Un tour et s'en va !
32/26
Pontault-Combault HB/Sélestat Alsace HB
C'est sans gloire que Sélestat a dit adieu hier soir à la Coupe de France. Les Alsaciens s'attendaient certes à une partie difficile du côté d'un ex-pensionnaire de l'élite. A Pontault-Combault, modeste 9e de D2, ils ont sombré corps et âme, sans aucune discussion possible (26-32).
« Je n'ai aucun point positif à retenir de cette rencontre, peste Jean-Luc Le Gall, visiblement très atteint par ce revers inattendu. On n'est jamais rentré dedans. Seulement deux joueurs sur tout l'effectif ont évolué à leur niveau. C'était pourtant le genre de match qu'il fallait pour nous relancer pour la seconde moitié de la saison. »
Les deux équipes se tiennent durant les premiers instants. Aux attaques des Sélestadiens. les Seine-et-Marnais répondent au coup par coup (7-7), grâce à un Chauvin virevoltant (quatre buts consécutifs). Du côté alsacien, on lâche cependant peu à peu du lest. Les exclusions temporaires s'accumulent et Pontault-Combault ne se gène pas pour passer devant pour la première fois (10-9), avant de prendre le large (18-12, 23e').
Tandis que le public survolté croit l'exploit à la portée de ses joueurs, Sélestat fait petit à petit son retard et termine à trois longueurs à la pause (18-15). Au retour des vestiaires, les joueurs de Jean-Luc Le Gall ne changent pas de rythme (18-17). Débute alors le duel à distance dans les buts entre Motlik et Sapronov. Un mano à mano qui tourne à l'avantage du Pontellois, qui permet à ses coéquipiers de reprendre un peu d'air au tableau d'affichage (20-17, 38e').
« Extrêmement inquiétant »
Sélestat s'accroche au score grâce à Boillaud, diablement efficace, mais le retard grandit encore (22-18). Butto et Gallotte redonnent espoir à leur camp (23-22). Commence alors le show Vially, lequel enchaîne les buts comme les perles (27-22, 50e'). C'est le coup de grâce pour les Alsaciens, criants de maladresse et sans aucune imagination.
Pontault-Combault s'envole (30-22, 55e'). Malgré l'application de Boillaud, meilleur homme de son équipe avec Butto, rien n'y fait. Sélestat s'incline logiquement. Tristement. « Pourquoi presque tout le monde est passé à travers ? Je n'ai malheureusement pas la réponse », insiste le coach sélestadien, avant de conclure : « C'est inquiétant, extrêmement inquiétant pour la suite de la saison. »
Une tendance qui ne demande qu'à être infirmée dès samedi prochain face à Toulouse en championnat, pour ce qui représente la denière chance d'une année noire.