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Le 8ème Rugiss' Hand
3 octobre 2012

Sélestat l'emporte à Creteil sur le score de 25/28

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3 octobre 2012

Présentation 4ème journée: Créteil - Sélestat

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Pour remporter sa première victoire de la saison ce soir à Créteil, le SAHB devra vaincre une malédiction qui dure depuis 13 ans. Mais avec un moral à la hausse, Pawel Podsiadlo et les Violets veulent y croire.

Ils ne sont pas nombreux, les Sélestadiens à avoir gagné un match à Créteil. Parmi les quatorze joueurs à être montés hier dans le bus en direction de la périphérie parisienne, seuls deux ont déjà levé les bras au ciel pour célébrer un succès dans le spartiate Palais des Sports du Val-de-Marne. Il s’agit des compères polonais Michal Salami et Pawel Podsiadlo. Cette victoire qui date de six ans, ils l’ont conquise avec le maillot de Kielce lors d’un quart de finale en Coupe d’Europe EHF.

Pawel Podsiadlo, qui avait marqué 7 buts ce soir-là, avait à peine 20 ans. Mais il s’en souvient bien. « On avait gagné de 8 buts à Créteil, alors que paradoxalement, chez nous, nous avions perdu de 14 à l’aller ! Et le coach en face, s’appelait Jean-Luc Le Gall. » Sept ans plus tard, trois des acteurs de ce match portent désormais la même casaque et se retrouvent ce soir à Créteil pour tenter d’y faire triompher les couleurs de Sélestat. « Je considère ce match comme particulièrement important après notre match nul contre Cesson et nous y allons clairement pour gagner, » annonce l’ancien entraîneur de l’US Créteil en charge du SAHB depuis quatre ans. L’adversaire du soir, qui a également ouvert son compteur lors de la précédente journée en retournant en sa faveur un match mal engagé à Billère, fait partie des équipes que les Alsaciens peuvent, voire doivent battre.

Seulement voilà. Pour trouver trace d’une victoire de Sélestat à Créteil, il faut remonter au 3 mai 1999, lors d’une soirée historique qui avait permis aux visiteurs de se maintenir in extremis sur un score (13-14) qui avait fait polémique. L’an dernier, Pawel Podsiadlo, pour son retour sur le parquet cristolien, avait été moins veinard que six ans plus tôt. Car Sélestat avait laissé passer sa chance en s’inclinant de peu (28-26) alors que sa performance personnelle était loin de ses normes habituelles (3 buts pour 14 tirs). Ce soir, le presque double mètre peut effacer ce mauvais souvenir en apportant un peu plus à ses partenaires. On n’ose imaginer à ce que pourrait réserver le duo d’arrière qu’il forme avec Jordan François-Marie, si ces deux-là faisaient des étincelles au même moment. Si les 17 buts en deux matches du gaucher pouvaient inspirer le 7 e marqueur de la précédente saison, en retrait depuis la reprise (10 buts pour 27 tirs), l’attaque alsacienne ronronnerait mieux. « J’ai besoin d’un peu de temps, estime Podsiadlo, mais je me sens bien. Les défenses me ciblent aussi davantage que l’an dernier. J’ai conscience que ça va être plus dur de confirmer. En tout cas, on va tout faire pour commencer par gagner un match car nous en sommes déjà à la quatrième journée. Pourquoi pas à Créteil qui est une équipe de notre niveau qu’on doit battre si on veut rester en D1. On a raté le coche contre Cesson alors qu’on avait trois buts d’avance à cinq minutes de la fin. Ce serait bien de gagner cette fois. Notre match de samedi nous a donné un peu plus de confiance. Sautons sur l’occasion. » Il l’a déjà fait en 2006. Pourquoi ne pas refaire le coup ce soir ?

CRÉTEIL – SÉLESTAT ce soir à 20h
Palais des sports Robert Oubron.
Arbitres : MM. Pichon e Reveret.

Créteil :
Aux buts: 1. Jerkovic et 12. Tabarand
Les joueurs: 4. Descat, 8. Montorier, 11. Ballet, 13. Vranic, 14. Zouagui, 16. Baena Gonzales, 17. Stankovic, 23. Minel, 24. Obad, 25. Gallas, 26. Ferrandier, 36. Guilert (cap.).
Entraîneur : Pavoni.

