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Le 8ème Rugiss' Hand
16 mars 2012

A suivre de près : La lutte pour le maintien est engagée !

 
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NIMESvsCESSON
          Nîmes                  Cesson.
   (11ème 11pts)      (7ème 16pts)
      N, D, V, D, V           V, DV, D, V
          

         A commencer par Nîmes qui ce vendredi, accueille Cesson. Un match important pour les Gardois face à un adversaire à leur portée et surtout dans la perspective du calendrier démentiel qui les attend jusqu’à la fin avril. Après avoir reçu les Bretons, ils devront en effet se déplacer à Istres, accueillir Saint Raphaël, être l’hôte de Dunkerque et enfin recevoir le voisin montpelliérain. La bonne nouvelle c’est que l’infirmerie de l’Usam se vide peu à peu et que Guillaume Saurina et le capitaine Jean Philippe Haon (notre photo de têteretrouvent le terrain. « C’est vrai que lorsque tu as une cascade de blessés, ça se complique beaucoup, reconnait Jean Philippe Haon, mais ça permet aussi à certains jeunes de jouer, de prendre de la confiance, on l’a vu lors du dernier match contre Tremblay et c’est quand même positif qu’ils prennent leurs responsabilités. » Depuis les deux dernières journées, les positions en queue de classement se sont resserrées, Nîmes est actuellement 12ème mais jusqu’à la 8ème place, personne n’est à l’abri de la relégation. « On s’aperçoit que les équipes qui avaient pris de l’avance ont trébuché et sont loin d’être sorties d’affaire. Mais avant toute chose, il faut qu’on s’occupe de nous et qu’on gagne des matches. » Neuf buts, c’est très exactement l’écart qui avait permis aux Gardois de s’imposer à Cesson, lors du match aller, il y a six mois. Les joueurs de David Christmann s’en rappellent eux qui la semaine dernière sont retombés dans leurs travers en se faisant éliminer de la Coupe de France par Ivry (31-23). « C’est un match dont l’issue peut avoir des conséquences, poursuit Jean Philippe Haon. Si ça se passe mal contre Cesson, ça risque de nous rendre la suite, plutôt difficile. Soyons donc vigilants car les Cessonnais savent être dangereux à l’extérieur. » C’était en effet en début de saison, les Bretons étaient allés s’imposer à Dunkerque, Paris et Créteil. 
 
 
CHAMBERY    vsIstres
      Chambéry                    Istres
                                   (12ème, 11pts)
     D, D, V, V, D             N, D, D, V, V
 
         Autre mal classé, Istres se déplace à Chambéry. L’opposition est intéressante à plus d’un titre. D’une part, les Provençaux sont en phase de conquête (quatre succès consécutifs dont la coupe de France) et leur collectif dégage une véritable sérénité et d’autre part Chambéry n’a plus que le championnat à disputer et sa place qualificative à la Ligue des Champions à défendre. Les Savoyards qui restent sur leur courte défaite (28-27) à Montpellier ne pourront toujours pas compter sur Xavier Barachet qui devrait faire sa rentrée, la semaine prochaine à Ivry. Philippe Gardent qui ce jeudi fête ses 48 printemps se méfie beaucoup de l’adversaire istréen. « C’est une équipe qui a eu du mal à se mettre en place cette saison, qui n’a pas été épargnée par les blessures et qui arrive au bon moment à trouver un rythme de croisière, analyse le technicien chambérien sur le site du club. Cette équipe est extrêmement dangereuse quand elle se présente comme elle va le faire samedi, sans une pression insurmontable et en jouant décontractée. Il va falloir être vigilant et intransigeant sur ce qu’on a à faire. » A juste titre puisqu’il y a deux saisons, Istres était venu s’imposer en Savoie de deux buts grâce notamment à un certain Maxime Derbier, tout heureux de jouer un sale tour à certains de ses anciens coéquipiers. 
 
