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Le 8ème Rugiss' Hand
exploit
16 mai 2013

Les exploits des violets: Mai 1999 , Visa pour l'élite

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24 février 2013

Résultat de la 16ème journée: Tremlay 28 - 29 Sélestat; ça c'est Sélestat

Pawel Podsialdlo

Il fallait du cœur pour s’imposer à Tremblay, forteresse quasi-imprenable. Les Sélestadiens en avaient à revendre hier (28-29). Grâce à ce troisième succès de la saison à l’extérieur, le premier relégable, Créteil, est repoussé à sept points. Quelle belle soirée !

Et si Sélestat était la bête noire de Tremblay ? Après les deux victoires en octobre, en Coupe de la Ligue puis en championnat (déjà sur des scores étriqués, 22-21 et 28-26), les Violets ont récidivé hier (28-29).

Un petit exploit tant il est rare et difficile de s’imposer en Seine-Saint-Denis (seuls Chambéry et Paris l’ont réussi depuis le début de la saison).

« On a retrouvé le Sélestat qui nous fait rêver », souriait un Jean-Luc Le Gall euphorique après la rencontre. Le coach sélestadien a savouré la performance de son équipe, exemplaire de courage et de détermination. « Nous n’avons rien lâché du début à la fin. » Et l’opiniâtreté des coéquipiers de Yuriy Petrenko a été superbement récompensée.

« Les gardiens ont réalisé des arrêts décisifs »

L’entame de match était violette. Beretta ne tremblait pas sur penalty (0-2, 3e ) et Beauregard prolongeait l’allant violet (1-3, 4e ). Quelques échecs au tir plus tard dans les rangs alsaciens et la tendance était inversée (4-3, 9e ). Le début d’un chassé-croisé qui allait durer tout au long de la rencontre (4-5 à la 11e après la contre-attaque de Jung).

Tremblay se faisait la belle une première fois (7-5, 14e ). Muets en attaque pendant six minutes, les Sélestadiens retrouvaient de l’efficacité avec l’entrée de Podsiadlo, auteur de deux buts consécutifs (8-7, 18e ). Beauregard égalisait à la 19e (8-8), mais les coéquipiers de Damien Waeghe s’échappaient à nouveau (11-8, 23e ).

Le temps-mort de Jean-Luc Le Gall faisait rapidement effet et Beretta remettait les compteurs à zéro d’une superbe roucoulette (11-11 à la 26e , 12-12 à la pause).

Tremblay prenait les commandes en début de seconde période (14-13, 32e ), mais à force d’insister, Sélestat finissait par passer devant grâce à Podsiadlo (15-16, 37e ). Le chassé-croisé reprenait de plus belle (17-17 à la 41e , 20-20 à la 45e puis 22-22 à la 48e ), avant que les Franciliens ne se détachent (25-22, 51e ). Mais les Violets n’allaient pas craquer.

Au contraire, ils ne tremblaient pas et inversaient la tendance dans les dix dernières minutes. Entré au relais d’un Ivezic performant en première mi-temps, Fulop détournait la contre-attaque de Bingo (26-26, 55e ). Pesic et Podsiadlo portaient Sélestat en tête et François-Marie, alors que les arbitres avaient le bras levé, envoyait un missile en lucarne (28-29, 60e ). Les Violets pouvaient laisser éclater leur joie.

Le premier relégable repoussé à sept points

« Nous avons montré du cœur, souffle Jean-Luc Le Gall. Les rotations ont été efficaces. Les gardiens ont réalisé des arrêts décisifs. »

Poussifs depuis le début de l’année 2013 (deux défaites en championnat contre Paris et Cesson), les coéquipiers de Frédéric Beauregard ont stoppé net la spirale de défaites qui pouvait se profiler. C’est le signe d’un progrès par rapport à la saison dernière, quand les Violets avaient concédé cinq défaites de rang au début de la phase retour.

Si cette performance majuscule ne garantit en aucune façon un succès contre Chambéry, parce qu’il serait utopique de croire que Sélestat puisse reproduire chaque week-end ce genre de prestation, il serait également malvenu de bouder son plaisir après cette troisième victoire de la saison à l’extérieur. Le premier relégable, Créteil, pointe ce matin à sept points. Et c’est tout un club qui a retrouvé le sourire.

Source Dernieres nouvelles d'Alsace

21 décembre 2012

Vu du côté de Toulouse: Merci du «cadeau»!