Sélestat :
Aux buts: 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs: 3. Jung, 5. Petrenko (cap.), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 18. Rechal, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur : Le Gall.

Par Christian Weibel
Source L'alsace

1 octobre 2012

Après Sélestat-Cesson: Un premier point qui en appelle d’autres

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Le SAHB est peut-être passé à côté de la victoire contre Cesson (23-23), mais il a surtout ouvert son compteur pour refaire le plein de confiance.

C’est un petit pas en comparaison de la vingtaine de points qu’il faudra amasser pour sauver sa peau. Mais ce match nul arraché au gong est avant tout un grand pas en avant pour l’équipe sélestadienne qui a quitté le point mort pour enclencher la première. Après avoir calé lors des deux premières journées, le moteur a, cette fois, beaucoup mieux tourné grâce à deux pistons qui ont fait carburer la machine : Jordan François-Marie, auteur de 9 buts presque plus beaux les uns que les autres, et Obrad Ivezic qui a bloqué 21 tirs rennais.

Idéal pour la confiance

« Il faut féliciter les joueurs qui ont fait ce qu’il fallait faire pour prendre un point. Ils se sont montrés responsables. Ils étaient dos au mur et ont répondu présents, se réjouit Jean-Luc Le Gall. Jordan et Obrad, par leurs prestations individuelles, nous ont portés vers ce résultat positif. Jordan a sorti un match exceptionnel, certainement le meilleur depuis qu’il est à Sélestat. J’espère qu’ils ont transmis le virus à leurs coéquipiers. »

Pour l’entraîneur sélestadien, ce point arraché dans les ultimes secondes de la partie par un tir rageur de Frédéric Beauregard vaut de l’or. Car il permet d’effacer les doutes qui ont pu s’installer depuis la reprise de la saison et d’offrir des perspectives encourageantes à un moment charnière de la saison. « Ce premier point va nous permettre de gagner en confiance. Je sais que je vais retrouver des joueurs bien plus solides dans leurs têtes lors du premier entraînement de la semaine. Et c’est capital car il est plus facile de proposer du jeu quand la tête est là. Car elle était touchée. L’autre aspect positif, c’est que nous avons été présents dans ce que je considère comme un match clé contre une équipe ultra complète que je vois très bien figurer dans le top 6 à la fin de la saison. »

À trois jours du prochain rendez-vous à Créteil, le coach du SAHB voit dans ce comportement des raisons de croire dans les chances d’obtenir un résultat positif chez un concurrent direct avant la double réception de Tremblay, le mercredi 10 octobre en Coupe de la Ligue, puis le samedi 13 en championnat. Si son équipe continue de monter en régime, elle peut en profiter pour augmenter son capital et se donner un peu d’air au classement.

C’est aussi la perspective du feu follet de la soirée, Jordan François-Marie. L’ancien de Montpellier espère que cette rencontre servira de déclic pour les prochaines échéances. « On peut trouver des raisons de croire en nos chances pour aller chercher très rapidement d’autres points afin d’éviter de rester sous la menace et d’avoir d’autres perspectives que le seul maintien. En tout cas, on va travailler dans ce sens. »

Son retour au premier plan après une saison galère en raison d’une fracture du poignet gauche est une excellente nouvelle pour le club. Il a retrouvé cette confiance en soi et cette volonté d’aller de l’avant qui ont fait de lui l’un des artisans de la remontée du SAHB en LNH. Si ses coéquipiers lui emboîtent le pas, la première victoire ne devrait pas tarder.

 
Son classement après trois journées:

Journée 3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source Handzone

 

 

30 septembre 2012

Résultat 3ème journée: Selestat 23-23 Cesson-Rennes

 Sélestat arrache un nul qui vaut presque une victoire

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Dans un duel à rebondissements, Sélestat aurait tout aussi bien pu l’emporter que perdre aux dépens de Cesson. En égalisant (23-23) dans les dernières secondes, Beauregard a fait bondir de joie partenaires et spectateurs.

On ne sait pas si cela a été le cas dans les foyers qui avaient décidé de suivre cette rencontre devant leur poste de télé. Mais au CSI en tout cas, plus aucun spectateur n’était resté assis sur sa chaise durant les deux dernières minutes. Le suspense était à son comble dans un match qui sentait le KO. Après avoir remonté quatre buts de retard (14-18), le SAHB était entré dans les neuf dernières minutes avec trois d’avance (21-18). Mais, dans le money time, Cesson-Rennes était revenu à la hauteur de son hôte et s’était même mis en selle pour une victoire sur le fil à l’entrée de la dernière minute (22-23).

