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Le 8ème Rugiss' Hand
28 octobre 2011

Issam Tej : « Tout mon cœur est à Sélestat »

          Issam Tej est ravi de retrouver Sélestat sur son chemin ce dimanche au Rhenus à Strasbourg. Car le pivot de Montpellier a gardé une relation très particulière avec la ville de son premier club en France.

Issam Tej revient toujours avec plaisir en Alsace où il a fait ses premiers pas dans le championnat de France. Archives Jean-Marc Loos

        Alors qu’il a quitté l’Alsace depuis cinq ans désormais, Issam Tej n’a pas rompu le lien qui le lie à Sélestat. Il y a gardé tellement de relations et laissé tant de souvenirs dans l’ancien Cosec de l’Ill qu’il aime plus que tout remonter le temps lorsqu’il refait étape à Sélestat ou Strasbourg. Si bien que le match de dimanche (16h) dans un hall Rhenus qu’il fréquente chaque début de saison à l’occasion de l’EuroTournoi, constitue un de ses rendez-vous particuliers de la saison.

         « Ce sont des retrouvailles pour moi et le public de Sélestat qui me tiennent à cœur, confirme l’intéressé. Mais avant d’en parler, je voudrais encore une fois saluer la mémoire de Germain Spatz dont le décès, la semaine dernière, m’a particulièrement ému. Car mon cœur battait pour cet homme qui a tant donné au handball alsacien et à sa ville. Il s’est battu pour la construction de la nouvelle salle. Et, personnellement, c’est aussi le président qui m’a fait venir en France, qui m’a fait confiance grâce auquel j’ai pu construire ma carrière. »

        C’est à l’été 2003 que le pivot de la sélection tunisienne a posé ses valises à Sélestat. Il ne lui a pas fallu longtemps pour se faire apprécier et permettre à son club de quitter son habituel statut de relégable. Avec une 8 e place en 2004, suivi d’une 6 e l’année d’après grâce au tandem qu’il formait avec Heykel Megannem. Mais Issam a surtout collectionné les amitiés en Alsace dont la plupart sont restées très vivaces. « Tout mon cœur est à Sélestat où j’ai beaucoup plus d’amis qu’à Montpellier même si la ville est bien plus petite. A Montpellier tout le monde me connaît, mais à Sélestat c’est plus chaleureux. »

       En revanche, sur le parquet dimanche, il ne connaîtra pas grand monde à part Arnaud Freppel et Olivier Jung. « L’équipe a beaucoup changé mais elle obtient de bons résultats depuis son retour en D1. Son match à Chambéry a frappé les esprits, tout comme ses courtes défaites à Nantes ou contre Saint-Raphaël. C’est dommage que le SAHB a laissé passer sa chance de prendre des points. »

        On pourrait ajouter : d’autant que face à Montpellier c’est quasi mission impossible. Issam Tej et ses prestigieux coéquipiers alignant 26 victoires de rang en Ligue Nationale, châtiant leurs adversaires avec une moyenne de 10 buts d’écart depuis le début du championnat. Mais celui qui a été élu trois fois meilleur pivot du championnat ne l’entend pas de cette oreille. « Dimanche ce sera un match difficile. D’autant que Sélestat aura l’avantage de jouer devant 5 000 spectateurs. Comme je suis bien placé pour savoir à quel point un millier de Sélestadiens peuvent peser sur un match à domicile, je redoute qu’ils soient transcendés en étant cinq fois plus nombreux. Surtout si le score est serré. Gare à nous. » Il n’est d’ailleurs pas dans les habitudes du multiple champion de France de sous-estimer un adversaire.

      C’est aussi l’un des secrets de sa réussite. « Depuis des années, nous dominons le championnat, enchaîne Issam. Gagner est devenu une habitude au club. Et pour ne pas être surpris on se doit de respecter tous les clubs même ceux qu’on considère inférieur. Sinon, cela peut se retourner contre nous. Toutes les autres équipes du championnat font le match de l’année contre nous. Toutes les salles où nous jouons sont pleines et nos adversaires font monter leur taux d’agressivité. Cela nous oblige à faire tourner l’effectif à chaque match. À Montpellier, chaque joueur dispose en moyenne de 30 à 35 minutes. Pas plus. Pour ne pas être grillé. »

