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Le 8ème Rugiss' Hand
dunkerque
26 septembre 2013

3ème journée: Sélestat 21-24 Dunkerque

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      Si la victoire de Dunkerque est logique, hier soir à Sélestat (21-24), on ne peut néanmoins pas passer sous silence la prestation calamiteuse du duo arbitral dont les décisions incohérentes et les deux cartons rouges très sévères infligés aux Sélestadiens ont gâché la soirée.

     Quand Mourad Bounouara et Richard Thobie ont sifflé la fin du match, une immense bronca est descendue des tribunes du Centre sportif intercommunal de Sélestat pour marquer la réprobation des spectateurs.

      Personne n’a eu l’idée de contester la victoire du vice-champion de France, Dunkerque, qui a pourtant dû batailler jusqu’au bout pour assurer son succès avec trois buts d’avance. Non, tout le monde en avait après ce duo arbitral qui a volé la vedette aux joueurs en étant constamment au cœur des actions. Lorsqu’ils prennent une mauvaise décision d’un côté, ils se trompent quelques instants plus tard à l’autre bout du terrain. Oubliant une demi-douzaine d’avantages en faveur de Sélestat ou sanctionnant Guynel Pintor d’un carton rouge pour une action qu’ils tolèrent de la part des rudes défenseurs nordistes.

     Les visiteurs n’ont aussi pas compris pourquoi ils se sont retrouvés à quatre dans la minute suivant l’expulsion du défenseur alsacien ! À y perdre son latin. Et aussi ses nerfs, à l’image de l’entraîneur des Violets, Jean-Luc Le Gall qui, lassé des décisions des hommes en noir, a vu rouge en étant prié de s’asseoir dans les tribunes à la 47e minute.

Surcroît de tension

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Tout cela a eu pour conséquence de hacher le match et d’ajouter un surcroît de tension dont les deux équipes se seraient bien passées. Le carton rouge infligé à Pintor à la 26e minute a néanmoins eu le mérite de réveiller ses coéquipiers. Car le SAHB avait été assommé par un coup de massue auparavant, sous la forme d’un 7-0 entre la 11e et la 19e minute qui avait placé Dunkerque sur un piédestal (5-11). Alors qu’ils avaient pourtant pris le match par le bon bout (4-5, 10e ) grâce notamment à François-Marie et Freppel qui marquaient deux buts. Mais la suite ne s’est pas aussi bien enchaînée. Les balles perdues, les tirs manqués, dont trois penalties entre la 14e et la 21e minute, allaient polluer le jeu des Violets.

Podsiadlo a mis fin à une disette de 13 minutes sans le moindre but sélestadien (6-11). La fin de la première période a même tourné à l’avantage des locaux qui revenaient dans la course (9-12) après l’expulsion de leur camarade. Mais les deux buts encaissés dans la dernière minute creusaient à nouveau le fossé (9-14).

Même privée de sa tour centrale, la défense alsacienne a joliment travaillé pour permettre de relancer l’équipe après la pause. Beauregard donnait l’exemple en se sacrifiant dans ces tâches et le SAHB reprenait des couleurs pour recoller à deux longueurs de son adversaire (14-16). Mais cette dépense d’énergie à revenir au score se paye cash contre une pointure comme Dunkerque. Deux buts dans la même minute redonnaient de l’air aux Nordistes (14-18, 45e ).

À 16-22 à la 54e minute, la messe était dite. Sélestat se satisfera d’avoir remporté la deuxième mi-temps (12-10), mais c’est là une maigre consolation. Un trou d’air de près d’un quart d’heure lui a été fatal hier soir.

Source L'Alsace.photo-vanessa-meyer-wirckelLes supporters violets...
(Voir plus de photos du journal l'Alsace)

Source L'Alsace.

Sélestat 21-24 Dunkerque (9-14)

Quand on joue la Ligue des Champions, le plus difficile est de réussir à passer de cette compétition au championnat, et inversement, sans baisser de régime. De savoir prendre les points quand ils se présentent et d’appliquer, avec sérieux, les enseignements parfois acquis dans la douleur. Et ce mercredi, les Dunkerquois ont démontré qu’ils étaient capables d’apprendre très vite. Car ils ne se sont pas trompés de match face aux Sélestadiens en distillant comme il le fallait leurs efforts. Bien présents dans le round d’observation (5-5 à la 12’), contenant les velléités d’hôtes décomplexés et désireux d’en découdre, les partenaires de Benjamin Afgour (6 buts) ont progressivement fait grimper le rythme et ont sérieusement décramponné le SAHB (5-11 à la 19’ puis 7-12 à la 27’) grâce à leur grande force : une défense de fer. Dans le second acte, les hommes de Patrick Cazal ont géré leur avance même si le retour à -2 (14-16 à la 43’) a provoqué quelques sueurs. Mais l’expérience et le savoir-faire maison ont suffit pour repartir vers une victoire plus aisée (15-20 à la 50’ puis 17-22 à la 55’). Sélestat a tout donné mais Dunkerque était vraiment plus fort.

