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Le 8ème Rugiss' Hand
creteil
19 mai 2013

Sélestat maintenu en LNH après sa large victoire face à Créteil (34-21)

auteur-d-un-somptueux-11-sur-13-au-tir-pawel-podsiadlo-etait-sur-un-nuage-vendredi-soir-photo-dna-franck-delhomme 

 L’art et la manière

Le Sélestat Alsace Handball a scellé son avenir en D1 en livrant un match proche de la perfection contre Créteil. C’est avec l’esprit libre, mais pas sans ambition, que les Violets peuvent aborder les deux derniers matches de la saison.

Personne n’en doutait vraiment, même si les cinq défaites de rang avaient laissé poindre une légère inquiétude. Celle-ci s’est très vite estompée, à la faveur d’un début de match de rêve contre une équipe de Créteil dépassée, puis résignée.

« On n’avait pas le choix. Personne dans l’équipe ne voulait jouer en D2 »

« On a fait la différence d’entrée, savoure Jordan François-Marie. On a affiché la détermination qu’il fallait, avec un grand gardien derrière (Obrad Ivezic, ndlr). C’était une superbe soirée. »

Une soirée qui a vu les Sélestadiens unis et soudés comme jamais. « Cela faisait un moment qu’il n’y avait pas eu une telle envie collective. C’était le match le plus important de la saison. On devait gagner, on n’avait pas le choix. Personne dans l’équipe ne voulait jouer en D2 », sourit-il.

L’arrière droit violet, comme ses coéquipiers, croyait au maintien autant qu’il le voulait. Et il peut aujourd’hui, sans se tromper, livrer une vérité que tout le monde partage : « Je pense que c’est mérité par rapport aux résultats que l’on a obtenus cette saison. »

Les matches nuls contre Montpellier et Chambéry viennent immanquablement à l’esprit. Mais les Violets ont également su faire le “boulot” lors des rendez-vous incontournables. « Pour l’instant, on réalise une saison cohérente, analyse Jean-Luc Le Gall. Hormis la défaite contre Toulouse à domicile, on a fait un sans-faute. »

« Je n’avais jamais vu autant de détermination »

L’entraîneur sélestadien n’est pas le dernier à avoir apprécié la performance des Violets dans ce match décisif contre Créteil. « L’intelligence d’une équipe, c’est aussi de sortir LE match qu’il faut au moment opportun. Je n’avais jamais vu autant de détermination. L’équipe s’est montrée solide et solidaire », souffle-t-il, « impressionné ».

Le maintien du Sélestat Alsace Handball, en dépit de ses moyens financiers limités dans le concert de la LNH, ne constitue pas un exploit.

« Cet objectif me paraissait accessible et à la portée de ce groupe, estime le coach alsacien. Mais nous sommes bien évidemment contents de l’avoir atteint. » Peut-être pas un exploit donc, mais une véritable performance.

Car les écueils ne manquaient pas à l’entame de cette deuxième saison dans l’élite du handball hexagonal. Il a ainsi fallu composer avec un effectif réduit en quantité, le départ du demi-centre croate Vlado Ostarcevic (pour Tremblay) n’ayant pas été compensé.

« Le maintien était plus difficile à obtenir cette saison »

« La deuxième saison est toujours plus compliquée », ajoute Jean-Luc Le Gall. Attendus au tournant par leurs adversaires, les Sélestadiens, sans le fameux effet de surprise qui accompagne souvent les promus, ont su élever leur niveau de jeu pour atteindre leur but.

Il le fallait de toute façon pour continuer à exister dans un championnat toujours plus relevé. « Le maintien était plus difficile à obtenir cette saison pour cette raison, estime le technicien violet. Et l’affaire des paris a également redistribué les cartes (avec l’arrivée des frères Karabatic à Aix-en-Provence notamment, ndlr). »

Mais les progrès constants des coéquipiers de Yuriy Petrenko ont permis de contourner les obstacles et de souffler, comme la saison passée, au soir de la 24e journée.

« La saison n’est pas encore terminée », rappelle Jean-Luc Le Gall. Il reste en effet deux matches – contre Ivry à domicile le 29 mai et à Aix-en-Provence le 6 juin – pour tenter de grappiller quelques places au classement.

Bientôt d’autres objectifs ?

« On avait fini le championnat avec vingt-deux points l’an passé. On veut essayer de faire mieux (il faudra pour cela s’imposer lors des deux dernières journées). Ce serait magnifique, alors même que le championnat était plus relevé cette saison », lance Jean-Luc Le Gall, toujours ambitieux.