    Cette constante volonté de gagner, cette accumulation de titres, l’ont convaincu de poursuivre l’aventure jusqu’en 2015 avec Montpellier alors que beaucoup de clubs le courtisaient. « Pourquoi changer si je suis déjà dans un des meilleurs clubs européens ? On vise la Ligue des champions, on a recruté Thierry Omeyer et j’ai construit ma vie ici. Si un jour je quitte Montpellier, ce serait pour Sélestat. Je suis persuadé que même à 36 ans je pourrais encore jouer 3 ou 4 ans à Sélestat. Car je fais attention à ma condition physique en étant le plus sérieux possible. Il me faut surveiller la prise de poids, » confie Issam qui a acquis la nationalité française il y a un an. « J’ai pris ma retraite internationale après les Mondiaux de janvier. Mais je serai fier de porter le maillot bleu si on a besoin de mes services. » Ce qui constituerait un renfort de poids pour les Experts après les Jeux de Londres.

Christian Weibel
Source L'Alsace
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11 octobre 2011

ITW Bastien Arnaud: A Sélestat, le public est toujours aussi chaud

       Marjorie a rencontré Bastien lors du dernier match à domicile du SAHB.
       L'occasion pour elle de demander à cet ancien Violet de ses nouvelles. 
       Depuis Bastien s'est blessé et a été opéré des croisés... (genoux)
      

        Absent pour plusieurs mois, nous lui souhaitons une bonne guérison!

 

8 octobre 2011

Des nouvelles de : Johann Tschirret est papa depuis peu !

      2177

          Partit il y a maintenant deux ans pour de nouvelles aventures, personne n'a pourtant oublié notre ancien violet Johann Tschirret. Depuis septembre dernier, le voici de retour au club de Belfort (N1) où il avait fait une magnifique saison 2009/2010 lui permettant de resigner l'année suivante en LNH.

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.



       Mais cette nouvelle rentrée aura un parfum nouveau et particulier puisque le voici papa depuis le 28 août dernier. 

     C'est donc avec un peu de retard, que nous souhaitons la bienvenue à Victor. Nous adressons également toutes nos félicitations aux parents, Mylène et Johann.

Victor



 

18 août 2011

Francois Berthier signe à Paris

55743_bigTout fraîchement intronisé comme nouvel entraîneur du Paris handball, François Berthier a pris ses marques du côté du stade Pierre de Coubertin. L'ancien coach de Saint-Cyr, qui espère encore trois recrues pour étoffer son groupe, s'est donné pour objectif de redonner son éclat passé à un club qui chaque année un peu de son lustre du début des années 2000.


François, comment s'est déroulée votre signature au Paris handball ?

Paris m'a appelé, et était désireux de me rencontrer pour voir si le projet parisien pouvait m'intéresser. On s'est vu, ça m'a intéressé et on s'est mis rapidement d'accord.     

Etait-ce une surprise qu'on vous contacte en cette période où les clubs avaient déjà repris ?
Une surprise, sur un certain niveau, et non dans un autre. En sachant qu'il n'y avait pas d'entraîneur depuis un moment, sachant ce qui m'était arrivé en termes de résultats, on pouvait légitiment penser à moi. Mais c'est un métier à concurrence. C'est vrai que j'aurais aimé être là un peu plus tôt mais on va faire avec. Mais ce n'est pas déshonorant d'être à la tête de l'équipe depuis uniquement quelques jours.      

3196234-4572491Quelles sont vos premières impressions sur le groupe ?
Il y a plein de qualités. Maintenant il va falloir qu'ils arrivent à comprendre ma manière de travailler, là où je veux en venir, que j'arrive à m'adapter aux qualités qu'il y a dans le groupe pour faire en sorte que ça soit une équipe qui joue, et que ça ne soit plus basé sur les qualités individuelles assez visibles chez certains. Je veux que le jeu ça ne soit pas deux ou trois joueurs, mais vraiment un collectif qui soit capable d'emmerder tout le monde. 
Vous disposez d'un groupe un peu réduit pour le moment...
Pour l'instant, on travaille pour étoffer le groupe. J'espère qu'on va réussir à régler tout ça le plus rapidement possible. Ensuite, il y aura aussi le retour des blessés longue durée. Il y a Filah qui reviendra d'ici pas trop longtemps, même si c'est toujours trop long. Et il y a N'Diaye, ça sera un peu plus long. Si Filah sera là pour le début du championnat, Zac (N'Diaye) ne le commencera pas, donc il nous faut d'autres joueurs.

"Trouver des joueurs qui entrent en complémentarité avec ce qu'il y a déjà"

Des joueurs qui viennent plutôt de l'étranger ?
Des joueurs qu'on va trouver. Si ce sont des Français tant mieux, mais ça me semble bouché, ou alors ce sont des joueurs qui ne répondent pas à tous les critères sur lesquels on veut s'appuyer.

