Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le 8ème Rugiss' Hand
butto b
13 mars 2012

Le retour de l’ailier prodige Baptiste Butto

       Pour la première fois depuis qu’il a quitté Sélestat, Baptiste Butto retrouve son club formateur demain à l’occasion de la venue de Dunkerque, qui mène de front une campagne européenne et en LNH pour emboiter le pas de Montpellier.

Après avoir fait ses débuts au plus haut niveau à Sélestat, Baptiste Butto s’épanouit désormais à Dunkerque où il a terminé meilleur buteur de la Ligue la saison passée. Archives Jean-Marc Loos
 
A la manière dont il s’est rendu indispensable à Sélestat alors qu’il n’avait encore que 20 ans, il ne faisait aucun doute qu’il avait trouvé un club à ses dimensions en prenant la direction du Nord au lendemain de la relégation de son club en D2. Baptiste Butto avait pourtant participé en août 2009 au début de la préparation du SAHB avant de recevoir une proposition d’un des meilleurs clubs de l’élite. De celles qui ne se refusent pas. Les dirigeants sélestadiens l’ont bien compris en ne l’obligeant pas à honorer sa dernière année de contrat, alors que Baptiste faisait partie des plans pour remonter le plus vite possible.

L’oiseau rare s’était envolé et il n’allait pas tarder à s’imposer sur l’aile gauche de Dunkerque. Une première année à s’adapter, une seconde pour se révéler, une troisième désormais pour continuer à hisser le club maritime le plus haut possible dans la hiérarchie après avoir goûté à la Ligue des champions (élimination en prolongation en poule de qualification). Plus que jamais en embuscade à la quatrième place à seulement trois longueurs de Chambéry, littéralement laminé (30-18) dans le Nord lors de la reprise en février, Dunkerque peut logiquement ambitionner de briser l’éternel duo Montpellier-Chambéry en s’emparant de la deuxième place. C’est donc au sein d’une équipe particulièrement déterminée que l’ancien Sélestadien retrouvera un club où il a joué durant cinq saisons entre 2004 et 2009. « C’est en effet là que tout a commencé. Ce sera l’occasion de jouer pour la première fois dans une salle qui n’était pas terminée au moment de mon départ. Je serai content d’y retrouver beaucoup de personnes que je connais. Mais je vais surtout être concentré sur le match car nous entamons une série de quatre matches très importants. »

Sélestat au milieu de l’Europe

Quatre matches en 11 jours pour une formation de l’USDK qui jonglera entre le championnat et un quart de finale de la Coupe de l’EHF contre l’autre rescapé français, Saint-Raphaël. Sélestat se retrouve d’ailleurs par le biais du calendrier au centre de ce duel franco-français pour une place en demi-finale. En affrontant, tour à tour, Dunkerque ce mercredi à 20h30 puis saint-Raphaël, le mercredi suivant dans le Var. Au point de brouiller les cartes ? En tous cas, les Dunkerquois qui ont vu leur série de neuf victoires d’affilée en LNH stoppée par une surprenante défaite à domicile contre Istres, avant de repartir de l’avant avec un succès étriqué (27-28) chez la lanterne rouge Ivry, ont profité de leur semaine off pour recharger leurs accus.

« A Ivry nous avons commis quelques boulettes alors que nous menions de 4 buts à cinq minutes de la fin, relativise celui qui a eu le bonheur de participer à la préparation de l’équipe de France pour l’Euro avant de rester en France. Il faut regarder devant nous. Tenter de gagner ces quatre matches. Celui de Sélestat va nous servir à préparer la Coupe d’Europe. On va se concentrer sur nous pour tenter d’aller plus loin. Saint-Raphaël est un adversaire à notre portée pour faire encore mieux qu’il y a deux ans quand nous nous sommes arrêtés à ce stade de l’épreuve. »

Trois ans après avoir pris son baluchon pour vivre ce type d’aventures comme d’autres Sélestadiens avant lui, Baptiste Butto démontre qu’il a fait le bon choix : quitter le cocon, se mettre en difficulté, pour progresser et récolter. Sa carte de visite s’est enrichie d’un titre de vainqueur de la Coupe de France la saison dernière et de meilleur buteur de la LNH. « Ces trois années m’ont permis d’accumuler de l’expérience. Ça se sent sur le terrain et en dehors. J’ai mûri comme c’est le cas quand on a 25 ans. » Avec un bel avenir et un rendez-vous devant ses anciens supporteurs qui lui avaient déjà réservé une superbe ovation lors du match aller chez lui désormais, dans le Nord.