Cette équipe, à la marge de progression incontestable, sera donc toujours en D1 la saison prochaine. Avec le renfort du demi-centre international monténégrin Stevan Vujovic, elle sera sans doute en mesure de passer un cap, et, pourquoi pas, de se fixer d’autres objectifs. Mais ça, c’est une autre histoire…

Source Dna

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18 mai 2013

Résultat 24ème journée: Selestat 34-21 Créteil: La déferlante violette assure le maintien de Sélestat

           

les-selestadiens-ont-fete-hier-soir-dans-un-centre-intercommunal-en-fusion-leur-maintien-en-ligue-nationale-photo-denis-werwerMission accomplie pour les Sélestadiens qui ont assuré leur maintien à deux journées de la fin, en ne faisant qu’une bouchée (34-21) de Créteil qui a rapidement été balayé par une formidable équipe alsacienne, impressionnante de volonté et d’efficacité.

On s’attendait à un match serré, âpre, sans concession. Il le fut. Durant les dix premières minutes tout du moins. Car dans un combat de défenses où les failles étaient rares, les deux adversaires ont rapidement cherché le K.O. comme des boxeurs pressés d’en finir. Si le SAHB avait réussi à ouvrir le score dans la première minute sur un joli coup de poignet de François-Marie, il a dû attendre la 4e minute pour passer un deuxième but puis deux minutes supplémentaires pour marquer le troisième.

Mais, durant ce temps, les attaquants de Créteil se sont cassé le nez devant le mur dressé par des Sélestadiens solidaires, agressifs et décidés à ne rien concéder à leur adversaire direct. Obrad Ivezic a rajouté un surcroît de confiance à ses coéquipiers qui se dépouillaient devant sa cage en arrêtant les rares tirs cadrés des Cristoliens. En sortant avec autorité trois des quatre premières tentatives visiteuses, le grand Serbe a mis la barre très haut.

« Ce groupe est intelligent »

Il a, du même coup, donné l’occasion à ses coéquipiers de courir vers le but adverse pour s’offrir des montées de balle rapides qui ont permis aux Violets de s’envoler au tableau de marque. Après la seule égalité de la soirée (1-1) à la 4e minute, une vague violette a déferlé sur le CSI plein comme un œuf et à fond derrière ses favoris. Au point qu’à la 18e minute, les Cristoliens n’avaient toujours trouvé leur efficacité. Tout le contraire d’une équipe alsacienne absolument euphorique qui avait déjà fait un grand pas vers la victoire et le maintien en menant 8-2.

Mais encore fallait-il éviter de tomber dans le piège de la facilité. C’est ce que les Sélestadiens ont réussi en ne relâchant jamais la pression même si les visiteurs sont un peu revenus dans le jeu en marquant leur deuxième but à la 19e minute ( !). Emmenés par un Podsiadlo déjà terriblement efficace (6 buts en première période, 11 à la fin du match pour seulement deux ratés), un Pesic déterminé comme un guerrier (6 buts sur 7 tirs) et un élégant Salami sur l’aile gauche ou un précieux Freppel de l’autre côté (2/2). Le SAHB récitait parfaitement son handball pour rentrer aux vestiaires avec 9 longueurs d’avance (17-8).

Les dix premières minutes de la seconde période allaient définitivement mettre fin au suspense lorsque Sélestat passait un 6-3 pour prendre jusqu’à 11 buts d’avance (21-10, 38e ). Le reste n’était plus qu’une suite de belles actions mais Sélestat tenait le cap pour terminer aussi fort qu’il avait commencé et l’emporter sans discussion mais avec la manière (34-21). Pour le plus grand plaisir de son public et de Jean-Luc Le Gall. « On savait ce qu’on avait à faire et on l’a bien fait. Ce match on l’a joué en équipe du début à la fin, savourait le coach alsacien. Ce n’est pas un joueur qui a fait la différence. Ce groupe est intelligent. J’avais dit à mes joueurs d’avoir confiance en eux. On n’a commis qu’une seule contre perf cette année, c’était contre Toulouse. Là on se sauve à deux journées de la fin comme l’an dernier. Maintenant il faut bien finir la saison pour avoir la meilleure position possible. » Neuvième ce soir, le SAHB peut encore finir dans les huit premiers.