 Nantes HvsPARIS
        Nantes        -          Paris  
                               (13ème, 10pts)
     V, N, V, N, D          D, D, D, D,
 
          Comme on se retrouve à moins d’une semaine d’intervalle ! Et surtout va-t-on assister au même Paris-Nantes qu’en quarts de finale de la Coupe de France ? Si c’est le cas, comme il n’y a pas eu de match et qu’en face, c’est une équipe amoindrie qu’ils ont affrontée, les Nantais peuvent déjà inscrire deux points à leur tableau de marche. L’objectif n°1 des Parisiens, c’est le maintien en D1. Débarrassés de la coupe de France, ils engagent une véritable course-contre-la-montre et contre le classement pour s’extraire de la zone rouge. Après le déplacement nantais, Paris qui ce samedi récupère Nicolas Claire (qui ne se ressent plus de sa béquille à la cuisse) va affronter en quatre journées, trois des concurrents directs au maintien, c’est dire si jusqu’à la fin avril, tous les points récoltés sont importants. Mais voilà, avec une infirmerie qui ne désemplit pas, l’affaire est bien mal engagée. Depuis la trêve, Nantes a limité la casse en championnat : deux nuls, une victoire et une défaite en déplacement à Saint Raphaël. Avec une fin de saison où il est fort probable que les accessits européens restent figés, Nantes n’aura plus que la coupe de France pour espérer briller hors des frontières. Pour cela, il faudra éliminer Montpellier (à Montpellier) en demi et remporter la finale. Bercy est encore bien loin de la Loire-Atlantique. 
 
CRETEILvsIVRY
       Créteil          -           Ivry
  (10ème, 13pts)      (14ème, 8pts)
     D, V, D, V,D           D, N, D, D, D 
 
Le match qui boucle cette 18ème journée dimanche, marque là aussi de passionnantes retrouvailles. Créteil-Ivry, c’était, il y a trois semaines, une des affiches des 8èmes de finale de la Coupe et les Ivryens s’étaient imposés après la séance de tirs au but. A en croire quelques joueurs de la jeune classe cristolienne croisés cette semaine, il est hors de question de revivre pareil scénario ou du moins, de sortir de Robert Oubron, avec un tableau d’affichage défavorable. Seul dernier, Ivry a besoin de points pour s’en sortir et Créteil doit rester vigilant  car avec seulement 13 points, à trois longueurs du 1er relégable, rien n’est acquis. Peu épargnées par les blessures, des deux formations, seule Ivry s’est renforcée en conséquence. En revanche, Créteil doit composer avec l’absence définitive jusqu’à la fin de la saison de Yannick Limer qui s’est fait opérer du genou (ménisque). Pierre Montorier revient dans le groupe après une rechute et un souci à la voûte plantaire. « J’ai encore quelques petites douleurs mais comme on entre dans une série de matches importants, nous a-t-il confié, je me dois d’être là et faire ma part de boulot. En plus, dimanche, le match risque d’être très serré et très tendu. » L'Auvergnat sera épaulé sur le poste par l’international junior Jérémy Toto.
 
Source Handzone.
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15 mars 2012

Résultat: Sélestat 22-27 Dunkerque

   Trop haut l’obstacle  !

  Auteur d’un bon départ, Sélestat semble avoir retrouvé une cohésion. Mais son efficacité offensive face à une forte équipe de Dunkerque est restée limitée.

Jordan François-Marie (à d), Valentin Aman (au c) ont tenté de forcer le verrou. La défense de Dunkerque s’est révélée intraitable.  PHOTO Jean-Paul Kaiser — DNA
 
     Le président du SAHB, Vincent Momper, et la plupart des supporters, considérait ce match contre Dunkerque comme celui de la réhabilitation. Pour effacer le traumatisme lié au naufrage à Istres, de surcroît dans une série noire de trois défaites en championnat, tous souhaitaient, à défaut de victoire pour ce 18 e match, que les Violets livrent une opposition de qualité susceptible d’infléchir la courbe de la confiance.

