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Le 8ème Rugiss' Hand
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21 février 2014

16ème journée: Aix - Sélestat: Aix, c’est quand même du solide

Une semaine après son exploit face au PSG, Sélestat renoue avec le championnat, face au Pays d’Aix. Le nul contre Paris ne lui garantit pas une victoire. Sauf à rééditer une performance du même acabit.

jordan-francois-marie-et-selestat-veulent-recuperer-les-deux-points-perdus-lors-du-match-aller-photo-archives-dna-franck-delhomme

L’émotion restera, pour toujours. Mais parce que le championnat ne s’est pas arrêté à cette sublime soirée contre le PSG, il faut désormais ranger cet exploit dans la boîte à (jolis) souvenirs et continuer à regarder devant soi.

Les Sélestadiens en sont les premiers conscients. « Si on veut obtenir quelque chose à Aix-en-Provence, il faut oublier Paris », souffle ainsi Frédéric Beauregard. Car avoir tenu tête à Hansen et consorts ne garantit en rien aux Violets un succès, ce soir au Val de l’Arc.

« L’euphorie est retombée, mais on a engrangé de la confiance »

C’est tout le charme de la compétition. Chaque journée comporte sa vérité, son lot de surprises. « Aix-en-Provence, c’est un autre match, répète l’arrière gauche martiniquais. Il faut même se dire qu’il sera encore plus compliqué. Contre le Paris Saint-Germain, on n’avait pas la même pression. »

Ce soir, dans la cité de Cézanne, Sélestat replonge dans “son” championnat, celui où l’exigence de résultat est plus importante, à plus forte raison quand l’adversaire fraie dans les mêmes eaux (les Aixois comptent également onze points).

« Paris, un match référence en terme d’envie »

Contre Paris, un résultat positif était secrètement espéré, tout juste susurré du bout des lèvres. À l’aube de cette 16e journée, la tonalité a changé.

« On veut gagner à Aix, indique ainsi Frédéric Beauregard. Et dans le meilleur des mondes avec deux buts d’écart (les Violets s’étaient inclinés 30-31 à l’aller). Bon, une victoire d’un but, on prend aussi… »

Mais parce que les joueurs du sorcier “Noka” Serdarusic ont eux aussi besoin de points (deux défaites en autant de matches depuis le début du cycle retour), parce que le Val de l’Arc sera plein, parce que le talent ne manque pas dans les rangs aixois, Sélestat devra livrer « un match encore meilleur que celui réalisé contre le PSG », aux dires de son entraîneur Jean-Luc Le Gall.

Paris n’est, hélas, déjà qu’un souvenir. Mais pour qu’il reste beau, cet exploit doit être suivi d’effets. « Il ne faut pas que ce match nul contre le Paris Saint-Germain ne serve à rien », souligne Frédéric Beauregard. Ce point-là n’est plus à prendre, mais la dynamique qui peut en naître doit absolument être préservée.

« L’euphorie est évidemment retombée, admet “Bobo”, mais on a engrangé de la confiance. Aix-en-Provence, c’est quand même du solide, on a pu le constater lors du match aller, mais on sait qu’on peut faire de belles choses. »

Autrement dit : une sixième victoire en championnat, ce soir sur le parquet aixois, est attendue pour récupérer « les deux points perdus à l’aller à domicile » (dixit Jean-Luc Le Gall).

La combativité, la détermination et la solidarité affichées contre le PSG devront encore accompagner les coéquipiers de Yuriy Petrenko en Provence. « Paris, c’est un match référence en terme d’envie, estime l’arrière gauche. Tout le monde avait la volonté d’aider son coéquipier en défense. On doit la conserver. On doit garder cette envie. »

Le bourreau des Violets, Vasilakis, n’est plus là

Une prestation collective de cet acabit et le retour en Alsace, samedi, ne manquera pas d’être souriant. « J’ai confiance, avance Frédéric Beauregard. Tout le monde dans le groupe sait que c’est un rendez-vous important. »

Pour les plus superstitieux, il n’est pas inutile de préciser que le bourreau des Violets, le Grec Vasilakis (11 buts la saison passée avec Toulouse, 9 avec Aix lors du match aller), ne sera pas là. Tous les espoirs sont donc permis…

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28 janvier 2014

Joyeux anniversaire Frédéric Beauregard

Le 8eme Rugiss' Hand souhaite un :

 

Anniversaire Bobo

  qui fête ses 30 ans.

