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Le 8ème Rugiss' Hand
freppel a
20 octobre 2012

Joyeux anniversaire Arnaud

Tous les supporters souhaitent un

Anniv Arnaud Freppel

qui fête ses 33 ans.

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4 septembre 2012

L'équipe du SAHB 2012/2013 et ses joueurs

 L'équipe 1 en LNH

SAHB 2012 2013

En haut de G à D: Jimmy DUCHENE (Responsable Logistique)Michal SALAMI (N°17) Arnaud FREPPEL (N°11) – Djordje PESIC (N°6) – Kévin BERETTA (N°7) Christian OMEYER (Directeur Sportif)

Au milieu de G à D : Obrad IVEZIC (N°12) Guynel PINTOR (N°15) – Quentin EYMANN (68) - Frédéric BEAUREGARD (N°9) - Xavier RECHAL (N°18)Pawel PODSIADLO (N°8) - Laszlo FULOP (N°69)

En bas de G à DValentin AMAN (N°13) - Yuriy PETRENKO (N°5)Jean-Luc LE GALL (Entraîneur)Thierry DEMANGEON (Entraîneur Adjoint)Olivier JUNG (N°3)(Capitaine) Jordan FRANCOIS MARIE (N°20)

 

 L'équipe 2 (la réserve) en nationale1

 

equipe formation

3e rangée en haut de gauche à droite : Bolenor Hugo (12), Matzinger Régis (11), Stroh Valentin (17), Seri Rudy (13), Duchêne Maxime (1)
2e rangée :  Demangeon Thierry (Entraineur), Batt Arnaud (6) , Xavier Greynenbuhl (10) , Rupeire Julio (5), Blum Fred (Ent. Adjoint)
3e rangée : Richert David (9), Huck Guillaume (3), Weber Paul (2), Magnier Robin (7), Désormais Lucas (4).

20 avril 2012

Présentation de la 21ème journés: Montpellier - Sélestat

Insoluble équation !?

Arnaud Freppel veut «rêver» à l’impossible.  Photo archives DNA – FRANcK DELHOMME

C’est devenu un cliché, mais il traduit finalement bien la réalité. Face à Montpellierr, Sélestat, comme les autres clubs de D1, n’a rien à perdre. Un succès constituerait un authentique exploit.

    Un déplacement à Montpellier est toujours, pour l’adversaire, une équation difficile à appréhender, encore plus à résoudre.
    Il ne s’agit pas, parce que l’on est un compétiteur et que le sport de haut niveau réserve parfois son lot de surprises, de céder à la fatalité ou à une quelconque forme de résignation.
     Mais il convient également de ne pas regarder la réalité avec légèreté. Les joueurs de Patrice Canayer, invaincus cette saison en championnat, n’ont plus perdu à domicile depuis le 4 mars 2009 (27-29 face à Tremblay). Une éternité…

«Le sport est aussi fait de surprises»

