L'hebdo : Tierry Omeyer, spéctateur pour la rencontre Sélestat- Paris
Sélestat - Paris: Titi (Thierry Omeyer) sera présent samedi soir au CSI
Thierry Omeyer sera présent pour soutenir les Sélestadiens qui affrontent Paris dans le cadre de la 20ème journée de D1.
Un supporter de luxe pour un match important ...
Sélestat reçoit Paris pour un match à 4pts
Nos violets n'ont pas le droit à l'erreur... Après cinq défaites d'affilées, nos Sélestadiens reçoivent l'équipe de Paris actuellement treizièmes et premier relégable. Défaite interdite sous peine de voir le premier relégable seulement à deux malheureux petits points !!!! Allez les violets
A cette occasion le S.A.H.B vous promet une soirée de folie face à Paris !
A cette occasion une opération spéciale vous est proposée : agitez votre drapeau, et faites souffler un « Vent de folie au C.S.I » !
Pour cela votre boutique SAHB vous proposera le pack "vent de folie" à un tarif très exceptionnel :
Tarif public et abonné, cliquez ici.
Encourageaons nos violets!
Vous aussi, faîtes souffler le vent de folie !!!
Rock Feliho, ex-violet de 2000 à 2004 signe pour Toulouse
Après deux saisons passées à Nantes, Rock Feliho a signé un contrat de deux ans en faveur de Toulouse. L’arrière gauche rejoindra la Haute-Garonne à l’issue de cette saison.
Seufyannn Sayad, Sélestadien et ex-violet blessé ! Il ne jouera pas contre Sélestat !
Fin janvier, Seufyann Sayad était revenu de l’édition 2012 de la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc avec une belle quatrième place et un titre de meilleur joueur du tournoi. Malheureusement, le demi-centre de la sélection marocaine trainait depuis ce retour une blessure au psoas qui l’empêchait de jouer. Cette blessure s’est finalement aggravée il y a quelques jours. D’après les médecins, Seufyann Sayad (en photo) sera absent 8 semaines et ne jouera pas avant fin avril.
Nous lui souhaitons bon rétablissement
Deux Violets en équipe de France:
Deux espoirs du club de handball de Sélestat (N2) vont partir avec les moins de 19 ans en Russie la semaine prochaine pour tenter de se qualifier pour l'Euro. Il s'agit du gardien Hugo Bolenor et de Guillaume Huck.
Bravo à eux !
Résultat Istres 34-23 SAHB: Balayés !!!
La défaite à Saintes n’était donc pas un accident. Les Sélestadiens ont lourdement chuté, hier à Istres (34-23). Au-delà de la défaite, la quatrième consécutive, c’est la manière qui interpelle.
C’est comme si les Sélestadiens avaient perdu leur handball en l’espace de quatre semaines. Solides début février contre Toulouse pour la reprise du championnat (31-28), les coéquipiers d’Olivier Jung ont depuis cumulé quatre défaites, signant à chaque fois des prestations de plus en plus inquiétantes. Le revers à Saintes, la semaine dernière en Coupe de France, n’était pas un simple accident de parcours.
S’il avait encore six points d’avance sur la zone rouge avant cette 17 e journée, le Sélestat Alsace Handball a vu son pécule se réduire hier soir.
Ce dixième revers de la saison constitue une bien mauvaise affaire au classement, Nîmes et Paris s’étant imposés dans le même temps. Mais c’est surtout le doute et le manque de confiance qui habitent cette équipe qui semblent le plus problématique.
Cinq minutes. C’est le temps, très court, trop court, durant lequel les Sélestadiens auront rivalisé avec Istres. Après l’égalisation de Petrenko (1-1, 5 e’), Sélestat a plongé, multipliant les balles perdues (14 à la pause, 18 au final) et les échecs au tir. Les Istréens n’en demandaient pas temps pour s’envoler au score (9-2 à la 13 e’, 12-6 à la 20 e’).
La suite n’aura été qu’un long chemin de croix pour les joueurs de Jean-Luc Le Gall, dépassés par l’engagement provençal. Symbole des malheurs alsaciens, ce but de Derbier depuis son propre camp, qui lobait un Fulop avancé (18-9, 30 e’).
