Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le 8ème Rugiss' Hand
27 novembre 2014

J11: Sélestat 22-26 Toulouse; La même rengaine

radu-ghita-entoure-par-la-defense-toulousaine-selestat-n-a-pas-pu-se-sortir-du-guepier-hier-photo-dna-franck-delhomme

Une nouvelle fois trahi par son efficacité au tir, Sélestat a encore laissé filer des points précieux, hier contre Toulouse (22-26), dans un CSI devenu bien trop accueillant pour les adversaires des Violets…

Ça devient une très mauvaise habitude. Et c’est à croire que le CSI est devenu l’endroit idéal pour se refaire une santé. Chambéry allait mal, mais avait pris, à la faveur de sa victoire en Alsace début octobre, un bel élan. Il y a quinze jours, Aix-en-Provence s’était remis la tête à l’endroit après un revers à domicile contre Istres, la lanterne rouge.

Ce Fenix-là n’était pas supérieur à Sélestat

Qu’allait donc faire Toulouse, toujours bredouille à l’extérieur cette saison et sevré de victoire en championnat depuis plus d’un mois ? Comme les autres, malheureusement… « Ça commence à être très énervant. Toulouse était largement prenable. Le public est toujours derrière nous et on n’arrive pas à lui offrir une victoire », soupirait Oliver Jung, le pivot sélestadien, après la rencontre.

Mais les Violets méritaient-ils vraiment de gagner ce match ? On est presque obligé de répondre par la négative, tant ils ont raté, et le mot est faible, des tirs à six mètres, tant ils ont perdu des ballons dans les moments importants. Certes, François-Marie, blessé au pouce, a manqué au relais d’un Ghita moins étincelant que lors de ses trois dernières sorties au poste d’arrière droit (16 buts). Mais les absences (Vujic et Seri faisaient aussi défaut) n’expliquent pas tout. Elles n’expliquent pas que Sélestat n’a inscrit aucun but à l’aile, elles n’expliquent pas ces ballons rendus à l’adversaire alors que Gudjonsson avait ramené son équipe tout près (22-23, 55e ).

Les coéquipiers de Pesic avaient pourtant su se relever d’un départ horrible, de huit premières minutes où Dumoulin, le gardien toulousain, leur avait causé bien des tourments (0-4, 8e ). Dans le sillage d’un Beauregard étincelant, Sélestat parvenait même à égaliser, évidemment grâce à son capitaine (7-7, 19e ). Inarrêtable, l’arrière gauche violet ajoutait cinq nouveaux buts dans les dix dernières minutes de la première période et Sélestat creusait l’écart (13-9, 27e ). Ghita avait une nouvelle balle de +4 au bout de son bras gauche, mais son tir fracassait, encore, le poteau. Et Fernandez ramenait les siens sans trembler (13-11 à la pause).

Le scénario allait se répéter à la reprise. Sélestat menait (15-12, 34e ), mais Sélestat gâchait. Pardin écœurait les ailiers alsaciens, à l’image de cette contre-attaque ratée par Joli (15-14, 39e ). Et les joueurs de Jean-Luc Le Gall remettaient seuls Toulouse dans le match. Osmajic redonnait l’avantage au Fenix (16-17, 42e ), Ilic et Calvel l’accentuaient (18-22 à la 50e puis 19-23 à la 52e ). Les Violets arrêtaient enfin de tirer sur Pardin. Et le 3-0 initié par Beauregard redonnait de l’espoir (22-23, 55e ). Deux balles perdues plus tard, et malgré les arrêts de Fulop, c’est Toulouse qui faisait la bonne affaire (22-26).

