr) a assuré et nous avons pu rester dans la partie. »

En y réfléchissant, la victoire de Sélestat semblait écrite. Parce que Laszlo Fulop ne perd (presque) jamais contre Tremblay, parce qu’il brille (presque) toujours face à cette équipe. « Je n’ai pas perdu contre Tremblay, en compétition officielle, depuis bientôt cinq ans ! »

Bien sûr, le chemin sera encore long pour sauver sa place en D1. Bien sûr, le jeu sélestadien reste très largement perfectible (notamment l’efficacité au tir), même si la défense a encaissé, pour la première fois depuis le début du championnat, moins de 25 buts.

Regagner, enfin, au CSI

Mais ce succès à Tremblay peut légitimement être considéré par les joueurs de Jean-Luc Le Gall comme le fameux « match référence ».

Serait-ce même le déclic ? « On a gagné un match, tempère Laszlo Fulop. Mais nous devons le prendre comme exemple. Je ne sais pas si c’est le déclic. On avait dit la même chose après la victoire à Nîmes (6e journée). Je l’espère en tout cas. »

On devrait être assez vite fixé. Mercredi, c’est Toulouse qui débarque au CSI, où les Violets n’ont plus gagné depuis le 17 septembre (35-30 contre Istres). Une éternité…

Source Dna par Simon Giovannini.

19 novembre 2014

J10: Tremblay 23 -25 Sélestat.

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11 novembre 2014

J09: Sélestat - Aix: Malheur au vaincu...

 

Après les fortes émotions de la 8e journée de D1 qui a vu Paris tomber face à Dunkerque, Nantes s’incliner contre Chambéry ou encore Montpellier faire nul à Cesson-Rennes ainsi qu'Istres remporter son premier match de la saison, le calme reviendra-t-il lors de la 9e journée de D1 pour les favoris ? Possible mais rien n'est jamais sûr...

Sélestat aix

Malheur au vaincu. Dans ce duel déjà décisif dans la course au maintien, celui qui prendra le meilleur mettra un sacré coup au moral du battu. Car Alsaciens et Provençaux comptent le même nombre de points (4) et son donc ex-aequo en bas du classement, occupant les 12e et 13e places. Rompus à ce genre de matchs couperets depuis des années, les Violets, qui joueront par ailleurs à domicile, auront un léger avantage même s’ils restent sur 2 défaites de rang (face à Dunkerque et Saint-Raphaël). Néanmoins, ils ont prouvé, à Nîmes (J06), adversaire plus à leur portée, qu’ils avaient du répondant. Avec un bon Kappelin dans les cages, un Gudjonsson en forme et un ensemble au diapason, cela peut clairement poser des soucis au PAUC qui n’a plus gagné depuis la 2e journée… Entre temps, les hommes de Noka Serdarusic ont fait 2 nuls (Cesson-Rennes et Tremblay) sans être flamboyants. Les Sudistes comptabilisent notamment plus de 10 pertes de balles par match en moyenne (85 depuis le début de la saison), soit le 2e moins bon total après Chambéry (100). A trop rendre des munitions à leurs adversaires, ils se font donc régulièrement punir. Ils devront donc être plus économes et précis pour l’emporter. Avec la 9e défense de D1 (234 buts encaissés), ils peuvent faire quelque chose.

 Les autres matchs
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse      
Chambéry Dunkerque      
Toulouse Nantes      
Nîmes Cesson      
Istres Paris      
Montpellier Créteil      
St Raphael Tremblay      

Source Lnh

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6 novembre 2014

J8: St Raphael 31-22 Sélestat; Comme d'habitude...

jordan-francois-marie-et-selestat-n-ont-jamais-ete-en-mesure-de-peser-sur-la-rencontre-hier-photo-archives-dna-franck-delhomme

Il faudra attendre pour voir Sélestat s’imposer à Saint-Raphaël. Hier, les Violets ont pris l’eau dans le Var (31-22). Il va falloir vite se remobiliser pour le prochain rendez-vous, dans une semaine à domicile contre Aix-en-Provence, où les Alsaciens n’auront absolument pas le droit de se rater.

Le voyage pour rallier le Var avait déjà été une galère. Partis mardi, les Sélestadiens sont arrivés hier en milieu d’après-midi à Saint-Raphaël, après avoir été “bloqués” pendant près de 24 heures à l’aéroport d’Orly en raison des intempéries touchant le Sud-Est de l’Hexagone.

Le match face aux Azuréens s’est révélé être une galère supplémentaire et a confirmé que les joueurs de Jean-Luc Le Gall ne sont décidément pas à l’aise face aux Raphaëlois.