« C’est une défaite collective, que l’on assume tous ensemble »
La révolte espérée en seconde période n’a pas eu lieu, Istres continuant de profiter des erreurs sélestadiennes (23-10 à la 35 e’, 30-17 à la 52 e’). « Il n’y a pas grand-chose à dire sur ce match, soupire Valentin Aman. Nous n’avons pas été bons. »
Le pivot violet assure que son équipe n’a pas manqué d’envie. « On l’avait, assure-t-il. Mais on n’a pas réussi à trouver de solutions, on a eu des échecs au tir et ensuite, c’est la spirale négative… »
Les Sélestadiens parviendront-ils à se relever rapidement de ce revers, le plus lourd de la saison ? « C’est une défaite collective, que l’on assume tous ensemble. Et on va s’en sortir tous ensemble. On doit retrouver la solidarité que l’on affichait durant la première partie du championnat », lance Valentin Aman.
Sélestat n’a bien évidemment pas compromis ses chances de maintien hier. Mais c’est aujourd’hui une équipe en plein doute. Un doute symbolisé par un jeu offensif en panne totale d’efficacité. Les Violets vont devoir très vite retrouver de la confiance pour inverser la tendance, sous peine de s’acheminer vers une fin de saison stressante.
Source Dna
Ce soir: Istres - SAHB: Sélestat doit se remettre sur le bon chemin ce soir à Istres
Pour ne pas se mettre dans le rouge après deux défaites de suite en championnat, Sélestat espère mettre un terme à cette mauvaise série ce soir (20 h) sur les bords de la Grande Bleue.
Même si Sélestat possède toujours six points d’avance sur les deux équipes relégables de la LNH, une réaction s’impose pour ne pas que la situation se complique. Mais aussi pour mettre un terme à une série de trois défaites (deux en championnat et une autre en Coupe de France) qui commence à faire tâche. S’imposer en déplacement n’est pas la chose la plus aisée à ce niveau, mais il faudra se faire violence et passer outre.
Conscient qu’une réaction s’impose, Frédéric Beauregard avoue que lui et ses coéquipiers visent les deux points à Istres. « Ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour affronter Istres qui est dans une phase dynamique après son succès à Dunkerque et sa victoire en coupe sur Tremblay, estime l’arrière du SAHB. On est conscient que ce sera très, très dur d’affronter une équipe dont le moral a dû remonter en flèche. Mais on a envie de faire un bon match pour essayer d’assurer le maintien le plus vite possible et effacer notre boulette de Saintes. Il faudra, d’entrée de jeu, leur mettre une grosse pression défensive pour faire douter leurs attaquants et nous permettre de retrouver notre confiance aux shoots. »
Le secteur défensif a d’ailleurs honorablement tenu le coup lors des deux dernières défaites : 10 buts encaissés en seconde période à Créteil et 24 à Saintes. C’est surtout dans l’efficacité que les Bas-Rhinois ont pêché. D’où l’effort effectué pour dynamiser ce secteur. « On a beaucoup travaillé dans ce domaine, principalement sans ballon, souligne le coach Jean-Luc Le Gall. Mais ce n’est pas parce que nous connaissons un coup de moins bien que notre jeu s’est soudainement envolé. Il y a une dimension psychologique dans tout ça car nous perdons aussi davantage de ballons que d’habitude. À Istres, il faudra être en tenue de combat. Être efficace au-delà du beau jeu. Et se méfier d’un adversaire dont les derniers résultats montrent qu’il s’annonce particulièrement difficile. Par rapport au match aller, sa ligne arrière a changé aux deux tiers. »
La passe de trois ?
Les arrivées à l’intersaison du Tchèque Martin Hrstka et du Grec Spyridon Balomenos ont fait glisser le Ludovicien Sassi Boultif à droite où il reste sur 16 buts lors des deux derniers matches de championnat. « Il faudra être particulièrement attentif à leur base arrière mais aussi à leurs ailiers qui excellent en contres. Ils visent la passe de trois et nous, on ne voudrait pas perdre une troisième fois. Alors pour qui la passe de trois ? Ça ferait un bon titre pour l’article ! » Frédéric Beauregard a le sens de la formule. Il faut souhaiter que lui et son équipe, qui enregistre le retour de Pesic, la trouveront aussi sur le terrain ce soir à partir de 20 h.