16 janvier 2014

Match de prépa: Sélestat 33-27 pontault Combault

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«Pas encore bien en place »

Sélestat a remporté, hier contre Pontault-Combault, son deuxième match de préparation (33-27). Mais les Violets devront encore hausser le ton, demain contre Schaffhausen (D1 suisse), habitué de la Ligue des champions.

Match de préparation ou pas, les Violets aiment que la logique soit respectée. Après Nancy quelques jours plus tôt, Sélestat a dominé Pontault, autre pensionnaire de Pro D2. Comme contre Nancy, les joueurs de Jean-Luc Le Gall ont connu quelques moments de flottement, notamment en fin de première période.

Mais face à une équipe francilienne privée de plusieurs joueurs (Marlin, Tchitombi, Dupoux et l’Alsacien Aman) et néanmoins séduisante par séquences, ils ont globalement davantage maîtrisé leur sujet.

Manque de rythme et d’intensité

« Ces matches doivent nous servir à retrouver le rythme avant la reprise du championnat, explique Arnaud Freppel. On n’est pas encore forcément bien en place, notamment défensivement. Mais après deux semaines d’entraînement, c’est normal de ne pas être encore au top. On travaille pour cela. »

De rythme et d’intensité, les Violets en ont clairement manqué durant les trente premières minutes. S’ils n’ont jamais été menés au score (7-4 à la 9e , 11-7 à la 14e puis 15-10 à la 20e ), ils laissaient trop d’espaces aux joueurs de William Holder.

Et ces derniers en profitaient logiquement pour recoller (16-11 à la 24e mais 16-16 quatre minutes plus loin), avant que le duo polonais Salami-Podsiadlo ne donne deux longueurs d’avance à Sélestat à la pause (18-16).

« Schaffhausen, c’est un niveau au-dessus »

La supériorité alsacienne allait davantage se manifester dans le deuxième acte. Beauregard s’illustrait (21-18, 36e) et si Pontault recollait grâce au triplé de Jallamion (22-22, 42e ), les Sélestadiens plaçaient une accélération qui allait définitivement repousser les Pontellois-Combalusiens (29-24, 52e ). « La deuxième période était un peu plus maîtrisée », souffle Arnaud Freppel.

L’ailier droit violet sait néanmoins qu’il faudra en faire plus demain au CSI (18h). « Schaffhausen, c’est un niveau au-dessus. Ce sera plus difficile et on en saura davantage. » Face au sextuple champion de Suisse, les Sélestadiens se rapprocheront de ce qu’ils ont l’habitude de rencontrer en LNH. Un test révélateur, forcément

Source Dna

7 janvier 2014

Prolongations: Fred Beauregard et Olivier Jung restent violets

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   En fin de contrat avec le SAHB, Frédéric Beauregard et Olivier Jung ont prolongé leur bail en Alsace respectivement pour deux et trois saisons. Une bonne nouvelle pour le Sélestat alors qu’une grande partie de son effectif arrive en fin de contrat.

Si Pawel Podsiadlo a choisi de quitter l’Alsace à la fin de saison pour prendre la direction de Nîmes, l’arrière gauche Frédéric Beauregard et le pivot formé au club Olivier Jung porteront bien le maillot Violet l’année prochaine. Jean-Luc Le Gall pourra ainsi compter sur deux éléments importants dans son effectif. Une stabilité nécessaire à l’heure où les départs pourraient s’enchainer.

Sept joueurs restent en effet en fin de contrat : Salami, Pintor, Ivezic, Freppel, Rechal, Pesic et Petrenko qui possède une option pour prolonger son bail d’un an à Sélestat. Les prochaines semaines devraient permettre d’y voir plus clair sur les contours de l’effectif 2014-2015.

Source Handnews.

12 novembre 2013

1/4 finale CdLigue: Paris... Un autre monde ...

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Sélestat n’a pas fait le poids, dimanche en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Le PSG évolue dans un monde auquel les Violets ne peuvent pas prétendre.

Le public du CSI a pu voir quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète handball (même si Daniel Narcisse et Marko Kopljar avaient été laissés au repos et même si Mikkel Hansen n’a pas foulé très longtemps le parquet sélestadien).

Sur ce plan-là, ce quart de finale a comblé les attentes des amoureux de la petite balle ronde. Sur le plan sportif, il est évident que le tirage au sort “condamnait” les Violets à une maigre espérance. S’ils ont parfois tenu tête à certains cadors du championnat, « le PSG, c’est encore différent », souffle Quentin Eymann.

Contre Cesson, Nantes, Chambéry, Dunkerque, Saint-Raphaël et dans une moindre mesure Montpellier, les joueurs de Jean-Luc Le Gall auraient pu prétendre à une qualification pour le Final Four. Face au PSG, leurs illusions ont vite été balayées.