Source L'Alsace par Christian Weibel
Publicité
20 décembre 2011

Retour en video: Dunkerque 31-27 Sélestat

Retour en video d' après match sous forme d'analyse avec les dunlerquois William Annotel, Baptiste Butto et Patrick Cazal.

Image1

Source USDK

17 décembre 2011

Dunkerque Sélestat: Petrenko effectue un retour aux sources ce soir à Dunkerque !

       desormais-demi-centre-a-selestat-yuri-petrenko-retrouve-ce-soir-la-salle-ou-il-a-debute-sa-carriereLe demi-centre de Sélestat retrouve ce soir une salle où il a effectué ses débuts dans le championnat français et dont il connaît la difficulté de ramener un résultat.     

       D’habitude, c’est lui qui dirige le jeu de Sélestat dans sa position de demi-centre. Mais aujourd’hui Yuri Petrenko pourra aussi servir de guide à ses coéquipiers, lui qui a passé quatre ans sur les bords de la mer du Nord. Car c’est à Dunkerque qu’il est entré en France en provenance de Zaporodje où évoluait la presque totalité de la génération dorée ukrainienne, 7 e des championnats du monde en 2001. Le joueur avait tapé dans l’œil des recruteurs dunkerquois où s’était disputée une poule de qualification de ce mondial français. Quatre ans plus tard, il débarquait dans le Nord. Un peu perdu les premiers temps.  « Je ne parlais pas un mot de français ce qui n’est pas évident à mon poste où il faut annoncer les systèmes. J’ai passé mes deux premiers mois à l’école pour acquérir les bases et le reste est venu au fur et à mesure. » Au point de manier aujourd’hui la langue de Molière aussi facilement qu’il distribue les bons ballons à ses coéquipiers.

Le maillot déchiré

Ses premiers entraînements en France l’ont aussi déstabilisé.  « Je me suis rendu compte à quel point le championnat français était rude. Je n’ai pas fini un entraînement sans avoir le maillot déchiré. Ça m’a choqué. Mais je me suis adapté. »

Il faut dire que la concurrence est particulièrement rude à Dunkerque où chaque poste est doublé.  « Les entraînements étaient presque plus difficiles que les matches. Mais cela fait partie du style dunkerquois où les contacts sont nombreux. »

Voila donc ce qui attend les Sélestadiens ce soir chez une équipe qui vient d’aligner neuf victoires de suite toutes compétitions confondues dont cinq en championnat. Y prendre des points actuellement relève de l’exploit. D’autant que le public pousse ses favoris aussi fortement qu’à Sélestat dans une ambiance que le célèbre carnaval local ne renierait pas.  « C’est difficile dans cette ambiance qui pousse l’équipe locale à défendre plus fort et courir plus vite mais il faudra qu’on provoque notre chance, estime Petrenko.  Pour l’instant on a toujours été dans le coup même à Cesson où on ne lâche que dans le dernier quart d’heure. Perdre de sept buts ou d’un, c’est pareil. Pour l’instant, notre parcours est bon parce qu’on a remporté tout ce qui avait été programmé à domicile et ajouté un succès à Toulouse. C’est un peu tôt pour en dire plus car le cycle retour nous sera moins favorable. Mais une victoire au cours d’un de nos deux derniers déplacements (mercredi, le SAHB se rend à Paris) rendrait notre situation plus confortable. » À condition que la tempête ne souffle pas trop fort ce soir chez les coéquipiers de Baptiste Butto.

DUNKERQUE — SÉLESTAT ce soir à 20h au stade de Flandres.
Arbitres : MM. Charpentier et Duclos.

Dunkerque :
Aux buts 1. Gérard et 16. Annotel
Les joueurs:  3. Afgour, 4. Lamon, 6 ; Nagy, 7. Touati, 8. Bosquet (cap.), 10. Siakam, 17. Emonet, 21. Grocaut, 26. Nilsson, 46. Mokrani, 57. Butto.
Entr. Patrick Cazal.

Sélestat :
Aux buts 12. Ivezic et 69. Fulop 
Les joueurs  3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 10. Matzinger, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 76. Omeyer.
Entr. Jean-Luc Le Gall.

 Source L'Alsace par Christian Weibel
16 décembre 2011

ITW Baptiste Butto: J'ai été très triste de quitter Sélestat!

B Butto               A la veille du match opposant Sélestat à l'équipe de Dunkerque, l'occasion était toute trouvée pour prendre des nouvelles du bien connu ''Numéro 57'' , violet pendant plus de cinq ans, Baptiste Butto.

