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Le 8ème Rugiss' Hand
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17 décembre 2010

Pour les quatre Haut-Rhinois du SAHB, Arnaud

Pour les quatre Haut-Rhinois du SAHB, Arnaud Freppel, Christian Omeyer, Olivier Jung et Quentin Eymann (de g. à d.) ce derby est avant tout l’occasion de consolider leur première place. Photo Christian Weibel

Pour les quatre Haut-Rhinois du SAHB, Arnaud Freppel, Christian Omeyer, Olivier Jung et Quentin Eymann (de g. à d.) ce derby est avant tout l’occasion de consolider leur première place. Photo Christian Weibel

Ils ont beau être nés à Mulhouse (Omeyer et Freppel) ou originaires du Haut-Rhin (Jung et Eymann), ces quatre Sélestadiens n’ont qu’une envie : remporter le derby contre Mulhouse (samedi à 20h) pour conserver la première place de la Pro D2.

Si Mulhouse possède quatre anciens de Sélestat pour mater le SAHB, le club du centre Alsace compte dans ses rangs quatre Haut-Rhinois qui ne feront pas de sentiments pour stopper la belle série du MHSA, ce samedi au CSI à l’occasion d’un derby comme l’Alsace du handball n’en a plus connu depuis un bon moment.

« Sélestat, c’était la référence en Alsace »

« Jouer contre la ville dont on est originaire, ça apporte un peu de piment en plus dont on n’est pas insensible, témoigne Arnaud Freppel, natif de Mulhouse mais Sélestadien depuis plus d’une dizaine d’années. Depuis l’époque des Sélestat – Racing, on n’avait plus connu deux équipes alsaciennes dans les premières places du championnat que, disputer ce genre de match, procure beaucoup de plaisir. On sent l’émulation et l’adrénaline monter. »

Leurs amis et leurs proches leur parlent de cette échéance depuis si longtemps que ces quatre-là, disputeront forcément un match particulier. « Ce contexte de derby excite les gens un peu plus que nous, même si on n’est pas indifférent », concède Freppel.

« La rivalité entre le Haut-Rhin et le Bas-Rhin ne date pas d’hier. Ça fait maintenant 16 ans que je suis à Sélestat et le fait que je vienne du Sud de la région ne change rien au contexte, estime Christian Omeyer. J’ai envie de gagner ce match parce que je défends les couleurs de Sélestat. »

Si Arnaud Freppel a joué à l’ASCA et Olivier Jung pour Altkirch, c’est à Sélestat qu’ils se sont épanouis pour une raison très simple : accéder au plus haut niveau français. « On aurait tous pu jouer à Mulhouse. Mais pour notre génération comme pour la suivante, Sélestat était la référence en Alsace. Quand on a eu l’opportunité de rejoindre son centre de formation, on l’a saisi, » estime Freppel. « D’autant que Sélestat possède l’un des meilleurs centres de formation de France, » précise Jung. S’il fallait une preuve supplémentaire de la qualité de la formation sélestadienne, il suffit de jeter un coup d’œil sur l’effectif mulhousien où brillent cette saison quatre anciens de Sélestat.

« Mulhouse est un prétendant à la D1 »

À tel point que le MHSA n’est qu’à un point derrière le SAHB. Qui l’aurait cru en début de saison ? « Que Mulhouse soit 2 e est une surprise pour tout le monde et pour eux en premier » présume Freppel. « On ne s’y attendait pas en début de saison mais là c’est devenu évident, affirme Omeyer. Avec Créteil et nous, Mulhouse a le plus de chance d’accéder à la D1. Ils ne disent peut-être pas haut et fort que leur objectif c’est la montée, mais une équipe qui a gagné dix matches sur douze dont neuf de suite, pour moi c’est une équipe qui est prétendante à la montée. C’est pourquoi ce sera un match difficile contre un autre favori pour la montée. L’équipe qui gagnera c’est celle qui gérera le mieux la pression. Ce sera une composante importante de ce match. »

Voir le SAHB et le MHSA monter d’un étage au terme de cette saison ne relèverait donc pas du fantasme ? « Si je devais formuler un souhait, ce serait que les deux montent, lance Arnaud Freppel. T’imagines un derby en D1 ? Ce serait encore plus fort. Mulhouse a un passé en D1 et possède des structures pour jouer à ce niveau. Ce serait bien car le handball dans le Haut-Rhin est dynamique. Mais si Mulhouse monte, il faut que ce soit avec nous et pas à notre détriment. »

