Après Les 16ème de CdF: Le grand soir de Sargenton ...
Dans le sillage d’un éblouissant Jérémie Sargenton, Sélestat a réalisé contre Ivry (D1) l’un des exploits des 16es de finale
Bien sûr, on ne gagne jamais un match seul. Mais les performances individuelles s’avèrent très souvent décisives. Quand Jérémie Sargenton a pris le relais de Julien Meyer dans le but violet, à la 42e , Sélestat était mené 19-23. Puis 19-24 trois minutes plus tard.
La qualification semblait alors très loin. Mais le gardien sélestadien l'article complet sur le site du journal les Dna: ici en a décidé autrement. Pendant treize minutes, il n’a pas encaissé le moindre but. Deux arrêts face aux frères Bataille ont d’abord empêché Ivry de reprendre le large (21-24, 48e ).Puis l’ancien joueur de Pontault-Combault (28 ans) a détourné la roucoulette de Pablo Simonet, permettant dans la foulée l’égalisation d’Olivier Jung (24-24, 53e ). Le même Pablo Simonet voyait ensuite son penalty repoussé par un Jérémie Sargenton infranchissable (8 arrêts au total). Sélestat était lancé vers son exploit.
« J’avais l’impression d’être un aimant »
« À un moment, je me suis dit que je n’allais pas prendre de but, souffle le Sélestadien. J’avais l’impression d’être un aimant. C’est le genre de match où tu attires le ballon. Tu as juste à en profiter… »
Jérémie Sargenton a bien sûr savouré sa performance. Mais il ne voulait surtout pas oublier le collectif. « Je fais des arrêts, mais c’est un vrai travail d’équipe. Même si on a été mené pendant quarante-cinq minutes, c’est tout sauf un hold-up. On a eu le mérite de ne jamais lâcher. »
Sélestat (D2) a éliminé un club de D1, et ça n’est pas rien. « C’est très bien pour la confiance du groupe. C’est la preuve que l’on peut faire de très belles choses. C’est un bel exploit, même s’il ne faut pas s’emballer. »
Les Violets, s’ils pensent avant tout au championnat, ont l'article complet sur le site du journal les Dna: ici prolongé avec bonheur l’aventure Coupe de France. Et à l’heure de s’accorder quelques jours de vacances, le gardien avait un souhait pour les 8es de finale, qui auront lieu le week-end du 6 février.
« On aimerait surtout jouer à domicile. Personnellement, j’aimerais bien affronter Saint-Raphaël, mon club formateur, ou Nîmes (où évoluent Florent Ferreiro et l’entraîneur Franck Maurice, côtoyés lors de son passage à Saintes, ndlr). Ou alors le PSG. » Nul doute que le club de la capitale et ses stars sont espérés au CSI côté violet.