.

Fred: Salut Baptiste,
         Tout d'abord, merci pour ce petit moment que tu nous accordes avant ce match opposant Dunkerque, ton club actuel à celui de nos violets du Sélestat Alsace Handball.
Baptiste Butto: C’est avec grand plaisir que je réponds à ton interview.
.
Fred: L'eau a coulé sous les ponts depuis que tu es partis de Sélestat, et à ton arrivée à Dunkerque tu disais dans ''La voix du Nord'' vouloir être un joueur incontestable de l'USDK ! Deux ans et demi après, penses-tu que ce soit le cas ?
BB: Oui, j'ai dit vouloir être un joueur incontestable de l'USDK. Ma réponse à ça n'a pas vraiment de valeur. Tu devrais la poser aux coaches, à mes coéquipiers ou à nos supporters. Je ne me repose pas sur ce que j'ai pu faire la saison dernière, j'essaie de travailler encore et encore afin d’être performant à chaque sortie.
.
Fred: Que retiens-tu le plus depuis ton arrivée dans le nord; ton titre de meilleur buteur de LNH 2011, ton titre en Coupe de France 2011 ou bien ... le carnaval des Géants (lol) ?
BB: La victoire en coupe de France a été un très grand moment d'émotion de joie et de délivrance. Le club attendait ça depuis des années et nous avons réussi à le faire, et ça, à Bercy devant 15 000 personnes! Même aujourd'hui quand je revois des images du match, j'ai le sourire jusqu'aux oreilles. Mon titre de meilleur buteur n'est qu'une anecdote, je le dois beaucoup à mes coéquipiers. Ça reste tout de même une grande fierté.  Beaucoup ne me croiront pas je pense, mais je n'ai pas fait le carnaval depuis mon arrivée ici. Je connais un peu les chants Dunkerquois, ça s'arrête là.
.
baptistebuttoavantlematchcontretoulouseFred: Penses-tu que les cinq années à Sélestat ont contribué en partie à ta réussite au plus haut niveau du handball Français ?
BB: Oui énormément, j'ai eu la chance de pouvoir débuter à Sélestat comme beaucoup d'ailleurs. Ça a été un très bon apprentissage du haut niveau et j'ai été très triste de quitter Sélestat! Ceux qui étaient là lorsque j'ai annoncé mon départ peuvent en témoigner!.. Et je remercie encore Germain et Vincent de ne pas s'être opposé à ce départ.
.
Fred: Je te sais très attaché au club de Sélestat, regardes-tu un peu son actualité ?
BB: Oui bien sûr! Je suis toujours les résultats du club et j'ai été très heureux de les voir remonter en LNH. 
.
Fred: Le club a bien changé et l'équipe aussi... En préparant l'interview, je regardais la feuille de match du dernier Dunkerque- SAHB. C'était en novembre 2008. De cette équipe, il ne reste que deux, enfin trois joueurs. Olivier Jung, Michal Salami (blessé) et l'inusable Christian Omeyer! Tu te rappelles de ce match remporté 32/25 par Dunkerque ? 
BB: Pas vraiment, je n'aime pas trop me souvenir des défaites. 
.
zoom_20100927174527_c7542Fred: Ce jour là, tu avais terminé meilleur buteur Sélestadien avec sept réalisations. Tu t'en rappelais ?
BB: Je ne m'en souvenais pas. 
.
Fred: Tu leur avais fait des misères*, penses-tu que ta bonne prestation a pu influencer le choix de l'entraîneur de l'époque, Yerime Sylla, à te faire venir dans son équipe?
BB: Peut être oui, mais je pense que Yérime cherchait plus un joueur, un profil de joueur à façonner et faire travailler.