Source LNH

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25 septembre 2013

Sélestat - Dunkerque (ce soir): « Tout part de la défense »

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   Dunkerque, le vice-champion de France, débarque en Alsace pour conserver la tête du championnat. Guynel Pintor, le patron de la défense sélestadienne, compte bien l’en empêcher.

Guynel Pintor est ce que l’on appelle un “spécialiste”. Un joueur la plupart du temps dans l’ombre, mais sans qui les plus grandes victoires ne pourraient jamais voir le jour.

Benjamin Gille à Chambéry, Wissem Hmam à Montpellier, Rock Feliho à Nantes, Ibrahima Diaw ou Jakov Gojun au PSG, Mickaël Grocaut du côté de Dunkerque, pour ne citer qu’eux, partagent la même singularité que le Sélestadien. Ils sont là pour défendre, pour (presque) rien d’autre et c’est déjà beaucoup…

« Je prends vraiment du plaisir à défendre aujourd’hui »

Autant évacuer la question d’emblée : le fait de ne jouer que d’un côté du terrain n’est-il pas frustrant ? « Il y a un défenseur dans chaque club, souffle Guynel Pintor. Bien sûr que j’aimerais aussi jouer en attaque. Après, si je fais une belle carrière dans ce rôle de défenseur, ça ne me dérange pas. »

Le Martiniquais sait aussi qu’il ne serait peut-être pas un joueur de D1 s’il n’avait pas, il y a quelques années, accepté de se consacrer aux tâches obscures. « Quand le club était encore en D2, j’avais peu de temps de jeu », se rappelle-t-il.

Ses missions n’étaient alors déjà que défensives, au relais de Christian Omeyer, depuis devenu directeur sportif. « J’ai beaucoup appris auprès de lui, explique le joueur de 22 ans. Je jouais déjà uniquement en défense et à un moment donné, j’y ai forcément pensé. »

La volonté de prouver qu’il avait l’étoffe pour devenir le patron de la défense violette a fait le reste. Guynel Pintor ne s’est pas seulement fait une raison en se “spécialisant”, il y a aussi et surtout trouvé son bonheur sportif.

« Quand j’ai commencé le handball, un peu avant l’âge de 15 ans (à la Gauloise de Trinité, ndlr) , j’attaquais et je défendais », indique celui qui n’a jamais retrouvé les mêmes sensations au tir depuis une opération à l’épaule droite il y a trois ans.

« C’était aussi le cas en équipe de France jeunes. Mais je pense que c’est par rapport à mes qualités défensives que Sélestat m’a contacté. »

Avec sa taille (2 m), son envergure et sa mobilité, Guynel Pintor présente le parfait profil de l’emploi. « Je prends beaucoup de place. » La défense, c’est aussi un état d’esprit. « Je n’aime pas me faire passer ! », lance ainsi Guynel Pintor.

Le parcours du Martiniquais en Alsace n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, mais il assume désormais avec réussite ses responsabilités sur le terrain. « Je prends vraiment du plaisir à défendre aujourd’hui », assure-t-il.

Quitte à forcer quelque peu sa nature. « Avant, je ne parlais jamais sur le terrain. Maintenant, quand Jean-Luc (Le Gall, le coach) me demande de booster l’équipe, je le fais. Je dois commander mes coéquipiers, pour le placement, pour savoir quand un joueur doit sortir sur l’adversaire… Je sais que c’est mon rôle. »

Un rôle de “patron” qu’il joue à sa manière. « C’est difficile pour moi de leur crier dessus, je ne suis pas comme ça, sourit Guynel Pintor. Et la plupart de mes coéquipiers sont plus vieux que moi. J’essaie plus de les motiver, de les remobiliser quand ça ne fonctionne pas. »

« Je sais que l’on peut livrer de meilleurs matches »

Ce soir contre Dunkerque, le Sélestadien sait qu’il va avoir du boulot face à Rambo, Hansen ou Nagy, les artificiers nordistes. Il sait aussi que son équipe devra mieux défendre que face à Nantes si elle veut cette fois obtenir un résultat positif. « Tout part de la défense », rappelle-t-il.