 

fenix cadeaux

Décidément, ces Toulousains sont incorrigibles. Ils sont même déroutants, déconcertants...

      Alors qu'ils avaient parfaitement négocié les dernières semaines en affichant une belle cohésion, toutes les certitudes nées de cette bonne période ont volé en éclats, hier soir, à l'issue d'une rencontre totalement ratée par les coéquipiers d'Andjelkovic. Les Toulousains sont en effet passés totalement à côté de leur sujet face à une formation de Sélestat qui s'est régalée de l'apathie toulousaine. Alors qu'il fallait mettre du rythme pour déstabiliser un bloc alsacien costaud mais pas génial, le Fenix s'est fourvoyé, manquant de rythme, d'imagination et surtout, d'une réaction collective. Dans le sillage du «vétéran» Petrenko (36 ans), parfait artilleur et organisateur, Sélestat a logiquement pris les devants et enfoncé les Toulousains.

      «On s'est gâché les vacances», pestait Valentin Porte. Celles de leurs supporters le sont aussi. Pour Noël, ils méritaient un tout autre «cadeau» !

Source La Dépeche

3 décembre 2012

Résumé de 11ème journée: Paris poursuit sa route, Sélestat contrarie Chambéry

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En D1 masculine, les semaines se suivent et se ressemblent. Le PSG est toujours en tête, Billère toujours dernier, Nantes et Dunkerque sur les talons de Chambéry et Montpellier qui sont eux, à la lutte pour le fauteuil de dauphin. 
Ce 11ème succès d’affilée du PSG n’est pas le plus éclatant mais les hommes de Philippe Gardent poursuivent leur sans faute en championnat et font une excellente opération sur le plan comptable. Ils profitent  encore des tâtonnements d’une équipe de Dunkerque en échec à Tremblay et des matches nuls de Chambéry face à Sélestat et de Nantes face à Saint Raphaël.
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    Chambéry   35-35          Sélestat
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En milieu de semaine, Sélestat et Olivier Jung (notre photo) avaient tenu en échec Chambéry et fait le plein de confiance avant d'aborder en petit poucet qui n'aura rien à perdre, les finalités de la coupe de la Ligue. Peut-être d'ailleurs, qu'à la faveur d'un succès sur Nantes et Dunkerque (les deux autres demi-finalistes), Alsaciens et Savoyards se retrouveront en finale de la compétition, dimanche prochain à Toulouse ?
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Source Handzone
29 novembre 2012

Vu du côté Chambery: Un nul qui décoit

 

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       Dépités en zone mixte, les joueurs avaient du mal à expliquer ce résultat nul qui sonnait comme un véritable échec.

     Face à une équipe de Sélestat valeureuse qui n'a jamais rien lâché, même menée de 4 buts à la pause (20-16) les chambériens ont bafouillé leur handball, un peu comme lors des précédents matchs de Ligue des champions.

     Même les 9 buts d'un Timothey N'Guessan très en forme mais incapable d'expliquer cette seconde période n'auront pas suffit : "Je ne sais pas, je ne sais pas... En défense on n'y est pas du tout, leur arrière droit a fait ce qu'il a voulu ! Après on est obligé de faire une stricte sur lui mais ça crée des espaces et voilà... Dans une fin de match où il y a le feu on n'est pas capable de gagner. On est déçu, très déçu !"

Source Chambéry SHB

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29 novembre 2012

Chambéry 35-35 Sélestat (20-16), L'exploit des violets vu par la LNH...

 

Match hallucinant de suspense et d’émotions au Phare entre un Chambéry en petite forme ces derniers jours et une formation alsacienne de Sélestat qui débarquait en Savoie sans complexe.

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         Car si les locaux ont souvent mené les débats, ils n’ont jamais été en mesure d’éteindre le feu sacré des Violets qui, malgré avoir été menés successivement de 6 et 5 buts, n’ont jamais baissé les bras et se sont accrochés pour revenir à chaque fois dans la partie, au point de conclure la soirée par une égalisation du brillant Kévin Beretta sur penalty dans les dernières secondes. Un très gros coup pour les hommes de Jean-Luc Le Gall qui peuvent aussi remercier les performances monstrueuses de Pawel Podsialdo (11 buts) et Jordan François-Marie (9 buts). Chambéry peut rager surtout qu’Edin Basic (7 buts), Timothey N’Guessan (9 buts) et Cyril Dumoulin (15 arrêts) étaient plutôt en forme. La bataille pour la Ligue des Champions sera à couteaux tirés.