      « On part dans l’idée de faire le meilleur match possible, explique Arnaud Freppel. C’est souvent quand on se dit que l’on n’a aucune chance de gagner que l’on prend une claque. »
      Qu’est-ce qui peut finalement empêcher les joueurs de Jean-Luc Le Gall de rêver à un improbable exploit, ce soir à Bougnol ? Rien. Certes, même sans Nikola Karabatic et Vid Kavticnik, blessés, Montpellier reste une formidable machine à gagner. Sa récente victoire en Coupe de France est là pour en témoigner. Et lors du match aller, les Héraultais, privés de Karabatic (déjà) et de Michaël Guigou, avaient été bousculés par les Violets dans un Rhenus en fusion, mais s’en étaient sortis sans dommages (27-33).
       L’ailier droit violet sait bien que les coéquipiers de Mickaël Robin évoluent plusieurs tons au-dessus. « En France, il y a Montpellier et les autres. Même sans Karabatic et Kavticnik, cela reste une équipe très complète. Mais le sport est aussi fait de surprises. » Ce n’est pas parce que l’espoir est mince qu’il ne faut pas s’y accrocher.
        « C’est sûr que cela fait très longtemps que les Montpelliérains n’ont pas perdu chez eux, mais c’est déjà arrivé par le passé, lance Arnaud Freppel. On va rentrer sur le terrain avec la même concentration que pour les autres matches, on va jouer le coup à fond et essayer de les embêter le plus longtemps possible. On ne sait jamais… »
         Grace à sa victoire contre Paris lors de la dernière journée, Sélestat a enrayé une longue spirale négative et maintenu les relégables à bonne distance.
         Ce déplacement à Montpellier s’apparente presque à une parenthèse. « C’est sûr que ce n’est pas un match que l’on a coché », souligne l’ailier droit violet, davantage attiré par la perspective de se mesurer aux meilleurs joueurs de l’Hexagone. « Cela donne envie. On veut voir jusqu’à quel point on peut élever notre niveau de jeu. »
         Les cinq prochaines rencontres (Nantes, Cesson, Ivry Tremblay, Nîmes) seront bien évidemment davantage accessibles pour valider définitivement le maintien en D1. « On aura une carte plus importante à jouer », estime Arnaud Freppel. Cela n’empêche pas de rêver secrètement à l’impossible…
         En l’absence d’Obrad Ivezic, ... lire la suite

Source DNA

25 février 2012

CdF: Les Alsaciens n'arrivent pas la fleur au fusil

C'est un groupe particulièrement méfiant qui a fait le (long) voyage.

Arnaud Freppel sous les couleurs Saintaises« Sélestat, c'est la ville du hand, le sport y est roi. » Le commentaire est de Sepp Deni, vice-président saintais. Cet Alsacien de cœur sait parfaitement ce que représente le handball pour le club qu'il reçoit, aujourd'hui. Mais, en face, les Sélestadiens savent également pourquoi ils ont passé de nombreuses heures en bus, hier, et pourquoi une victoire serait la bienvenue pour ne pas rendre le retour (près de 1 000 kilomètres) encore plus long.

Jean-Luc Legall, joint alors que le car était à la hauteur de Limoges, est aussi concis dans ses réponses qu'il est précis dans ses objectifs. Son équipe est en Charente-Maritime pour gagner ce match, passer un tour et tenter d'aller le plus loin possible dans la compétition. « Mis à part l'an dernier, où notre objectif était l'accession en LNH, nous n'avons jamais fait l'impasse. Nous voulons faire respecter notre rang. »

Freppel content de revenir

Non pas que le technicien manque de respect à une équipe engagée en Pro D2, au contraire. Mais il sait que la Coupe peut provoquer quelques surprises dont il veut se mettre à l'abri, pour être dans les mêmes dispositions qu'en championnat. Par ailleurs, le technicien connaît bien son adversaire du jour puisque l'an passé, son club s'était imposé d'un but au Grand-Coudret. Par ailleurs, il retrouvera Robin Foubert, un joueur et un homme qu'il apprécie, qu'il avait dirigé en Alsace (notre édition d'hier).

Autre homme qui sera en terrain connu, il s'agit d'Arnaud Freppel. Saintais durant deux saisons, avant de rejoindre Cesson, puis Sélestat, l'ailier droit se fait une joie de croiser ses amis, notamment François Woum-Woum et Johan Kiangébéni, mais aussi les supporteurs, les dirigeants et les bénévoles du club saintais. « Quand j'ai vu le tirage au sort, j'étais content, confie-t-il. C'est toujours un grand plaisir de revenir ici. Il y a des similitudes entre les deux clubs, qui sont familiaux, à taille humaine. »

S'il avoue que quelques messages ont été échangés au moment du tirage au sort, Arnaud Freppel a su faire preuve de retenue, cette semaine, au regard du résultat des Saintais, le week-end passé, à Semur (42-26). Un résultat qui, selon lui, va compliquer la tâche des joueurs de LNH. « On s'en méfie, on sait de quoi les Saintais sont capables. Du meilleur comme du pire. Sur un match, ils auront à cœur de se rattraper. C'est plus un accident qu'autre chose, ça va être difficile. »

Et l'ancien Saintais d'affirmer que son équipe ne galvaudera pas ce match, dans un Grand-Coudret dont il mesure l'importance, lui qui connaît très bien la salle.