Fred: Pour terminer, venons à parler de cette prochaine rencontre. Vas-tu aborder ce match normalement ou sera t'il un peu particulier pour toi?
BB: C'est un match à domicile pour Dunkerque, que l'on se doit de remporter afin de continuer notre série de victoires et notre retour dans le haut du classement. Pour moi, il sera forcement un peu particulier! C’est toujours assez particulier de jouer contre son ancien club. 
.
Fred: Avec une moyenne de sept buts par matchs, tu vas être un des joueurs à surveiller de très près !
BB: Le danger vient de partout à Dunkerque! Cela fait 5-6 matchs que nous sommes au complet et cela se sent dans notre jeu. Nous avons eu un début de championnat très difficile avec un calendrier chargé, nos blessés et des passages à vide (défaites contre Cesson et Créteil à domicile). Nous en avons tiré leçon et nous en sortons tous plus fort aujourd'hui.
.
Fred: Et quel joueur Sélestadien crains-tu le plus avant cette rencontre ?
BB: Je ne crains personne. On sait qu'il y a des joueurs dangereux à Sélestat comme l'arrière gauche polonais qui score beaucoup. Yuri aussi, qui connaît bien la maison dunkerquoise, les deux gardiens qui tournent bien aussi et puis votre nouvelle pépite à l'aile gauche qui n'est pas maladroit! (dans l'odre, Pawel Podsiadlo, Yuri Petrenko, L Fulop et O Ivezic, K Berretta)

Fred: Merci Baptiste, un dernier petit mot pour les lecteurs du 8ème Rugiss'hand et les supporters Sélestadiens?
BB: ça a été un grand plaisir de répondre à tes questions Fred. Je sais que les supporters Sélestadiens vont faire le déplacement au Stade de Flandres. Il y aura sûrement une belle ambiance avec j’espère un beau match et une belle victoire dunkerquoise.
.
Fred, Et bien bon match et nous te souhaitons de bonnes fêtes à toi et ta famille.
BB: Merci beaucoup bonne fin d'année et bonne fêtes à tous.
      Baptiste

Source le 8ème Rugiss'hand

 * voir l'article du 28/11/08 

16 décembre 2011

Présentation de la 12ème journée: Sélestat en embuscade...

 zoom_20100222173131_c7571
.
.
.
 
DUNKERQUE vsSAHB
Us Dunkerque/SELESTAT Alsace HB
 
       zoom_animation_20100908160210
  
    Et si Dunkerque qui reçoit Sélestat, tirait total bénéfice de cette 12ème journée ? Les Nordistes viennent de collecter 11 points sur 12 possibles en championnat, ils se sont qualifiés haut la main pour le prochain tour de coupe de France et accueille une équipe sélestadienne dont ils devront tout de même se méfier. Les Alsaciens en ont aussi fait de même sans trop puiser dans leurs ressources. Ils rstent sur trois succès lors des quatre dernières rencontres. Le seul point noir pour les hommes de Jean Luc Le Gall, c'est l'infirmerie qui ne désemplit pas. Aux blessés de longue durée  comme François-Marie, Salami et Rechal, le doute quant à un retour d'Ostarcevic avant la fin décembre, est plus qu'aléatoire. Seule satisfaction pour le coach alsacien, il peut compter sur ses jeunes (Pintor, Eymann, Jung et Beretta). 
Publicité
29 octobre 2011

J-1 : Montpellier est-il vraiment imbattable ?

     Quelques anciens de Sélestat ont donné leur avis concernant la manière de procéder pour tenter de battre l’ogre montpelliérain. Selon ces spécialistes, la fenêtre de tir est étroite mais pas tout à fait impossible.thierry-omeyer-baptiste-butto-heykel-megannem-et-sassi-boultif-(de-gauche-a-droite-et-de-haut-en-b

       Depuis plus de deux ans et demi, aucune équipe du championnat de France, à l’exception de Chambéry, n’est arrivée à faire mordre la poussière à Montpellier. Il faut remonter au 4 mars 2009 pour trouver la trace de la dernière défaite des Héraultais. Contre Tremblay. Autant dire que la tâche des Sélestadiens, ce dimanche contre le multiple champion de France, relève de l’impossible. Mais comme l’exploit fait partie du sport, on ne peut rien exclure.

Le match de leur vie

     « Il y a toujours une chance à saisir, aussi petite soit-elle, estime Heykel Megannem (Saint-Raphaël).  Pour réussir un bon match, il faut que tous les joueurs évoluent au-delà de leurs capacités. Il est essentiel de se transcender afin d’aborder un tel match dans l’espoir de le gagner. Sinon ça fait moins 15 à l’arrivée. »

Avant d’élaborer une quelconque stratégie, l’état d’esprit semble donc primordial.  « Nos adversaires sont obligés de sortir le match de leur vie », confirme le gardien de Montpellier Mickaël Robin en convalescence après un accident de scooter au printemps.  « Même si c’est Montpellier en face, il faut y croire à 400 %, suggère Rock Feliho, le capitaine nantais qui rappelle que son équipe avait longtemps inquiété le champion l’an dernier en n’échouant que de deux buts (30-32).  Il faut toujours s’appliquer à rester dans le match et tenter de casser le rythme le plus possible. »

Son coéquipier, Seufyann Sayad penche aussi pour cette option, car le MAHB  « n’enflamme pas immédiatement le match mais pèse physiquement sur la rencontre au fil des minutes. Il faut donc perdre le minimum de ballons pour éviter de leur fournir trop de munitions. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire, d’autant que Montpellier semble inabordable en ce moment. À moins de faire comme Copenhague (N.D.L.R. : premier tombeur du champion de France dimanche dernier en Ligue des Champions) ».