Défense sous pression constante

Le scénario de départ est plutôt heureux. Pintor vole la première balle d’attaque aux Nordistes, mais Eymann rate l’occasion d’ouvrir le score. C’est Touati qui aura cet honneur (0-1), mais comme Fulop stoppe les trois tirs d’un Bosquet pour le moins persévérant, le SAHB va mener 3-1 après cinq minutes. La défense de Sélestat est ensuite mise sous pression par une équipe de Dunkerque qui joue vite et juste. Très impliquée, elle parvient à faire échec à plusieurs tentatives.

Avant de subir la première exclusion de deux minutes du match, Pesic est efficace en pivot et l’écart de deux buts en faveur de Sélestat se maintient (5-3). Des approximations collectives empêchent cependant de décoller davantage et Dunkerque égalise (6-6, 12 e’). Butto ne fait pas de sentiments face à son ancien club et exécute froidement ses penalties (trois dans cette seule première période).

Inquiétude au SAHB avec Freppel qui reste au sol après avoir marqué, mais ce sont deux poteaux et des tirs téléphonés ou pas assez appuyés qui vont nuire à l’évolution du score pour Sélestat. En face, Nagy est beaucoup plus précis et Dunkerque repasse devant (6-8, puis 8-11 à la 20 e’). Les transmissions du SAHB se révèlent défectueuses. Si Beauregard force ses tirs à 9m, François-Marie trouve des espaces pour marquer et son équipe reste au contact.

Mais Dunkerque sort un nouvel atout de son banc, Mokrani marquant deux fois des 6m (11-15). Lui aussi bien servi à l’entrée de zone, Aman subit un triple échec, en face-à-face ou sur le poteau, et il n’a pas la même réussite à ce poste. Et on ne peut pas non plus compter sur Podsiadlo (penalty tiré sur Gérard) pour ramener Sélestat à trois longueurs à la pause.

Beretta ramène Sélestat à deux buts à la reprise, mais Gérard devient un rempart infranchissable sur les tirs suivants et Dunkerque a vite fait de reprendre le large (13-18). Des solutions différentes doivent être mises en œuvre et c’est Freppel, de l’aile, et Beauregard qui découvrent des clés. Le rapport de forces ne change pourtant pas, Dunkerque pouvant compter sur des enchaînements bien rodés et un Bosquet redoutable à la finition.

Le penalty et les deux tirs arrêtés par Ivezic, qui vient de rentrer, donnent un coup de fouet passager à Sélestat. Mais il n’est toujours possible que de faire que jeu égal en restant déficitaire de cinq buts (17-22). Les remontées de balles locales ne vont pas assez vite pour déborder Dunkerque qui gère tranquillement son affaire. Si Ivezic multiplie les parades et entretient un peu de suspense (19-22), les attaques placées de ses coéquipiers sont confuses et n’aboutissent que trop rarement.

À cinq minutes du terme, la victoire ne risquait plus de changer de camp. Le candidat au podium final Dunkerque a bien préparé son match de Coupe d’Europe contre Saint-Raphaël de samedi et Sélestat a encore tout à prouver pour espérer une véritable embellie ce printemps.

Source Dna.

Voir les stats et les autres résultats : Dna

 

15 mars 2012

Joyeux anniversaire Michal

Le 8eme Rugiss' Hand souhaite un :
Salami_Michal
qui fête ses 30 ans. 

Au plaisir de te revoir sur le terrain.

14 mars 2012

Présentation Sélestat - Dunkerque

laszlo-fulop-l-un-des-gardiens-de-selestat-et-ses-coequipiers-sont-determines-a-relancer-la-machin       Dunkerque n’est pas l’adversaire idéal pour effacer la déroute d’Istres et se relancer ce soir à 20 h 30 après trois défaites d’affilée en championnat. Car l’équipe nordiste, à la veille d’un quart de finale de coupe d’Europe, ne peut plus gaspiller de points en D1. Sélestat devra donc se sublimer.