Vous n'amenez donc personne dans vos bagages ?
Non (sourire). J'en aurai bien amené un ou deux mais c'est un peu tard maintenant, ils ont signé ailleurs. C'est à nous de trouver des joueurs qui entrent en complémentarité avec ce qu'il y a déjà ici, et qui entrent dans le budget.

Pour ce qui est des départs, Kevynn Nyokas risque-t-il encore de partir à Montpellier dès cette saison ?
Pour moi, il est parisien et sous contrat. Il n'y a pas à en faire plus que ça. Montpellier l'a signé pour l'année prochaine, ils l'auront l'année prochaine. Kevynn va continuer à progresser ici sans problème.

"Les Parisiens ont tellement de choses à faire le week-end"

Quel est l'objectif du club cette saison ?
L'objectif, il va falloir déjà qu'on récupère trois joueurs et ça dépendra de la qualité de ces trois-là. On va pouvoir se mettre un objectif le plus ambitieux possible pour cette saison.

Et à plus long terme ?
A plus long terme c'est d'avoir de l'ambition à moyen terme. C'est-à-dire que la prochaine saison c'est du court terme. A moyen terme c'est de pouvoir construire, et de redonner de l'éclat au club de Paris, qui était devant il y a quelques années et qui se retrouve derrière et dépassé par de nombreuses formations. Il y a pas mal de choses à faire ici. Si moi je peux, avec cette équipe, être la base du renouveau, ça sera très bien.

Peut-on vraiment faire exister le handball à Paris ?
Je pense avoir réussi, avec tout le travail fourni par l'équipe, à faire exister le handball à Tours, un endroit où le handball était un sport très méconnu. Donc il ne faut pas voir ça comme ça. Les Parisiens ont tellement de choses à faire le week-end, donc ils ne veulent voir que de la qualité. Si l'équipe se traîne en onzième position toute l'année, ça ne va pas les intéresser, mais si l'équipe joue les premiers rôles, ça va les intéresser. On le voit bien ce qui se passe pas très loin de nous (au Parc des Princes, ndlr), d'un seul coup il y a plein d'abonnements alors que l'an passé il n'y en avait pas beaucoup. Les gens veulent une équipe qui gagne. Il va falloir refaire les bases, et on verra bien...

Source
www.sports.fr
 
2eme test match du week end:
 
ce soir 18h; entrée gratuite à Coubertin
 

PARISvsSELESTAT

Paris HB/SELESTAT Alsace HB



7 juillet 2011

Tongs et pantacourt pour Thierry Omeyer

meme_en_vacances_chez_lui_a_cernay_thierry_omeyer_ne_reste_jamais_tres_loin_d_un_ballon_de_hand_pPrésent à Cernay pour encadrer un stage qui porte son nom, le gardien de l’équipe de France de handball et de Kiel Thierry Omeyer a profité de son passage pour évoquer la saison écoulée et parler de celle qui se profile. Avec en point d’orgue, les Jeux Olympiques de Londres en août 2012.

Bronzé comme il se doit, en tongs et pantacourt, c’est un Thierry Omeyer décontracté, mais en pleine forme, qui s’est présenté hier soir au Complexe sportif de Cernay en marge du stage à son nom qui vient de voir le jour : « Ce n’est pas naturel, je rentre de vacances, sourit-il. Faire quelque chose pour les jeunes, là où j’ai commencé, dans cette salle qui mon nom, c’est quelque chose qui me tenait à cœur, lâche sobrement celui qui restera pour beaucoup le meilleur gardien du monde de tous les temps. Et même si je suis en vacances et que j’ai mille trucs à faire à droite et à gauche, il me semblait évident d’être présent sur le stage et de rencontrer régulièrement les jeunes qui y participent. »

Stage_TitiDepuis dimanche soir, les 77 inscrits au 1 er stage Thierry Omeyer ont pu approcher de près, de très près même, leur idole, celui qui, pour eux, incarne à la perfection un sport qui ne cesse de grandir au rythme des résultats époustouflants de l’équipe de France : « Ils sont contents de me voir, certains étaient même un peu impressionnés, poursuit presque gêné « Titi » . Mais c’était au début, le temps qu’ils prennent leurs marques. Maintenant, ça va, et ça commence même à chahuter pas mal le soir dans l’internat du lycée du bâtiment. »