Sélestat n’a gagné qu’une fois à domicile, contre Istres. Très insuffisant pour un candidat au maintien. Et il s’est tiré hier une nouvelle balle dans le pied. « Ces carences au tir, en particulier à six mètres, commencent à coûter cher, déplorait Jean-Luc Le Gall. Il y a des matches que l’on accepte de perdre, quand l’adversaire est supérieur. »

Ce n’était pas le cas de ce Fenix-là. « Mais Toulouse s’est montré plus réaliste. Et on a laissé échapper un match à notre portée. On est déçu, mais on va se remettre au travail », ne pouvait que lancer le coach alsacien. Hier, Sélestat avait l’occasion de s’offrir une bouffée d’oxygène, de confirmer le début de redressement entrevu à Tremblay. C’est manqué et il est à craindre que l’air se fasse rare lors des deux derniers matches de la phase aller, contre Nantes et le PSG…

Source Dna

Publicité
26 novembre 2014

J11 : Sélestat – Toulouse; Sur leur lancée ?

thierry-fleurival-(a-gauche)-le-patron-de-la-defense-violette-espere-surfer-sur-l-enthousiasme-ne-de-la-victoire-a-tremblay-la-semaine-passee-photo-archives-

Sélestat, requinqué par son succès à Tremblay, veut confirmer face à une équipe de Toulouse au début de saison contrasté. Et enfin regagner à domicile…

Sélestat, en allant s’imposer à Tremblay, a avancé. C’est (très) bien, mais ce n’est pas encore assez.

Parce que la situation au classement reste encore fragile, parce que seule la victoire, surtout quand elle se conjugue au pluriel, permet de chasser définitivement les doutes.

« Faire en sorte que le CSI redevienne notre fief »

S’il ne constitue qu’un premier pas, ce succès est venu rassurer tout un club après un passage dans une zone de turbulences. « Il nous permet de sortir de la zone rouge, de souffler un peu, même si aux entraînements, on ne souffle pas », sourit Thierry Fleurival.

Le Guyanais (32 ans) a suffisamment d’expérience et d’années en D1 derrière lui pour savoir que Sélestat a encore un long chemin à parcourir, beaucoup de progrès à accomplir. Et que cette performance doit être suivie d’effets.

« On a atteint un premier objectif en gagnant à Tremblay, apprécie-t-il, avant d’évoquer la suite. On doit aussi battre Toulouse, on n’a pas le choix. »

Ça ne fera pas tout seul face au Fenix toulousain, mais la part de confiance emmagasinée dans le “93” ne sera pas de trop. « J’ai vu beaucoup d’enthousiasme lors de ce match à Tremblay. C’est quelque chose que l’on ne doit pas perdre. »

Une défense consolidée ?

Thierry Fleurival, comme tous ses coéquipiers, a retrouvé le sourire. Mais pour ne pas le perdre, il prévient : « Nous devrons être encore meilleurs, rendre une copie encore plus propre, notamment dans l’efficacité au tir ».

Contre Tremblay, les Violets ont montré qu’ils étaient capables de (bien) défendre en encaissant, pour la première fois cette saison, moins de 25 buts.

Mais qu’a donc fait de mieux Sélestat ? « On a été performant collectivement. Il y avait de l’envie, de la communication. On a aussi gagné davantage de duels. Et nos deux gardiens ont été très bons, ils nous ont permis de réparer nos erreurs défensives. »

Les Violets – sans Vujic, Seri et François-Marie ce soir – doivent désormais lancer le deuxième étage de la fusée, tout aussi indispensable pour un candidat au maintien. « On connaît la marche à suivre, souffle “Mister T”. On sait tous que l’on doit prendre un maximum de points à domicile. »

Pour l’instant, c’est raté. Mais Thierry Fleurival veut voir les choses changer. « Lors de nos quatre défaites à domicile (Cesson, Chambéry, Dunkerque, Aix-en-Provence, ndlr) , on s’est tiré une balle dans le pied. On ne doit pas retomber dans nos travers. C’est à nous de faire en sorte que le CSI redevienne notre fief. On travaille tous pour y parvenir. »

Sur le papier, Toulouse peut faire peur, avec ses nombreux internationaux (Fernandez, Porte – incertain ce soir –, Dumoulin, Pardin, Zvizej, Ilic, Osmajic). Au classement, c’est déjà un peu moins effrayant. Et il ne faudrait pas aider le Fenix à renaître en Alsace…

Source Dna par Simon Giovannini

23 novembre 2014

Infirmerie: Fracture du pouce pour François-Marie

  

François-Marie-Sélestat2

C’est un coup dur pour Sélestat : son arrière droit Jordan François-Marie s’est fracturé le pouce samedi à l’entraînement et devrait être indisponible pendant plusieurs semaines. Le SAHB n’avait vraiment pas besoin de cela.