Plus que la série de trois défaites de rang qui n’est pas encore inquiétante, c’est surtout le comportement de l’équipe sélestadienne lors du dernier match à Istres (34-23) qui laisse perplexe au moment de la réception de Dunkerque ce soir (20 h 30) au CSI. « Sur ce qu’elle avait montré jusque-là, je pensais que cette équipe était à l’abri d’un tel accident, avoue son entraîneur Jean-Luc Le Gall. Mais disparaître comme elle l’a fait à Istres, non. C’est arrivé à d’autres cette saison comme Ivry à Cesson. L’important est de réagir. »

Le coach aurait pu aussi citer Chambéry qui avait volé en éclat (30-18) un soir de février à Dunkerque. D’autant que c’est contre ces mêmes Nordistes que Sélestat devra se réhabiliter pour montrer que le mal n’est pas aussi profond que le laisserait croire le mauvais résultat de leur dernière sortie. Comme Chambéry avait d’ailleurs redressé la barre une semaine après cette déconvenue au Rhenus contre… Sélestat.

« On n’est pas en crise »

Alors si les Sélestadiens n’ont pas pu s’imposer chez une équipe du bas de tableau, comment vont-ils pouvoir le faire contre un prétendant à la deuxième place du championnat ? En Provence, au lieu de faire un pas supplémentaire vers le maintien, ils en sont revenus avec un gros coquard. « Une énorme gifle, acquiesce Laszlo Fulop. À se demander comment on va réagir. Allons-nous trouver la force de nous révolter ou allons nous renoncer ? En tout cas, ce sera difficile d’être aussi mauvais qu’à Istres, où seul François-Marie et Aman ont été exempts de reproches. »

Le constat est cinglant. En revanche, le gardien hongrois arrivé à l’intersaison de Saint-Cyr, balaye toute pensée négative. « Il ne faut pas chercher de crise, là où il n’y en a pas. Si on ôte la Coupe de France, on a perdu trois matches de championnat. Contre Chambéry dans le contexte particulier du hall Rhenus à Strasbourg, ensuite à Créteil où on n’était pas si loin (NDLR : défaite de deux buts). À Istres, ce sont nos pertes de balles qui nous coûtent cher, pas le repli défensif. On les a accumulées et on a été immédiatement sanctionné en contre. »

À force de s’entendre dire qu’ils réalisaient une belle saison, les joueurs du SAHB ne se sont-ils pas vus trop beaux ? Ne les a-t-on pas endormis en renouvelant les contrats très tôt dans la saison ? Laszlo Fulop qui vient de resigner pour une saison supplémentaire, tout comme son partenaire dans les buts Obrad Ivezic (2 saisons), un mois après les prolongations pour deux ans de Podsiadlo et de Pesic et un contrat de trois ans pour Beretta, pense que cela a pu être néfaste car « on se retrouve inconsciemment dans une situation plutôt confortable. »

Ne pas attendre le dernier soir

Ce soir, il faudra sonner la révolte. Ne serait-ce que pour éviter de tendre l’autre joue contre un adversaire qui se servira aussi de se match pour se mettre en configuration européenne avant son quart de finale de la coupe EHF contre Saint-Raphaël. Laszlo Fulop a vécu une série de cinq défaites de suite l’an dernier avec Saint-Cyr jusqu’à la 20 e journée avant d’assurer le maintien de l’équipe en remportant quatre de ses six derniers matches, alors que le club était condamné financièrement. « On avait cette rage de s’en sortir face à un avenir incertain. Mais ce serait mieux d’arriver à dix victoires avant la dernière journée… »

Sélestat – Dunkerque. 
Coup d’envoi ce soir à 20 h 30 au CSI 
Arbitres : MM. Clapson et Fieschi.

Sélestat :
Aux buts 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs 3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 20. François-Marie, 27. Ostarcevic.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Dunkerque :
Aux buts: 1. Gérard (cap.) et 16. Annotel 
Les joueurs: 3. Afgour, 4. Lamon, 6. Nagy, 7. Touati, 8. Bosquet, 10. Siakam, 15. Soudry, 17. Emonet, 21. Grocaut, 26. Nilsson, 46. Mokrani, 57. Butto.
Entraîneur : Patrick Cazal.