Les Sélestadiens, qui n’avaient marqué qu’un but depuis huit minutes, étaient alors à deux doigts de la défaite. Il ne leur restait plus que la balle de match pour s’éviter un cruel épilogue. Alors quand le dernier tir de Beauregard s’est engouffré dans les filets d’un Genty qui n’est pas pour rien leader du classement des gardiens de la LNH, la salle a rugi de plaisir. Aussi fort que s’il s’était agi d’une victoire. Ce premier point de la saison a été accueilli comme tel.

Un sentiment mitigé

« Que ce soit moi ou un autre qui marque ce but n’est qu’anecdotique », souligne en préambule le dernier marqueur sélestadien.  « C’était d’ailleurs dans mon intérêt de le marquer car je restais sur une faute défensive en oubliant de toucher Suty qui remet Cesson devant dans la dernière minute. Je me serais senti coupable de ne pas me racheter en égalisant. » N’empêche qu’il fallait le faire parce que la rugueuse défense rennaise était regroupée comme jamais afin de préserver son pécule. Que l’espace était réduit. Que l’arrière gauche restait sur deux échecs et que le gardien Yann Genty était chaud. Mais « Bobo » a trouvé la faille et marqué le but le plus important de la soirée.

« Il récompense surtout un bon match de notre part. Ce résultat est de nature à nous libérer pour la suite. Il nous fallait ce match référence, défensivement parlant, pour nous lancer. On aurait préféré prendre les deux points mais tant pis. » Ce que le public ne sait pas, c’est que le solide Martiniquais qui attend d’être papa d’un moment à l’autre souffrait du dos.  « Le kiné est passé ce matin à la maison pour me soigner. Je suis heureux ce soir (hier soir). Mais franchement, j’ai mal. »

Un autre arrière sélestadien est sorti du lot hier soir. Comme une semaine plus tôt à Saint-Raphaël, Jordan François-Marie a joliment alimenté le score. Après huit buts samedi dernier, le gaucher a ajouté une unité hier à son compteur pour porter son total à 9. Soit 17 buts en deux matches. Mais l’intéressé s’en veut d’en avoir manqué un qui aurait pu faire pencher la balance en faveur de son équipe.  « Si je n’avais pas raté mon dernier tir, on aurait pu tuer le match », regrette-il.  « Mon sentiment est donc mitigé car on aurait très bien pu gagner ce match comme le perdre. Ce point est bon pour le moral et au vu des remerciements que nous ont adressés le public et nos supporteurs, je pense qu’ils ont pris du plaisir, qu’ils ont vibré au suspense et vu un bon spectacle. »

En effet si, sur le plan technique, on a été loin de la perfection, dans le domaine de la volonté et du sacrifice, les deux équipes n’ont pas lésiné sur leurs efforts. Et ce résultat final est somme toute logique, chaque équipe ayant eu sa période. Et si les Sélestadiens balancent entre le soulagement d’avoir évité un revers plutôt injuste au vu de la physionomie de la seconde période et le regret de n’avoir pas pu complètement achever leur besogne au moment où les Bretons avaient la tête sous l’eau, ce partage, comme celui de la saison dernière, est équitable.

Souce L'Alsace par Christian Weibel
29 septembre 2012

3ème journée: Sélestat – Cesson-Rennes, pour décoller enfin !

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La réception des Bretons de Cesson doit coïncider pour les Violets avec le “vrai” lancement de leur saison. Une première victoire est impérative pour se lancer, enfin, vers le maintien.

Le rendez-vous face à Cesson-Rennes n’est bien sûr pas encore décisif (comment pourrait-il l’être après seulement deux journées ?), mais il constitue à bien des égards l’un de ceux à ne pas manquer. D’une part parce que les caméras de  Sport+ vont investir le CSI et que les Violets voudront assurément montrer leur meilleur visage devant la France du hand. Mais aussi et surtout parce que Sélestat, après ses deux défaites inaugurales contre Nantes (24-29) et Saint-Raphaël (38-26), doit impérativement débloquer son compteur pour ne pas continuer à laisser sa confiance s’étioler.