« J’espère que l’on va réussir à faire un “truc”, poursuit Guynel Pintor. Mais si on encaisse dix-sept buts en première période comme contre Nantes, vendredi, ce sera impossible. Quand on est à fond, on peut tenir toutes les équipes. Je sais que l’on peut livrer de meilleurs matches. »

Le défenseur violet n’a ainsi pas oublié que c’est en limitant l’USDK à 27 et 24 buts que Sélestat était passé tout près d’un succès la saison passée contre le vice-champion de France…

Source DNA par par Simon Giovannini

24 septembre 2013

Présentation de la 3ème journée: Sélestat ne fera aucun cadeau à Dunkerque

 

Beauregard

Dunkerque est prévenu. Entre deux matches européens, la visite à Sélestat peut s'avérer très piégeuse. Tout comme d'ailleurs, celle du Paris St Germain, l'autre représentant en Ligue des Champions qui se déplace à Cesson. Une surprise est-elle possible à l'occasion de cette 3ème journée de LNH ? Montpellier se tient en embuscade mais c'est Nantes qui se déplace à Bougnol.  

 

 

Selestat Dunkerque

 

 

 

 

Le déplacement de Dunkerque à Sélestat devra être examiné à la loupe. Les Nordistes viennent de rentrer de Pologne après 14h de transport (bus et avion combinés) mais surtout après une 1ère défaite infligée en Ligue des Champions par Kielce. Le score avec dix buts d’écart pourrait ressembler à une correction mais face à une telle armada n’était-ce pas prévisible ? L’USDK essuie les plâtres parmi le gotha européen, le déficit d’expérience à ce niveau est flagrant, les possibilités de surprendre chez lui, un adversaire déjà bien rôdé, étaient quasi inexistantes. Pourtant, les joueurs de Patrick Cazal ont longtemps tenu la comparaison mais ont craqué dans le dernier quart d’heure. A Sélestat, c’est un autre challenge qui leur est proposé: maintenir la dynamique d’un bon début de championnat et surtout ne pas perdre de terrain sur les concurrents directs au podium. Les Alsaciens eux, sont entrés tranquillement dans la compétition avec un succès face à Dijon et un revers à Nantes. « Sur le plan comptable, on peut être satisfait, reconnaît Jean Luc Legall. Le match contre Dijon a été maîtrisé durant 40 minutes, ensuite il y a eu un relâchement, sachant qu’il y avait 9 buts d’avance à la mi-temps. A Nantes, il y a des regrets car on a fonctionné sur courant alternatif. On est capable de beaucoup mieux faire. On a eu trop de temps faibles. » Le calendrier est ainsi fait, c’est un autre poids lourd de la LNH qui se présente face à Sélestat. Dunkerque est entré dans les cadences infernales d’un club qui dispute la Ligue des Champions, avec deux matches par semaine puisque samedi, ce sont d'autres polonais, Plock, tombeurs de Montpellier qui se présentent aux stades de Flandres. Fatigués les Nordistes ? Peut-être un peu, oui, même si l’entraîneur alsacien ne s’attache pas à ce type de paramètre. « Je vois les choses totalement différemment. Je ne m’occupe pas de l’état de fraîcheur de l’adversaire. En D1, aucun cadeau n’est fait, il faudra s’arracher pour ramener les points, les uns après les autres. Il faut se persuader qu’on peut en prendre partout, donc pourquoi pas contre Dunkerque. »  Mais les statistiques parlent d’elles-mêmes, cela fait huit ans que les Alsaciens ne se sont pas imposés face aux Nordistes. Cette saison, l’effectif n’a pas bougé, l’ossature est la même avec les Fulop, Petrenko, Pesic, Beauregard (notre photo de tête), Freppel, François-Marie et autre Pintor, seul le demi-centre Stevan Vujovic a posé son sac dans le Bas-Rhin. Pourtant, le Monténégrin a du mal à prendre ses marques au sein du SAHB. « Il reste en effet très perfectible et rencontre quelques difficultés à organiser le jeu de l’équipe. Il est jeune et on lui fait confiance sur la durée. Le fait que l’effectif soit le même par rapport à la saison passée est un réel avantage. Tout est en place, les habitudes aussi. » Le technicien sélestadien reste très attentif à l’évolution de chaque équipe dans le championnat. Comme la plupart de ses collègues, il qualifie le début de calendrier de "compliqué" puisqu'après la réception  de Dunkerque, sa formation devra se déplacer deux fois d’affilée à Tremblay et à St Raphaël avant d’accueillir… Montpellier.