Source L'Alsace par Christian Weibel
14 mars 2012

Bobby, la mascotte de l'USDK

       L'actu, c'est la venue de Dunkerque à Sélestat ce soir. Mais comme vous le savez, Le 8ème Rugiss Hand fait grand place aux mascottes de france et de Navarre ces derniers jours. Bobby
      

       C'est donc l'occasion de vous présenter Bobby, la mascotte de Dunkerque Handball Grand Littoral.

       Ah!  Au fait, il n'y aurait pas un air de ressemblance avec un certain ''Gégé'' ?

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13 mars 2012

Le retour de l’ailier prodige Baptiste Butto

       Pour la première fois depuis qu’il a quitté Sélestat, Baptiste Butto retrouve son club formateur demain à l’occasion de la venue de Dunkerque, qui mène de front une campagne européenne et en LNH pour emboiter le pas de Montpellier.

Après avoir fait ses débuts au plus haut niveau à Sélestat, Baptiste Butto s’épanouit désormais à Dunkerque où il a terminé meilleur buteur de la Ligue la saison passée. Archives Jean-Marc Loos
 
A la manière dont il s’est rendu indispensable à Sélestat alors qu’il n’avait encore que 20 ans, il ne faisait aucun doute qu’il avait trouvé un club à ses dimensions en prenant la direction du Nord au lendemain de la relégation de son club en D2. Baptiste Butto avait pourtant participé en août 2009 au début de la préparation du SAHB avant de recevoir une proposition d’un des meilleurs clubs de l’élite. De celles qui ne se refusent pas. Les dirigeants sélestadiens l’ont bien compris en ne l’obligeant pas à honorer sa dernière année de contrat, alors que Baptiste faisait partie des plans pour remonter le plus vite possible.

L’oiseau rare s’était envolé et il n’allait pas tarder à s’imposer sur l’aile gauche de Dunkerque. Une première année à s’adapter, une seconde pour se révéler, une troisième désormais pour continuer à hisser le club maritime le plus haut possible dans la hiérarchie après avoir goûté à la Ligue des champions (élimination en prolongation en poule de qualification). Plus que jamais en embuscade à la quatrième place à seulement trois longueurs de Chambéry, littéralement laminé (30-18) dans le Nord lors de la reprise en février, Dunkerque peut logiquement ambitionner de briser l’éternel duo Montpellier-Chambéry en s’emparant de la deuxième place. C’est donc au sein d’une équipe particulièrement déterminée que l’ancien Sélestadien retrouvera un club où il a joué durant cinq saisons entre 2004 et 2009. « C’est en effet là que tout a commencé. Ce sera l’occasion de jouer pour la première fois dans une salle qui n’était pas terminée au moment de mon départ. Je serai content d’y retrouver beaucoup de personnes que je connais. Mais je vais surtout être concentré sur le match car nous entamons une série de quatre matches très importants. »

Sélestat au milieu de l’Europe

Quatre matches en 11 jours pour une formation de l’USDK qui jonglera entre le championnat et un quart de finale de la Coupe de l’EHF contre l’autre rescapé français, Saint-Raphaël. Sélestat se retrouve d’ailleurs par le biais du calendrier au centre de ce duel franco-français pour une place en demi-finale. En affrontant, tour à tour, Dunkerque ce mercredi à 20h30 puis saint-Raphaël, le mercredi suivant dans le Var. Au point de brouiller les cartes ? En tous cas, les Dunkerquois qui ont vu leur série de neuf victoires d’affilée en LNH stoppée par une surprenante défaite à domicile contre Istres, avant de repartir de l’avant avec un succès étriqué (27-28) chez la lanterne rouge Ivry, ont profité de leur semaine off pour recharger leurs accus.