A la lutte pour le maintien depuis le début de saison, avec une éclaircie cette semaine suite à son succès à Tremblay (23-25), le SAHB perd l’un de ses joueurs sur la base arrière pour plusieurs semaines. Jordan François-Marie s’est en effet fracturé le pouce samedi matin lors de l’entraînement.

Le jeune joueur de 24 ans s’est notamment distingué cette saison contre Saint-Raphaël (4/4), ou encore Créteil (4/7). Le roumain Cristian Ghita devra donc occuper seul le poste d’arrière droit pour les prochains matches des alsaciens, à commencer par la réception de Toulouse mercredi.

Source Handzone

Nous lui souhaitons un bon rétablissement...

21 novembre 2014

Après la victoire de Sélestat à Tremblay (23-25); Une lueur d'espoir...

 

laszlo-fulop-auteur-de-11-arrets-en-seconde-periode-s-est-montre-decisif-a-tremblay-photo-archives-dna-franck-delhommeOn aurait pu penser Sélestat touché, après l’ennuyeuse défaite contre Aix-en-Provence. Mais les Violets ont refusé de couler. Et la victoire à Tremblay doit être de nature à relancer Fulop et ses coéquipiers.

Le sport de haut niveau a cela de beau qu’il permet le grand écart des émotions.

Il ne se gêne parfois pas non plus, et c’est très bien comme ça, pour envoyer valser les analyses, les plus prudentes comme les plus alarmistes.

Il y a tout juste une semaine, les mines étaient tristes dans les rangs sélestadiens, les prédictions viraient au sombre, après la défaite à domicile contre Aix-en-Provence.

Le déclic ? Il est encore un peu tôt pour l’affirmer

Mercredi, dans le bus qui ramenait les Violets en Alsace après leur victoire à Tremblay, les visages étaient radieux. Et l’avenir subitement moins angoissant, le classement n’étant plus marqué au fer rouge.

« On a retrouvé le sourire », lance Laszlo Fulop. Le gardien hongrois savait que la situation n’était pas loin d’être critique avant cette 10e journée, que son équipe devait vite rebondir.

Il a donc apprécié sans retenue le succès sélestadien dans le “93”. « Contre Tremblay, j’ai vu une équipe, poursuit-il. J’avais rarement vu autant d’euphorie. Tout le monde sautait du banc à chaque but marqué. »

« Je suis entré avec l’envie de tout casser »

Lui peut-être plus qu’un autre symbolise cette « victoire collective ». Jusque-là, Laszlo Fulop était plutôt en retrait, “sevré” de temps de jeu derrière Richard Kappelin (numéro 1 au classement des gardiens de D1 avec 121 arrêts).

Et quand le Hongrois foulait le parquet, c’était surtout pour tenter d’éteindre l’incendie, quand son équipe était déjà distancée (9 arrêts contre Chambéry, 10 face à Saint-Raphaël). « C’est dur de rentrer quand le bateau coule. »

Mercredi, l’ancien de Saint-Cyr a pris place dans le but violet alors que Sélestat pouvait encore espérer (12-11 à la pause), au relais d’un Kappelin performant (9 arrêts en première période). « Je suis entré avec l’envie de tout casser. »

« Nous avons fait basculer le match tous ensemble »

Onze arrêts plus tard, Laszlo Fulop avait réussi son coup. « Je suis très content d’avoir participé à cette victoire. C’est une première pour moi cette saison. Je n’avais pas joué lors des deux victoires face à Istres et Nîmes. Mais nous avons fait basculer le match tous ensemble. »

Sa prestation est en tout cas venue rappeler une évidence : Sélestat aura besoin de tout le monde pour rester en LNH.