Source L'Alsace

17 mai 2013

Avant Sélestat-Créteil : Les Sélestadiens ont leur destin entre leurs mains

     

Les Violets auront besoin de solidarité, d’engagement et de détermination pour s’assurer une place parmi l’élite

Battre Créteil pour assurer leur maintien à deux journées de la fin telle sera, ce soir à 20 h 30, est la mission des joueurs du SAHB qui restent sur une série de cinq revers consécutifs. 

     « La victoire est entre nos mains ». Ce slogan du club sélestadien que les joueurs portent sur leurs maillots n’a jamais été aussi proche des circonstances de cet avant-dernier match de la saison à domicile. Car ce soir contre l’avant-dernier du classement, il faudra assurer un succès qui offrirait alors le maintien en LNH à un groupe qui court après depuis le début de la saison.

    « Notre unique objectif a toujours été de se maintenir et nous avons réalisé jusqu’à présent un parcours fidèle à nos capacités , estime l’entraîneur bas-rhinois Jean-Luc Le Gall. Nous n’avons commis qu’une seule erreur jusqu’à présent, cette défaite concédée à domicile contre Toulouse. Mais ces deux points perdus sont compensés par ceux arrachés à Montpellier et Chambéry qui n’étaient pas prévus. Cela prouve aussi la complexité de ce championnat qui n’autorise pas le moindre faux pas. Mais nous avons toujours notre destin en main et si nous l’emportons contre Créteil nous aurons atteint l’objectif initial. Si l’on m’avait dit au début de la compétition que nous aurions la possibilité de nous maintenir lors de la 24e journée, j’aurais signé de suite. »

    Si les cinq défaites consécutives de son équipe ont pu laisser croire que quelque chose ne tournait pas rond, cette mauvaise passe ne reflète pas la réalité du terrain. Elle a, certes, mis la pression sur les joueurs qui ne peuvent plus se permettre un nouveau faux pas car l’adversité s’est rapprochée durant ces deux mois sans victoire, mais elle n’a pas eu d’influence sur le reste comme l’affirme le coach. « J’ai confiance dans le jeu de mon équipe comme l’ont encore prouvé les vingt premières minutes à Nantes. » Il faudra donc le concrétiser sur le terrain, ce soir.

De l’agressivité et de l’engagement

L’enjeu peut-il être un frein à la volonté des joueurs ? Ils devront en faire abstraction et ne penser qu’à l’objectif de la soirée : prendre ces deux points qui leur en donneraient cinq d’avance sur leur adversaire du soir et, du même coup, le maintien. Inutile de rappeler qu’ils ont déjà battu Créteil à deux reprises cette saison. En l’emportant pour la première fois après treize années d’échec dans le Val-de-Marne en octobre dernier (25-28). Puis en passant la deuxième lame, un mois plus tard, pour accéder au final four de la Coupe de la Ligue au terme d’un match à sens unique (34-19). Beaucoup d’eau a coulé, depuis, sur les berges de l’Ill et le troisième acte s’annonce beaucoup plus compliqué.

Parce que Créteil, malgré sa position de premier relégable, a montré des fulgurances dont le point culminant a consisté à s’imposer sur le parquet de Montpellier. Ce soir, les Cristoliens déploieront l’énergie du désespoir pour ne pas hypothéquer leur avenir. Mais les Alsaciens ne devront pas s’occuper de leur adversaire mais plutôt d’eux-mêmes. « Deux mots devront nous guider durant les soixante minutes de ce match : agressivité et engagement , préconise Jean-Luc Le Gall. Il faudra que notre détermination soit supérieure à notre capacité individuelle. Que l’on soit sur le terrain ou dans les tribunes (NDLR : il y aura 13 joueurs sur la feuille de match puisque Kevin Beretta a été victime d’une talonnade mercredi à l’entraînement et deux autres dans les gradins dont l’un d’eux pourra être sollicité durant le match selon les circonstances) chacun devra avoir un comportement exemplaire. L’important ne sera pas la performance individuelle mais celle de tout un groupe. »

Avec le soutien de ses supporteurs, appelés à venir au match habillés en violet, et sous les yeux du président de la Ligue Nationale, Philippe Bernat-Salles, présent pour l’occasion, le SAHB a la possibilité de mettre un terme à neuf mois de suspense et de s’offrir un superbe moment de communion avec son fidèle public. Ce n’est pas le moment de rater la marche.