Prendre du plaisir

Deux semaines plus tôt Thierry Omeyer n’était pas arrivé, malgré une bonne vingtaine d’arrêts, à stopper la machine héraultaise, venue s’imposer à Kiel.  « Ça me paraît plutôt compliqué dans la mesure où les deux clubs (Sélestat et Montpellier) n’ont pas les mêmes objectifs. Ses adversaires tiennent souvent une mi-temps avant de céder face au rouleau compresseur montpelliérain. Pour avoir une chance de gagner, il faut déjà réussir un match parfait et compter sur un relâchement de Montpellier. Mais ce n’est pas dans les habitudes de la maison. Les Sélestadiens doivent surtout se lâcher et prendre du plaisir. Goûter à ce qui sera une belle fête et s’en servir pour la suite. Car cette équipe a montré de belles choses depuis le début du championnat. »

Un ancien joueur de Sélestat a déjà réussi l’exploit de battre Montpellier. Il s’agit de Sassi Boultif en finale de la Coupe de la Ligue 2009 à… Miami.  « Il faut être vraiment costaud et se mettre la tête dans les murs. Avoir une envie incroyable, un truc qui vient du cœur, et surtout ne rien lâcher, même pas une seconde. Car Montpellier tabasse tout le monde. Ils sont intouchables. »

Jouer avec ses armes

     « Montpellier pourrait présenter deux équipes en LNH tellement leurs postes sont doublés, estime aussi Baptiste Butto, meilleur buteur du championnat l’année dernière avec Dunkerque.  Si tu rentres dans un combat physique contre eux, c’est se jeter dans la gueule du loup. Car c’est difficile de rivaliser pendant soixante minutes. Il faut essayer de jouer avec ses propres armes. »

      « L’une des grandes forces de Montpellier consiste à récupérer le ballon et à le monter très vite. Il faut donc lâcher le moins de balles possibles et éviter de jouer en première intention, prévient Damien Waeghe qui s’est incliné de 9 buts mercredi avec Tremblay à Montpellier.  Cela demande une grosse débauche d’énergie en défense afin de pouvoir les prendre à leur propre jeu. Mais c’est épuisant pendant une heure. »

      « Si une équipe nous emmène dans le money time, ce ne serait plus la même chose », considère Mickaël Robin. Pour l’instant cela n’est pas encore arrivé cette saison en championnat de France. Sélestat y arrivera-t-il ? Malgré le bel état d’esprit affiché depuis le début de la saison, cela tiendrait du miracle.

 Christian Weibel
Source L'Alsace
20 juin 2011

Des nouvelles de nos anciens violets : Baptiste Butto promis à un bel avenir

  Butto : De la graine d’Expert

Butto_B     Baptiste Butto a vécu une saison merveilleuse sous le maillot de Dunkerque. Meilleur buteur de l’élite, révélation du championnat, le natif d’Algrange gravite à une altitude qui pourrait le mener parmi les Experts.

     Baptiste ? Ah Baptiste, comment dire, il a tellement fêté notre victoire en Coupe de France qu’il en a arrosé la plage de Dunkerque. Mais pas qu’avec de l’alcool… » La confidence provient de Vincent Gérard qui ne pouvait, décemment pas, ne pas égratigner son partenaire, ami d’enfance et camarade de chambrée de Dunkerque.

     Baptiste Butto est l’homme de tous les excès. Surtout devant le but, là où son appétit gargantuesque s’est pleinement rassasié la saison dernière. A tout juste 24 ans, le natif d’Algrange a inscrit son nom en haut de la liste des buteurs de la Ligue Nationale de Handball. Son total ? Gare au vertige : 178 réalisations, 91 penaltys. Réputé pour son expertise, le quotidien sportif L’Equipe en a fait sa révélation de l’élite.