Jusqu’à samedi, ils côtoieront ce Thierry Omeyer qui a tout gagné, en club comme en équipe nationale, mais qui a toujours le même appétit : « La saison qui vient de s’écouler a été parfaite avec l’équipe de France et ce 4 e titre mondial. Avec Kiel, ça a été un peu plus compliqué. Ce n’est pas évident de perdre son titre après six ans de suprématie, mais on savait que la série prendrait fin et Hambourg a mérité sa victoire finale. Et la Ligue des champions nous a également échappé, on est tombé contre le vainqueur (Barcelone) en quart de finale. Il y a des années comme ça. Mais ce n’est pas une mauvaise saison (Kiel a remporté la Coupe d’Allemagne et le Super Globe face à Ciudad Real) et on s’est déjà fixé comme objectif de reconquérir l’un de ces deux titres. Ma préférence ? La Ligue des champions, c’est la plus belle des compétitions ! »

Depuis les Jeux Olympiques de Pékin, l’équipe de France, emmenée par des « Experts » au sommet de leur art, vit dans une dimension à part. Celle où l’échec n’a plus sa place, où la victoire est l’unique leitmotiv. Et Thierry Omeyer le sait : « Malgré l’accumulation des victoires, notre motivation est toujours la même et on veut perpétuer cette domination. 2012 est une année à gros objectifs pour nous. On reste sur quatre victoires majeures consécutives et si on peut en ajouter une 5 e(l’Euro en Serbie en janvier 2012) voire une 6 e (aux JO de Londres), on ne va pas s’en priver. Surtout que depuis deux-trois ans, on sent un engouement autour de l’équipe de France et c’est très bien pour notre sport. Ce qu’on fait avec les « Experts » permet aussi au handball de se développer encore plus. »

Épouvantail par excellence des grandes compétitions, l’équipe de France attire pourtant toujours autant de sympathie : « C’est vrai qu’après tant d’années de règne, on aurait pu craindre une baisse de notre cote de popularité. Mais on a une image qui plaît au public, même à l’étranger. Bon, beaucoup espéraient voir le Danemark gagner au dernier Mondial parce que ça fait du bien de changer de temps en temps. On n’aime pas les équipes qui dominent sur le long terme. Mais on n’a jamais senti de jalousie à notre égard, plutôt du respect. Car dans le sport, à la fin, c’est souvent la meilleure équipe qui gagne. »

Et au vu de l’envie qui anime le Cernéen, on peut être rassuré : l’équipe de France a encore de beaux mois devant elle.

Marc Calogero
Source L'Alsace
 
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20 juin 2011

Des nouvelles de nos anciens violets : Baptiste Butto promis à un bel avenir

  Butto : De la graine d’Expert

Butto_B     Baptiste Butto a vécu une saison merveilleuse sous le maillot de Dunkerque. Meilleur buteur de l’élite, révélation du championnat, le natif d’Algrange gravite à une altitude qui pourrait le mener parmi les Experts.

     Baptiste ? Ah Baptiste, comment dire, il a tellement fêté notre victoire en Coupe de France qu’il en a arrosé la plage de Dunkerque. Mais pas qu’avec de l’alcool… » La confidence provient de Vincent Gérard qui ne pouvait, décemment pas, ne pas égratigner son partenaire, ami d’enfance et camarade de chambrée de Dunkerque.

     Baptiste Butto est l’homme de tous les excès. Surtout devant le but, là où son appétit gargantuesque s’est pleinement rassasié la saison dernière. A tout juste 24 ans, le natif d’Algrange a inscrit son nom en haut de la liste des buteurs de la Ligue Nationale de Handball. Son total ? Gare au vertige : 178 réalisations, 91 penaltys. Réputé pour son expertise, le quotidien sportif L’Equipe en a fait sa révélation de l’élite.

   Pas de quoi flatter l’ego de l’ailier gauche, imperméable aux effets pervers du narcissisme : « Franchement, c’est bien, ça fait plaisir. Ce titre est une satisfaction, pas une fin en soi. Ce qui compte, c’est d’être rentré dans l’histoire du club avec cette victoire en Coupe de France à Bercy face à Chambéry et avec cette troisième place en championnat. » Le plaisir collectif prime, les compliments glissent sur cet Algrangeois de naissance qui a toujours baigné dans le handball. Les plus anciens se souviendront de son père, Mario Butto, cette forte tête qui a exploré jusqu’en 2007 à Rombas, tout ce que la Moselle comptait de clubs : « Il a joué dans je ne sais combien d’équipes. Il ne m’a pas forcé à jouer au hand, mais il m’en a donné le goût. » Et aussi un bras, le paternel ayant été sacré champion de Lorraine de lancer de javelot dans sa prime jeunesse.