Présentation de la 17ème journée: La réalité du championnat...
Avant Istres – Sélestat: Boultif S'est libéré...
Sassi Boultif et Istres ont retrouvé le sourire à la faveur d’un exploit à Dunkerque lors de la dernière journée (26-27). L’ancien Sélestadien compte extraire définitivement son club de la zone rouge.
Certes, l’effectif violet a beaucoup changé depuis son départ – « il ne reste plus qu’Arnaud Freppel » –, mais le Ludovicien jette un regard attendri sur ses jeunes années. « La première fois que j’ai été appelé en équipe première, c’était pour un match de Coupe d’Alsace contre l’ASCA Wittelsheim. J’étais tout jeune et je donnais le ballon à Marc Wiltberger, qui jouait en équipe de France ! »
« On manquait de solidarité, il y avait des tensions… »
Avec Villefranche ou Istres, Sassi Boultif a souvent recroisé son ancien club. Ce sera encore le cas demain et ces retrouvailles ne seront pas sans enjeu pour l’Istréen. Avec un seul petit point d’avance sur le premier relégable (Paris), les Provençaux sont loin d’avoir assuré leur maintien en D1.
« On a raté notre début de saison », n’hésite pas à dire Sassi Boultif. Le départ de Robert Lis, qui a laissé « un gros vide en défense », quelques blessures et les défaites se sont enchaînées du côté d’Istres. Surtout, ce groupe, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2009, sixième du championnat la saison dernière, n’avait pas retrouvé son alchimie.
« On était très loin de notre niveau, explique celui qui effectue sa quatrième saison dans les Bouches-du-Rhône. On manquait de solidarité, il y avait des tensions… » La trêve de janvier est tombée à point nommé pour permettre aux Istréens de se ressourcer et de se dire leurs quatre vérités.
Les défaites contre Tremblay (31-28) et Montpellier (31-40) ont ainsi amorcé le renouveau istréen. « L’ambiance a changé. On a montré un autre visage, un autre état d’esprit. Et on s’est dit qu’en continuant comme cela, ça paierait tôt ou tard. Aujourd’hui, on prend à nouveau du plaisir », souffle Sassi Boultif.
20 buts en trois matches
La victoire à Dunkerque lors de la dernière journée (26-27) a permis aux Provençaux de sortir de la zone rouge en LNH. « Un bel exploit » confirmé le week-end dernier avec un succès face à Tremblay (33-29) en huitièmes de finale de la Coupe de France.
L’arrière gauche de 29 ans n’est pas étranger à cette embellie. Pas vraiment à son aise durant la première partie de championnat, Sassi Boultif a profité de la Coupe d’Afrique des Nations en janvier pour retrouver de la confiance. Finaliste avec l’Algérie, élu meilleur arrière de la compétition, l’ancien Sélestadien flambe depuis son retour dans l’Hexagone (20 buts en trois matches).
« La CAN m’a vraiment libéré. Je suis bien dans ma tête, je me régale sur le terrain. Je fais de bons matches, c’est bien pour moi et pour l’équipe », confie le Ludovicien.
Istres aura bien besoin d’un Sassi Boultif performant pour gérer au mieux un mois de mars décisif. « On n’a pas le droit de lâcher des points à domicile si l’on veut se sauver. En cas de victoire contre Sélestat, on revient à trois points, ce n’est pas grand-chose », lance-t-il plein d’espoir.
Lire plus : une confiance retrouvé...
Source Dna
Après Creteil - Sélestat: Sélestat ont laissé passer leur chance
Malgré des arrières en manque de réussite, hier après-midi à Créteil, Sélestat est parvenu à remonter six buts de retard au cours de la seconde période sans néanmoins réussir à remporter la mise (28-26). Il y avait pourtant mieux à faire.