Il n’a pas été le seul gardien à briller mercredi. Aljosa Rezar a lui aussi longtemps fait des misères aux Alsaciens (16 arrêts dont 11 lors des trente premières minutes). « Il a été monstrueux. Mais Richard (Kappelin, ndlr) a assuré et nous avons pu rester dans la partie. »

En y réfléchissant, la victoire de Sélestat semblait écrite. Parce que Laszlo Fulop ne perd (presque) jamais contre Tremblay, parce qu’il brille (presque) toujours face à cette équipe. « Je n’ai pas perdu contre Tremblay, en compétition officielle, depuis bientôt cinq ans ! »

Bien sûr, le chemin sera encore long pour sauver sa place en D1. Bien sûr, le jeu sélestadien reste très largement perfectible (notamment l’efficacité au tir), même si la défense a encaissé, pour la première fois depuis le début du championnat, moins de 25 buts.

Regagner, enfin, au CSI

Mais ce succès à Tremblay peut légitimement être considéré par les joueurs de Jean-Luc Le Gall comme le fameux « match référence ».

Serait-ce même le déclic ? « On a gagné un match, tempère Laszlo Fulop. Mais nous devons le prendre comme exemple. Je ne sais pas si c’est le déclic. On avait dit la même chose après la victoire à Nîmes (6e journée). Je l’espère en tout cas. »

On devrait être assez vite fixé. Mercredi, c’est Toulouse qui débarque au CSI, où les Violets n’ont plus gagné depuis le 17 septembre (35-30 contre Istres). Une éternité…

Source Dna par Simon Giovannini.

19 novembre 2014

J10: Tremblay 23 -25 Sélestat.

Image1

Image2

Image3

Publicité
11 novembre 2014

J09: Sélestat - Aix: Malheur au vaincu...

 

Après les fortes émotions de la 8e journée de D1 qui a vu Paris tomber face à Dunkerque, Nantes s’incliner contre Chambéry ou encore Montpellier faire nul à Cesson-Rennes ainsi qu'Istres remporter son premier match de la saison, le calme reviendra-t-il lors de la 9e journée de D1 pour les favoris ? Possible mais rien n'est jamais sûr...

Sélestat aix

Malheur au vaincu. Dans ce duel déjà décisif dans la course au maintien, celui qui prendra le meilleur mettra un sacré coup au moral du battu. Car Alsaciens et Provençaux comptent le même nombre de points (4) et son donc ex-aequo en bas du classement, occupant les 12e et 13e places. Rompus à ce genre de matchs couperets depuis des années, les Violets, qui joueront par ailleurs à domicile, auront un léger avantage même s’ils restent sur 2 défaites de rang (face à Dunkerque et Saint-Raphaël). Néanmoins, ils ont prouvé, à Nîmes (J06), adversaire plus à leur portée, qu’ils avaient du répondant. Avec un bon Kappelin dans les cages, un Gudjonsson en forme et un ensemble au diapason, cela peut clairement poser des soucis au PAUC qui n’a plus gagné depuis la 2e journée… Entre temps, les hommes de Noka Serdarusic ont fait 2 nuls (Cesson-Rennes et Tremblay) sans être flamboyants. Les Sudistes comptabilisent notamment plus de 10 pertes de balles par match en moyenne (85 depuis le début de la saison), soit le 2e moins bon total après Chambéry (100). A trop rendre des munitions à leurs adversaires, ils se font donc régulièrement punir. Ils devront donc être plus économes et précis pour l’emporter. Avec la 9e défense de D1 (234 buts encaissés), ils peuvent faire quelque chose.

 Les autres matchs
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse      
Chambéry Dunkerque      
Toulouse Nantes      
Nîmes Cesson      
Istres Paris      
Montpellier Créteil      
St Raphael Tremblay      

Source Lnh

11 novembre 2014

J9: Avant Sélestat- Aix; La voie de “Marco”

marc-wiltberger-retrouve-le-parfum-du-haut-niveau-sur-le-banc-d-aix-en-provence-photo-sylvain-sauvage-pauc-handball

Il est de retour dans le circuit. Marc Wiltberger, adjoint de la légende Serdarusic à Aix-en-Provence, et à Sélestat demain, s’est (re)lancé dans la carrière d’entraîneur. Le Strasbourgeois le sent, il est fait pour ça. Et il savoure cette opportunité de pouvoir le prouver.