Source du journal Le Sudouest.fr

13 février 2012

Résumé de la 15ème journée: c’est en bas que ça se passe !

   freppel_carl

      Dunkerque prend ses aises en ce début février et retrouve la place qui était la sienne durant toute la saison dernière. A l'issue de la 15ème journée de D1 masculine, les Nordistes se hissent à la 3ème place du classement. Derrière Chambéry et l'intouchable Montpellier. C'est dans les profondeurs du classement que la lute est plus serrée. Jusqu'à Toulouse, le 9ème, personne n'est à l'abri.

SELESTAT27 / 32CHAMBERY

        Troisième équipe à accompagner Cesson et Tremblay, Sélestat a mesuré jeudi, tout le chemin qu’il restait à parcourir avant d’atteindre l’excellence. Le match contre Chambéry n’a pas validé le succès prometteur enregistré face à Toulouse, cinq jours plus tôt. Les camarades d’Arnaud Freppel (en photo) n’ont en fait tenu qu’un tout petit peu plus d’une mi-temps, avant que la machine savoyarde se remette à bien fonctionner et grâce à un Bertrand Roiné complètement retrouvé (6 buts sur l’ensemble dont cinq en dix minutes), prenne le large au tableau d’affichage. Les Sélestadiens se sont inclinés mais les 5500 spectateurs qui avaient pris place dans les travées du Rhénus strasbourgeois sont repartis avec le sourire, satisfaits du niveau de la rencontre. « Ces matches-là vont nous faire grandir, reconnaissait Jean Luc Le Gall au coup de sifflet final. C’est quand même la 2ème fois avec certes l’aide de Montpellier et Chambéry que Sélestat attire plus de 5500 spectateurs dans une salle. Et rien que pour ça, on a tous envie que le SAHB reste encore longtemps en 1ère division.

Ici, la suite du résumé des autres matchs.

Source Handzone

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10 février 2012

Résultat 15ème journée: Sélestat 27-32 Chambery

 face-aux-assauts-du-tcheque-karel-nocar-et-de-chamberiens-desireux-d-effacer-leur-deconvenue-a-dunkeLa marche etait trop haute      

        La hiérarchie a été respectée hier soir au Rhenus de Strasbourg où le SAHB n’a tenu qu’une période avant de subir la loi de Chambéry (27-32), bien décidé à mettre fin à une série inhabituelle de deux défaites pour le vice-champion de France.

       L’envie n’a pas suffi. Sélestat a bien tenté de prolonger son état de grâce mais, malgré une bonne première mi-temps, le SAHB a dû se résoudre à laisser filer son prestigieux adversaire vers le succès au cours d’une deuxième période où il a subi la foudre d’une équipe revancharde. Celle d’un vice-champion de France qui tenait à préserver sa deuxième place désormais menacée par Dunkerque et Saint-Raphaël après deux défaites consécutives.

      Le bilan inverse d’une équipe alsacienne qui restait sur deux succès de rang. Et qui tentait de décrocher un troisième de rang, série positive que le club du centre Alsace n’avait plus réussie depuis sept ans lors de la saison 2004-2005. Les hommes de Jean-Luc Le Gall devront remettre ça à plus tard car, hier soir, Chambéry lui a mis des bâtons dans les roues.