SÉLESTAT - CRÉTEIL ce soir à 20 h 30 Salle Germain Spatz.
Arbitres : MM. Bourgeois et Denis. 

Sélestat :
Aux buts: 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs :  3. Jung, 4. Seri, 5. Petrenko (cap.), 6. Pesic, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 17. Salami, 18. Rechal, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur : Le Gall.

Créteil :
Aux buts:1. Jerkovic et 28. Skof
Les joueurs : 4. Descat, 5. Nyokas, 8. Montorier (cap.), 11. Ballet, 13. Vranic, 16. Baena Gonzales, 17. Stankovic, 18. Remili, 23. Q. Minel, 24. Obad, 26. Ferrandier, 30. T. Minel, 32. Conta, 36. Guilbert.
Entraîneur : Pavoni.


Christian Weibel
www.lalsace.fr

16 mai 2013

Avant Sélestat - Creteil : On réécrit l’histoire ?

 

     Il y a 14 ans, Christian Omeyer terrassait Créteil pour assurer le maintien de Sélestat en D1. Demain, contre ce même adversaire, il espère revivre un scénario identique.

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      Le contexte ne sera pas aussi dramatique demain que 14 ans plus tôt. Même si l’adversaire sera le même, Sélestat n’est pas condamné à battre Créteil comme il l’était obligé ce 1er mai 1999 en banlieue parisienne. Pourtant une victoire est quasi impérative pour s’assurer définitivement le maintien à trois journées de la fin de la saison. Car une nouvelle défaite compliquerait la donne et ne ferait que repousser l’échéance à la réception d’Ivry, voire au déplacement à Aix. Pour s’éviter des frayeurs inutiles, la meilleure issue sera un succès aux dépens d’un adversaire direct que le SAHB a déjà battu à deux reprises cette saison (match aller et Coupe de la Ligue).

      « Il faut oublier ça car ce ne sera pas aussi simple , prévient Christian Omeyer, le directeur sportif du SAHB. Ce n’est pas parce qu’on a gagné deux fois qu’on va le refaire une troisième. Créteil est une équipe capable de sortir un gros match. Ce qu’elle a fait en s’imposant à Montpellier, peu d’adversaires l’ont réussi en championnat au cours de la dernière décennie. Il faudra s’appliquer à l’empêcher de développer son jeu car elle dispose de très bons joueurs. Ça passera par une grosse défense. Il ne faudra pas calculer mais tout donner. Et dans la mesure du possible faire fi de la pression. »

Le frère du gardien de l’équipe de France sait de quoi il parle, lui qui a déjà pris part à plusieurs matches couperets pour sauver son club de la relégation. C’était presque le lot habituel des Violets dans la fin des années 90, hormis la superbe saison 99/2000 qui a vu Sélestat finir 5e , son meilleur classement en D1.

« Aussi fort qu’un titre »

      L’année précédente, le SC Sélestat de l’époque avait sauvé sa tête au cours d’un de ces matches épiques que ceux qui l’ont vécu ne peuvent oublier. « Ce match à Créteil restera gravé à jamais dans ma mémoire car il procure la même émotion qu’un titre , confirme l’ancien arrière gauche. Quand tu te maintiens au cours de la dernière journée, c’est aussi jubilatoire que de remporter le championnat. » Il suffit d’aborder le sujet pour que les souvenirs refassent surface. Tous comme les statistiques et les anecdotes. « On jouait à l’extérieur mais on avait un bus de supporters venus nous encourager. À l’époque, c’était exceptionnel. Pour gagner ce genre de match, ce n’est pas la manière qui compte mais la détermination et la volonté de défendre. On a pu s’appuyer sur mon frère Thierry qui a fait 24 arrêts (Ndlr : les coupures de presse de l’époque le confirment). Je me rappelle surtout que nous menions 14-13 à une vingtaine de secondes de la fin. Quand j’ai eu la balle dans les mains je me suis souvenu que, quinze jours plus tôt contre Massy, on se l’était fait chiper dans les mêmes circonstances pour concéder le nul. Je me suis alors dit que, cette balle, il fallait la garder. Ne pas tenter un tir inutile. Et j’ai couru dans le sens inverse de l’attaque en retournant vers notre but pour que les secondes s’égrènent. »

Demain, ses ex-coéquipiers vont devoir assurer à leur tour le coup dans un remake à domicile contre Créteil. « Ils savent ce qu’il faut faire : s’investir encore plus que d’habitude, être extrêmement solidaires et, surtout, défendre. Car Créteil abattra l’une de ses dernières cartes, sinon la dernière. Je les sens mobilisés aux entraînements. Mais c’est le soir du match qu’il faudra l’être. » Pour que Christian Omeyer, depuis les tribunes cette fois, reprenne sa dose d’adrénaline.