Pour Jean-Luc Le Gall, cette confiance ne pourra revenir qu’avec le succès. « On sait que l’on doit lancer notre saison, souffle le coach alsacien. Le déclic, ce sont les points, pas autre chose. C’est une réalité pour toutes les équipes, tout va mieux quand on prend des points. »

« S’il y a un match à gagner pour lancer notre saison, c’est celui-là »

Les coéquipiers de Yuriy Petrenko n’ont besoin de personne pour savoir qu’ils n’ont pas été à la hauteur dans le Var. Tout comme ils n’ignorent pas qu’ils devront hausser le ton pour dominer Cesson, « une équipe qui n’a rien à envier à Nantes et Saint-Raphaël » pour l’entraîneur du Sélestat Alsace Handball.

À domicile, face à un club qui ne fait pas (encore ?) partie du fameux Top 6 du championnat, l’équation est exactement la même que la saison dernière : Sélestat doit absolument prendre des points. Une équation difficile à résoudre sans afficher les vertus de l’an passé.

Sans davantage de rigueur des deux côtés du terrain – les Violets ont par exemple perdu 30 ballons en deux rencontres –, le SAHB aura toutes les peines du monde à mater une formation bretonne renforcée cet été par des pointures comme Anic, Genty ou l’ancien Sélestadien Boultif.

Au-delà du jeu, c’est aussi un état d’esprit que les Alsaciens doivent retrouver. « J’attends un niveau d’engagement suffisant pour que l’on soit en capacité de gagner un match, indique Jean-Luc Le Gall. Le mental n’est pas suffisant pour la victoire, mais il est nécessaire. »

S’ils n’ont pas spécialement ressassé la sortie de route à Saint-Raphaël, les coéquipiers d’Arnaud Freppel ont néanmoins réalisé que quelque chose clochait. « On a mis plus d’intensité et d’agressivité lors des entraînements, explique l’ailier droit. Nous sommes conscients que c’est ce qu’il nous manque par rapport à la saison dernière. On doit retrouver cela, le reste suivra. Il n’y a pas de raison pour que le jeu que l’on produisait l’an passé ne revienne pas. »

Il n’existe pas de défaite rassurante. Mais celles concédées par Sélestat ne sont pas réellement inquiétantes sur le plan comptable, dans la mesure où il n’était sans doute pas prévu dans le tableau de marche d’épingler Nantes et Saint-Raphaël. « Cesson est une très bonne équipe, mais a priori plus à notre portée que nos deux précédents adversaires. S’il y a un match à gagner pour lancer notre saison, c’est celui-là, estime Arnaud Freppel. La pression n’est pas encore énorme, mais elle commence à venir. Il faut dépasser tout cela et ...

Les équipes...

Source Dna

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27 septembre 2012

Présentation de la 3ème journée: De beaux matchs en perspective

 

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La 3ème journée de D.1 masculine qui débute ce mercredi par Chambéry-Ivry et se termine dimanche par le choc entre Paris St Germain et Montpellier, peut être un 1er tournant de la saison. Nantes joue également son rang à Dunkerque et en bas de classement, Sélestat, Billère, Tremblay et Créteil sont déjà dans le rouge. Comme la Ligue des Champions s’invite à la fête, la semaine promet d’être riche en émotions.

 

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      De son côté, Sélestat qui accueille Cesson, a pris la foudre en recevant Nantes, le 4ème de la saison passée et en allant à St Raphaël, le 3ème. Deux défaites de 5 et de 12 buts sont venues sanctionner une équipe alsacienne qui comme le faisait remarquer Jordan François-Marie (notre photo), « ne joue pas dans la même catégorie mais qui se devait notamment à St Raphaël de montrer un tout autre visage. Je n’ai pas aimé ce sentiment d’impuissance qu’on a montré. » Pour l’arrière droit, Sélestat a mangé son pain noir et le compteur doit être ouvert dès ce samedi.  « Cesson est une bonne équipe mais chez nous, on doit les battre. Le championnat commence vraiment maintenant. Surtout qu’ensuite il y a Créteil et Tremblay qui sont, là aussi, à notre portée. » Cette année, Sélestat s’est séparé de Vlado Ostarcevic (parti à Tremblay) mais n’a pas recruté. « C’est sûr les autres équipes se sont renforcées mais nous, on a été dépendant des contraintes économiques. Il y a de la cohésion mais ça ne suffit pas. Il y a beaucoup de jeunes dans l’effectif et certains comme moi, ont des responsabilités. » A 22 ans, Jordan François-Marie qui est passé par le centre de formation de Montpellier, a déjà une belle carte de visite : médaille de bronze à l’Euro juniors 2008, vainqueur de la coupe de la Ligue 2009 avec Istres, il entame sa dernière année de contrat à Sélestat. « L'an passé, j’ai été longtemps blessé, je suis revenu pour les cinq derniers matches. Là, je fais partie complètement du groupe et c’est pour moi, une saison de rachat. En tout cas, il y a beaucoup d’envie à aider le club à se maintenir. Mais jouer le maintien chaque année, cela devient lassant. En plus, il y a un potentiel au niveau du public pour qu’il y ait une grande équipe à Sélestat.» En attendant, les Alsaciens devront rester plus modestes