« Du beau monde »

      Après avoir débuté à Thionville, Baptiste Butto a effectué une petite parenthèse à Metz, avant de rejoindre le pôle espoirs de Strasbourg et de mettre le cap sur Sélestat, pensionnaire de l’élite : « De belles années. Ensuite Dunkerque est venu me chercher, le club a racheté mes deux dernières années de contrat. »

      Une pratique guère répandue dans l’univers désargenté du handball et qui traduit bien le potentiel du joueur : « La première saison n’a pas été mauvaise mais je revenais de six mois de blessure. Cette année, j’étais prêt ». Prêt à dynamiter les défenses les moins permissives du championnat – « je passe mes journées à décortiquer mes adversaires à la vidéo » –, prêt à battre de l’aile sur son côté gauche, prêt à soulever des montagnes pour ce club ch’ti auquel il s’identifie pleinement : « Ce sont des gens chaleureux, si vous les aviez entendus à Bercy… »

     Est-il prêt, aujourd’hui, à intégrer les Experts du chef étoilé Claude Onesta ? Son pedigree l’y autoriserait, pas forcément la raison : « A mon poste, il y a du beau monde avec Michaël Guigou, Honrubia et Bingo. Ils ont pour eux d’être champions du monde… Disons que j’aimerai juste y goûter. » Pour l’heure, aucun signe n’est venu du sélectionneur national : « J’ai serré la main de Monsieur Onesta. Je ne sais pas s’il m’a reconnu (rires). »

     Ses rêves sont plus rationnels : « Disputer un jour la Ligue des Champions, se battre pour le titre de champion de France. » Et surtout, poursuivre sa carrière avec excès, sans se soucier du regard des autres : « Lors du dernier match face à Chambéry, avec Vincent Gérard on est rentré sur le terrain en exhibant un drapeau de la Lorraine. » Le numéro 57 de Dunkerque – « un clin d’œil à la Moselle » – n’a pas fini d’arroser les plages du Nord…

Jean-Michel CAVALLI.
REPUBLICAIN LORRAIN.

 
26 mai 2011

Vite lu.... des nouvelles de nos anciens...

michael_robin_decisif_pour_montpellier      Pour commencer, une pensée particulière à Michael Robin, victime d'un accident de la circulation. Plus de peur que de mal mais Mika devra se passer de la petite balle pegueuse au moins jusqu'à la fin de l'année 2011. Nous lui souhaitons un bon rétablissement.

      Michal Baran va rejoindre les rangs d’Angers-Noyant. Le club du Maine-et-Loire, relégué à la fin de la saison de Pro D2 à la N1, tient avec ce demi-centre sa première recrue. A bientôt 37 ans, Michal évoluait cette année à Saint-Cyr, en première division. Il est aujourd’hui à Angers pour la visite médicale et la découverte des installations.

     Dijon relegué sportivement en D2. Les Bourguigons ont perdu hier soir tout espoir de maintien en LNH en s'inclinant contre Chambery. Il ne reste donc plus qu’un espoir : rester treizième et attendre la chute administrative de Saint-Cyr. Mais sur le plan sportif, le DBHB réintègre la D2, deux ans seulement après s’en être extirpé.

  Butto                                                           

     Le Graal pour Battiste Butto. Avec son numéro fétiche, le n° 57. Baptiste a grandement contribué à la victoire de Dunkerque en coupe de France. Belle récompense pour notre ancien violet qui a ce jour est toujours le meilleur buteur de LNH. A la saison prochaine, Baptiste. 

 

 

 

 

8 mars 2011

Des nouvelles de nos anciens violets : Baptiste Butto

        L’ancien Sélestadien Baptiste Butto occupe actuellement la première place du classement des buteurs de la Ligue Nationale pour sa deuxième année à Dunkerque, désormais solide 3 e derrière Montpellier et Chambéry.