Jean-Luc Le Gall avait prévenu : pour l’emporter à Créteil, son équipe devait sortir un grand match. Sur ce plan, elle n’y est pas parvenue hier dans l’ancien fief de son coach. Il aurait suffi en fait que Sélestat fasse comme il sait le faire pour emporter la mise. Car malgré les qualités individuelles de l’adversaire, ce Créteil-là était prenable. En tout cas, c’était un adversaire dans les cordes du SAHB. Mais hier, les coéquipiers d’Olivier Jung ont raté le coche en première mi-temps à l’image du match de championnat de Pro D2 de l’année dernière en bouclant la première période avec un débours de cinq unités (18-13).
Le premier quart d’heure de la seconde période l’a d’ailleurs démontré puisque les Alsaciens ont passé un 9-3 aux locaux à la sortie des vestiaires. Prenant même pour la première fois depuis la 6 e minute du match (4-5) le commandement au tableau d’affichage (21-22, 44 e) alors qu’ils comptaient six buts de retard (16-10) vingt minutes plus tôt. À ce moment-là, Créteil était débordé par une équipe visiteuse euphorique.
Ivezic initie la révolte
Tout marchait comme sur des roulettes dans tous les domaines. Obrad Ivezic, déjà correct durant la première demi-heure (8 arrêts), était encore plus vigilant en détournant alors la plupart des tirs cristoliens (19 arrêts à la fin du match). Il bénéficiait aussi d’une arrière-garde hermétique qui empêchait tous les mouvements franciliens de se développer correctement. Les défenseurs étouffaient les attaquants adverses pour récupérer des ballons rapidement expédiés au fond des buts de Tabarand. Le match était alors lancé et tout était possible. Créteil avait perdu de sa superbe, alors que Sélestat semblait tenir le bon bout.
Car le premier acte, à l’exception des treize premières minutes (8-7) a été mal négocié par les Violets. La base arrière donnait déjà des signes d’inquiétude puisque, hormis Beauregard (5 sur 8), Podsiadlo et Eymann sur le côté droit ne comptabilisaient qu’un maigre 1 sur 8. Le Polonais, malgré tous ses efforts, se heurtait soit à la défense, soit à un Tabarand de plus en plus efficace au fil du match (11 arrêts en 2 e mi-temps) pour livrer une statistique famélique (3 sur 14 avec un penalty dans le lot). Ses homologues Beauregard, Eymann et Ostarcevic n’étaient pas plus heureux en seconde période (3 sur 13) si bien que Sélestat à logiquement manqué de carburant pour rester devant.
Trop de tirs manqués
La voie était étroite mais avec un chouia de réussite en plus, le coup était donc parfaitement jouable. Échouer à deux buts du match nul (Sélestat conserve néanmoins le goal-average particulier) quand quatre de vos artilleurs pointent à 11 buts en 38 tirs prouve que la victoire était loin d’être inaccessible. D’autant que l’avantage que Créteil s’était construit dans le dernier quart d’heure de la première mi-temps a pu être assez facilement résorbé. Beretta, Freppel (précieux aux deux extrémités), Aman (impeccable au pivot) et Petrenko (à la distribution et efficace au tir) avaient tiré leur épingle du jeu.
Mais Créteil était parvenu à freiner les ardeurs des Bas-Rhinois grâce à Tabarand, tandis que les dernières flèches de Stankovic et surtout d’Olivier Nyokas étaient parfaitement ciblées. Jusqu’à cinq minutes du terme, le SAHB pouvait encore y croire (26-25). Mais les dernières minutes étaient favorables aux Val-de-Marnais qui s’envolaient (28-25). Dommage. Avec un peu plus de réussite, Sélestat aurait pu ramener une précieuse victoire qu’il faudra chercher dans quinze jours sur les bords de la Méditerranée à Istres.
Lire aussi les stats: CRÉTEIL 28 SÉLESTAT 26
Présentatation 16ème journée: Creteil- Sélestat
Cet après-midi à Créteil, Sélestat bénéficiera du retour de son demi-centre Vlado Ostarcevic quatre mois jour pour jour après sa dernière apparition à Chambéry. Mais en contrepartie, le SAHB devra faire sans son pivot, Djordje Pesic, touché à son tour.