« A Ivry nous avons commis quelques boulettes alors que nous menions de 4 buts à cinq minutes de la fin, relativise celui qui a eu le bonheur de participer à la préparation de l’équipe de France pour l’Euro avant de rester en France. Il faut regarder devant nous. Tenter de gagner ces quatre matches. Celui de Sélestat va nous servir à préparer la Coupe d’Europe. On va se concentrer sur nous pour tenter d’aller plus loin. Saint-Raphaël est un adversaire à notre portée pour faire encore mieux qu’il y a deux ans quand nous nous sommes arrêtés à ce stade de l’épreuve. »

Trois ans après avoir pris son baluchon pour vivre ce type d’aventures comme d’autres Sélestadiens avant lui, Baptiste Butto démontre qu’il a fait le bon choix : quitter le cocon, se mettre en difficulté, pour progresser et récolter. Sa carte de visite s’est enrichie d’un titre de vainqueur de la Coupe de France la saison dernière et de meilleur buteur de la LNH. « Ces trois années m’ont permis d’accumuler de l’expérience. Ça se sent sur le terrain et en dehors. J’ai mûri comme c’est le cas quand on a 25 ans. » Avec un bel avenir et un rendez-vous devant ses anciens supporteurs qui lui avaient déjà réservé une superbe ovation lors du match aller chez lui désormais, dans le Nord.

Source L'Alsace par Christian Weibel
12 mars 2012

Les mascottes... à l'Euro et au mondial...

Chabala      En ce début de semaine, continuons notre petit tour d'horizon sur les mascottes en prenant celles qui ont participé à un championnat d'Europe ou bien Mondial. Qui se rappele de ''Ruski'' ou bien peut être ''Chabala"" ?

 Euro 2006

                                    Euro 2010

               Ruski

 

    Merci aux clubs pour l'envoie de photos de leur mascotte...   
    
Si vous aussi, vous avez en votre possession une photo d'une mascotte connue ou moins connue, n'hésitez pas à me la fournir, elle figurera bien entendue dans la longue liste des mascottes du hand.

9 mars 2012

Nos amis les mascottes...

     N1 Bordeaux Blacky

      Avec cette petite semaine d'accalmie dans le monde du handball, voici un petit tour d'horizon sur nos amis les mascottes.     

     Ce ne sont pas moins de trente-huit mascottes qui vous seront présentées aujourd'hui et les prochains jours... Trente-huit mascottes provenant des quatre coins de la France mais aussi de pays étrangers comme l'allemagne...

      Merci aux clubs pour l'envoie de photos de leur mascotte...
     Si vous aussi, vous avez en votre possession une photo d'une mascotte connue ou moins connue, n'hésitez pas à me la fournir, elle figurera bien entendue dans la longue liste des mascottes du hand.

N1 Hazebrouck Pinpin  D0 Saint Cyr Tourraine

 

Prochainement, place aux mascottes des grands évenements...

A bientôt...

8 mars 2012

Des nouvelles de : “Mika” rêve d’arrêts !

Huit mois après une grave blessure aux ischio-jambiers, Mickaël Robin a retrouvé la compétition avec Montpellier. La fin d’un long tunnel pour le gardien alsacien.

Après huit mois d’absence, Mickaël Robin a repris sa place dans le but de Montpellier.  Photo maxppp 

Son ascension s’était jusque-là déroulée sans heurts. Lancé en D1 à 17 ans avec Sélestat, Mickaël Robin a vite montré qu’il avait l’étoffe d’un grand. Son talent l’avait ainsi conduit à Chambéry (en 2008), pour connaître les sommets de la D1 et s’enivrer du doux parfum de la Ligue des champions.

« Je m’accroche au fait qu’il reste deux mois et demi de compétition »

Puis ce fut Montpellier (en 2010) et une première saison réussie, couronnée par ses deux premiers titres (champion de France et vainqueur de la Coupe de la Ligue). Une trajectoire parfaite jusqu’à ce maudit 24 mai 2011 et cet accident de scooter.

Touché aux ischio-jambiers, le Strasbourgeois a dû se résoudre à l’opération et une longue indisponibilité. Une souffrance pour un joueur jamais blessé ou presque auparavant. « On se pose forcément des questions : “Si je n’arrive pas à revenir, qu’est-ce que je vais faire de ma vie ?” Mais cela m’a seulement traversé l’esprit, pas plus », assure Mickaël Robin.