La réaction d'après match de Kévin Beretta (ailier gauche de Sélestat) :

      C’est un super résultat que l’on obtient face à cette équipe de Chambéry car prendre des points ici n’est vraiment pas évident. On était venu en sachant que l’on pouvait faire quelque chose mais que pour cela il faudrait réaliser un très bon match et c’est arrivé. La rencontre a été très débridée avec beaucoup de contre-attaques, d’aller-retour, ça allait très vite. Quand on a été mené de 6 buts, on est revenu, pareil après quand Chambéry a repris du champ, on a su refaire notre retard pour finalement arracher cette égalisation sur mon penalty. Alors que Dumoulin avait déjà fait 3 arrêts, je me suis présenté face à lui. Il fallait que je le mette. Mais je n’ai pas tremblé et c’est rentré. C’est bien, ça fait 3 points sur les 2 derniers matchs, on continue à avancer.

Source Lnh

29 novembre 2012

Résultat Chambery 35 - 35 Sélestat,

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Dans un Phare réputé imprenable, le Sélestat Alsace Handball est passé tout près de créer une énorme surprise. Les Violets ont été récompensés de leur superbe prestation en décrochant, grâce à un penalty de Beretta à la dernière seconde, le point du match nul contre Chambéry (35-35).

   Les coéquipiers de Yuriy Petrenko rêvaient d’éteindre le Phare pour offrir au Sélestat Alsace Handball une deuxième victoire en terre savoyarde, le seul et unique succès violet à Chambéry remontant au… 19 novembre 1994 (17-20).
   Ils ont failli créer une véritable sensation hier face au 2 e du championnat, seulement battu par Paris à domicile cette saison. Nul doute qu’ils auraient mérité de repartir vainqueurs, mais ce point du match nul revêt, comme contre Montpellier au Rhenus début novembre, des allures de victoire.
   Kevin Beretta l’avait annoncé avant la rencontre : « Un résultat positif à Chambéry ne serait que du bonus pour nous ».
    C’est d’ailleurs l’ailier gauche qui a offert ce joli bonus aux Violets en transformant, à la dernière seconde et avec un sang-froid époustouflant, son deuxième penalty de la soirée.
    La liesse qui s’emparait du banc sélestadien traduisait la joie et la mesure de la performance des joueurs de Jean-Luc Le Gall.

Il était dit que Sélestat ne pouvait, ne devait pas perdre ce match

     Si Chambéry prenait le meilleur départ (3-1, 4 e), c’était bien les Alsaciens qui faisaient la course en tête après l’égalisation de Jung (3-3, 7 e). Podsiadlo (11 buts au final) commençait son festival et le Sélestat Alsace Handball jouait les yeux dans les yeux avec son prestigieux adversaire (6-7, 11 e).
    L’entrée de N’Guessan redonnait du tonus à une équipe de Chambéry ayant un grand besoin de se rassurer après trois défaites consécutives entre championnat et Ligue des champions (11-9, 17 e).
    Podsiadlo permettait à son équipe de rester au contact d’une formation savoyarde (14-13, 23 e) qui profitait ensuite d’un temps faible alsacien pour s’envoler au score (20-14, 28 e). Le vent avait-il tourné en faveur de Chambéry ?
    Beretta faisait mouche à deux reprises et entretenait toutefois l’espoir violet à la pause (20-16).
   Les coéquipiers de Jordan François-Marie continuaient sur leur lancée (20-18, 32 e). La défense faisait bonne garde devant l’immense Ivezic (19 arrêts au total) et les Sélestadiens revenaient tout près (21-20, 34 e). Basic sonnait le réveil chambérien et ses trois buts consécutifs repoussaient les Alsaciens à cinq longueurs (25-20, 37 e).
   Mais les Violets ne renoncent jamais. François-Marie initiait un 0-6 qui instillait le doute dans une équipe de Chambéry soudainement fébrile (25-26, 42 e).
    La bonne période sélestadienne se poursuivait encore quelques minutes, en dépit de l’égalisation de Detrez (26-26, 42 e). Podsiadlo et François-Marie continuaient de tourmenter la défense savoyarde et Sélestat se prenait à rêver (26-29, 45 e).
   La suite allait fatalement s’avérer plus compliquée face à des Chambériens poussés par leur public. Les coéquipiers de Guillaume Gille reprenaient le contrôle des opérations grâce à un N’Guessan inarrêtable (31-30 à la 54 e puis 32-31 à la 56 e). Si Freppel s’en allait tromper Dumoulin en contre-attaque (32-33, 57 e), c’est bien Chambéry qui semblait le mieux placé pour sortir vainqueur de ce duel de titans (35-33 à 30 secondes de la fin).