Pronostic : Dunkerque

Arbitres: BOUNOUARA MOURAD et THOBIE RICHARD
Date et Heure : Le 25/09/2013 A 20h00
Lieu : Centre Sportif Intercommunal
Quai Albrecht - SELESTAT

Les autres rencontres
Ce soir:
Cesson(5è) - Paris ST Germain (6è)
Jeudi soir:
Montpellier(1er) - Nantes(2è)
Vendredi soir:
Aix(8è) - St Raphael(4è)
Toulouse(10è) - Ivry(11è)
Samedi soir:
Tremblay(13è) - Nimes(12è)
Chambery(9è) - Dijon(14è)

Source Handzone

24 septembre 2013

Avant Sélestat - Dunkerque: « Le danger, ...il est à Sélestat »

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Dunkerque a raté ses débuts en Ligue des champions. Giflés à Kielce dimanche, les coéquipiers de Guillaume Joli veulent réussir la transition avec le championnat, demain à Sélestat. L’ailier droit connaît la difficulté d’une telle entreprise.

Guillaume Joli sait de quoi il parle. Si Dunkerque découvre cette saison la Ligue des champions, son ailier droit la fréquente depuis l’âge de 19 ans. Depuis 2004, le Lyonnais a livré plusieurs campagnes européennes avec Chambéry puis Valladolid.

Et c’est avec l’expérience d’un vétéran qu’il n’est pas encore qu’il redoute ce déplacement en Alsace, trois jours après le lourd revers concédé en Pologne, sur le parquet du géant Kielce (33-23).

« Un match piège » pour l’ailier droit

« Le danger, il n’est pas là, il est mercredi à Sélestat. Passer d’une compétition aussi belle que la Ligue des champions au championnat, c’est ça le plus dur », indiquait-il ainsi dimanche dans L’Équipe , à l’aube du premier match de l’histoire de l’USDK dans le grand monde européen.

Hier à Varsovie, avant de prendre l’avion pour Bruxelles et gagner Sélestat en bus dans la nuit, le champion olympique ne disait pas mieux : « Toutes les rencontres à l’extérieur vont constituer des pièges. Tout le monde va avoir envie de nous attraper, de profiter du fait que l’on joue la Ligue des champions et de la fatigue qui va avec. Il faudra être concentrés au maximum. »

Ne pas lâcher de points en vue de la prochaine Ligue des champions

Guillaume Joli, contrairement à la plupart de ses coéquipiers, connaît la difficulté d’enchaîner les deux compétitions, de se remobiliser pour le quotidien de la D1, que ce soit après un exploit ou une déconvenue sur la scène européenne.

Dimanche à Kielce, Dunkerque a reçu une gifle pour sa première en Ligue des champions, après avoir pourtant longtemps rivalisé avec le champion de Pologne (22-21, 47e ).

« La quatrième place (qualificative pour les 8es de finale) ne se jouait pas là-bas, souffle l’international aux 82 sélections. Mais c’est la manière qui est un peu gênante. On s’est mis au niveau d’une équipe demi-finaliste de la dernière Ligue des champions pendant quarante-cinq minutes. Alors c’est décevant d’en prendre dix. »

Les Nordistes n’auront pas vraiment le temps de gamberger. Depuis hier, c’est Sélestat qui occupe toutes leurs pensées (*). Les joueurs de Patrick Cazal n’entendent certainement laisser de côté le championnat, surtout après leur bon départ (deux victoires contre Tremblay et Toulouse).

« Sélestat joue bien au ballon »

« On veut faire un gros match à Sélestat pour ne pas perdre de points, lance le meilleur buteur du championnat 2004-2005. On s’est battu la saison passée pour la Ligue des champions et on veut y retourner la saison prochaine. »

Guillaume Joli a aussi de la mémoire. Il n’a ainsi pas oublié que l’USDK avait dû batailler pour dominer Sélestat lors des deux dernières confrontations. « C’est une équipe qui joue bien au ballon. Ce sera difficile. Mais ce sera aussi agréable de jouer dans cette belle salle et devant ce public. »

Les Dunkerquois se savent attendus par leurs adversaires, par leurs concurrents pour une place en Coupe d’Europe comme par les candidats au maintien. « On va voir pas de mal résultats surprenants lors de chaque journée », avance Guillaume Joli.