Mais avant cela, les deux équipes ont un match à jouer. Un derby dont l’enjeu, davantage que le simple aspect régional, concerne surtout la première place du championnat. « On veut valider tout le travail qu’on a fourni depuis le début, prévient l’ancien de Cesson. C’est le dernier match avant les vacances. On veut partir tranquilles en étant premiers. Après on se verra tous pour boire un verre ensemble. Et on va en rigoler de ce match. »

Christian Weibel
Source L'Alsace

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16 décembre 2010

Vu côté Sélestadiens: Gros plan sur le Haut-Rhinois de Sélestat

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        Freppel avec impatience

        Les anciens Sélestadiens sont au nombre de quatre à Mulhouse. Au SAHB, Arnaud Freppel est le seul à avoir évolué en face, lui qui fit ses grands débuts de handballeur à l'ASCA Wittelsheim.

       Arnaud Freppel fait partie des anciens du Sélestat Alsace Handball. Ancien par l'âge, puisque un des deux seuls trentenaires (avec Christian Omeyer) d'un SAHB qui affiche moins de 25 ans de moyenne d'âge. Ancien tout court aussi, le gaucher alsacien disputant, cette année, sa 11e saison sous le maillot violet.
       Il a aussi la particularité d'être le seul Sélestadien à avoir porté les couleurs haut-rhinoises, quand ils sont quatre Mulhousiens (Martin, Boillaud, Gallotte et Ighirri) à avoir évolué à Sélestat.

« Je ne savais pas quand, mais je le savais »

      Formé à Richwiller avant de rejoindre Wittelsheim, l'ailier droit du SAHB est arrivé à 18 ans dans un club qu'il a retrouvé cette saison après une escapade à Saintes d'abord (deux ans), à Cesson ensuite (un an).
De ses débuts à l'ASCA, Arnaud Freppel ne garde que de lointains, mais bons souvenirs. « C'est là que j'ai fait mes débuts en championnat de France. J'avais 17 ans et nous jouions en Nationale 1. Ça a vraiment été un tremplin pour moi puisque l'année suivante je débarquais à Sélestat. »
       Pendant dix ans, "Frips" a occupé le flanc droit d'une formation sélestadienne qu'il quitta « parce que j'avais besoin de voir et de vivre d'autres choses. Pour éviter la routine, il me fallait me remettre en question et Saintes me proposait tout ça. Je garde un excellent souvenir de ces trois ans d'exil.
       « Après, je ne sais pas si un retour à Sélestat était écrit, mais il est sûr que, quelque part, au fond de moi, je savais que je reviendrai. Je ne savais pas quand, mais je le savais... »
      Arnaud Freppel est revenu en ce début de saison, question d'opportunité. « On m'a proposé un challenge intéressant. Beaucoup de choses ont changé en trois ans : 90 % des joueurs, les structures, les personnes, les objectifs. C'est un peu paradoxal, mais j'ai retrouvé un club tout neuf et je n'ai eu aucun problème à m'y refondre... »

« Un match à trois points, à gagner, comme les autres »

      Trois mois après, Arnaud Freppel ne regrette rien, au contraire. « On a des ambitions et les dirigeants se décarcassent pour nous donner les moyens de ces ambitions. Et, au bout du compte, les résultats valident tout ça. »
Reste un cycle aller en tout point remarquable (dix succès, un nul et une défaite) à bien terminer. Reste une rencontre pas tout à fait comme les autres à bien négocier.
« C'est vraiment le genre de rencontre que l'on aime jouer. Forcément, ce n'est pas un match comme les autres. Cela fait dix jours que tout le monde en parle à Sélestat. Il y a une saveur, un climat particulier. C'est un derby qui, de plus, oppose deux équipes faisant la course en tête. Mais ça reste aussi un match à trois points, à gagner, comme les autres... »

« Moi, je n'ai jamais vécu de tels moments »