   Pas de quoi flatter l’ego de l’ailier gauche, imperméable aux effets pervers du narcissisme : « Franchement, c’est bien, ça fait plaisir. Ce titre est une satisfaction, pas une fin en soi. Ce qui compte, c’est d’être rentré dans l’histoire du club avec cette victoire en Coupe de France à Bercy face à Chambéry et avec cette troisième place en championnat. » Le plaisir collectif prime, les compliments glissent sur cet Algrangeois de naissance qui a toujours baigné dans le handball. Les plus anciens se souviendront de son père, Mario Butto, cette forte tête qui a exploré jusqu’en 2007 à Rombas, tout ce que la Moselle comptait de clubs : « Il a joué dans je ne sais combien d’équipes. Il ne m’a pas forcé à jouer au hand, mais il m’en a donné le goût. » Et aussi un bras, le paternel ayant été sacré champion de Lorraine de lancer de javelot dans sa prime jeunesse.

« Du beau monde »

      Après avoir débuté à Thionville, Baptiste Butto a effectué une petite parenthèse à Metz, avant de rejoindre le pôle espoirs de Strasbourg et de mettre le cap sur Sélestat, pensionnaire de l’élite : « De belles années. Ensuite Dunkerque est venu me chercher, le club a racheté mes deux dernières années de contrat. »

      Une pratique guère répandue dans l’univers désargenté du handball et qui traduit bien le potentiel du joueur : « La première saison n’a pas été mauvaise mais je revenais de six mois de blessure. Cette année, j’étais prêt ». Prêt à dynamiter les défenses les moins permissives du championnat – « je passe mes journées à décortiquer mes adversaires à la vidéo » –, prêt à battre de l’aile sur son côté gauche, prêt à soulever des montagnes pour ce club ch’ti auquel il s’identifie pleinement : « Ce sont des gens chaleureux, si vous les aviez entendus à Bercy… »

     Est-il prêt, aujourd’hui, à intégrer les Experts du chef étoilé Claude Onesta ? Son pedigree l’y autoriserait, pas forcément la raison : « A mon poste, il y a du beau monde avec Michaël Guigou, Honrubia et Bingo. Ils ont pour eux d’être champions du monde… Disons que j’aimerai juste y goûter. » Pour l’heure, aucun signe n’est venu du sélectionneur national : « J’ai serré la main de Monsieur Onesta. Je ne sais pas s’il m’a reconnu (rires). »

     Ses rêves sont plus rationnels : « Disputer un jour la Ligue des Champions, se battre pour le titre de champion de France. » Et surtout, poursuivre sa carrière avec excès, sans se soucier du regard des autres : « Lors du dernier match face à Chambéry, avec Vincent Gérard on est rentré sur le terrain en exhibant un drapeau de la Lorraine. » Le numéro 57 de Dunkerque – « un clin d’œil à la Moselle » – n’a pas fini d’arroser les plages du Nord…

Jean-Michel CAVALLI.
REPUBLICAIN LORRAIN.

 
26 mai 2011

Vite lu.... des nouvelles de nos anciens...

michael_robin_decisif_pour_montpellier      Pour commencer, une pensée particulière à Michael Robin, victime d'un accident de la circulation. Plus de peur que de mal mais Mika devra se passer de la petite balle pegueuse au moins jusqu'à la fin de l'année 2011. Nous lui souhaitons un bon rétablissement.

      Michal Baran va rejoindre les rangs d’Angers-Noyant. Le club du Maine-et-Loire, relégué à la fin de la saison de Pro D2 à la N1, tient avec ce demi-centre sa première recrue. A bientôt 37 ans, Michal évoluait cette année à Saint-Cyr, en première division. Il est aujourd’hui à Angers pour la visite médicale et la découverte des installations.

     Dijon relegué sportivement en D2. Les Bourguigons ont perdu hier soir tout espoir de maintien en LNH en s'inclinant contre Chambery. Il ne reste donc plus qu’un espoir : rester treizième et attendre la chute administrative de Saint-Cyr. Mais sur le plan sportif, le DBHB réintègre la D2, deux ans seulement après s’en être extirpé.

  Butto                                                           

     Le Graal pour Battiste Butto. Avec son numéro fétiche, le n° 57. Baptiste a grandement contribué à la victoire de Dunkerque en coupe de France. Belle récompense pour notre ancien violet qui a ce jour est toujours le meilleur buteur de LNH. A la saison prochaine, Baptiste. 

 

 

 

 

8 mars 2011

Des nouvelles de nos anciens violets : Baptiste Butto

        L’ancien Sélestadien Baptiste Butto occupe actuellement la première place du classement des buteurs de la Ligue Nationale pour sa deuxième année à Dunkerque, désormais solide 3 e derrière Montpellier et Chambéry.