« C’est énorme ! »

    Il était dit que Sélestat ne pouvait, ne devait pas perdre ce match. François-Marie décochait un nouveau missile (35-34), Ivezic détournait une énième tentative adverse et Jung s’arrachait pour obtenir un penalty.
    Beretta ne tremblait pas et les Sélestadiens pouvaient laisser éclater leur joie. « C’est énorme !, sourit Jordan François-Marie, l’arrière droit violet. On prend un point, on aurait pu aussi en prendre deux. Ce point n’était forcément pas prévu. Je suis fier de l’équipe. »
    Ce point décroché à Chambéry est assurément une très bonne opération. Pas sûr, en effet, que les concurrents de Sélestat pour le maintien en D1 repartent du Phare avec un sourire aussi large que celui des Violets hier…

Voir les stats...

Source Dna.

12 novembre 2012

Retour sur l'extraordinaire performance Sélestadienne contre Montpellier

     Grâce à un but de Yuriy Petrenko à la dernière seconde, Sélestat a contraint le grand Montpellier au match nul (30-30). Une juste récompense, aux allures de succès, pour des Violets qui ne méritaient pas moins.

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Ils ont sauté, crié, exulté, communié avec un Rhenus lui aussi ivre de bonheur. Les Sélestadiens ont fait chavirer le public alsacien, recevant sitôt le match terminé une ovation à la hauteur de leur prestation : énorme !

Avec les retours hier de Karabatic, Tej et Gajic, Montpellier retrouvait une équipe plus conforme à son statut de champion de France en titre. C’était écrit, les Héraultais à nouveau (presque) au complet allaient reprendre sans trembler leur marche en avant.

« Sur l’ensemble du match, le nul est logique »

« Quand tu affrontes le PSG ou Montpellier, tu peux imaginer que cela se passe mal, souffle Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur sélestadien. Il y a toujours une peur qui s’installe. » Visiblement (on s’en doutait déjà un peu), les Violets ne connaissent pas ce sentiment.

La peur avait changé de camp hier. Et c’est longtemps Montpellier, malmené par des Alsaciens héroïques, qui a cru voir le sol se dérober sous ses pieds. « C’était un match intéressant, souligne Patrice Canayer, le coach montpelliérain. Sélestat a livré une très bonne prestation. J’ai des regrets car on domine le final, mais sur l’ensemble du match, le nul est logique. »

L’honnêteté n’est pas la moindre des qualités de Patrice Canayer, à qui il n’a certainement pas échappé que son équipe était encore menée à la 54 e, après le 4 e but de Pawel Podsiadlo (28-27). Sélestat est passé tout près d’une victoire de prestige, la première de son histoire en D1 face à Montpellier.

Jean-Luc Le Gall, lui, n’oublie pas non plus que le spectre de la défaite s’est un moment promené au-dessus du Rhenus, quand les coéquipiers d’Issam Tej, en supériorité numérique, ont repris l’avantage à 45 secondes du coup de sifflet final (29-30). « Il n’y a aucune frustration, assure le coach violet. C’est plutôt un bon point. C’est nous qui avons inscrit le dernier but. »

Cela aurait été cruel, injuste (n’ayons pas peur des mots), tant les Violets ont bousculé leurs adversaires. La première période a même constitué un petit chef-d’œuvre.

Si Nikola Karabatic s’illustrait pour son retour en LNH en inscrivant les trois premiers buts montpelliérains, c’est bien Sélestat qui prenait d’emblée les devants au score (6-3, 9 e). Le sursaut héraultais (8-8, 15 e) n’entamait pas la confiance de Sélestadiens qui terminaient en trombe ce premier acte (16-13 à la pause).

Le réveil montpelliérain

Les 5 500 spectateurs se prenaient à rêver d’un exploit plus que jamais possible. Les joueurs de Jean-Luc Le Gall ne faiblissaient pas en début de seconde période. Et l’ambiance montait encore d’un cran quand Djordje Pesic donnait quatre longueurs d’avance aux siens (21-17, 38 e). Mais même fragilisé par le contexte extra-sportif que l’on sait, Montpellier n’en reste pas moins une formidable équipe.