Ivezic retarde l’échéance

       Sélestat a fait plus que donner la réplique durant la première demi-heure. Se permettant même de prendre deux longueurs d’avance dès la 12 e minute (8-6). La rencontre avait d’ailleurs débuté sur des chapeaux de roue avec six buts (3-3) alors que le chronomètre n’affichait pas encore trois minutes. Sélestat profite de l’énergie d’un Beauregard sur des charbons ardents dès le coup d’envoi pour être toujours en tête durant les premières minutes. Mais le SAHB encaissait trop rapidement des buts sur des engagements ultra rapides des Savoyards. Des visiteurs qui passent d’ailleurs pour la première fois en tête à la 8 e minute (4-5).

       Mais les Sélestadiens ont des réserves. Et l’envie de briller devant une salle comble. Pesic pèse sur la défense et Eymann ouvre son compteur pour le début d’un 3-0 qui redonne de l’air aux locataires du Rhenus (8-6). La réplique visiteuse est tout aussi cinglante. Un 3-0 qui redonne l’avantage aux coéquipiers de Busselier, qui ne ratera aucun de ses quatre penaltys de la première période (8-9). Le match est serré grâce notamment aux 9 arrêts d’Ivezic.

       Sur le flanc droit de l’attaque de Sélestat, Quentin Eymann fait souffrir le martyr à Dumoulin, le gardien international. Ses quatre buts de la première période permettent de garder le vaisseau sélestadien à flot à la pause (15-16).

Une deuxième mi-temps fatale

       Mais il se mettra à tanguer très rapidement au retour des vestiaires sous les coups de patte des attaquants savoyards (Barachet, Bicanic, Paty ou Detrez). Le pauvre Fulop est bombardé et n’est guère utile dans la défense de sa cage. L’écart monte rapidement à cinq buts (17-22) dès la 38 e minute. Les tirs sélestadiens sont moins précis et chaque balle de contre transformée en but par les jaunes et noirs. Sélestat est bien moins fringant qu’en première période. Les buts défilent et Roiné lâche les chevaux au point de donner neuf buts d’avance aux visiteurs (22-31, 53 e). Le match est joué depuis longtemps. Mais les Sélestadiens, à l’image de Freppel impeccable sur son aile où il a exploité au mieux le peu de ballons qu’on lui a donné, s’évitent une trop grande punition en terminant à cinq longueurs (27-32).

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Source L'Alsace Christian Weibel
10 février 2012

Reactions d'après match:

Jean-Luc Le Gall (entraîneur du SAHB) : « Il n’y a pas de honte à perdre contre ce Chambéry-là. Nous avons pris une bonne claque, mais pas une fessée. J’appréhendais le début de chaque mi-temps. Mais au début de la 2 e, alors que les deux équipes étaient déjà à fond, les Chambériens en ont remis une couche. Nous nous sommes accrochés aux branches, mais les dégâts étaient déjà faits. Ça va nous servir pour la suite. Il n’y a aucun affolement à avoir. »

Arnaud Freppel (ailier droit sélestadien) : « Nous avons fait avec nos armes face à une équipe de Chambéry de bon niveau. Nous avons réussi à la tenir en première mi-temps. C’est de bon augure pour la suite. Nous avons mis beaucoup d’intensité durant la première période et l’avons payé après le repos. L’équipe a fait de bonnes choses jusqu’à maintenant. Là, nous avons vu nos limites physiques. Malgré l’écart en deuxième période, nous avons tout fait pour tenir, parce que nous ne voulions rien lâcher devant notre public et la télé. »

2008_10_24_Chambery___sport_2000_030

Olivier Jung (capitaine violet) : « Je suis fatigué, triste et déçu. Nous aurions voulu signer un meilleur match et offrir un meilleur spectacle. Cette rencontre, nous l’avons perdue sur le repli défensif. Ça nous a coûté cher. Eux étaient à fond dès le début et ils ont su garder le rythme jusqu’au bout. »