L’ancien Sélestadien Baptiste Butto a rapidement trouvé sa place à Dunkerque, l’une des trois meilleures équipes de la D1. Photo Jean-Marc Loos L’ancien Sélestadien Baptiste Butto a rapidement trouvé sa place à Dunkerque,
l’une des trois meilleures équipes de la D1. Photo Jean-Marc Loos

            Les observateurs lui avaient promis un bel avenir dès ses premiers pas sous le maillot sélestadien. C’était au milieu de la saison 2004-2005 et Baptiste Butto venait tout juste de fêter ses 18 ans. Quatre ans plus tard, il était devenu un titulaire incontournable du SAHB, relégué en D2. Sollicité par Dunkerque alors qu’il venait d’entamer la préparation de la nouvelle saison avec Sélestat, il n’a eu que quelques jours pour faire son baluchon afin de répondre à l’appel du club nordiste. Le genre de choix qui ne se refuse pas. S’il était alors évident qu’il ferait son trou sur les bords de la mer du Nord, on n’aurait pas imaginé que l’ailier gauche s’y épanouisse aussi rapidement, au point d’être devenu l’attaquant le plus prolifique de la D1 dès sa deuxième saison chez les Chtis.

            Même s’il est ravi de trôner au sommet de la hiérarchie, l’intéressé n’en fait pas spécialement une fixation. « Franchement si je me focalisais sur cet objectif, je serais à côté de la plaque. Y penser serait le meilleur moyen de sortir d’un match. Je préfère que l’équipe gagne et soit efficace, plutôt que d’améliorer ma moyenne de buts. Mais si je reste en tête jusqu’à la fin, je ne vais pas me priver d’une grosse satisfaction. »

            Son efficacité a tout de même permis à l’équipe nordiste de réaliser une première moitié de championnat comme elle n’en a plus connu depuis longtemps. Car si Dunkerque a toujours cumulé talents et conviction, sa régularité sur l’ensemble d’une saison a souvent laissé à désirer. Désormais solidement installée à la troisième place, l’USDK devrait retrouver une place européenne qu’elle avait perdue l’année dernière.

           Dans un environnement exigeant, Baptiste Butto se sent à l’aise au milieu de ses illustres coéquipiers comme les internationaux Sébastien Bosquet, Mohamed Mokrani ou Vincent Gérard. « Notre effectif est étoffé avec 18 professionnels. Ça facilite les rotations et ça te booste aux entraînements. On essaye d’imprimer un jeu rapide qui me convient parfaitement, moi qui suis attiré par le but. C’est du handball moderne. Ça court. Je crois que les gens qui nous suivent apprécient le spectacle. »

          L’ancien du SAHB qui a gardé son dossard spécifique, le 57 en souvenir de cette Moselle qui l’a vu naître du côté d’Algrange, s’épanouit dans cette configuration qui tend vers l’excellence. Au point d’en faire un candidat à l’équipe de France A, lui qui a déjà connu pas mal de sélections chez les jeunes. « On y pense forcément ou, à défaut, on m’en parle. Mais je suis réaliste. C’est tellement dur de rentrer dans ce groupe... Surtout à mon poste d’ailier gauche qui est particulièrement fourni en France. » S’il poursuit sa progression, il n’est pourtant pas impossible que Claude Onesta fasse appel à lui un de ces jours.

          Pour l’heure, l’ancien pensionnaire du sport-études de Strasbourg est concentré sur le championnat, où il espère continuer de jouer un rôle majeur dans une équipe du trio de tête. Une situation qui le change de ses premières années en D1 en Alsace où l’objectif du club consistait à assurer son maintien. De ses années d’apprentissage, Baptiste a gardé des souvenirs et des potes qu’il n’hésite d’ailleurs pas à revoir quand sa charge de travail lui en laisse l’occasion. Revenu à Sélestat en décembre, le temps d’assister au derby alsacien et de voir à l’œuvre ses anciens coéquipiers répartis dans les deux équipes, il n’a pas manqué de prendre son traditionnel café chez l’ami Édouard. « Un détour obligé pour la convivialité et prendre des nouvelles de mon ancien club dont je suis les résultats. J’espère qu’il remontera en D1. Pour l’instant, c’est bien parti… » Ça promet de belles retrouvailles.