      Face à un MHSA où il retrouvera quatre de ses anciens coéquipiers (plus qu'à Sélestat !), Arnaud Freppel entend prendre du plaisir. « Les anciens, Yo (Lhou Moha), Stef (Schmidt), Eddy (Gateau) ou Didier (Stachnick) parlaient régulièrement et avec passion des derbies face au Racing. Moi, je n'ai jamais vécu de tels moments. J'avoue que ça donne envie... »
Sûr des forces de sa formation, l'ailier droit connaît aussi les atouts d'une équipe mulhousienne qu'il a pu voir jouer à deux reprises cette saison. « Une belle équipe qui surprend et qui doit se surprendre. Ils auront peut-être un peu moins de pression que nous, mais je doute qu'ils ne se sont pas pris au jeu. Il nous faudra ne pas déjouer, mais faire ce qu'on sait faire, ce qu'on fait depuis le début de saison. »
Un pronostic ? « On va gagner, bien sûr. De un, de cinq ou de sept buts, peu importe. Gagner d'abord pour valider tout le travail effectué depuis la reprise. Pour, aussi, passer la trêve dans les meilleures conditions, habités du sentiment du devoir accompli. »

A.V.
Source Dna

5 novembre 2010

Vu côté Sélestadiens: Pas simple à Saintes

           Le déplacement du SAHB à Saintes s’annonce encore plus compliqué que prévu du fait de la blessure d’Aman qui s’ajoute à celle de Jung. Sélestat devra donc composer avec un seul pivot valide ce soir chez l’une des meilleures équipes de la première partie de la saison.

Arnaud Freppel qui a passé deux ans à Saintes sait à quel point il est difficile de s’imposer en Charente-Maritime. Photo Denis Werwer

         S’imposer à Saintes n’est déjà pas une chose facile en général. Car les locataires du Grand Coudret n’ont pas l’habitude de faire des cadeaux à leurs visiteurs. Mis à part Mulhouse qui a trouvé la combinaison du coffre depuis trois ans, ceux qui parviennent à s’emparer de la mise sont rares et se comptent sur les doigts de la main. Surtout depuis la saison dernière quand le bilan à domicile des Saintais affichait 9 victoires dont 6 d’affilée pour 4 défaites. Depuis la reprise, l’équipe de Franck Maurice n’a pas baissé de rythme puisqu’elle a fait le plein à domicile (3 sur 3).

         Et quelque chose nous dit que la venue du leader alsacien de la Pro D2, va encore davantage aiguiser l’appétit des locaux. D’autant qu’une victoire les ramènerait à un point de la première place, quel que soit le résultat des trois autres équipes qui les précèdent. L’occasion de s’offrir la bonne affaire de la journée n’a certainement pas manqué de sauter aux yeux des anciens partenaires d’Arnaud Freppel.

« Plus qu’archi compliqué »

        « Ce n’est vraiment pas évident d’aller jouer dans cette salle, témoigne celui qui jouera pour la première fois de sa carrière contre un de ses anciens clubs. Les résultats parlent pour eux car c’est un groupe qui a beaucoup de qualités et qui a désormais l’habitude de jouer le haut du tableau de la D2 depuis deux ans. Je m’attends à un match d’hommes. Ça s’annonce viril. Il faudra être prêt à relever le défi. Personnellement, je trouve cela plutôt excitant de retrouver d’anciens partenaires. »

        Son coach Jean-Luc Le Gall, lui, se méfie comme de la peste de cet éprouvant voyage (environ 900 kilomètres) vers le Sud Ouest. « Ça va être plus qu’archicompliqué ! » Car comme si les circonstances n’étaient déjà pas assez difficiles, l’absence de Valentin Aman qui souffre d’une légère contracture à la cuisse, risque de compliquer la tâche de son équipe qui disposait de trois pivots en début de saison et n’en aura plus qu’un : Tom Huljina. Le jeune Yannick Ludwig (19 ans) effectuera ainsi ses premiers pas dans un championnat professionnel ce soir à Saintes. « Nous n’aurons pas tous nos arguments à la fois en attaque et en défense puisque comme Jung, Aman évoluait en défenseur avancé ce qui n’est pas le cas de Tom Huljina. D’ailleurs un pivot ne peut pas jouer une heure complète. On abordera bien sûr le match pour le gagner, mais il faudra être particulièrement vigilant. D’autant qu’après une mini-coupure, la reprise est souvent difficile, » prévient le coach.