Philippe Gardent (entraîneur de Chambéry) : « C’est normal que les Sélestadiens nous aient accrochés. C’était un match de première division et Sélestat n’est pas une équipe de baltringues. Nous avons mis l’accent sur l’aspect physique en première mi-temps et en avons récolté les fruits durant la deuxième. Nous avons joué à notre niveau. C’est une belle victoire et on ne peut pas dire que nous ayons tremblé. »

 Source L'Alsace par O.A.
9 février 2012

Présentation 15ème journée: Sélestat - Chambéry

Sans pression, pas d’ivresse ? Selestat Chambery

C’est une lourde tâche qui attend les Sélestadiens, ce soir 20 h 45, avec la venue du dauphin de la LNH, Chambéry. Dans un Rhénus de Strasbourg tout acquis à sa cause, et qui sera plein à craquer, le SAHB ne peut craindre qu’une chose : ne pas profiter d’une soirée où il n’a finalement pas grand-chose à perdre.

         La pression, voilà un terme qu’on ne connaît pas du côté de Sélestat. À l’équilibre après 14 journées de championnat (sept victoires pour autant de défaites), les Alsaciens livrent un début de saison convaincant, certains diront même surprenant, même si l’ailier droit Arnaud Freppel préfère parler de « boulot bien fait, et la satisfaction d’avoir gagné les matches qu’il fallait ».

Arnaud Freppel (à g.) et Frédéric Beauregard (à dr.) se verraient bien jouer un mauvais tour à Chambéry devant les 5500 personnes attendues ce soir au Rhénus. Photo Denis Werwer

En dominant des équipes aujourd’hui classées derrière lui, le SAHB a en effet assuré l’essentiel pour émarger à une sixième position qui le place dans une situation plutôt confortable au moment d’affronter Chambéry : « On n’est pas à plaindre, confesse l’arrière gauche Frédéric Beauregard. Et ce soir, on n’aura pas le couteau sous la gorge, mais juste l’obligation de bien jouer pour nous et notre public. » Et signer pourquoi pas une performance qui retentirait comme un petit exploit dans un Rhénus qui promet d’être plein comme un œuf, comme ce fut déjà le cas le 30 octobre dernier lors de la venue de Montpellier (défaite 27-33). « On est heureux de retrouver cette salle, cette ambiance, ce public alsacien qui est l’un des meilleurs de France », en salive déjà ‘’Bobo‘’.

« Notre seul risque, c’est de prendre une volée »

Sportivement, il y aura aussi un coup à jouer. Car Chambéry reste sur un échec traumatisant, avec un cuisant revers à Dunkerque 30-18. « En prendre 30, passe encore, mais voir ‘’Chambé‘’ ne marquer que 18 buts, ça interpelle, souligne Freppel. Alors est-ce le bon moment de les jouer ? Je ne sais pas… À mon avis, il n’y a jamais un bon moment. Car des joueurs d’exception peuvent se réveiller à n’importe quel moment. » C’est un peu l’histoire du verre à moitié vide ou moitié plein : « Un animal blessé est très dangereux car on ne connaît jamais sa réaction, poursuit Beauregard. Il peut très bien se relever de suite, comme se laisser faire… ce qui m’étonnerait quand même de Chambéry. »

Passés tout près de l’exploit au match aller (Chambéry l’avait emporté 31-29), les Sélestadiens savent qu’une grosse performance passe par un match plein, du coup d’envoi au coup de sifflet final : « Il faudra les faire douter dès le début de match, les contrer tactiquement, profiter de notre capital confiance au beau fixe pour faire la différence, tenir une heure contre ce rouleau compresseur et surtout prendre du plaisir », estime Freppel.