       Au terme de la 15 e journée de championnat, Baptiste Butto est le seul joueur du championnat à avoir franchi la barre des 100 buts (104 exactement, soit près de sept buts par match en moyenne) devant Maxime Derbier (95) et l’international William Accambray (89). Un total valorisé par 53 penaltys avec un joli taux de réussite de 80 % (53/66).

 
 
9 août 2009

Match de préparation : Bâle - Sélestat

Apprendre à gagner

Les Sélestadiens rencontraient vendredi soir l'équipe de Bâle pour leur premier match de préparation. Défaite d'un point, l'équipe alsacienne de D2, tire un constat positif et entend bien monter en puissance.

BALE 27
SÉLESTAT 26

Sélestat : Beauregard, Huljina, Omeyer, Foubert, Gallotte, Salami, Durand, Celcal, Franck et Girardin (gardiens).
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.
Deux semaines après la reprise, les Sélestadiens du SA-HB ont fait le déplacement vendredi soir dans la ville suisse de Bâle, pour y rencontrer l'équipe de 1ere division.
Avec ses sept joueurs et deux gardiens, l'effectif de Jean-Luc Le Gall paraissait mince en face de l'armada helvétique, composée de 18 joueurs.
Pourtant, l'entraîneur français était serein : « Pour la première fois de ma carrière, je n'étais pas inquiet et, à20090809_DNA019863 aucun moment ,je n'ai senti le groupe fragile .»

Bâle un adversaire d'envergure

Désormais entraînée par un ancien sélectionneur allemand, l'équipe bâloise a effectué un recrutement d'envergure, afin de balayer une saison entachée par des blessés graves.
Avec seulement un remplaçant, Sélestat a tenu le choc durant les 25 premières minutes du match, si bien que les Bas-Rhinois mènent de six buts.
Cependant, la donne change après la mi-temps, où les Suisses renouvellent leurs joueurs, ce qui a pour conséquence d'équilibrer le jeu et de faire souffrir physiquement les Sélestadiens.
« Il y eu des balles données au camp adverse. A force de vouloir produire un beau jeu, on oublie d'être efficace. Je pense qu'il faut que le groupe apprenne à gagner », analyse le coach.
Très satisfait de la réaction de ses joueurs, il attend désormais que le groupe arrive à maturation. « Il faut que l'équipe sache par exemple conserver un score », ajoute celui-ci.

Des regrets pour la D1 ?

Ayant tout misé au moment du recrutement sur la motivation et l'envie des joueurs, l'équipe compte une moyenne d'âge de moins de 24 ans.
« Ça donne de la fraîcheur et des accès de coups de folies. Mais c'est aussi un groupe qui veut progresser et qui est à l'écoute », a expliqué le coach du SA-HB.
La préparation, le budget et le recrutement ont été calibrés pour la 2e division. Toutefois, après avoir déposé un dossier pour un éventuel repêchage en D1, le club de Sélestat n'a aucun regret. « Sportivement on ne méritait pas la D1, on vient tout juste de descendre. Tout est orchestré pour la D2, mais si on avait été repêché, bien sur qu'on y serait allé. Maintenant, c'est l'occasion de restructurer le club est de ne pas être dans l'urgence », a indiqué le technicien.

Départ et arrivées

Suite au départ de Baptiste Butto, le club cherche à le remplacer par un arrière buteur, soit par jeune formé en interne, soit par un renfort extérieur. « On ne va pas prendre quelqu'un, simplement pour prendre quelqu'un », a lancé le coach. A l'essai pour le moment, Garry Celcal, issu du club breton de Cesson-Sévigné (à côté de Rennes). « Vendredi, il a joué trois minutes. Il m'a convaincu, il a fait ce qu'il fallait sur le terrain. Je vais l'emmener à Dijon, et je le ferai jouer quelques minutes de plus ».
A partir de lundi, l'effectif sélestadien sera complété par Antoine Gutfreund et Quentin Eymann, respectivement retenus par un tournoi en Finlande et le Mondial Jeunes en Tunisie. Mais la préparation devrait prendre une toute nouvelle dimension à partir du 27 août, avec l'arrivée de Jordan François-Marie un buteur gaucher et Olivier Jung, autour de qui la défense est construite.
Tous deux membres de l'équipe de France junior, qui disputent actuellement le Mondial en Égypte. « Ce sont des piliers sur le plan technique, mais mentalement l'équipe aura beaucoup à leur apporter, parce qu'on est vraiment dans un bon état d'esprit », a conclut l'entraîneur.

Elé.B
Source DNA

Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
Le 8ème Rugiss' Hand
Publicité
Archives
Publicité