        « Il faudra aborder ce match comme il le faut, estime Freppel. Nous sommes tout à la fois conscients de pouvoir gagner ce match et prévenu de la valeur de l’opposition. C’est en défense que cela se jouera. À nous d’être à la hauteur. »

Christian Weibel
Source L'Alsace

SAINTES – SÉLESTAT ce soir à 20 h 45
Au Grand Coudret à Saintes (Charente-Maritime).
Arbitres : MM. Bennour et Regaieg.

Saintes :
Au buts: 12. Ortega et 16. Sargenton
Joueurs de champ : 2. Dupil, 4. Peraud, 6. Bussard, 7. Kieffer, 10. Woum-Woum, 14. Ferreiro, 15. Bonin, 17. Kiangebeni, 18. Emerit (cap.), 19. Sincere, 24. Alaimo, 35. Lamy.
Entraîneur : Franck Maurice.

Sélestat :
Au but: 12. Ivezic et 33. Girardin
Joueurs de champ : 2. Rechal, 6. Huljina, 8. Omeyer, 9. Beauregard (cap.), 10. Foubert, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 19. Eymann, 20. François-Marie, 27. Ostarcevic, Ludwig.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

10 octobre 2010

Réactions à chaud, Sélestat - Nancy 31-25

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27 juillet 2010

ITW: Arnaud Freppel ''Le bon moment''

           Trois ans après l'avoir quitté, Arnaud Freppel est de retour à Sélestat. A 30 ans, l'ailier droit alsacien vient apporter son expérience à un groupe jeune et ambitieux.

arnaudfreppel

    « C'était le bon moment », sourit Arnaud Freppel. L'ailier droit n'avait jamais caché qu'en dépit de son "exil" à Saintes, puis à Cesson, la saison dernière, il avait en tête de revenir en Alsace un jour ou l'autre. « Cela aurait pu se faire plus tard... »
Sauf que Sélestat a pensé à lui très tôt - « le club m'a contacté à la mi-saison » - pour constituer son effectif version 2010-2011. En fin de contrat avec le club breton, Arnaud Freppel avoue avoir hésité, Cesson lui ayant proposé de prolonger son bail de deux ans, avec donc la perspective de rester en D1. « C'était intéressant sportivement. »

Un choix de vie

      Mais c'est finalement Sélestat qui a eu sa préférence (il s'est engagé pour trois ans). Car Arnaud Freppel souhaitait avant tout s'inscrire dans la durée. Prendre part à une aventure, voilà ce qui l'intéressait avant tout.
« Le projet de Sélestat correspondait à ce que je recherchais. J'ai eu envie d'apporter ma pierre à l'édifice. Tous les ingrédients sont réunis pour rester un long moment », explique-t-il.
    Car au-delà de l'aspect sportif, Arnaud Freppel, en retrouvant Sélestat, faisait également un choix de vie. Se rapprocher de sa famille à Wittenheim, d'autant plus que son épouse attend un deuxième enfant, retrouver ses amis, tous ces paramètres ont compté au moment de décider. « Je suis heureux de revenir », expose-t-il simplement.
En 2007, Arnaud Freppel avait quitté Sélestat « pour (se) mettre en danger dans un nouveau club, connaitre une autre façon de travailler, prendre un nouvel élan... » Ses expériences à Saintes (D2) et Cesson l'ont comblé sur ce plan.
       Et abstraction faite de l'intérêt sportif, l'Alsacien a apprécié ses trois années passées loin de sa région natale. « Se retrouver dans un autre cadre apporte énormément au niveau du caractère, en termes d'esprit d'ouverture et de faculté d'adaptation. C'était très enrichissant humainement. Je me suis fait beaucoup d'amis. »
Nouveau sans vraiment l'être - il avait passé dix ans à Sélestat avant de partir à Saintes -, Arnaud Freppel pressent que son intégration sera rapide. « Je retrouve beaucoup de personnes connues, dirigeants ou bénévoles. Et puis j'ai déjà mes marques dans une ville que je connais et où j'ai de nombreux amis. »

« Talent et envie »

      C'est davantage l'environnement du club qui a changé depuis son départ, avec la nouvelle salle par exemple. « L'équipe s'est aussi renouvelée. De mon époque, il ne reste plus que Christian (Omeyer) et Olivier (Jung) qui était aux portes de l'équipe Une », ajoute l'ailier droit.
       A 30 ans, Arnaud Freppel ne revient pas à Sélestat en préretraite. « J'ai encore quelques belles années devant moi, assure-t-il plein d'ambitions. Mon objectif, comme celui du club, est de remonter en D1. Je vais essayer d'apporter mon expérience à ce groupe, qui regorge de talent et d'envie. »
       Jeunesse, expérience, talent : le cocktail parfait pour monter en D1 ?