Cela faisait un moment qu’il espérait replonger dans le grand bain. Cela faisait un moment aussi qu’il pensait que le train était peut-être passé. Et puis tout a basculé cet été. Jusqu’à cette « opportunité que je n’attendais plus ».

« Je n’avais pas fait une croix sur une carrière d’entraîneur au plus haut niveau, mais je savais que ça passerait par un coup du destin », explique Marc Wiltberger.

Petit retour en arrière. Depuis sa fin de sa carrière de joueur, en 2004, l’Alsacien avait gardé un pied dans le hand. Mais sans jusque-là atteindre les sommets tutoyés lors de sa précédente vie, quand il brillait en D1 (meilleur buteur du championnat en 1992-1993) ou avec le maillot bleu sur les épaules (241 buts en 148 sélections, médaillé de bronze aux Mondiaux en 1997).

Il y avait bien eu quelques belles saisons du côté de Bouillargues, entre 2006 et 2010, en D2 féminine, puis plus récemment avec les -18 ans de Nîmes (vice-champion de France en 2013).

« Ça me plaisait beaucoup, poursuit le Strasbourgeois à propos de cette dernière expérience. Mais je n’avais pas un vrai contrat de travail, c’était précaire, et à 45 ans, c’est pénible… »

« Travailler avec Noka Serdarusic, je n’en rêvais même pas ! »

Alors l’ancien arrière gauche avait accueilli avec beaucoup d’entrain ses deux premières pistes de l’été. « J’aurais pu entrer dans le giron fédéral au Pôle Espoirs masculin de Poitiers. Ça m’aurait plu. »

Il aurait pu s’asseoir sur le banc du PSG, dans le rôle d’adjoint de l’Allemand Martin Schwalb, contacté cet été par le club parisien. Mais la crise cardiaque de son ancien coéquipier puis entraîneur à Wallau-Massenheim (de 1996 à 1999) a mis fin à ce projet.

C’est finalement la troisième piste, sans doute la moins attendue, qui a été la bonne. Fin août, Aix-en-Provence le contacte pour seconder Noka Serdarusic, légende du jeu à sept (onze fois champion d’Allemagne, triple vainqueur de la Coupe EHF et vainqueur d’une Ligue des champions avec Kiel). « Travailler avec lui, je n’en rêvais même pas !, lance “Marco”. On s’est vu et au bout d’une demi-heure, c’était parti… »

La « première mission » de Marc Wiltberger, c’est d’être… traducteur (Noka Serdarusic ne parle pas français et le duo communique en allemand). Mais pas seulement.

« Noka m’a dit : “Tu es entraîneur comme moi”. Il y a des adaptations à faire, mais c’est facile de travailler avec les meilleurs. »

En passe de valider ses diplômes pour coacher au plus haut niveau, le joueur formé au défunt Racing Club de Strasbourg apprend aussi sur le terrain au contact d’un des plus grands techniciens de l’histoire.

« Je me sens à ma place »

Et il entend forcément tirer le meilleur de cette collaboration. « Sur le plan tactique, je n’ai que des confirmations, avance le champion de France 1995 avec Montpellier. Mais je profite de sa grande expérience du très haut niveau. Noka a un recul, un sang-froid que je n’ai pas encore. J’apprends sur le management, la gestion des moments-clés. »

Demain, Marc Wiltberger sera de retour à Sélestat, pour un match aussi très important pour les Aixois, qui, comme les Violets, ne décollent pas au classement. « J’ai déjà vécu ce genre de retour quand j’étais joueur, c’est toujours mieux quand on gagne », sourit l’ancien Violet (1999-2001).

Il se fait un plaisir de retrouver sa famille basée en Alsace, « la famille sélestadienne », des amis aussi comme Alain Voyer (l’ancien journaliste chargé de la rubrique handball aux DNA, ndlr). « Il était à l’origine de ma venue. Je lui avais promis un jour que je jouerais à Sélestat. C’est aussi la première fois que je vais revenir ici sans Germain Spatz (l’ancien président du club, décédé en 2011, ndlr) dans la salle. Mais je suis sûr qu’il nous regardera », confie-t-il avec émotion.