Depuis son retour en D1, en 2011, Sélestat n’a jamais gagné dans le Var. Il y a même parfois sombré (38-26 il y a deux ans). Mais sur la lancée de plusieurs prestations plutôt encourageantes (victoire à Nîmes, défaite honorable contre Dunkerque, le champion de France) et avec le retour de Joli à l’aile droite, les coéquipiers de Beauregard espéraient vaincre le signe indien.

D’autant plus que Saint-Raphaël se présentait avec un seul pivot de métier, Garain (le Danois Lynggaard, touché au genou, ayant déclaré forfait à la dernière minute).

Joël Da Silva, l’entraîneur azuréen, prenait l’option de ne pas aligner d’entrée ses deux arrières scandinaves, le Danois Olsen et l’Islandais Atlason, mobilisés avec leur sélection lors de la trêve internationale. Un choix payant.

Rebondir, vite

Dans le sillage d’une défense bien présente et d’un Djukanovic inspiré dans le but (9 arrêts en première période), Saint-Raphaël allait très vite mettre la main sur la rencontre : 6-2 à la 6e puis 9-3 à la 10e. Jamais, depuis le début de la saison, les coéquipiers d’un Abily très percutant n’avaient disposé aussi rapidement une telle avance.

Sélestat ne pouvait répliquer que par le duo Joli-Ghita côté droit. Mais c’était insuffisant pour replacer les Violets dans le sens de la marche. Gudjonsson n’était pas en réussite, à l’image de son penalty raté face au jeune gardien Demaille.

Et si Joli permettait aux siens de revenir à quatre longueurs (11-7, 16e ), Saint-Raphaël reprenait vite le large (16-9, 21e ). À la pause, Sélestat avait encaissé beaucoup trop de buts (19-13) et grandement hypothéqué ses chances de victoire.

En seconde période, Joël Da Silva pouvait se permettre de laisser sur le banc Olsen et le Tchèque Jurka. Le chemin de croix de Sélestat se poursuivait. Il fallait ainsi près de neuf minutes aux Alsaciens pour inscrire leur premier but, par l’intermédiaire de Pesic (22-14, 39e ).

Rien ne fonctionnait, à l’image de ce nouveau penalty détourné par Demaille, cette fois devant Joli (23-15, 43e ).

Saint-Raphaël gérait cette fin de match à l’économie. Malgré tous les efforts de Fulop dans le but alsacien, les Azuréens faisaient grandir l’écart (28-19, 52e ) et s’imposaient logiquement (31-22).

Sélestat replonge dans la zone rouge et va devoir rapidement passer à autre chose pour négocier au mieux la réception, ô combien importante, d’Aix-en-Provence dans une semaine.

Source Dna

24 octobre 2014

Après Sélestat 24-27 Dunkerque; L’éclaircie Vujovic ...

stevan-vujovic-(8-sur-9-au-tir)-a-creve-l-ecran-contre-dunkerque-photo-dna-franck-delhomme

On le savait talentueux, mais aussi irrégulier. Contre Dunkerque, Stevan Vujovic (24 ans) a sans doute réalisé son meilleur match sous le maillot violet. Ça tombe bien, Sélestat aura aussi besoin de lui.

C’était tout simplement son jour, un de ceux où tout vous réussit, un de ceux où rien ni personne, pas même la défense dunkerquoise, pourtant la meilleure du championnat, ne peut vous arrêter.

C’est bien simple, on n’a presque vu que lui. Avec un Snorri Gudjonsson moins en réussite qu’à l’accoutumée (un seul but dans le champ), la lumière, en attaque, est (très) souvent de Stevan Vujovic, puisque c’est de lui dont il s’agit.

C’est pourtant à un poste d’arrière gauche inhabituel pour lui que le Monténégrin a fait parler la poudre : 8 sur 9 au tir, soit un tiers du total des buts marqués par Sélestat.

Igor Vujic toujours sur le flanc en raison d’un mollet récalcitrant et Frédéric Beauregard diminué par une douleur aux adducteurs, Jean-Luc Le Gall n’a pas hésité à décaler l’habituel demi-centre. Avec une efficacité maximale. « Stevan est polyvalent sur la base arrière », précise le coach sélestadien.

Vincent Gérard, le gardien dunkerquois, pourtant capable de donner la migraine à n’importe quel tireur, n’a jamais su résoudre l’équation Vujovic. Le Sélestadien n’a ainsi raté qu’un seul tir, en première période, inscrivant, entre la 23e et la 38e , six des neuf buts violets, pour permettre aux Alsaciens de revenir sur les talons du champion de France (16-17, 38e ).

On l’a encore vu écoper quand le navire commençait à prendre l’eau (18-23 à la 49e ). On l’a vu prendre ses responsabilités, sur penalty, alors que Gudjonsson et Clementia venaient tour à tour d’échouer dans le même exercice. Et le Monténégrin n’a pas tremblé, replaçant une nouvelle fois Sélestat tout près (21-23 à la 54e ).