De Christian Weibel
Journal L'Alsace

16 mai 2013

Les exploits des violets: Mai 1999 , Visa pour l'élite

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16 mai 2013

Présentation de la 24ème journée: Opération maintien

 

pesic_lorie

     La 24ème journée de D1 masculine peut encore réserver quelques sensations. Des accessits sont encore à décerner, Créteil entame une difficile opération survie en bas de classement.

Car nous sommes à trois journées du baisser de rideau. Et si le sort de Paris et Billère est scellé, rien n'est officiellement acquis pour le reste du classement.

Cette 24ème journée sera très éclectique avec des projecteurs braqués vers le haut (Chambéry-Montpellier) et le bas (Sélestat-Créteil).

SAHB vsCRETEIL

Sélestat Alsace HB      vs    US Creteil

      Sélestat a besoin d'une victoire pour assurer son maintien parmi l'élite. Face à Créteil, les Alsaciens qui sortent d'une série où ils ont affronté les ténors de la D1, s'attendent encore à quelques secousses. "On a encore le destin entre nos mains, se plait à souligner Jean Luc Legall. Le seul bémol sur le mois écoulé, c'est notre défaite à domicile face à Toulouse car autrement nous avons rencontré plus fort que nous. Depuis le début, on joue le maintien et on savait qu'on allait souffrir." La fin de saison de Djordje Pesic (notre photo) et de ses partenaires est plus propice avec deux réceptions d'affilée (Créteil et Ivry) et un déplacement à Aix où il vaudrait mieux éviter de tout miser. "J'ai relativement confiance en mon groupe qui sait ce qu'il lui reste à accomplir. On peut être déçu car on a perdu des points largement à notre portée mais comme on en a pris là où ce n'était prévu, cela compense un peu." Mais le technicien sélestadien n'est pas dupe, il sait pertinemment que Créteil qui joue sa survie lui causera du souci. Depuis quelques semaines, les Franciliens manquent de jus et le paradoxe est saisissant. Gorazd Skof arrivé depuis à peine un mois et demi dans le Val-de-Marne et qui sera nantais en juillet prochain, parait plus concerné que certains qui sont au club depuis plus longtemps. En fait, cette confrontation est placée sous le signe du ressaisissement.

Les rencontres de la 24ème journée

Ivry Nantes  le 22/05  
Dunkerque Tremblay  le 16/05  
Paris SG Billère  le 16/05  
Cesson St Raphael  le 17/05  
Sélestat Créteil  le 17/05  
Aix en Provence Toulouse  le 17/05  
Chambéry Montpellier  le 16/05

Source Handzone

13 mai 2013

Sélestat reste maître de son destin, Créteil s'isole


      

Freppel-Selestat

     Un bon nombre de Sélestadiens avaient hier soir les yeux rivés sur le leur écran pour suivre (via les résaux sociaux) le résultat du match entre Créteil et Cesson. En effet, la victoire leur était importantissime pour continuer à esperer au maintien. Malheuresement, il n'en fût rien. Cesson en remportant le match 25-31 isole un peu plus les cristoliens et fait par la même occasion des heureux en Centre Alsace.
     
A trois journées de la fin du championnat, le match Sélestat-Creteil sera le match phare de la 23ème journée. En cas de victoire, nos violets assureraient le maintien et condamneraient les cristoliens à la reléguation. Attention toutefois à ne pas prendre cette équipe de Créteil à la légère... Demandez voir aux Montpelliérains ce qu'ils en pensent...
 
Le classement:
 
08ème : Cesson     20 pts (Maintien assuré)
09ème : Toulouse  19pts
10ème : Ivry        19 pts
11ème : Aix         18pts
12ème : Sélestat  17 pts
13ème : Créteil    14 pts
14ème : Billère       0pts  (Relegué en Pro D2)
 
Les prochains matchs:
25ème journée
Sélestat (12ème) - Créteil (13è)
25ème journée
Sélestat (12ème) - Ivry (10è)
Créteil (13ème) - Aix (12ème)
26ème journée
Aix (12è) - Sélestat (13è)
Chambery (5è) - Créteil (13è)
10 avril 2013

ITW: Jean-Luc Le Gall: « Je recherche un état d’esprit avant tout »

Le-Gall-Selestat

Au club depuis maintenant quatre saisons, Jean-Luc Le Gall conduit la barque sélestadienne de main de maître. Avec une remontée de LNH il y a deux ans, un maintien acquis haut la main l’an dernier et celui de cette année déjà en bonne voie, il revient pour Handnews sur la relative discrétion de son club, sur ses ambitions et sur son effectif.