Après plusieurs années à chercher sa voie, Marc Wiltberger l’a trouvée. « Ces premiers mois à Aix me confirment que je suis fait pour ça, que je suis capable d’entraîner au plus haut niveau. Je me sens dans mon élément, légitime, à ma place. Reste maintenant à le prouver. » Comptez sur lui pour aller au bout de ce défi…

6 novembre 2014

J8: St Raphael 31-22 Sélestat; Comme d'habitude...

jordan-francois-marie-et-selestat-n-ont-jamais-ete-en-mesure-de-peser-sur-la-rencontre-hier-photo-archives-dna-franck-delhomme

Il faudra attendre pour voir Sélestat s’imposer à Saint-Raphaël. Hier, les Violets ont pris l’eau dans le Var (31-22). Il va falloir vite se remobiliser pour le prochain rendez-vous, dans une semaine à domicile contre Aix-en-Provence, où les Alsaciens n’auront absolument pas le droit de se rater.

Le voyage pour rallier le Var avait déjà été une galère. Partis mardi, les Sélestadiens sont arrivés hier en milieu d’après-midi à Saint-Raphaël, après avoir été “bloqués” pendant près de 24 heures à l’aéroport d’Orly en raison des intempéries touchant le Sud-Est de l’Hexagone.

Le match face aux Azuréens s’est révélé être une galère supplémentaire et a confirmé que les joueurs de Jean-Luc Le Gall ne sont décidément pas à l’aise face aux Raphaëlois.

Depuis son retour en D1, en 2011, Sélestat n’a jamais gagné dans le Var. Il y a même parfois sombré (38-26 il y a deux ans). Mais sur la lancée de plusieurs prestations plutôt encourageantes (victoire à Nîmes, défaite honorable contre Dunkerque, le champion de France) et avec le retour de Joli à l’aile droite, les coéquipiers de Beauregard espéraient vaincre le signe indien.

D’autant plus que Saint-Raphaël se présentait avec un seul pivot de métier, Garain (le Danois Lynggaard, touché au genou, ayant déclaré forfait à la dernière minute).

Joël Da Silva, l’entraîneur azuréen, prenait l’option de ne pas aligner d’entrée ses deux arrières scandinaves, le Danois Olsen et l’Islandais Atlason, mobilisés avec leur sélection lors de la trêve internationale. Un choix payant.

Rebondir, vite

Dans le sillage d’une défense bien présente et d’un Djukanovic inspiré dans le but (9 arrêts en première période), Saint-Raphaël allait très vite mettre la main sur la rencontre : 6-2 à la 6e puis 9-3 à la 10e. Jamais, depuis le début de la saison, les coéquipiers d’un Abily très percutant n’avaient disposé aussi rapidement une telle avance.

Sélestat ne pouvait répliquer que par le duo Joli-Ghita côté droit. Mais c’était insuffisant pour replacer les Violets dans le sens de la marche. Gudjonsson n’était pas en réussite, à l’image de son penalty raté face au jeune gardien Demaille.

Et si Joli permettait aux siens de revenir à quatre longueurs (11-7, 16e ), Saint-Raphaël reprenait vite le large (16-9, 21e ). À la pause, Sélestat avait encaissé beaucoup trop de buts (19-13) et grandement hypothéqué ses chances de victoire.

En seconde période, Joël Da Silva pouvait se permettre de laisser sur le banc Olsen et le Tchèque Jurka. Le chemin de croix de Sélestat se poursuivait. Il fallait ainsi près de neuf minutes aux Alsaciens pour inscrire leur premier but, par l’intermédiaire de Pesic (22-14, 39e ).

Rien ne fonctionnait, à l’image de ce nouveau penalty détourné par Demaille, cette fois devant Joli (23-15, 43e ).

Saint-Raphaël gérait cette fin de match à l’économie. Malgré tous les efforts de Fulop dans le but alsacien, les Azuréens faisaient grandir l’écart (28-19, 52e ) et s’imposaient logiquement (31-22).

Sélestat replonge dans la zone rouge et va devoir rapidement passer à autre chose pour négocier au mieux la réception, ô combien importante, d’Aix-en-Provence dans une semaine.

Source Dna

Publicité
Le 8ème Rugiss' Hand
Publicité
Archives
Publicité