L’ancien Sélestadien Baptiste Butto a rapidement trouvé sa place à Dunkerque, l’une des trois meilleures équipes de la D1. Photo Jean-Marc Loos L’ancien Sélestadien Baptiste Butto a rapidement trouvé sa place à Dunkerque,
l’une des trois meilleures équipes de la D1. Photo Jean-Marc Loos

            Les observateurs lui avaient promis un bel avenir dès ses premiers pas sous le maillot sélestadien. C’était au milieu de la saison 2004-2005 et Baptiste Butto venait tout juste de fêter ses 18 ans. Quatre ans plus tard, il était devenu un titulaire incontournable du SAHB, relégué en D2. Sollicité par Dunkerque alors qu’il venait d’entamer la préparation de la nouvelle saison avec Sélestat, il n’a eu que quelques jours pour faire son baluchon afin de répondre à l’appel du club nordiste. Le genre de choix qui ne se refuse pas. S’il était alors évident qu’il ferait son trou sur les bords de la mer du Nord, on n’aurait pas imaginé que l’ailier gauche s’y épanouisse aussi rapidement, au point d’être devenu l’attaquant le plus prolifique de la D1 dès sa deuxième saison chez les Chtis.

            Même s’il est ravi de trôner au sommet de la hiérarchie, l’intéressé n’en fait pas spécialement une fixation. « Franchement si je me focalisais sur cet objectif, je serais à côté de la plaque. Y penser serait le meilleur moyen de sortir d’un match. Je préfère que l’équipe gagne et soit efficace, plutôt que d’améliorer ma moyenne de buts. Mais si je reste en tête jusqu’à la fin, je ne vais pas me priver d’une grosse satisfaction. »

            Son efficacité a tout de même permis à l’équipe nordiste de réaliser une première moitié de championnat comme elle n’en a plus connu depuis longtemps. Car si Dunkerque a toujours cumulé talents et conviction, sa régularité sur l’ensemble d’une saison a souvent laissé à désirer. Désormais solidement installée à la troisième place, l’USDK devrait retrouver une place européenne qu’elle avait perdue l’année dernière.

           Dans un environnement exigeant, Baptiste Butto se sent à l’aise au milieu de ses illustres coéquipiers comme les internationaux Sébastien Bosquet, Mohamed Mokrani ou Vincent Gérard. « Notre effectif est étoffé avec 18 professionnels. Ça facilite les rotations et ça te booste aux entraînements. On essaye d’imprimer un jeu rapide qui me convient parfaitement, moi qui suis attiré par le but. C’est du handball moderne. Ça court. Je crois que les gens qui nous suivent apprécient le spectacle. »

          L’ancien du SAHB qui a gardé son dossard spécifique, le 57 en souvenir de cette Moselle qui l’a vu naître du côté d’Algrange, s’épanouit dans cette configuration qui tend vers l’excellence. Au point d’en faire un candidat à l’équipe de France A, lui qui a déjà connu pas mal de sélections chez les jeunes. « On y pense forcément ou, à défaut, on m’en parle. Mais je suis réaliste. C’est tellement dur de rentrer dans ce groupe... Surtout à mon poste d’ailier gauche qui est particulièrement fourni en France. » S’il poursuit sa progression, il n’est pourtant pas impossible que Claude Onesta fasse appel à lui un de ces jours.

          Pour l’heure, l’ancien pensionnaire du sport-études de Strasbourg est concentré sur le championnat, où il espère continuer de jouer un rôle majeur dans une équipe du trio de tête. Une situation qui le change de ses premières années en D1 en Alsace où l’objectif du club consistait à assurer son maintien. De ses années d’apprentissage, Baptiste a gardé des souvenirs et des potes qu’il n’hésite d’ailleurs pas à revoir quand sa charge de travail lui en laisse l’occasion. Revenu à Sélestat en décembre, le temps d’assister au derby alsacien et de voir à l’œuvre ses anciens coéquipiers répartis dans les deux équipes, il n’a pas manqué de prendre son traditionnel café chez l’ami Édouard. « Un détour obligé pour la convivialité et prendre des nouvelles de mon ancien club dont je suis les résultats. J’espère qu’il remontera en D1. Pour l’instant, c’est bien parti… » Ça promet de belles retrouvailles.

       Au terme de la 15 e journée de championnat, Baptiste Butto est le seul joueur du championnat à avoir franchi la barre des 100 buts (104 exactement, soit près de sept buts par match en moyenne) devant Maxime Derbier (95) et l’international William Accambray (89). Un total valorisé par 53 penaltys avec un joli taux de réussite de 80 % (53/66).

 
 
26 février 2011

Des nouvelles de nos anciens violets : Thomas Haegeli

          Parmi les rares joueurs alsaciens évoluant au plus haut niveau français, Thomas Haegeli présente sans doute le parcours le plus original. Alors qu’on ne lui avait guère laissé d’espoirs, il est parti de très bas pour arriver au sommet cette année.