Le 0-5 initié par Cristian Malmagro plaçait le champion de France en tête pour la première fois dans cette rencontre (24-25, 48 e). La résistance violette allait-elle, comme la saison dernière, rendre les armes ? C’est mal connaître l’orgueil des coéquipiers de Kevin Beretta, lequel mettait fin à sept minutes de disette offensive (25-25, 51 e). Le bras de fer semblait même tourner en faveur des Alsaciens après le but de Podsiadlo (28-27, 54 e). Un avantage qui se transformait en chimère quelques instants plus tard, quand Guynel Pintor écopait d’une sévère exclusion temporaire à la 58 e (29-29). La solidarité sélestadienne allait une nouvelle fois payer et c’est cette fois Yuriy Petrenko qui endossait le costume du héros pour s’en aller inscrire, à trois secondes de la fin, le but de l’égalisation (30-30).

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Petrenko sur le fil

Les larges sourires qui illuminaient les visages alsaciens traduisaient leur grand bonheur. « J’avais beaucoup aimé notre match contre Dunkerque (défaite 25-27, ndlr) et je place celui contre Montpellier sur le même plan. Sauf que là, c’était au Rhenus, devant 5 500 spectateurs. Et là, nous avons pris un point », indique Jean-Luc Le Gall, entraîneur comblé.

Un point pas vraiment prévu dans le tableau de marche violet et qui en dit long également sur les progrès enregistrés par cette équipe par rapport à la saison dernière. « Quel que soit l’adversaire, on se prépare toujours pour gagner. Même s’il n’y a qu’une demi-chance, il faut savoir la saisir. Nous avons réussi à le faire. »

La fête du handball alsacien a tenu ses promesses. Et même un peu plus…

Source Dna

11 novembre 2012

Résultat 8ème journée: Selestat 30-30 Montpellier


 

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Montpellier coince encore

Malgré les retours plus qu’attendus de I. Tej, D. Gajic et N. Karabatic, sur les parquets de la LNH, Montpellier n’a pu empêcher les alsaciens d’arracher le match nul. Le n° 22 français a pu mesurer que sa cote restait intacte auprès du public français en étant accueilli triomphalement  par le public du Rhénus. Sélestat avec ce match nul effectue une bonne opération et se replace en 10ème position.

Comme une réponse aux interrogations dont il est l’objet, c’est N. Karabatic qui a pris les trois premiers tirs montpelliérains couronnés par trois buts (3-3 7ème min). Avec le retour de trois de ses cadres, Montpellier retrouve de la percussion dans son jeu et des automatismes. Pour autant, les hommes de Jean Luc Le Gall prennent le contrôle du match (8-6 13ème min). Dans le sillage d’un D. Pesic souvent sollicité (5 buts) les alsaciens proposent un jeu séduisant et virent en tête à la pause (16-13).

En seconde période, les locaux s’appuient sur une défense efficace et sur les arrêts déterminants d’un L. Fulop encore une fois impeccable (14 arrêts). Sélestat creuse un petit écart (19-16 35ème min puis 24-20  43ème). Mais en champion Montpellier s’accroche dans une ambiance surchauffée. I. Tej, D. Gajic et N Karabatic vont démontré leur amour pour leur club en étant largement à la hauteur de leur réputation. Compilant à eux trois plus de la moitié des buts de leur équipe, en faisant preuve d’ abnégation et d’une efficacité redoutable, ils vont permettre à Montpellier de combler le retard accumulé et de prendre le contrôle du match dans le money-time (28-29 57ème min). Les dernières minutes sont étouffantes. D. Gajic (11 buts dont 6/6 au penaltys) et ses coéquipiers pense tenir la victoire en entamant la dernière minute avec un but d’avance mais c’est l’expérimenté Y.Petrenko, sur un dernier rush à l’ultime seconde qui offre à son équipe le match nul (30-30).

Ce score de parité peut satisfaire les deux équipes. Sélestat d’un point de vue comptable se retrouve dans le ventre mou du classement. Pour Montpellier,  la prestation et la forme de ses cadres est un vrai message d’espoir qui présage des jours meilleurs…

Source Handnews

8 février 2012

Sélestat peut fermer une parenthèse de huit ans

la-soiree-du-20-mars-2004-est-la-derniere-qui-a-vu-les-selestadiens-(willmann-nestor-freppel-robi     Battre Chambéry reste toujours un exploit dans le cadre du championnat de France. Jeudi à Strasbourg, avec l’appui de 5500 spectateurs, le SAHB s’attaquera à ce défi qu’il n’a relevé que deux fois depuis 2002 - la dernière en 2004. 