« Je ne suis pas petit, mais Vori et Gojun sont impressionnants »

Plus riche, plus grand, plus costaud, plus précis, plus efficace, le Paris Saint-Germain a donné le tournis aux Alsaciens en seconde période. « Quand ils lancent la machine, c’est dur… », reconnaît l’arrière droit.

La défense parisienne n’a ainsi laissé que des miettes à des Sélestadiens parfois en panne d’inspiration. « Comme pas mal d’équipes contre le PSG, on s’est retrouvé en manque de solutions, explique Quentin Eymann. Leur axe central est vraiment costaud. Je ne suis pas petit (1,97 m, ndlr) , mais Vori et Gojun sont impressionnants. J’ai essayé une fois de tirer par-dessus, j’ai été contré. Il aurait fallu se montrer plus patients, les faire bouger jusqu’à ce qu’ils commettent une petite erreur… »

Et si Sélestat a parfois enrayé la belle mécanique adverse, essentiellement durant les trente premières minutes, il n’a pas pu suivre le rythme infernal dicté par le PSG. « À un moment, on se dit qu’on n’est pas loin. Mais Paris a beaucoup de joueurs expérimentés. Ils n’ont jamais paniqué. »

Pas même quand Sélestat s’est rebiffé pour revenir à deux longueurs (10-12, 22e ). Les champions de France ont au contraire écarté le danger sans forcer. « Ensuite, quand tu as sept ou huit buts de retard contre une équipe comme celle-là, c’est difficile de revenir », indique Quentin Eymann.

L’arrière droit, malgré le monde qui sépare les deux clubs, s’est efforcé de profiter du moment. « Tu prends toujours du plaisir à jouer, même si c’est dur quand tu regardes le score. Même si on s’y attend, on joue toujours pour gagner. »

La logique a souvent raison des espoirs les plus fous.

Source Dna

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25 octobre 2013

7ème journée : Toulouse - Sélestat; Rebondir dans la ville rose

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Cinq jours après la déroute essuyée face à Montpellier, le SAHB va essayer de se remettre d’aplomb ce soir à Toulouse où la tâche s’annonce rude.

C’est ce soir que l’on connaîtra réellement les conséquences de la spectaculaire sortie de route de dimanche dernier. Est-ce que le véhicule est encore en état de tenir la route ou une réparation s’impose-t-elle ? Car jusque-là tout allait bien. Du moins aucun voyant ne s’était encore allumé pour alerter d’une pièce défectueuse. Malgré une défaite à Saint-Raphaël, la prestation des Violets avait été accueillie comme une bonne sortie qui aurait pu tourner en faveur des Alsaciens. De quoi avoir le moral au moment de défier Montpellier. Et c’est là que le moteur a calé. Que l’essence a manqué. Que les bras se sont baissés.

Plus grand monde n’a envie de reparler de ce cauchemar qui a duré durant une heure. L’entraîneur, Jean-Luc Le Gall, qui reprend sa place ce soir sur le banc estime qu’il n’y en a rien à tirer. « Il n’y a que le prochain match qui compte. Toulouse est une équipe qui présente un effectif bourré d’internationaux à chaque poste et qui gagne. Point. » Le coach n’en dira pas davantage estimant que l’heure n’est pas à s’épancher dans la presse mais à s’exprimer sur le parquet.

Il attend que ses joueurs lui montrent qu’il avait raison de croire en eux. Qu’ils n’ont pas pu devenir aussi mauvais d’un jour à l’autre. Que le travail effectué depuis la reprise en juillet est le bon. La balle est donc dans leur camp. Ils devront profiter de ce match pour se racheter une conduite et présenter un tout autre visage que face à Montpellier. Sous peine de le payer encore très cher à l’arrivée.

« Une réaction s’impose , confirme Frédéric Beauregard. Au-delà même de ramener des points, il faut montrer qu’on est une équipe. On ne doit pas seulement dire, mais agir. C’est sur le terrain qu’il faudra le démontrer. Contre une équipe qui est actuellement dans une spirale victorieuse, ça va être chaud. Nos adversaires ont le moral au maximum. »

Du côté de Sélestat, il n’est pas dans les chaussettes. Mais le groupe a été secoué par cet écart de 17 buts encaissé au Rhenus. Il faut juste espérer qu’il n’a pas traumatisé le groupe. « On a senti davantage d’investissement lors des séances d’entraînement, mais ce n’est que le match qui nous dira où nous en sommes, estime encore l’arrière gauche. Il faudra se faire violence et entrer à fond dans cette rencontre. Montrer un tout autre visage et un état d’esprit plus vaillant. Retrouver cette sérénité qui nous avait toujours accompagnés jusqu’à dimanche dernier. »

Dans une salle qui porte bonheur en championnat au SAHB depuis 2008 puisque sa dernière défaite remonte à 2007, les Sélestadiens peuvent y redorer leur blason.