 

Le parcours atypique de Thomas Haegeli prendra fin au mois de juin. Cet automne, il ouvrira son cabinet de kiné, chez lui, à Hilsenheim. Photo Dominique Gutekunst
Le parcours atypique de Thomas Haegeli prendra fin au mois de juin.
Cet automne, il ouvrira son cabinet de kiné, chez lui, à Hilsenheim.  Photo Dominique Gutekunst

         Pratiquer le handball à un bon niveau n’a pas suffi à Thomas Haegeli pour s’ouvrir les portes de l’élite. Originaire de Hilsenheim, à une dizaine de kilomètres de Sélestat, ce garçon de 25 ans qui s’est rapidement retrouvé avec une balle en cuir entre les mains - il a accompagné très jeune son arbitre de père Marius sur tous les terrains de handball de la région-, a connu une trajectoire qui n’a rien d’une ligne droite. Mais qui l’a finalement conduit jusqu’au plus haut niveau national puisqu’il évolue désormais en Ligue Nationale sous le maillot de Saint-Cyr-sur-Loire. C’est avec le club tourangeau qu’il a vécu l’accession en Division 1, après avoir roulé sa bosse du côté de Sedan puis de Metz au sortir du centre de formation de Sélestat.

         Un parcours paradoxal pour ce joueur qui a su combiner le plaisir de jouer avec le choix de privilégier les études. N’étant pas assuré de pouvoir tracer sa route dans le handball professionnel, d’après les dires de son entraîneur de l’époque à Sélestat, Thomas a donc mis la priorité sur ses études de kinésithérapeute qu’il a effectuées en Belgique, près d’Arlon.  « J’avais 17 ans et François Berthier m’a clairement fait comprendre qu’il ne fallait pas que je me fasse trop d’idées,  se souvient l’intéressé. Tout au plus je pouvais être le 16 e ou 17 e homme d’un groupe pro. »

« Une petite rancœur depuis mon départ  de Sélestat »

          Le virus du handball n’étant pas soluble dans les études, il déniche une place de pivot en Nationale 3 à Sedan. Pour évoluer en D2, il augmente même les kilométrages entre la Belgique et son nouveau port d’attaque, le SMEC Metz, qui connaît deux descentes successives. Le diplôme de kiné en poche, il se met sur le marché et se voit proposer par son ancien coach, François Berthier, une place à Saint-Cyr alors grand favori pour la montée en Division 1.  « Plus qu’une surprise, j’ai accueilli cette proposition comme un moyen de prendre ma revanche. Car j’avais gardé une petite rancœur depuis mon départ de Sélestat. Et puis, j’avais là la possibilité de toucher à un rêve : passer pro. »

           La saison se passe comme il l’attendait : avec la montée en LNH au bout, la possibilité de découvrir la D1 et de jouer face aux meilleures équipes françaises. Son premier match cette saison restera pour toujours l’un de ses souvenirs les plus marquants.  « C’était aussi particulièrement stressant puisque jusqu’à quinze minutes du début du match face à Nantes, je n’étais pas sûr de pouvoir jouer. On était 15 joueurs pour 14 postes. Finalement, j’ai été retenu et j’ai même marqué mes deux premiers buts en LNH. »

           Des débuts particulièrement réussis puisque l’Alsacien inscrira 14 buts lors des trois premières journées. Il brille surtout dans l’exercice des penaltys : sur ses 46 buts inscrits lors des treize matches du cycle aller, 35 l’ont été depuis la ligne des sept mètres.  « Je me suis piqué au jeu, confesse-t-il.  Ça peut aider à faire basculer un match, comme face à Nîmes où mes deux penaltys nous ont permis de remporter une victoire importante. De toute façon, je prends ce que l’on me donne et je croque dedans. »

« Je ne ferme pas totalement la porte  au handball de  haut niveau »

            Pas comme un mort de faim mais plutôt comme quelqu’un qui tient à profiter le plus possible de ces moments exceptionnels. Car le rêve s’arrêtera en principe à la fin de la saison. Non pas parce que Saint-Cyr redescendra à l’étage inférieur, le maintien étant plutôt bien engagé. Mais plutôt parce que le kiné-handballeur a déjà prévu d’ouvrir un cabinet avec sa compagne dès cet automne à Hilsenheim.