Source DNA du 27/07/10

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20 avril 2010

Arnaud Freppel de retour à Sélestat

          Le joueur alsacien, Arnaud Freppel, vient de signer un contrat de 3 ans avec Sélestat, trois ans après avoir quitté le SAHB, a annoncé le club de handball bas-rhinois dans un communiqué diffusé aujourd'hui.

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Arnaud Freppel revient sous le maillot violet du SAHB trois ans après l'avoir quitté. Archives Hervé Kielwasser

            L'ailier droit, qui évolue actuellement dans le club de Cesson (D1), est la première recrue sélestadienne pour la saison 2010/2011.

F.R.
Source L'Alsace

Plus d'info sur le site du SAHB : ici

Tous les supporters

remercient Arnaud Freppel

pour son retour

dans la grande famille des violets.

23 septembre 2009

Arnaud Freppel, l’irréductible Alsacien

AArnaud_Freppelprès avoir vécu une expérience nouvelle durant deux saisons en D2 du côté de Saintes, le Mulhousien Arnaud Freppel a retrouvé la saveur de l’élite à Cesson. Avec les promus bretons, « Frips » goûte à nouveau à la D1. Avec appétit.

Il avait quitté Sélestat, il y a deux ans, « pour changer d’air, voir autre chose, découvrir quelque chose de nouveau. » Pour rompre avec la monotonie du quotidien, le capitaine du feu SCS Arnaud Freppel avait émigré vers le promu Saintais, qui débarquait en D2 avec un projet sportif intéressant : « J’en garde un très bon souvenir, débute Freppel. On dit que la D2 est le championnat le plus fou du monde… et honnêtement c’est vrai. C’est très serré, très physique et tout le monde peut battre tout le monde. Pour s’en sortir, il faut être le plus constant possible. »

La constance, c’était l’une des armes de Cesson l’an passé. Et c’est dans ce club breton qu’Arnaud Freppel a décidé de poursuivre sa carrière : « L’opportunité de rejouer en D1 a évidemment penché dans la balance, poursuit le Mulhousien. Mais au-delà de ça, quand j’ai joué contre Cesson, j’ai ressenti quelque chose de spécial dans cette équipe. On ne les appelle pas les irréductibles pour rien : c’est une équipe qui ne lâche rien, qui a une âme. Quelque chose de positif émane de ce groupe et ça m’a plu. Et je ne me suis pas trompé : depuis que je suis là, l’ambiance est exceptionnelle. »

« On n’est plus beaucoup à jouer au plus haut niveau »

Aujourd’hui, Frips et l’un des rares Alsaciens à évoluer en première division : « C’est vrai qu’avec la descente de Sélestat, on n’est plus beaucoup à jouer au plus haut niveau », souffle-t-il.

Mais les premiers pas de Cesson en élite n’ont pas été très faciles. Après deux rencontres, les Bretons pointent au 14 e et dernier rang de la LNH : « La D1, c’est nouveau pour la plupart des joueurs, note Arnaud Freppel. On n’arrive pas encore à jouer libérés, il y a comme une petite pression qui plane sur le groupe. C’est dommage, car on a les moyens de se maintenir. Mais il faut vite réagir car en D1 les points perdus ne se rattrapent pas. Et nos concurrents directs pour le maintien (Nantes, Aurillac, Nîmes et Toulouse) ont déjà fait un petit break sur nous. »

Lui a l’expérience de la D1. Avec Sélestat, il s’était imposé comme l’un des meilleurs ailiers droit de l’Hexagone. Comme toute bonne recrue qui se respecte, Arnaud Freppel préfère pour le moment se fondre dans le collectif sans faire trop de bruit. Question de caractère, de philosophie de vie aussi : « Je viens d’arriver au club, mais j’essaye quand même d’apporter quelque chose au groupe. Pas par la parole mais par des actes et une sorte de sérénité sur le terrain. Même si à l’aile, j’ai moins d’impact qu’un demi-centre. »