TOULOUSE - SÉLESTAT
ce soir à 20h30 au Palais des Sports.
Arbitres : MM. Sami et Bouanouara. 

Sélestat :
Aux buts: 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs: 3. Jung, 5. Petrenko ( cap.), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 20. François-Marie, 23. Vujovic, 68. Eymann.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Toulouse :
Aux buts: 1. Perez de Vargas et 12.
Les joueurs: 5. Chelle ( cap.), 9. Ilic, 10. Gilbert, 11. Fernandez, 15. Andjelkovic, 17. Montoro Cabello, 19. Van Cauwenberghe, 20. Morency, 22. Zvizej, 25. Calvel, 28. Porte, 88. Osmajic.
Entraîneur : Joël Da Silva.

Source L'Alsace par Christian Weibel

21 octobre 2013

Sélestat 24-41 Montpellier; les reactions

23 septembre 2013

Après match : Nantes 32-27 Sélestat

Feliho et les violets

Vendredi dernier, les violets du HBC Nantes se sont imposés à domicile face au SAHB. Réactions des deux équipes:

Thierry Anti, coach du HBC Nantes:
« Deux victoires d'entrée dans ce début de championnat, c'est vrai que cela ne m’est jamais arrivé depuis que je suis nantais. J’ai vu de bonnes séquences… et parfois un peu de flottement. Du coup, on a du mal à trouver le rythme sur quelques rotations. »

« C’est la première fois que l’on doit gérer la base arrière sans Alberto et Maqueda. On a fait de bonnes choses à ce niveau en défense mais en attaque, dès qu’on ralentit, on se retrouve en difficulté. Gunnar va se remettre dedans, d’autant qu’il pète la forme à l’entrainement, ça va venir. Toumi a montré une facette de son potentiel, de son jeu : c’est le joueur que l’on a recruté! Maintenant, il faudra que l’on fasse beaucoup mieux à Montpellier pour espérer quelque chose… »

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Frédéric Beauregard, arrière gauche du SAHB
« Il y a eu trop de pertes de balles, de mauvaises passes… C’est quand même dommage de rater le coche de cette façon. On a été capable de mettre le coup d’accélérateur quand il fallait et on a tout gâché. On avait une opportunité de revenir dans le match, de bousculer cette équipe sans trois de ses meilleurs joueurs et on n’a pas réussi à être à 200%… A nous de vite retravailler afin de se mettre à  l’abri. »

Source HBCNantes

 

 

23 septembre 2013

Nantes 32-27 Sélestat; Sélestat est passé à côté d’une bonne occasion

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Si dans l’absolu la défaite de Sélestat à Nantes (32-27) peut paraître logique, il y avait peut-être mieux à faire chez l’un des prétendants aux premières places de la LNH diminué par l’absence de ses deux principales armes offensives.

Dans les talk-shows qui fleurissent sur les nombreuses chaînes sportives, les chroniqueurs s’échinent à refaire les matches à coup d’analyses, de palettes, de si et de ça. Vendredi soir après la douche, les Sélestadiens ont aussi ressassé leur production en se disant qu’ils étaient passés à côté d’une bonne occasion en Loire-Atlantique. Frédéric Beauregard, qui n’a jamais sa langue dans la poche, estime même que son équipe aurait dû rafler la mise.

« On a commis trop d’erreurs »

« Ce match, il fallait le gagner, n’hésite pas à lancer celui dont les cinq buts ont rallumé l’espoir d’un renversement de situation en milieu de deuxième période quand son équipe est revenue de 18-12 à 22-20 à l’entrée du dernier quart d’heure. On a plein de raisons d’avoir des regrets car il y avait bien mieux à faire qu’une défaite de cinq buts chez une équipe où manquaient trois de ses meilleurs joueurs (Maqueda, Entrerrios et Sayad). Il aurait simplement suffi d’être à notre niveau, de développer le jeu que l’on sait produire pour se donner une chance de remporter ce match. Mais on a commis bien trop d’erreurs en attaque pour être en mesure d’y arriver. Et ça, c’est vraiment regrettable. »