Inutile cependant de préciser que le double champion du monde n’aime pas du tout les mauvaises surprises…

(*) Dunkerque enchaînera dès samedi avec la réception de Plock, le vice-champion de Pologne.

31 mai 2013

Les -18 ans de Sélestat : Final Four ce week-end à Pau; Rois de France ?

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      Les -18 ans du Sélestat Alsace Handball, qualifiés pour le Final Four du championnat de France, ce week-end à Pau, veulent apporter au club un deuxième titre après celui décroché en 2008 par la génération Aman-Eymann.

     On ne les attendait sans doute pas là, mais les Sélestadiens ont toujours cru en eux et en leurs chances d’atteindre le Final Four. Et les voilà plus que jamais en lice pour le titre de champion de France des -18 ans (joueurs nés en 1995, 1996 et 1997).

« La formation reste l’objectif numéro 1, même si on veut être champion de France »

     La saison dernière, avec un effectif très jeune, s’était soldée par une 36e place. Ce qui n’avait pas empêché Jean-Brice Gaillard, l’entraîneur violet, d’affirmer très vite ses ambitions pour l’exercice 2012-2013 : « Après notre dernier match l’an passé contre Dunkerque, j’avais dit aux joueurs que l’on serait au Final Four et que j’avais envie d’être champion de France ».

    Le message est (bien) passé puisque les coéquipiers de William Trindade sont aujourd’hui à deux marches – certes les plus hautes – du Graal. Et ils espèrent marcher dans les traces de Maxime Duchêne, Valentin Aman, Quentin Eymann et consorts, sacrés en 2008.

     « C’est très bien d’être qualifié pour le Final Four, souffle Jean-Brice Gaillard, satisfait, mais pas rassasié. Nous avons eu un parcours difficile car il a fallu s’extraire de deux phases de poules relevées. »

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L’appétit venant en gagnant, Sélestat rêve désormais en grand après avoir éliminé Villeurbanne en 8e de finale et Montpellier en quart.

     « La formation reste l’objectif numéro 1, rappelle le coach sélestadien. Les cinq joueurs en dernière année -18 ans joueront tous la saison prochaine en championnat de France (en N1, N2 ou N3, ndlr). Cela m’importe plus que le titre de champion, même si on veut évidemment l’obtenir. On va à Pau pour battre Dunkerque en demi-finale. On verra ensuite… »

      Portés par ses leaders – l’arrière droit Yannis Lenne, l’arrière gauche Nicolas Schneider et le gardien Julien Meyer, qui évolueront la saison prochaine en N1 avec la réserve –, les Violets présentent assurément autant d’atouts que les trois autres demi-finalistes : Dunkerque, Nîmes (entraîné par un certain Marc Wiltberger) et Créteil, « le grand favori ».

Jean-Brice Gaillard y croit, comme il croyait déjà fermement en début de saison que son équipe serait du rendez-vous palois. Après avoir triomphé sur la scène régionale (vainqueurs de la Coupe du Bas-Rhin et de la Coupe d’Alsace), les Sélestadiens veulent maintenant s’installer tout en haut de l’Hexagone…

Demi-finales:
 Samedi à Pau

  • Sélestat – Dunkerque 
  • Créteil – Nîmes.

Finale et match pour la 3èm place:
(Dimanche)

Source Dna
par Simon Giovannini
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23 mars 2013

Résultat de la 19ème journée: Dunkerque 24-23 Sélestat; Sélestat frôle l’exploit face à un cador !

 

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     Jamais simple de se déplacer au stade des Flandres, l’une des salles les plus chaudes du championnat, encore moins quand il s’agit d’affronter une équipe en pleine confiance, avec déjà deux trophées à son actif cette saison et candidat déclaré à un ticket pour la ligue des champions. Sélestat aurait mérité de partager les points hier soir à Dunkerque (24-23).