« C’était le match de l’année pour le handball alsacien »

Depuis son départ de Sélestat, Arnaud Freppel n’a jamais coupé les ponts avec le club qui lui a ouvert les portes de l’élite. Et le derby SAHB - MHSA ne pouvait pas lui échapper : « Bien sûr que j’ai suivi ce derby sur votre site internet. J’aurais vraiment voulu être là pour voir cette rencontre de mes yeux. Je n’ai jamais eu la chance de jouer un derby en championnat, mais j’imagine l’ambiance qu’il devait y avoir. C’était le match de l’année pour le handball alsacien. Le prochain derby, si je n’ai pas de match, je ne le raterai pas. »

Mais en attendant, Frips a une saison à ne pas rater. Une D1 sans représentant d’une terre de hand comme l’Alsace, ça ferait quand même désordre…

Marc Calogero
du journal L'Alsace

22 septembre 2009

C’est une chance de jouer devant un tel public !

 Pour son premier match au Cosec sous le maillot sélestadien, l’ancien demi-centre de Saint-Raphaël a savouré le succès du SAHB sur Mulhouse et l’atmosphère particulière de ce derby alsacien.

  get       Robin Foubert est affamé et l’a démontré samedi soir en mordant à pleines dents dans le derby contre Mulhouse. Une confrontation 100 % alsacienne dont il était, certes, l’un des acteurs mais pas vraiment le plus concerné par la rivalité régionale, lui qui se définit comme un Raphaëlois pur jus. « N’étant pas de la région, le contexte du match n’était pas une source de motivation particulière pour moi, même si j’ai pu constater sur des plus anciens, comme Francis Franck, ce que ça voulait dire, avoue celui qui vient de souffler sa 23 e bougie il y a une semaine à peine. Mais je sais aussi qu’un derby n’est pas un match comme un autre et qu’il faut le gagner. »

Mission accomplie pour Robin et ses complices du SAHB. Si bien que l’affamé s’est offert une tarte flambée maison sur l’agréable terrasse d’été installée pour l’événement devant la porte d’entrée de la salle de sport. « Si j’ai déjà eu l’occasion de découvrir d’autres spécialités du coin et apprécié l’excellent blanc local, je connaissais en revanche la Flam’s car j’en avais déjà acheté dans une grande surface de la Côte. Maisça n’a rien à voir avec celle d’ici. Franchement, je me régale… »

« C’est une chance de jouer devant un tel public »

Tout comme il a savouré l’ambiance du match et le soutien des tribunes, trop petites samedi soir, pour accueillir tous les amoureux du hand de la région. « J’avais déjà eu l’occasion de venir ici avec Saint-Raphaël (il y a deux ans jour pour jour) et je n’avais pas oublié l’ambiance particulière de cette salle. Mais ce samedi, c’était encore plus fort. J’ai été étonné du chaud public alsacien. Il nous pousse et c’est une chance de pouvoir disputer des matches dans une telle atmosphère. Si on travaille dur toute la semaine, c’est pour pouvoir vivre de tels moments. »

Désormais baptisé sous le maillot violet et au Gewurtz, Robin Foubert espère pouvoir progresser et mettre à profit le temps de jeu que Jean-Luc Le Gall lui offre pour jouer les premiers rôles dans cette D2 dont les résultats des deux premières journées ont déjà montré à quel point ce championnat est incontrôlable et surprenant. Descendre d’un cran pour rejouer à ce niveau n’a d’ailleurs rien d’une régression pour ce jeune joueur qui retrouve l’antichambre de l’élite où il avait fait ses premiers pas il y a quatre ans avant de poursuivre l’expérience au plus haut niveau « Rejoindre le SAHB est un défi que je me lance et qui devrait me permettre de jouer davantage qu’à Saint-Raphaël où j’étais barré par des spécialistes talentueux comme Vojinovic et Fortuneanu. À Sélestat on me confie forcément davantage de responsabilités. Je dois aussi me réadapter à la D2 où le jeu est différent, moins académique. Toutes proportions gardées, ce championnat est plus difficile que la D1. Les matches se jouent au couteau et on ne s’en sort que si on joue collectivement. C’est ce qu’on va s’appliquer à faire à Sélestat avec un groupe vraiment sympa et dans une bonne ambiance. »

Et qui sait, Robin vivra peut-être une seconde ascension lui qui, il y a trois ans, a fait partie de l’épopée de Saint-Raphaël, promu au printemps 2007.