Depuis le début de la saison, Sélestat doit jongler avec les coups du sort. Le 19 octobre dernier, Vlado Ostarcevic s’est rajouté à la liste des blessés longue durée où figuraient déjà Jordan François-Marie et Michal Salami. C’était au soir de la sixième journée et personne n’imaginait que son absence allait s’éterniser. Le demi-centre croate pensait d’ailleurs en avoir fini avec ses soucis aux adducteurs en reprenant l’entraînement en novembre. Mais il rechutait dès la première séance au point de devoir ronger son frein pendant quatre mois.
« J’étais tellement impatient de rejouer que j’ai repris trop vite. J’aurais dû attendre encore un peu, estime le revenant. Cette blessure était compliquée et a mis beaucoup de temps à se soigner. C’est d’ailleurs la première fois que je suis absent aussi longtemps alors que ça fait 15 ans que je joue au handball. Et il faut que ça arrive la première année où je joue en D1 en France. C’est dommage. Mais le plus dur, dans ces moments-là, aura été de voir les coéquipiers jouer sans pouvoir leur donner un coup de main. »
Douze ans de disette à effacer
Cet après-midi à Créteil, dans une salle qu’il connaît bien pour y avoir joué deux fois la saison dernière en Pro D2, Vlado va donc pouvoir à nouveau s’exprimer, apporter sa plus-value à ses partenaires qui se sont finalement très bien débrouillés sans lui. Quand il les avait laissés au soir d’une honorable défaite à Chambéry (31-29), les Sélestadiens n’avaient que deux victoires au compteur pour quatre défaites. Quatre mois plus tard, le bilan est de sept victoires pour huit défaites. « Jusqu’à présent le parcours de Sélestat est parfait pour une première saison en D1, juge celui qui a rejoint Sélestat en D2 pour évoluer dans la grande Ligue. Si nous gagnons à Créteil, nous aurons fait un grand pas vers le maintien et cela nous permettra de garder nos distances avec les équipes derrière nous. »
Mais pour trouver trace d’une victoire alsacienne à Créteil, il faut remonter loin. Au fameux combat du 3 mai 1999 qui avait permis à Sélestat de se maintenir in extremis sur un score (13-14) qui avait fait couler beaucoup d’encre. Le SAHB s’est aussi imposé dans le palais des sports du Val-de-Marne cet été mais c’était en match amical. En revanche, la victoire a souri aux Alsaciens lors du match aller en championnat (26-24). D’où l’idée de mettre fin à plus de douze années de disette. Mais la tâche s’annonce compliquée. Parce que l’autre promu a repris la phase retour tambour en mettant fin à une série de cinq défaites contre Nîmes (27-26) et en se montrant à la hauteur à Nantes (29-27). Deux matches qui ont impressionné Jean-Luc Le Gall, qui garde toujours un œil attentif sur son ancien club. « Pour obtenir un résultat à Créteil il faudra sortir un grand match », prévient le technicien sélestadien. D’autant qu’il devra se passer des services de Djordje Pesic puisque le pivot du SAHB a été victime d’une entorse à la cheville en début de semaine à l’entraînement. Une absence de poids qu’il faudra compenser au mieux. Ce sont Valentin Aman et Olivier Jung qui hériteront du poste. « L’une des forces de notre équipe cette saison a été de faire oublier nos blessés et il faudra continuer ainsi », espère l’entraîneur.
C’est également l’avis du rentrant. Du bord de la touche, Ostarcevic a constaté que la solidarité n’est pas un vain mot cette saison à Sélestat. « La qualité de notre équipe, ce qui en fait sa force, c’est que le jeu ne repose pas uniquement sur l’une ou l’autre individualité. On a un bon collectif qui permet à chacun de s’exprimer. » Après quatre mois d’absence et seulement une semaine d’entraînement avec le groupe, Vlado va essayer de s’y fondre pour réussir, pourquoi pas, un retour en grande pompe.
Vu côté Créteil: Le talent n'attend pas ...