Ces ingrédients suffiront-ils à renverser une montagne qui voit les prétendants à la 2 e place qualificative pour la Ligue des champions (Saint-Raphaël et Dunkerque) fondre sur elle ? Pas sûr, mais Frédéric Beauregard et les siens sont prêts au combat : « Chambéry n’a plus de joker et viendra au Rhénus avec les crocs pour nous faire mal, prévient l’arrière du SAHB. Nous devrons nous appuyer sur notre collectif et notre défense pour les contenir. On évolue sans pression, le premier relégable est à sept points. Le seul risque qu’on a, c’est de prendre une volée. Mais ça, on ne veut même pas y penser. »

"La télé ? Il faudra être beau": Lire l'article

Source L'Alsace par Marc Calogero

8 février 2012

Sélestat peut fermer une parenthèse de huit ans

la-soiree-du-20-mars-2004-est-la-derniere-qui-a-vu-les-selestadiens-(willmann-nestor-freppel-robi     Battre Chambéry reste toujours un exploit dans le cadre du championnat de France. Jeudi à Strasbourg, avec l’appui de 5500 spectateurs, le SAHB s’attaquera à ce défi qu’il n’a relevé que deux fois depuis 2002 - la dernière en 2004. 

Si le championnat de France de handball est particulièrement dense, la hiérarchie a pourtant rarement varié à sa tête. À l’exception du couronnement d’Ivry en 2007, Montpellier accumule les titres depuis dix ans, avec Chambéry dans son sillage. Si bien que battre ces deux clubs mythiques est devenu un exploit pour tous les autres.

Sélestat court toujours après un premier succès sur l’armada héraultaise. En revanche, la forteresse savoyarde a déjà cédé à plusieurs reprises. Six fois en tout sur 29 confrontations en D1 que Chambéry a rejoint en 1994. Le promu d’alors, composé de jeunes issus du centre de formation dirigé par l’Alsacien Rudy Bertsch, a été une proie assez facile à croquer. Mais au lendemain du passage en D2 (1996-97) de Sélestat et l’arrivée de Philippe Gardent à la tête du SO Chambéry, le rapport de force s’est inversé. Autour des frères Gille, Chambéry est devenu une institution. Une machine à gagner que Sélestat est pourtant parvenu à enrayer à quatre reprises. Mais depuis un match nul en novembre 2004, Chambéry reste sur une série de neuf victoires d’affilée.

Une très longue parenthèse que l’équipe de cette saison semble en mesure de fermer si elle conserve les vertus qui l’ont hissée jusqu’à la sixième place du championnat. D’autant qu’elle sera poussée à l’exploit par près de 5500 spectateurs prêts à s’enflammer pour faire de cette soirée de gala, au Rhenus de Strasbourg, une date aussi inoubliable que les quatre autres qu’ont vécues leurs glorieux prédécesseurs.

Quatre soirées inoubliables

La plus récente remonte au 20 mars 2004. Ce soir-là, Volker Michel qui était prêté par Chambéry, a joué un drôle de tour à son employeur en étant le bras armé (9 buts sur 13 tirs) d’une équipe sélestadienne dont le seul rescapé dans l’équipe actuelle est Arnaud Freppel. Le SCS comptait dix buts d’avance (20 e), menait 15-8 à la pause, avant de se faire dépasser 21-22 (54 e). Mais les cinq dernières minutes ont fait chavirer le Cosec grâce à un 4-0 final (25-22).

La victoire la plus ahurissante date du 6 mars 2002. Lanterne rouge avec deux victoires en 16 matches et privé de sept titulaires, Sélestat s’était offert le scalp du champion de France en titre (25-23). Un pur exploit qui reste gravé à tout jamais dans la mémoire de Vincent Stangret, l’un des héros de ce moment de folie. « La moitié des joueurs venaient de la réserve, en N2. Réaliser cette performance avec une bande de potes a donné encore plus de saveur à cette victoire. » L’un des héros de la soirée a été Fabien Eiché, auteur de 24 arrêts, alors que Seufyann Sayad, futur Chambérien, finissait avec 9 buts pour 11 tirs.

