Résultat Nantes 30-28 Sélestat : Mal payé !
Sélestat a vécu une soirée difficile, hier soir, à Nantes. En plus de perdre Pesic, les Sélestadiens ont échoué de très peu chez les Européens de la Cité des Ducs.
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30/28
Tant d’efforts sans réconfort : Ostarcevic et sa troupe auraient grandement mérité de ramener un pécule, aussi petit soit-il, de leur déplacement nantais. Une prestation au final bien mal payée qui ne doit pas décourager les Alsaciens…
D’entrée, Sélestat butait sur une défense nantaise bien en place et dont l’imposant verrou Fernandez jouait les intimidateurs avec efficacité. Il fallait ainsi près de cinq minutes à Podsialo pour ouvrir la voie et entamer le butin sélestadien. Il faut dire qu’avec, côté nantais, un Maggaiez une fois de plus en verve et un Ekdhal du Rietz, la foudre venue du froid, implacable, le SAHB goûtait à une mise en route plutôt salée (4-1 7 e, 6-2 8 e).
Mais bien que tenus à distance raisonnable dans le premier quart d’heure (9-5 14 e), les hommes de Le Gall ne baissaient pas les bras, trouvant progressivement plus de fluidité offensive malgré un rodage collectif manquant d’aboutissement. Si près, si loin (12-10 23 e, 14-12 26 e), les Alsaciens semblaient toutefois augmenter leur capital confiance, à l’image d’un Fulop déterminant dans sa cage sur cette fin de mi-temps. Avec Petrenko passant la surmultipliée et des protégés d’Anti victimes de leur trou d’air chronique, Sélestat s’offrait la dernière ligne droite rêvée (15-14, 29’) avant de rejoindre les vestiaires.
Pesic touché au genou
Enfin presque, Pesic quittant la salle sur civière, le genou visiblement très touché (suspicion de fracture). Un coup dur venant s’ajouter à la liste déjà longue des indisponibilités mais dont il fallait impérativement faire fi pour bousculer la hiérarchie dans cette rencontre.
Sûr que Le Gall avait insisté sur la nécessité de maintenir cette excellente dynamique dès leur retour sur le parquet tant Ivezic s’annonçait aussi coriace que Fulop ! « Leurs deux gardiens nous ont fait beaucoup de soucis », reconnaissait après le match le coach sélestadien.
Protégeant son bien avec fougue, le portier sélestadien aura été sans conteste le catalyseur d’une équipe alsacienne bien décidée à ne pas relâcher la pression. Un contraste saisissant, Siffert venu suppléer Maggaiez côté local ne faisant qu’un rapide aller-retour (18-19, 37 e), son coéquipier reprenant les rênes après neuf minutes…
Sayad, l’enfant du pays, avait beau s’échiner, c’était bel et bien son club formateur qui menait le bal (21-23 45 e, 24-25 51 e).
Un money time fatal
Pourtant à aucun au moment on ne sentait les Nantais paniquer. Ils s’en remettaient à leur maître à jouer Prybak pour un money time aux allures de partie de ping-pong.
Un petit jeu dont se délectait Dole, soutenu par le déménageur espagnol Fernandez, poussant Sélestat à plier. Rude…
« Je suis très fier de mes joueurs qui ont réalisé leur match le plus abouti. Comme contre Saint-Raphaël, on tient tête à un gros… et ce n’est pas payé, regrette Le Gall. On n’a pas été récompensé et pourtant je crois vraiment qu’on le méritait. >>
Source L'Alsace