Christian Weibel Journal L'Alsace

3 août 2009

Volet 7/14 : US Saintes HB

 Saintes

 

Sa ville:796px_Arc_de_Germanicus
Saintes est une ville du sud-ouest, située dans le département de la Charente-Maritime. Ses habitants sont appelés les Saintais. Dotée d'un important ensemble patrimonial gallo-romain, médiéval et classique, Saintes est affiliée au réseau national des villes et pays d'art et d'histoire depuis 1989. Important pôle économique et touristique du département de la Charente-Maritime, la ville est également renommée pour sa vie culturelle, matérialisée par la présence de plusieurs musées et d'un centre européen de recherche et de pratique musicales implanté au cœur de l'abbaye aux dames

La commune compte 26 531 habitants,
Agglomération estimée à 55 834 habitants.

Son club, son histoire:
L'US Saintes HB, crée en 1965, évolue à l'échelon national depuis 1973. Il évoluera régulièrement en 2ème division sans jamais y rester bien longtemps. Le club est de retour depuis 2007 avec comme couronnement un titre de champion de France de National 1.

Son palmares:
Champion de France N1 en 2007
Champion de France N2 en 1993
CDF 1/4 de finale en 2005/2006 perdu contre ChambéryBilarno

Sa saison dernière :
8ème /14 en D2

Ses transferts:
Arrivées
: Alain Dupil (Besançon), Florent Ferreiro (Nantes), Julien Nunez (Toulouse), Ludovic Bussard (Ivry, N1), Nicolas Nunez (Bordeaux Caudéran), Isaac Le Goff (Cesson)
Départ:
Mohamed Madi (Nanterre), Dorian Luzineau (Limoges), Arnaud Freppel (en photo part à Cesson), Cédric Fingier, Baptiste Faucher, Benjamin Dumas (Chalon sur Saône)

Joueurs clefs:
François Woum Woum (Arr gauche), Johann Kiambegeni (Ailier gauche), Florent Ferreiro (Nantes),

Ses ambitions:
L'objectif maintien qu'avait prévu l'entraineur Franck Maurice pour la saison passée a très vite été assuré même s'il a regrèté l'irrégularité de son groupe. Et c'est sans doute la raison qui l'a poussé à revoir en profondeur son équipe. Ce ne sont pas moins de six joueurs (dont l'ancien Sélestadien Arnaud Freppel) qui sont partis chercher fortune ailleurs.
Six joueurs qui partent pour six arrivées. Ce recrutement s’inscrit dans une volonté d’ajouter à ce groupe de la densité et de la polyvalence. L'objectif avoué de Franck Maurice sera de jouer dans les six premières place si le groupe joue de cohésion dès le début de saison. logoCagouillotsAffaire à suivre...

Site du club:
http://www.us-saintes-handball.org/
Ses supporters :
Les Cagouillots du HandBall Saintais

Sa salle:
Gymnase du Grand Coudret à Saintes
(1800 places)

Rencontres :
Match aller:
4ème journée 04/10/09 Sélestat – Saintes.
Match retour:
17ème journée 28/02/10 Saintes - Sélestat

1 septembre 2006

L'équipe du SCS 2006 /2007 et ses joueurs

equipe SAHB 2006 2007

En haut :  Francis FRANCK , Damien Waeghe,  El-Hadi BILOUM , Bastien ARNAUD ,  Christian OMEYER , Raphael Nestor, Michael Robin

  Au milieu :  Baptiste BUTTO ,   Arnaud FREPPEL, Makrem Jerou , Hatem HARAKET, Mehdi Ighirri,  Gregory MARTIN

En bas : François BERTHIER (Entraîneur)   Johann TSCHIRRET , Julien Willmann , Sébastien Gallotte ,  Victor BOILLAUD , Bertrand PABST (Entraîneur adjoint), Sébastien Echinard

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