C’est incontestablement la grande révélation de la saison. À tout juste 19 ans, Hugo Descat réalise des débuts fracassants en D1. Le jeune ailier gauche de Créteil, prochain adversaire de Sélestat, a tout d’un futur (très) grand.
En quinze petits matches de D1, Hugo Descat est déjà devenu la terreur des gardiens de l’Hexagone, faisant éclater au grand jour tout le talent que l’on pouvait lui prêter. À tel point que le jeune ailier gauche de Créteil (19 ans) incarne pour beaucoup l’avenir du handball français. « Cela ne fait que six mois que je joue en D1, tempère le Cristolien, comme pour dissiper toutes les attentes que ses prestations suscitent. Je dois encore confirmer. »
Utilisé avec parcimonie par Dragan Zovko la saison dernière en Pro D2 (26 buts en 16 matches), Hugo Descat a profité de l’arrivée sur le banc de Benjamin Pavoni pour voir son temps de jeu grimper en flèche. Au départ numéro 2 à l’aile gauche derrière Frédéric Bakekolo, l’international junior a rapidement bouleversé la hiérarchie.
« Avant que le championnat ne commence, j’espérais juste apporter à l’équipe. J’ai eu davantage de temps de jeu au fur et à mesure des matches et j’ai pris confiance. » Si bien qu’il est aujourd’hui l’atout offensif numéro 1 de l’US Créteil, en même temps qu’un joueur déjà reconnu en LNH.
Élu meilleur joueur du mois de novembre (il avait ainsi inscrit 12 buts face à Nantes lors de la 7 e journée), Hugo Descat fait preuve d’une maturité étonnante pour un joueur de son âge. Et c’est sans trembler qu’il est devenu le tireur de penalty attitré de son équipe (32 buts dans cet exercice depuis le début de la saison). « Je les tire depuis que je suis tout petit. J’aime beaucoup le jeu avec le gardien. »
« J’avais confiance en mes qualités »
S’il savoure sa réussite actuelle, le Cristolien la considère comme la conséquence logique de tous les efforts consentis pour se hisser au sommet. « Je travaille beaucoup à l’entraînement. Et j’avais confiance en mes qualités, souffle-t-il sans prétention. On me fait confiance. La meilleure chose que je peux faire en retour, c’est de m’en montrer digne. »
Même si tout le monde la présume brillante, le jeune ailier gauche n’en est bien sûr qu’aux prémices de sa carrière. Celui qui vient tout juste de signer son premier contrat pro sait qu’il doit encore « beaucoup progresser ». « De nombreux joueurs ont réalisé ce que je viens de faire, sans pour autant confirmer. »
Confirmer, le mot revient sans cesse dans la bouche d’Hugo Descat. Malgré son jeune âge, le fan de Lars Christiansen (l’ailier gauche danois) sait pertinemment que la gloire peut être éphémère. « Je garde les pieds sur terre. De toute façon, ma famille et mes amis sont là pour m’y aider. »
Si lui brille sur son aile gauche, Créteil ne connaît pas la même réussite (10 e). Le collectif val-de-marnais espérait mieux pour son retour en D1. « C’est sûr que nous sommes un peu déçus. C’est parfois frustrant, parce que l’on a souvent perdu de très peu. On va essayer d’éviter le pire. »
Créteil sait pouvoir compter sur son ailier pour garder la maîtrise de son destin. Une nouvelle fois impressionnant contre Nantes le week-end dernier (8 buts à 100% de réussite), Hugo Descat ne semble pas décidé à retomber de son nuage.
Tout le monde ou presque lui promet déjà un avenir en équipe de France. Le Francilien préfère ne pas prêter une trop grande attention au concert de louanges dont il est l’objet. « Je ne veux être “parasité” par tout ça… » Le pur produit de la formation cristolienne n’entend pas se laisser griser. Il n’en nourrit pas moins des rêves propres à n’importe quel jeune talent. « J’espère qu’il va m’arriver de belles choses. Mais je me concentre surtout sur mon jeu, je ne m’attarde pas trop à rêver. »
S’il continue de briller aussi intensément, Hugo Descat sera à n’en pas douter l’une des prochaines étoiles du handball français.