Source Handzone

24 septembre 2012

Résumé de la 2ème journée: La bande des trois est en place !

 
Montpellier est-il plus fort que les années précédentes ? Le révélateur de la semaine qui arrive, sera très intéressant. Entrée en Ligue des Champions, jeudi dans le nord de l'Allemagne à Flensburg puis trois jours plus tard, premier choc de LNH avec le déplacement à Coubertin contre le PSG. Ce samedi, les Héraultais n'ont pas lésiné sur les moyens, et ont laissé Tremblay à distance respectable ...
 

SAINT-RAPHAEL38/26 SAHB caroussel

 

SAINT RAPHAEL VHB - SELESTAT ALSACE HANDBALL

 Saint Raphaël, on ne badine pas avec le calendrier. Après avoir loupé le train pour la Ligue des Champions et l'entrée en championnat à Dunkerque, il était impératif de marquer les esprits et démontrer que malgré un recrutement en deçà des prétentions affichées, il faudrait compter sur les hommes de Christian Gaudin, cette saison. Sélestat a servi de parfaite victime pour cette mise au point. Avec un Alexandre Tomas (notre photo) très proche de la perfection sur son aile droite (9/10 au tir), un Jan Stehlik (8/11 dont 4/4 à 7 m) dont la fracture au métacarpe droit n’est plus qu’un mauvais souvenir, une paire de gardiens Ploquin-Djukanovic complémentaire (21 arrêts à eux deux), Saint Raphaël a donné une véritable leçon à un adversaire totalement dépassé par les évènements. 
 
 
Le classement après 2 journées:

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23 septembre 2012

Après St Raphael: « Maintenant, il faut agir »

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Sélestat a sombré, vendredi à Saint-Raphaël (38-26). Au-delà de cette deuxième défaite consécutive,  ce sont avant tout les lacunes violettes qui interpellent. Les coéquipiers de Jordan François-Marie  ne redresseront la barre qu’en remettant rapidement de l’ordre dans leur jeu.

Les explications d’une défaite sont parfois facilement identifiables. Le long et pas vraiment joyeux retour de Saint-Raphaël a permis à Jordan François-Marie de livrer une analyse sans concession : « Notre prestation a été un mélange de toutes les choses à ne pas faire… »

« Notre prestation a été un mélange de toutes les choses à ne pas faire… »

Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Le Sélestat Alsace Handball a sombré dans le Var : 38 buts encaissés, 13 balles perdues, 13 buts encaissés sur contre-attaque… « On a perdu des ballons de manière stupide, on a fait briller le gardien adverse, on a très mal géré nos supériorités numériques », énumère l’arrière droit violet, évoquant « un sentiment d’impuissance ».

Le Sélestadien balaie d’un revers de main un éventuel manque d’envie ou d’investissement. « Ce n’est jamais arrivé depuis que je joue ici », coupe-t-il. Les Violets n’ont pas triché, mais leurs lacunes du moment sont trop criantes et fatalement rédhibitoires.

On ne peut ainsi pas espérer gagner un match en encaissant 38 buts. La défense violette souffre d’un cruel manque d’efficacité. Le 33 e but varois en est l’illustration parfaite. Pourtant en double infériorité numérique, Saint-Raphaël parvenait à trouver Megannem seul à six mètres, le demi-centre tunisien n’ayant plus qu’à ajuster Ivezic. On ose croire qu’il ne s’agit là que d’un simple manque de concentration et de communication. Les joueurs de Jean-Luc Le Gall doivent impérativement gommer toutes les scories quipolluent leur jeu et faire preuve de beaucoup plus d’application sur les choses “simples” pour inverser la tendance.