Le bon déroulement de sa convalescence l’a rapidement rassuré sur sa capacité à redevenir le joueur qu’il était. « Un mois après mon opération, je pouvais faire du vélo, deux mois après je reprenais la course. »

Le plus dur à vivre aura finalement été l’éloignement contraint et forcé de ses coéquipiers. « J’étais un peu en marge du groupe. C’est normal, j’avais mes propres programmes d’entraînement et de rééducation. » Ou de devoir suivre les matches depuis les tribunes. « C’est insupportable ! Même si tu veux toujours soutenir tes copains, je n’avais parfois pas envie d’y aller… »

La délivrance s’est esquissée en décembre, quand “Mika” a retouché ses premiers ballons. Elle est devenue réalité en janvier, quand il a pu reprendre l’entraînement normalement.

« Cela a été un soulagement, souffle l’ancien Sélestadien, car mon corps m’a rassuré. Le poste de gardien demande de la souplesse et de l’explosivité, et je me demandais au début si mon ischio allait tenir. Aujourd’hui, je n’ai plus aucune douleur, plus aucune appréhension. »

Trois gardiens pour deux places

Un soulagement donc, mais aussi et surtout « un commencement ». Le Slovaque Richard Stochl et le Slovène Primoz Prost, recruté cet été pour pallier son indisponibilité, brillent dans le but héraultais et il ne sera pas facile pour lui de les en déloger.

Depuis son retour à la compétition le 5 février, Mickaël Robin n’a pas beaucoup été sollicité par l’entraîneur héraultais Patrice Canayer (deux entrées en jeu en Ligue des champions contre Copenhague et Belgrade, 19 arrêts contre Belfort en 8 es de finale de la Coupe de France, mais aucun match en LNH).

« C’est difficile de revenir dans une équipe constituée et au moment où la saison se joue (*). Le choix de Patrice de ne pas forcément me faire jouer peut se comprendre. »

“Mika” s’attendait cependant à mieux. S’il a regoûté à la Ligue des champions, le Montpelliérain espérait retrouver le but héraultais à temps plein. « Cela n’a pas été le cas. À tort ou à raison, j’y croyais. » D’autant qu’il assure avoir retrouvé son niveau. « Les sensations sont bonnes, je suis à l’aise sur le terrain. Je n’ai pas progressé puisque j’ai été arrêté, mais je n’ai rien perdu. Je suis le même qu’avant ma blessure. »

S’il savait que sa saison 2011-2012 serait obligatoirement tronquée, Mickaël Robin n’a pas envie qu’elle soit « blanche ». « Nous sommes déjà en mars. Je ne sais pas s’il sera possible de bouleverser la hiérarchie. Je m’accroche au fait qu’il reste deux mois et demi de compétition. Chaque début de semaine, je travaille pour faire partie des deux gardiens le week-end. J’espère qu’il y aura des opportunités, notamment contre Sélestat (le 21 avril) ! »

À bientôt 27 ans, Mickaël Robin regarde de nouveau vers l’avenir. « Je suis conscient de faire partie des plans du club car j’ai encore deux ans de contrat (il formera un duo 100% alsacien puisque Thierry Omeyer sera de retour à Montpellier en 2013). J’ai envie de tout casser la saison prochaine. »

(*) Quasiment assuré d’être champion de France, Montpellier est encore engagé en Ligue des champions et en Coupe de France.

Source Dna

5 mars 2012

Après Istres: De la nécessité de se relever

En s’inclinant vendredi à Istres (34-23), les Violets n’ont pas rassuré, loin s’en faut, sur la crise de confiance qu’ils traversent actuellement. Cette 3 e défaite consécutive en championnat place Sélestat devant l’obligation de redresser rapidement la barre, sous peine de dilapider le bénéfice de sa belle première partie de saison.

L’arrière gauche Frédéric Beauregard n’imaginait pas une défaite d’une telle ampleur face à Istres.  Photo archives DNA – Franck Delhomme

     Le retour en bus a été long pour Frédéric Beauregard et ses coéquipiers. Difficile en effet de trouver le sommeil après la déroute en Provence (34-23). Hier, l’arrière gauche violet avait encore du mal à s’expliquer une telle contre-performance.