Si le championnat de France de handball est particulièrement dense, la hiérarchie a pourtant rarement varié à sa tête. À l’exception du couronnement d’Ivry en 2007, Montpellier accumule les titres depuis dix ans, avec Chambéry dans son sillage. Si bien que battre ces deux clubs mythiques est devenu un exploit pour tous les autres.

Sélestat court toujours après un premier succès sur l’armada héraultaise. En revanche, la forteresse savoyarde a déjà cédé à plusieurs reprises. Six fois en tout sur 29 confrontations en D1 que Chambéry a rejoint en 1994. Le promu d’alors, composé de jeunes issus du centre de formation dirigé par l’Alsacien Rudy Bertsch, a été une proie assez facile à croquer. Mais au lendemain du passage en D2 (1996-97) de Sélestat et l’arrivée de Philippe Gardent à la tête du SO Chambéry, le rapport de force s’est inversé. Autour des frères Gille, Chambéry est devenu une institution. Une machine à gagner que Sélestat est pourtant parvenu à enrayer à quatre reprises. Mais depuis un match nul en novembre 2004, Chambéry reste sur une série de neuf victoires d’affilée.

Une très longue parenthèse que l’équipe de cette saison semble en mesure de fermer si elle conserve les vertus qui l’ont hissée jusqu’à la sixième place du championnat. D’autant qu’elle sera poussée à l’exploit par près de 5500 spectateurs prêts à s’enflammer pour faire de cette soirée de gala, au Rhenus de Strasbourg, une date aussi inoubliable que les quatre autres qu’ont vécues leurs glorieux prédécesseurs.

Quatre soirées inoubliables

La plus récente remonte au 20 mars 2004. Ce soir-là, Volker Michel qui était prêté par Chambéry, a joué un drôle de tour à son employeur en étant le bras armé (9 buts sur 13 tirs) d’une équipe sélestadienne dont le seul rescapé dans l’équipe actuelle est Arnaud Freppel. Le SCS comptait dix buts d’avance (20 e), menait 15-8 à la pause, avant de se faire dépasser 21-22 (54 e). Mais les cinq dernières minutes ont fait chavirer le Cosec grâce à un 4-0 final (25-22).

La victoire la plus ahurissante date du 6 mars 2002. Lanterne rouge avec deux victoires en 16 matches et privé de sept titulaires, Sélestat s’était offert le scalp du champion de France en titre (25-23). Un pur exploit qui reste gravé à tout jamais dans la mémoire de Vincent Stangret, l’un des héros de ce moment de folie. « La moitié des joueurs venaient de la réserve, en N2. Réaliser cette performance avec une bande de potes a donné encore plus de saveur à cette victoire. » L’un des héros de la soirée a été Fabien Eiché, auteur de 24 arrêts, alors que Seufyann Sayad, futur Chambérien, finissait avec 9 buts pour 11 tirs.

Un autre gardien s’est mis en évidence le 26 février 2000 : Thierry Omeyer. Pour sa dernière saison sous le maillot de son club formateur, il avait donné un sacré coup de main à son futur employeur montpelliérain en détournant 21 tirs. Ce succès (25-22) augurait d’un superbe cycle retour qui permettait à Sélestat d’obtenir son meilleur résultat en D1, une cinquième place. Il y a, enfin, cette large victoire (29-20) du 5 avril 1998. Une date doublement historique puisqu’elle correspond aussi au dernier match de François Berthier au Cosec de Sélestat.

Demain, le SAHB peut écrire une nouvelle page de cette saga. L’obstacle est impressionnant, la tâche difficile. Mais la voie a déjà été tracée.

C’est le nombre de victoires accumulées par Sélestat contre Chambéry en championnat de France depuis l’accession des Savoyards en D1 en 1994. Les Alsaciens ont remporté les deux premières confrontations. Puis les succès sont devenus plus rares (4) entre 1998 et 2004. Sur un total de 29 matches, le bilan est de 6 victoires, 2 nuls et 21 défaites.

 Source L'Alsace par Christian Weibel

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