Une irrégularité à gommer

Déjà performant à Nîmes (2/2), Stevan Vujovic, relégué dans l’ombre d’un Snorri Gudjonsson étincelant depuis le début de la saison, a montré, en l’espace de deux matches, tout le bien que l’on pouvait penser de lui, tout le potentiel qu’on lui prête, mais qu’il n’exprime que par intermittence.

Son talent n’est pas en cause, son irrégularité davantage. « Il vient de livrer deux prestations très intéressantes, il donne ce que l’on attend de lui », apprécie Jean-Luc Le Gall.

Des prestations à même de constituer un déclic ? « Ce n’est pas un joueur qui doute, ce n’est pas dans son caractère, nuance son coach. C’est surtout un “problème” de concentration. » Lors des deux dernières journées de championnat, l’ancien du Vardar Skopje l’a résolu et on a vu le résultat.

L’international monténégrin ne sera sans doute jamais un pur demi-centre organisateur. Mais ses qualités de tir et de débordement font de lui un joueur imprévisible, dangereux et déroutant pour l’adversaire.

Ce Stevan Vujovic-là, celui de Dunkerque, sera plus qu’utile à Sélestat. Jean-Luc Le Gall en est persuadé. « J’ai toujours pensé que c’est en impliquant tout le monde que l’on fera un bon championnat. »

Source Dna par Simon Giovannini

23 octobre 2014

j7: Selestat 24-27 Dunkerque; ça finira par sourire...

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Comme souvent, Sélestat n’a pas été loin de faire chuter Dunkerque. Mais le champion de France a parfaitement su exploiter les erreurs des Violets pour éviter le piège (24-27). Frustrant…

Les saisons, parfois, se suivent et se ressemblent. C’est en tout cas valable pour les confrontations entre Sélestat et Dunkerque. « C’est une grosse cylindrée du championnat, mais le résultat montre qu’on l’a embêtée », soufflait ainsi Jean-Luc Le Gall après la rencontre.

« Nous allons revenir plus forts »

L’entraîneur violet avait tenu, presque au mot près, le même discours lors des deux dernières venues des Nordistes en Alsace. Les coéquipiers de Djordje Pesic, encore une fois, ont tenu la dragée haute au champion de France en titre, qui, s’il a presque toujours fait la course en tête (2-1 à la 4e puis 3-2 à la 5e en faveur des Sélestadiens), n’a pas souvent brillé.

Il a même sans doute tremblé, quand tous ses efforts pour décrocher enfin de coriaces Violets se révélaient vains. Mais Jordan François-Marie et les siens ont mal négocié (beaucoup) trop de ballons d’égalisation. Et, à force de ne pas recoller, ils se sont essoufflés…

On passera rapidement, pour rester courtois, sur l’arbitrage, pas loin d’être incompréhensible hier. Juste pour dire que le foot n’est pas le seul sport en France à souffrir du niveau des hommes en noir… Et ce n’est pas là, même si cela a compté, l’unique raison de la défaite sélestadienne.

« Nous devons encore gommer quelques imperfections pour prendre des points face aux meilleures équipes du championnat », soulignait avec raison Jean-Luc Le Gall.

Le CSI, archi-plein et bouillant, avait d’abord apprécié le début de rencontre de son équipe. Et si Dunkerque devait s’en remettre à l’adresse sur penalty de l’ancien Violet Baptiste Butto, Sélestat répondait grâce à Seri et Lenne, ses virevoltants ailiers (3-2 à la 5e ).

Mais quand les Nordistes accéléraient, dans le sillage de Nagy (3-6, 12e ), les Sélestadiens touchaient du bois. Nagy, toujours lui, creusait l’écart (5-9, 17e ). L’interception de Seri, qui filait tromper Gérard en contre-attaque, remettait alors son équipe dans le bon sens (6-9 à la 19e puis 8-10 à la 23e ).

Fleurival, exemplaire en défense, manquait, seul à six mètres, l’opportunité de ramener les siens tout près. La première, malheureusement, d’une longue série… Et Dunkerque éloignait le danger (8-12 à la 24e ).

L’activité de Vujovic au poste d’arrière gauche et le bras de Ghita maintenaient Sélestat à portée (10-13, 26e ). Et les joueurs de Jean-Luc Le Gall, malgré quelques imprécisions coupables, étaient toujours bien placés à la pause (12-14).

La deuxième période allait, elle aussi, s’apparenter à une folle course-poursuite. Mais jamais les Violets n’allaient parvenir à inverser la tendance.

Stevan Vujovic, pourtant, se démultipliait en attaque. Le Monténégrin inscrivait ainsi trois des quatre premiers buts de son équipe. Et Sélestat revenait sur les talons de Dunkerque (16-17 à la 38e ).