Dans une salle où les Alsaciens ont toujours subi la loi du HBCN, comme beaucoup d’autres équipes d’ailleurs et notamment le PSG qui y a subi son unique défaite en championnat la saison passée, il aurait fallu gaspiller beaucoup moins de ballons en attaque. Car les 16 pertes de balle sur l’ensemble de la partie ont fini par coûter cher, très cher même, au SAHB. « Nous avons pêché par excès de précipitation , regrette l’arrière gauche de Sélestat. Si on s’était appliqué à faire circuler la balle comme on sait d’ailleurs très bien le faire, on aurait évité de donner des occasions de contres à nos adversaires qui ne se sont d’ailleurs pas privés de les exploiter. »

Si Sélestat veut prétendre à autre chose que de jouer le maintien contre des équipes de la seconde partie du tableau, ses joueurs doivent apprendre à saisir leur chance contre des concurrents plus huppés. A l’image du point qu’ils avaient ramené de Chambéry la saison dernière. Ils auraient eu fière allure s’ils avaient réussi à créer la surprise dans une salle réputée imprenable où la meilleure défense de la Ligue s’amuse à détruire systématiquement le potentiel offensif de ses visiteurs. « C’est bien ce qui m’embête le plus, fulmine le Martiniquais. On n’a peut-être plus beaucoup d’autres occasions de pouvoir faire un coup chez une équipe du top 5. Je suis d’ailleurs persuadé qu’on aurait gagné ce match si l’on avait joué à la maison. Pour passer un cap, il est impératif de gagner en régularité. C’est ce qui compte dans un championnat aussi relevé que celui où on évolue. »

Une surprise contre Dunkerque ?

Si les deux points leur sont donc passés sous le nez, les Sélestadiens veulent aussi retenir du positif de leur voyage en Loire-Atlantique comme le souligne encore Frédéric Beauregard. « On a senti de la rage par moments, l’envie de ne pas être ridicule. Quand on a su recoller au score tant en première qu’en deuxième période, c’est en jouant en équipe. Je ne veux pas dire qu’il n’y a pas de leader chez nous, mais le plus gros, c’est l’équipe. C’est tous ensemble qu’on peut y arriver. »

C’est ce qu’ils vont essayer de faire dès mercredi prochain à l’occasion de la réception de Dunkerque qui étrenne ses galons européens cet après-midi à Kielce (Pologne) pour sa grande première en Ligue des Champions. Sur le papier, le vice-champion de France ressemble aussi à un épouvantail. « On va jouer crânement notre chance. Ce sera peut-être notre Kinder surprise… » Mais pour mériter cette petite douceur, il faudra aller au charbon. Et ne pas rater le coche une deuxième fois.

Source l'Alsace

6 septembre 2013

L'équipe du SAHB 2013/2014 et ses joueurs

L'équipe 1 en LNH

Sélestat 2013 2014

En haut de G à D: Jimmy DUCHENE (Responsable Logistique)Arnaud FREPPEL (N°11)Djordje PESIC (N°6) – Xavier RECHAL (N°19) – Jordan FRANCOIS MARIE (N°20) - Christian OMEYER (Directeur Sportif)

Au milieu de G à D : Laszlo FULOP (N°69) - Stevan VUJOVIC (N°23) - Frédéric BEAUREGARD (N°9) Quentin EYMANN (68) - Guynel PINTOR (N°15) –  Pawel PODSIADLO (N°8) -  Obrad IVEZIC (N°12)  Kévin BERETTA (N°7)

En bas de G à DOlivier JUNG (N°3)(Capitaine) Michal SALAMI (N°17) – Thierry DEMANGEON (Entraîneur Adjoint) – Vincent MOMPER (Président du SAHB) – Jean-Luc LE GALL (Entraîneur)Yuriy PETRENKO (N°5)Kévin BERETTA (N°7)

L'équipe 2 (la réserve) en nationale1

 

2013_formation_sahb_710

Debouts de gauche à droite : Blum Frédéric, Stangret Vincent(N°7), Richert David(N°9), Lenne Yannis(N°-), Stroh Valentin(N°17), Griesmar Yann(N°6), Reri Rudy (N°13), Willmann Claude, Demangeon Thierry (Ent)

Accroupis de gauche à droite : Huck Guillaume(), Meyer Julien(N°1), Rechal Xavier(N°8), Abbey Anthony(N°3), Weber Paul(N°2), Schneider Nicolas(N°14), Batt Arnaud(N°4), Duchene Maxime(N°2), Trindade William.

Manque sur la photo : Greynenbuhl Xavier

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