    Dunkerque n’aura pas livré une partie digne d’un candidat au podium, mais les Nordistes ont fait le « métier » et, face à des Sélestadiens encore tendres dans les moments cruciaux, cela a suffi. Yurij Petrenko, ancien pensionnaire dunkerquois, avait prévenu ses coéquipiers, les débuts de match des Dunkerquois sont souvent tonitruants, pour preuve la première mi-temps compliquée du match aller. Une fois n’est pas coutume, le premier quart d’heure a été timide (5-5), comme refroidi par un hiver qui n’en finit plus au bord de la mer du Nord. Aucune équipe n’a pris le dessus, la faute aux portiers, William Annotel, titulaire dans les cages dunkerquoises à la place de Vincent Gérard pourtant récemment appelé par Claude Onesta, répondait à Laszlo Fulop.

     La seconde partie du premier acte a été plus agréable, la base arrière dunkerquoise, Erwan Siakam à sa tête obligeant les Alsaciens à réagir (10-8, 23e ). Dunkerque pensait enfin pouvoir faire tourner la machine à plein régime, mais la bonne entrée en attaque de Quentin Eymann (3/3 en 15e ) a freiné les ardeurs dunkerquoises jusqu’à la mi-temps (14-12).

     Au retour des vestiaires, l’USDK a balbutié son handball. Eymann et Beauregard ont continué sur leur lancée, permettant à Sélestat d’entrevoir l’exploit (17-19, 45e ). Jusqu’au bout, la base arrière alsacienne allait faire souffrir les Dunkerquois. Le money-time allait être décisif (23-23, 58e ). On pourra regretter les multiples exclusions prononcées par le corps arbitral, Pesic exclu en payait les frais (47e ). Mais comme souvent dans les instants cruciaux, les grands joueurs font la différence. Vincent Gérard, bien aidé par une défense endurcie à sauver son équipe à plusieurs reprises, Pierre Soudry, décomplexé en l’absence de Sébastien Bosquet a offert la victoire aux siens. Ces petits « riens » qui font la différence avec les grosses cylindrées, c’est aussi ce ballon mal exploité dans la dernière minute alors que Sélestat était en supériorité numérique.

A issue du match, Thierry Demangeon, entraîneur-adjoint, regrettait « les derniers instants du match où l’on doit accrocher le nul. À sept contre cinq, on exploite mal le ballon » , tout en reconnaissant la force de son adversaire du soir. « Dunkerque a été solide au bon moment, et Gérard nous fait mal quand il faut ». Encore une fois, Sélestat aura frôlé l’exploit face à un cador du championnat. Tranquillement installé dans le ventre mou du championnat, les Sélestadiens auront à cœur de rependre leur marche en avant face à Toulouse après la trêve internationale.

Source L'Alsace

22 mars 2013

Présentation de la 19ème journée: Sélestat va tenter de ramasser le jackpot à Dunkerque

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Ce soir à Dunkerque, Sélestat est en lice pour une troisième victoire d’affilée à l’extérieur. Plus difficile à dire qu’à faire chez une équipe qui vise toujours l’une des deux premières places du championnat.

L’hiver est officiellement enterré depuis hier. C’est une bonne nouvelle aussi pour Yuriy Petrenko qui avouait l’an dernier connaître souvent un passage difficile à cette période de l’année au sortir d’un gros match face à Paris à la fin du mois de mars. Cette année encore, la période hivernale n’a pas été favorable au capitaine du SAHB qui a dû composer avec des blessures diverses. « Toute la semaine avant Tremblay, je ne m’étais pas entraîné car je souffrais de la clavicule. Après ce match, je me suis blessé à la hanche ce qui m’a privé de la rencontre de coupe de France à Mulhouse. J’ai repris la veille de la réception de Chambéry où j’ai senti les conséquences en début de deuxième mi-temps. »

L’ancien international ukrainien ne manquait pas vraiment de condition physique puisqu’en bon professionnel, il s’était entretenu. Mais au niveau des bras, moins sollicités pendant sa convalescence, c’était moins évident. Ce qui explique peut-être son inhabituel 2 sur 10 aux tirs lors de ces deux matches. Le printemps est revenu avec quelques jours d’avance, la semaine dernière à Billère pour le demi-centre du SAHB qui a traversé le match avec un joli 4/4 au shoot.

