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Le 8ème Rugiss' Hand
12 avril 2013

Avant Sélestat – Toulouse: La classe internationale

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De retour en équipe de Pologne, l’arrière gauche violet Pawel Podsiadlo entend faire profiter Sélestat de son statut d’international. Dès demain contre Toulouse dans « un match à quatre points ».

Les premiers mots évoquent une légitime fierté. Celle de représenter la Pologne et de retrouver une sélection qu’il n’avait plus fréquentée depuis plus de deux ans. « Je suis vraiment fier de jouer pour mon pays. Et les matches internationaux, c’est le top niveau », souffle Pawel Podsiadlo.

« Je l’attendais depuis longtemps ! »

Fier et dans une certaine mesure soulagé. S’il a trouvé depuis son arrivée à Sélestat le temps de jeu qui lui manquait à Kielce (le plus grand club polonais), l’arrière gauche avait disparu des radars de l’équipe nationale. Et même une première saison réussie en Alsace (7e meilleur buteur de D1 l’an passé) n’avait pas suffi pour attirer le regard du sélectionneur Bogdan Wenta.

L’arrivée de l’Allemand Michael Biegler à la tête des “Gladiateurs” en septembre 2012 a changé la donne. Le nouvel homme fort de la sélection polonaise, s’il n’a pas encore fait un crochet par le CSI, n’a pas manqué d’observer les performances de Podsiadlo, via la vidéo, sous le maillot violet. Et il l’a appelé pour participer la semaine dernière aux deux matches qualificatifs pour l’Euro-2014 face à la Suède.

« Je l’attendais depuis longtemps ! », sourit “Olo”, rassuré de constater que le fait d’évoluer dans l’Hexagone ne semble plus être un handicap pour évoluer en équipe nationale. « J’espérais toujours être appelé, poursuit l’arrière gauche sélestadien. Le sélectionneur a changé, une nouvelle génération de joueurs arrive, c’est une bonne chose. »

S’il n’a pas joué, car « malade et sous antibiotiques », lors du premier rendez-vous contre les Suédois (défaite 28-21), Pawel Podsiadlo a foulé le parquet durant une vingtaine de minutes lors de la deuxième confrontation face aux Scandinaves (victoire 22-18).

Suffisant pour s’illustrer, puisque quatre passes décisives sont venues ponctuer sa sixième sélection. « Je n’ai pas marqué, mais j’espère que ce sera le cas la prochaine fois. Le coach était content de ma prestation. »

S’il savoure ce retour sous le maillot polonais, Pawel Podsiadlo sait qu’il n’est pas encore installé. « Je dois me battre pour avoir ma place. Il y a de très bons joueurs à mon poste. » La concurrence a pour noms Karol Bielecki (Kielce), Michal Jurecki (Kielce) ou Mariusz Jurkiewicz (Atletico Madrid). Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si “Olo” devait déloger Nikola Karabatic, William Accambray et Jérôme Fernandez en équipe de France !

Raison pour laquelle l’arrière gauche ne pense pas encore au prochain Euro au Danemark. Première de son groupe, à égalité de points avec la Suède, la Pologne devra battre les Pays-Bas et l’Ukraine en juin pour valider sa qualification. « Je ne raisonne pas comme ça, mais étape par étape. Je pense avant tout à bien jouer avec Sélestat, pour pouvoir être appelé lors du prochain rassemblement. »

Lucide, Pawel Podsiadlo n’en reste pas moins ambitieux. « Je ne suis pas assuré d’être rappelé en juin. Mais je l’espère. »

« Ce n’est pas nouveau pour moi »

Le Sélestadien, s’il a déjà tutoyé le très haut niveau avec Kielce – « Ce n’est pas nouveau pour moi, j’ai souvent affronté Veszprém, Barcelone et les meilleurs clubs européens en Ligue des champions » –, sait tout le bénéfice qu’il peut retirer de cet export à l’international. « C’est une occasion supplémentaire de progresser, une nouvelle expérience pour moi. »

Une expérience dont il entend faire profiter Sélestat, dès demain face aux Toulousains, dans un match important pour les Violets, « un match à quatre points ». « Même si elle déplore beaucoup de blessés, Toulouse reste une bonne équipe. Surtout avec un joueur comme Jérôme Fernandez, capable de marquer dix buts lors de n’importe quelle rencontre… »

Le duel des deux arrières gauche internationaux, demain au CSI, ne devrait pas manquer de saveur.

Source Dna

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