La saison dernière, Sélestat donnait l’impression de pouvoir battre (presque) toutes les équipes de LNH. Le contraste avec ce début de championnat est saisissant. En jouant de la sorte, les Violets ne peuvent pas espérer grand-chose.

« On s’est dit entre joueurs que c’était le moment de rester unis »

« Après le match, on s’est dit entre joueurs que c’était le moment de rester unis », souffle Jordan François-Marie, l’une des rares satisfactions dans les rangs violets vendredi (huit buts). Mais comment se réjouir d’une bonne prestation individuelle au milieu du naufrage collectif ?

« On prend douze buts, je ne peux pas être content », lâche l’ancien joueur de Montpellier et d’Istres, l’un des seuls à avoir apporté du danger offensivement. « Si cela peut redonner de la confiance à mes coéquipiers et à l’entraîneur vis-à-vis de moi, tant mieux. Mais on a pris douze buts », répète-t-il.

L’arrière droit sélestadien ne pense qu’à tirer un trait sur cette sortie de route. « On a fait de la m… et il faut espérer que cela n’arrive plus. Mais on doit passer à autre chose et regarder devant nous. Le prochain match contre Cesson est bien plus important. »

C’est évidemment à domicile, face aux équipes à sa portée (quand Nantes et Saint-Raphaël se battent pour le Top 5), que Sélestat construira principalement son maintien. La venue des Bretons doit être synonyme de rédemption aux yeux de Jordan François-Marie. « Si l’on perd, cela deviendra inquiétant. On peut lancer véritablement notre saison en cas de victoire et repartir sur une bonne spirale. C’est le moment de commencer à enfin marquer les esprits. »

Le Sélestadien veut croire que son équipe sera au rendez-vous. « On ne peut pas dire toute la saison que l’on a un petit budget. On a des qualités, on l’a montré la saison dernière. Maintenant, il faut agir. Contre Cesson, à domicile, ce n’est pas concevable que l’on joue comme on l’a fait à Saint-Raphaël. Ça n’arrivera pas », promet Jordan François-Marie.

Source Dna

22 septembre 2012

Résultat 2ème journée: Saint Raphael 38-26 Selestat

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Pour la deuxième journée de Division 1, Sélestat n’a pas fait le poids (28-36) hier soir   à Saint-Raphaël.

Certes, cette deuxième journée de championnat ne constituait que le prélude d’une longue saison. Certes, il s’agissait hier soir d’affronter le troisième du précédent exercice, le Saint-Raphaël Var Handball, et sur son propre terrain qui plus est. Certes, les joueurs de Jean-Luc Legall ne sont pas rentrés dans cette Division 1 de la meilleure des façons en s’inclinant le week-end dernier à domicile face aux Nantais (24-29). Mais le Sélestat Alsace Handball avait incontestablement sa carte à jouer dans le Var. D’autant plus que les locaux avaient d’ailleurs, eux aussi, perdu leur première rencontre à Dunkerque (28-31).

Cette occasion, les Alsaciens ont vraisemblablement eu peur de la saisir. Bien qu’ils aient inscrit les deux premiers points de la partie, ils encaissent un cinglant 7-0.

À l’inverse, Saint-Raphaël prend tous les risques et monte à l’assaut des buts d’un Obrad Ivezic complètement dépassé.

Schéma trop rigide

Le seul salut possible pour les Sélestadiens aurait pu être le bras de leur artilleur maison, Pawel Podsiadlo, auteur de 6 des 10 buts de son équipe en première mi-temps. Mais ce qui pourrait être un atout se transforme vite en point faible. Quand l’entraîneur alsacien Jean-Luc Legall procède à son changement, ses coéquipiers gardent le même schéma offensif fait de tirs à mi-distance. Un schéma trop rigide pour la défense varoise qui en profite pour multiplier les interceptions et placer des contres assassins. C’est logiquement que le SAHB est mené 17 à 10 à la pause.

La seconde période n’est qu’un pâle reflet de la première. Cette fois-ci, c’est Jordan François-Marie à la baguette. Bien que les attaques alsaciennes soient légèrement plus variées, il reste un problème insurmontable pour les coéquipiers de Djordje Pesic : comment endiguer le tsunami offensif des Varois ?

