Résultat CdF Cernay 26/32 SAHB
Cernay Wattwiller / Sélestat Alsace Handball
(N2) /(D2)
Les protégés de Gregor Makijonko ont tenu tête aux Sélestadiens durant 50 minutes avant de logiquement s’incliner 26-32 en fin de match, hier à Cernay, lors du quatrième tour de la Coupe de France.
« Il suffit d’un seul but pour gagner : si nous pouvions en avoir un de plus que nos adversaires au coup de sifflet final, je n’en demanderai pas davantage », s’amusait Gregor Makijonko quelques minutes avant le début du match qui opposait hier soir son équipe de Cernay/Wattwiller (N2) à celle du Sélestat AHB (D2) pour le compte du 4 e tour de la Coupe de France. Et l’entraîneur haut-rhinois y a cru un bon moment, comme la quasi-totalité du millier de spectateurs installés dans les tribunes de la salle Thierry Omeyer. Car ses joueurs, dépourvus du moindre complexe, ont crânement tenté leur chance et tenu tête aux Bas-Rhinois avant de s’écrouler dans les dix dernières minutes. Privés de Mouss Chekireb, mais aussi de Ludovic Paprota, resté quelques instants sur le terrain avant d’être à son tour contraint de déclarer forfait, ils ont fait jeu égal avec des visiteurs loin d’être sereins (5-5 11 e, 9-7 21 e, 12-12 29 e). S’appuyant sur un collectif soudé, une défense bien regroupée autour d’un Gabor Kolonics impérial, et quelques exploits individuels, ils ont fait douter des Violets handicapés par l’absence, entre autres, de Michal Salami, leur meilleur buteur. Ils les ont même parfois poussés dans leurs derniers retranchements pour la plus grande joie de leurs nombreux supporteurs, qui après la pause gardaient encore le secret espoir de rafler la mise. Les Cernéens tenaient encore le choc au retour des vestiaires. Appliqués, concentrés, et surtout plus motivés que leurs vis-à-vis, ils restaient au contact, même s’ils ne parvenaient plus à prendre les commandes, trouvant toujours des solutions en attaque malgré des gabarits dans l’ensemble moins impressionnants que ceux de leurs vis-à-vis (16-18 37 e, 19-20 40 e). Peu à peu cependant, ils accusaient le coup et commençaient à marquer le pas. Christian Omeyer et les siens enfonçaient le clou en creusant un écart, sans être conséquent (22-27 50 e, 25-30 57 e, 26-32 60 e). « Tout s’est joué sur le physique », commentait Gregor Makijonko. « Sur la fin, les Sélestadiens étaient plus frais que nous et c’est ce qui a fait la différence. Ils ne sont pas en D2 pour rien non plus ! Cela dit, ça s’est joué à pas grand-chose. Nous avons notamment raté quelques occasions aux 6 mètres qui nous ont coûté très cher… » « Les Sélestadiens ont perdu moins de balles et raté moins de tirs que nous », constatait de son côté Jonathan Simonet. « Nous avons fait le maximum, mais cela n’a pas suffi. C’est dommage, même si nous n’avons pas trop de regrets à avoir : c’était la fête, malgré la défaite, et c’est le principal ! »
Source L'Alsace.