           Un retour au pays en quelque sorte pour celui qui n’y était pas prophète.  « Tout est bouclé même si je ne ferme pas totalement la porte au handball de haut niveau. Sélestat a déjà resigné ses jeunes pivots et je suis assez réaliste pour savoir qu’on ne me confiera pas le rôle de pivot numéro un dans un club de D1. Il y aura peut-être des opportunités en Allemagne. On verra bien. »

Christian Weibel
Source L'Alsace

4 janvier 2011

Des news de nos anciens violets : Sebastien Gallotte

« Un parcours un peu inattendu »

    Mulhouse, 3e au classement PRO D2 et sur le podium après cette première partie saison. Le temps pour nous de faire le point avec Sébastien Gallotte le meilleur butteur de cette équipe de Mulhouse.

S_bastien_Gallotte

Hand-Planet: Sur 13 matchs, 10 victoires et 3 défaites, comment analyses-tu le parcours de Mulhouse?
Sébastien Gallotte:
Le parcours de l’équipe est un peu inattendu puisqu’on pensait être dans le milieu du tableau et en fait à la mi-saison on se retrouve 3èmes à trois points du 1er, avec le maintien déjà acquis. Après, je pense que l’équipe a trouvé rapidement ses marques et que l’osmose s’est faite naturellement et plus vite que prévu. Que tout cela soit arrivé aussi vite n’est pas anodin non plus puisque Brahim Ighirri, le coach, et J.P Billig, le manager général, ont construit une équipe avec des joueurs qui ont déjà joué ensemble, qui s’entendent bien dans la vie de tous les jours comme par exemple Mehdi, Victor, Greg et moi. A la mi-saison, nous sommes tous heureux de ce parcours qui va nous permettre d’avoir l’ambition de jouer le haut du classement jusqu’à la fin du championnat. Notre principal objectif reste de prendre les matchs les uns après les autres et surtout celui de se faire plaisir tous ensemble.

Seb_GallotteH-P: Cette trêve internationale arrive-t-elle à point nommé ?
S.G:
Oui cette trêve arrive à point nommé puisqu’elle va nous permettre de nous reposer et, de nouveau, nous préparer physiquement pour la deuxième partie du championnat qui risque d’être aussi dure, si ce n’est plus, que la première partie.

H-P: Avec cette 3ème place, à mi-saison, allez-vous revoir vos ambitions ?
S.G:
Oui bien sûr nous avons revu nos ambitions à la hausse. Terminer dans les 5 premières places, voire sur le podium est quelque chose dont on parle. Après, on veut rester les pieds sur terre, continuer à prendre match après match et voir ce qui se passe. Je pense que nous avons plus un rôle d’outsider que de favori à la montée.

H-P: 67 buts en 12 matchs, personnellement, comment te sens-tu au niveau de ton jeu ?
S.G:
Au niveau de mon jeu, je me sens bien mais c’est aussi dû à mon environnement, je joue avec mes potes, l’entraineur a une façon de fonctionner qui me convient à 100%. Tout ceci ajouté au fait que je me sens en confiance et complètement relâché, je ne joue pas avec une pression particulière, de plus le groupe vit bien et est sain.

H-P: Tu es l’une des 7 recrues de Mulhouse cette année. Parles-nous de ton adaptation au sein de ce collectif…
S.G:
Oui je suis une des 7 recrues mais je ne suis pas arrivé non plus dans un groupe inconnu puisque je connaissais déjà la plupart des joueurs. Parmi les recrues, j’en connais déjà quatre (Mehdi, Greg, Victor et Gerald). Schneider et Herbretch sont également des joueurs qui ne me sont pas étrangers par le fait que je jouais à Sélestat. Mon adaptation s’est donc faite naturellement pour moi mais aussi pour les autres.

H-P: D’un point de vue personnel, quels sont tes objectifs cette année ?
S.G
: Mes objectifs personnels sont de continuer à me faire plaisir afin d’être performant sur le terrain, mais j’ai surtout envie qu’on réalise une belle saison tous ensemble et, pourquoi pas, que l’on remonte en LNH.


Propos recueillis par Hand-Planet.

Sébastien en quelques chiffres:
Seb, c'est 3 clubs:
Villefranche , 1 an, de 2003 à 2004

Sélestat, 6 ans, de 2004 à 2010
Mulhouse, depuis septembre 2010
Seb, c'est 216 matchs joués:
Villefranche, 28 matchs joués, aucuns manqués.
Sélestat, 176 matchs joués, 6 matchs manqués.
Mulhouse, 12 matchs joués, 1 match manqué.
Seb, c'est 338 buts marqués:
Villefranche, 12 buts marqués
Sélestat, 259 buts marqués.
Mulhouse, 67 buts marqués.

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