Un autre gardien s’est mis en évidence le 26 février 2000 : Thierry Omeyer. Pour sa dernière saison sous le maillot de son club formateur, il avait donné un sacré coup de main à son futur employeur montpelliérain en détournant 21 tirs. Ce succès (25-22) augurait d’un superbe cycle retour qui permettait à Sélestat d’obtenir son meilleur résultat en D1, une cinquième place. Il y a, enfin, cette large victoire (29-20) du 5 avril 1998. Une date doublement historique puisqu’elle correspond aussi au dernier match de François Berthier au Cosec de Sélestat.

Demain, le SAHB peut écrire une nouvelle page de cette saga. L’obstacle est impressionnant, la tâche difficile. Mais la voie a déjà été tracée.

C’est le nombre de victoires accumulées par Sélestat contre Chambéry en championnat de France depuis l’accession des Savoyards en D1 en 1994. Les Alsaciens ont remporté les deux premières confrontations. Puis les succès sont devenus plus rares (4) entre 1998 et 2004. Sur un total de 29 matches, le bilan est de 6 victoires, 2 nuls et 21 défaites.

 Source L'Alsace par Christian Weibel

4 décembre 2011

Résultat Sélestat 35-28 Istres : Sélestat creuse l’écart

En s’imposant dans sa salle face à Istres, un adversaire direct pour le maintien, le SAHB signe sa cinquième victoire de la saison et possède désormais quatre points d’avance sur le premier relégable.

Particulièrement efficace sur l’aile droite, Arnaud Freppel a contribué à cette nouvelle victoire du SAHB à domicile. Photo Denis Werwer

C’est avec le sentiment du devoir accompli et, bien entendu, sous les vivats du public que les Sélestadiens sont rentrés aux vestiaires. Ravis d’avoir bien fait le boulot et de boucler le cycle aller à domicile par une nouvelle victoire, la quatrième en six réceptions et la cinquième de la saison. Ce succès conduit les partenaires d’Olivier Jung, peu utilisé mais encore une fois impeccable à 3/3, à la 7 e place du classement en compagnie de Cesson. Une position confortable à deux journées de la trêve pour un promu qui peut encore améliorer l’ordinaire à l’occasion de deux déplacements à Dunkerque et Paris. Difficiles mais pas impossibles.

Sans être exceptionnels, surtout durant le premier quart d’heure, les Bas-Rhinois ont tout de même bien su traverser la première période en rentrant aux vestiaires avec une avance de trois buts (12-15). Un écart que Beretta (4 buts dont trois penaltys durant ces 30 premières minutes) et ses coéquipiers ont su faire fructifier au cours du deuxième quart d’heure, où ils sont parvenus à prendre l’avantage au score.

Car Istres a d’abord été mené (4-3, 7 e), est passé devant (4-5, 11 e) pour garder la tête jusqu’à la 16 e minute (6-7) avant de céder petit à petit du terrain. Après une dernière égalité à 9 partout (19 e), les Sélestadiens reprennent le commandement sur une interception de Petrenko (11-9, 20 e). Malgré un Fulop assez discret dans sa cage (3 arrêts), les dernières minutes seront sélestadiennes.

Jusqu’à huit buts d’avance

Et comme l’entrée en matière de la deuxième période est du même tonneau grâce à Podsiadlo, Freppel et un Eymann déterminé, l’écart se creuse en faveur des recevants (18-13, 36 e). Ivezic se montre à la hauteur dans sa cage en sortant des arrêts à bon escient. Le SAHB se place alors sur l’orbite d’une victoire intéressante quand ses attaquants prennent feu pour passer un 5-1 qui offre une avance de huit buts (23-15) à l’entrée du dernier quart d’heure.

Le match est dès lors quasiment plié, même si c’est le moment que choisissent les Istréens pour se révolter et marquer sur pratiquement chaque montée de balle.

C’est un peu dommage pour le goal-average, mais l’essentiel était de l’emporter. Et ça, Beauregard et ses coéquipiers, l’ont bien fait.

Source L'Alsace
 par Christian Weibel
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