Rester collé au score

Ce soir, à l’extrême nord du pays, il faudra également être au top pour prétendre à un résultat. Plus que tout autre, Yuriy Petrenko sait à quel point il est difficile de « chatouiller » les Nordistes. Pas vraiment du genre à laisser des visiteurs leur marcher sur le râble. Il a porté ce maillot pendant quatre saisons et sait ce que cela signifie. « Dunkerque a l’habitude de commencer ces matches de manière très agressive , prévient celui qui compte plus de 160 matches de LNH à son compteur et vient de prolonger son contrat avec Sélestat. On l’a constaté à nos dépens au match aller ».

En octobre au CSI, les Violets s’étaient retrouvés à six longueurs (2-8) vers le premier quart d’heure. « C’est là qu’on avait perdu le match et pas dans les dernières minutes où on avait eu une balle d’égalisation , estime Petrenko, qui préconise de rester collé au score. S’ils ont la pression, tout sera alors possible. Mais on s’était aussi dit cela pour le match contre Paris et on a vu le résultat. Il faudra éviter de refaire les mêmes les erreurs. »

La semaine dernière, Aix a failli jouer un vilain tour à ces prétendants à une place en Ligue des Champions en revenant de 26-21 à 26-26 à deux minutes de la fin. Mais Dunkerque a fini par avoir le dernier mot (27-26) en passant les 52 dernières secondes en infériorité numérique. Sélestat arrivera-t-il à faire ce soir ce que les Provençaux ont raté d’un cheveu huit jours plus tôt ? Les Alsaciens, qui restent sur deux victoires de suite à l’extérieur, commencent à avoir de la bouteille hors de leur CSI. Pourtant depuis leur remontée en D1, ils n’ont accroché qu’un pensionnaire du top 5 à leur palmarès : Nantes, à domicile, la saison dernière. En réussissant cependant deux superbes matches nuls contre Montpellier et à Chambéry, cette saison.

« Notre jeu a progressé , estime son métronome. Cette année on essaye d’accélérer le rythme et de proposer un handball moderne. On y travaille beaucoup à l’entraînement. L’an dernier ça ne marchait pas en début de saison. Mais aujourd’hui on ne perd plus autant de ballons et ça paye. » Ce soir à Dunkerque qui sera privé de l’ancien sélestadien Baptiste Butto, victime d’un accident domestique à un doigt, le SAHB tentera donc le jackpot à deux pas du casino. Il pourrait rapporter gros.

SÉLESTAT - DUNKERQUE
Stades des Flandres. 
Arbitres : MM. Clapson et Fieschi.

Dunkerque :
Dans les buts : 1. Gérard et 16 Annotel 
Les joueurs : 3. Afgour, 4. Lamon, 6. Nagy, 7. Touati, 10. Siakam, 13. Rambo, 15. Soudry, 19. Emonet, 21. Grocaut, 29. Joli, 46. Mokrani ( cap. ), 89. E. Hansen.
Entraîneur : Cazal.

Sélestat :
Dans les buts :12. Ivezic et 69. Fulop dans les buts.
Les joueurs :3. Jung, 5. Petrenko ( cap. ), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur : Le Gall.

Source L'Alsace par Christian Weibel

21 mars 2013

Le chiffre du jour : 5500

          A 24 heures de la rencontre Dunkerque - Sélestat, voici le chiffre du jour : 5500

 

Sayad Dunkerque

    Ce chiffre correspond au nombre de jours séparant la rencontre de demain à celle où nos violets ont arraché le dernier point dans la salle Dewerdt soit 15 ans et 1 mois.

    C'était le 28 fevrier 1998, lors de la 22ème journée de 1ère division. Terminant à la quatrième place du championnat de France de D1, l’USDK se qualifia pour la première fois de son histoire pour une coupe d’Europe. Nos violets finiront à la 10ème place du championnat emmenés par de jeunes talents comme les frères Omeyer, Sayad ainsi que des joueurs d'expérience comme François Berthier...   

    Sachant que toute les séries ont une fin et que nos violets sont eux aussi pétris de talent, ne serait-ce pas l'occasion de créer un exploit de plus ? 

5 décembre 2012

Sondage: Selon vous, quel sera l'équipe qui soulèvera la Coupe de La ligue 2012 ?

sondage



12 novembre 2012

Tirage au sort final four: Ce sera le HBC Nantes

 Le tirage au sort des finalités de la coupe de la Ligue a été effectué, il y a quelques minutes...

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      Nos violets auront comme adversaire l'équipe de Nantes.

Voici les affiches:
US Dunkerque - Chambéry SHB
HBC Nantes - Sélestat AHB
 
 
En route vers de nouveaux exploits
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