« On a déjoué dans tous les domaines », soupire un Frédéric Beauregard « en colère ». « C’était vraiment le jour sans. Il y a de la fatigue depuis le début de l’année en raison des longs déplacements, mais ça n’explique pas cette large défaite. On n’a peut-être pas joué avec suffisamment d’intensité, on a peut-être manqué de solidarité, je ne sais pas… Ce que je sais, c’est que ça fait mal. »

La dynamique n’était déjà pas vraiment positive avant ce déplacement à Istres, les Violets restant sur trois défaites consécutives (dont une à Saintes en Coupe de France). Mais les Sélestadiens avaient à cœur, à en croire le Martiniquais, de faire un pas important vers le maintien.

« On a réalisé une très bonne semaine d’entraînement. Tout le monde était confiant, tout le monde voulait faire un gros match. Je ne pouvais imaginer que l’on joue comme cela… », souffle “Bobo”, avouant « un sentiment d’impuissance ».

Largués à la pause (18-9), les Sélestadiens n’ont jamais été en mesure d’espérer s’imposer face à Istres. Le 5-1 encaissé au retour des vestiaires a très vite annihilé leurs maigres espoirs de revenir au score.

« Deux victoires d’avance, ce n’est rien du tout »

« Les Istréens ont fait leur match. Ils ont été très bons et très agressifs sur le plan défensif. » Tout le contraire de Violets étonnamment “passifs” défensivement. « On les regardait tirer à neuf mètres », lâche, dépité, Frédéric Beauregard.

En cas de victoire, le Sélestat Alsace Handball pouvait « prendre le large au classement ». Le scénario s’est finalement révélé totalement contraire en raison des victoires de Paris et de Nîmes. À première vue, la situation des Violets au classement pourrait ne pas paraître alarmante, avec quatre points d’avance sur les Parisiens, premiers relégables.

« On n’a plus que deux victoires d’avance, ce n’est rien du tout », souligne l’arrière gauche. Alors qu’il ne reste plus que neuf journées et au moins deux victoires à décrocher pour assurer le maintien, la fenêtre de tir s’est quelque peu refermée. Et qu’en sera-t-il dans quinze jours après les rencontres face à Dunkerque (4 e) et Saint-Raphaël (3 e) ?

« Si on joue comme on l’a fait à Istres, on ne perdra pas de onze buts, mais on va battre le record de la LNH, ironise-t-il. Ces deux matches seront compliqués. Le mot d’ordre sera de se rassurer, de retrouver l’équipe de la première partie de saison. Sinon, on ne pourra rien obtenir. »

L’état d’urgence n’est pas encore décrété sur le plan comptable. Il doit l’être en revanche sur le plan du jeu. Car ce Sélestat-là, s’il continue de déjouer ainsi, se dirige sans aucun doute vers des jours sombres. « Les gens se posent des questions. C’est normal par rapport à l’image que l’on montre depuis plusieurs matches. On doute un peu, c’est certain, mais on ne doit pas s’apitoyer sur notre sort. On doit passer outre. J’ai confiance dans ce groupe », assure Frédéric Beauregard.

La belle unité affichée lors de la phase aller doit permettre aux joueurs de Jean-Luc Le Gall de tenir bon dans la tempête. « Est-ce que l’on va se relever ?, s’interroge le Sélestadien. Oui. Nous en sommes obligés. Il faut maintenant que tout le monde tienne le coup dans la difficulté. »

Frédéric Beauregard refuse en tout cas de céder à la fatalité. « Je ne pourrais pas comprendre que l’on s’écroule, surtout après notre belle première partie de championnat. On ne peut pas avoir perdu toutes nos qualités. On doit retrouver cette envie de jouer ensemble, se remettre vraiment en question pour repartir de l’avant. »

S’ils parviennent à convertir ces paroles en actes, les Sélestadiens se sortiront de cette mauvaise passe. Sinon…

Source Dna

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