Vujovic et Fulop avaient entretenu l’espoir

Mais il y avait toujours un coup de sifflet hasardeux, une passe mal assurée pour empêcher les Violets de passer devant (16-19, 41e ). Clementia, en contre-attaque, mordait la zone des six mètres alors que le tableau d’affichage indiquait 17-19. Et Dunkerque le faisait payer dans la foulée (17-21, 46e ).

Plus tard, c’étaient les deux penalties ratés par Gudjonsson et Clementia qui s’ajoutaient à la liste des regrets. Les Nordistes en profitaient, évidemment, pour prendre le large (18-23, 49e ). La victoire avait, semble-t-il, définitivement choisi son camp. Mais c’était sans compter sur l’orgueil violet.

Fulop, dans le but, signait plusieurs arrêts consécutifs. Vujovic continuait à tourmenter la défense dunkerquoise (21-23, 54e ). Mais les Sélestadiens, encore une fois, gâchaient au moment de recoller (21-24, 58e ). Le but de Pesic permettait bien un ultime rapproché (22-24), mais l’espoir avait vécu (24-27).

« On est tout proche, voulait retenir Jean-Luc Le Gall. Il n’y a pas de raison que ça ne paie pas à l’avenir. Il y a de la déception, de la frustration aussi pour les joueurs. Mais nous allons gommer ces imperfections et revenir plus forts. »

Ça finira bien par sourire…

Source Dna par Simon Giovannini

La réaction d'après match de Rudy SERI par Céline de Top Music : ici

22 octobre 2014

J7: Sélestat 24-27 Dunkerque

J7

22 octobre 2014

J7: Sélestat – Dunkerque; La confiance en plus ...

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Sélestat défie ce soir Dunkerque, le champion de France en titre. Avec une confiance reboostée par son dernier succès à Nîmes et l’appui d’un CSI à guichets fermés.

Ses débuts ont ressemblé à ceux de sa nouvelle équipe. Comme Sélestat, Cristian Radu Ghita a mis du temps pour trouver la bonne carburation. Mais le jeune arrière droit (23 ans) peut avancer quelques circonstances atténuantes.

« Je ne pensais pas que ce serait aussi difficile », souffle le Roumain. Il faut dire que deux blessures (au talon puis à la main) ont freiné son intégration durant la préparation. « Je voulais donner le meilleur de moi-même, mais je ne pouvais pas. »

« Je devais changer quelque chose »

C’était aussi la toute première fois qu’il franchissait les frontières de son pays, après avoir brillé avec le Stiinta Municipal Dedeman Bacau, le club de sa ville natale (trois fois vice-champion de Roumanie, 7e meilleur buteur du championnat la saison passée avec 139 réalisations).

« J’arrivais à la fin de mon contrat et je voulais jouer à l’étranger », explique-t-il. L’international roumain a choisi Sélestat, où il se « sent bien ». « C’est une super chance pour moi. » Mais avec autant de changements, sur le terrain comme en dehors, il fallait nécessairement attendre un peu pour voir le meilleur Cristian Radu Ghita.

Ce n’était pas une question de talent, ni de niveau, même si la LNH est évidemment plus relevée que la D1 roumaine. « J’ai déjà joué avec ou contre de très bons joueurs, en équipe nationale ou en Coupe d’Europe », avance l’arrière droit, demi-finaliste de la Challenge Cup en 2011 (34 buts inscrits dans la compétition, dont 14 lors de la double confrontation en demi-finale face au club slovène de Koper, futur vainqueur).

Et sa saison, comme celle de Sélestat, a véritablement commencé la semaine passée à Nîmes, où le Violet s’est montré inspiré (4 buts). « Je n’avais pas montré mon meilleur niveau jusqu’à maintenant. Je n’étais pas trop en confiance. Je devais changer quelque chose. »

« On peut battre Dunkerque »

Dans le Gard, l’arrière droit n’a pas hésité à prendre sa chance de (très) loin, à faire parler son sens du jeu (trois passes décisives). « Ça va chaque jour un peu mieux, estime le Roumain. J’en ai fini avec les blessures, je connais aussi davantage mes coéquipiers. »

Cristian Radu Ghita se sent désormais prêt à « aider au maximum l’équipe ». Au point de faire tomber le champion de France en titre ?

Le complémentaire compère de Jordan François-Marie sur le poste d’arrière droit y croit. « La victoire à Nîmes a renforcé notre confiance. Nous devons continuer sur cette lancée. On a montré que l’on est capable de bien jouer. On peut battre Dunkerque. »

Et après son intéressante performance contre l’Usam, Cristian Radu Ghita veut lui aussi confirmer à domicile. « C’est important pour moi de faire un bon match devant le public sélestadien, pour me donner encore plus de confiance. »

Face à la deuxième meilleure défense de LNH, Sélestat aura sans aucun doute besoin de son bras gauche pour faire sauter le verrou dunkerquois…

Source Dna

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