Si on y ajoute deux gardiens varois exceptionnels (21 arrêts à eux deux), on peut aisément concevoir le cauchemar des Beauregard, Salami et autres. Et c’est avec un brin d’amertume que Jean-Luc Legall, impuissant sur son banc, constate l’accroissement du score en faveur de Saint-Raphaël pour aboutir à un très sévère 38 à 26.

Mais ce championnat ne fait que débuter. Malgré ces deux faux-pas consécutifs, Sélestat aura bien des occasions de redresser la barre. Et cela pourrait se produire dès samedi prochain avec la réception du Cesson Rennes Métropole HB au Centre sportif Eugène Griesmar.

Lire plus sur le journal L'Alsace

 

21 septembre 2012

2ème journée : Saint Raphael - Sélestat

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      Défaits lors de la première journée face à Nantes, Quentin Eymann et les Violets affrontent ce soir Saint-Raphaël, autre gros bras du championnat. Avec l’intention de mettre à mal la hiérarchie.

Ce n’est bien sûr qu’un clin d’œil, mais il lui tenait visiblement à cœur. Durant l’intersaison, Quentin Eymann a troqué le numéro 19 pour le 68. « Je viens du Haut-Rhin, explique l’arrière droit violet, né à Thann. C’est une petite dédicace à mon département. J’y pensais déjà la saison dernière et je me suis dit : “Pourquoi pas ?” »

« C’est bien de faire une saison correcte, mais maintenant, il faut prouver et confirmer »

 

Ce changement de numéro ne devrait cependant pas tromper ses adversaires bien longtemps. Car après sa belle saison 2011-2012 (49 buts), Quentin Eymann n’est plus un inconnu en LNH. Au point d’avoir été retenu récemment parmi les Top 5 des espoirs du championnat par le quotidien L’Équipe.
    « Ce sont des amis qui me l’ont dit, sourit le joueur de 21 ans. Même si cela fait toujours plaisir, je n’y prête pas trop attention. Cela ne veut pas dire que ma carrière est toute tracée. Je le vois plutôt comme un encouragement. »
    La jeunesse n’empêchant pas la lucidité, l’arrière droit sélestadien sait au contraire que le plus dur commence pour lui. « C’était ma première saison en D1, tout le monde ne me connaissait pas forcément. C’est bien de faire une saison correcte, mais maintenant, il faut prouver et confirmer. »
     Son club nourrit exactement le même objectif. Et après son départ manqué face à Nantes le week-end dernier (défaite 24-29), le Sélestat Alsace Handball entend cette fois créer l’exploit dans le Var. Qu’importe la différence de statut et de moyens entre les deux clubs.
     « On ne va pas là-bas en se disant que Saint-Raphaël est installé dans le haut de tableau et que l’on ne peut pas gagner. On peut faire quelque chose », souffle Quentin Eymann.
      Le Haut-Rhinois a encore en tête le match retour de la saison dernière (le 21 mars). « Nous n’étions pas si loin de la victoire », se remémore-t-il. En tête à la pause (17-18), les joueurs de Jean-Luc Le Gall avaient finalement cédé face à Stehlik, Megannem et Krakowski (24 buts à eux trois, 35-29 au final).
      Quentin Eymann garde également à l’esprit que Sélestat devra montrer davantage que lors de sa première sortie face à Nantes (à l’image de ses coéquipiers, l’arrière droit n’a pas spécialement brillé avec un seul but sur quatre tirs tentés).
       « On parle beaucoup des dix minutes en seconde période (le SAHB avait encaissé un 9-1, ndlr), mais nous n’étions pas à notre niveau de la saison dernière en termes d’investissement et défensivement durant toute la rencontre. »
         Les Violets ne pourront pas se le permettre face à des Varois sans aucun doute revanchards après deux défaites consécutives, en barrage de la Ligue des Champions contre Hambourg (31-32 après prolongation) et à Dunkerque en championnat le week-end dernier (31-28). « Je pense que l’on va corriger ces erreurs assez vite », assure Quentin Eymann.
         C’est une évidence : pour décrocher son maintien en LNH, Sélestat devra réaliser le match “parfait” à plusieurs reprises cette saison. Pourquoi pas dès ce soir à Saint-Raphaël ?

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