Etes vous-content de la saison que réalise Sélestat?

Nous sommes proches des objectifs, même un peu au dessus. Il s’agit de notre deuxième saison depuis la remontée. Nous poursuivons nos objectifs de l’année précédente, en essayant de les améliorer un petit peu. On s’attache à battre les équipes qui sont derrière nous au classement, consolider ça, faire progresser l’ensemble tout en se rapprochant des équipes qui sont devant, et essayer de gratter quelques points contre les équipes au dessus de nous. On a fait un bon parcours contre les équipes de derrière, on a fait nul à Chambéry et à domicile contre Montpellier, donc on commence à devenir capable d’embêter un peu ceux d’au dessus. Si on prend l’exemple du match à Dunkerque de la semaine dernière, où on perd d’un but, l’an dernier on est à -5 au bout d’un quart d’heure et on sait que le match est plié. Il y a donc de la progression. On veut continuer à consolider nos acquis d’ici à la fin de la saison.

Quelles sont vos ambitions d’ici à la fin de l’année?

Depuis le début de l’année, on a toujours regardé derrière, parce que l’objectif numéro 1 du club c’est le maintien. Si on peut titiller les équipes de la première moitié, on le fait, mais pour l’instant le principal objectif, c’est le maintien, et pour se faire, il faut battre les équipes en dessous de nous. Pour l’instant on n’est pas mal, mais il ne faut pas s’endormir parce que derrière tout le monde va vouloir prendre des points.

Vous avancez dans l’ombre, est-ce que Sélestat est condamné à faire son petit bonhomme de chemin ou est-ce que le club a des ambitions plus élevées à moyen terme? On a eu vent d’Arabie Saoudite il y a peu…

Vous savez pour l’Arabie Saoudite, ce ne sont que des rumeurs. Ce monsieur veut investir dans la région, et nos dirigeants ne ratent pas une occasion pour mettre le club en avant et ils l’ont invité au match. Après il y a un monde entre ce qu’on voudrait faire et ce qu’on fait, et si vous voulez mon avis, c’est comme dire que le Qatar va investir à Troyes dans le foot. Plus sérieusement, nous sommes soumis à deux limites: la première, économique, nous avons un bassin économique relatif à la taille de notre ville, c’est à dire 20 000 habitants. Deuxièmement, nous avons la taille de la salle, qui est une superbe salle qui fait 2200 places. Cela reste une limite, car la billetterie est une source de revenus, et que plus la salle est grande, et plus on peut inviter de partenaires et ce genre de choses… Quand la limite va être franchie, c'est une question qui serait plus à poser à nos dirigeants.

Est-ce que vous souffrez de la sous-médiatisation de votre club?

Non, on ne décide pas de ça, on fait avec. J’en souffrirais si ce n’était pas juste, mais je m’accommode très bien que le volume sonore des médias soit moindre ici comparé à d’autres clubs. Nous avons une ville et un groupe de bénévoles incroyables, je n’ai jamais vu ça, même à l’époque des Coupes d’Europe avec Créteil. C’est pour ces gens là que le groupe travaille, pour être la fierté de la ville qui est derrière nous tout le temps, pas pour passer à la télé. On se bat vraiment pour des valeurs ici, et ça ne me touche pas que nous ne soyons pas médiatisés.

Est-ce que jouer à Sélestat peut être un frein pour être international? On pense à Jordan François-Marie, qui pourrait postuler en équipe de France, ou encore à Pawel Podsiadlo qui n’a pas fait le mondial avec la Pologne.

C’est une question à poser à Thierry Omeyer ou à Mickael Robin! Ils ont tous les deux été internationaux en passant par ici. Podsiadlo est dans le groupe pour jouer les deux matchs contre la Suède cette semaine, et d’après mes informations il ne sera pas en bout de banc. Forcément pour les joueurs étrangers c’est plus compliqué car on est loin des yeux du sélectionneur, à moins d’être un Daniel Narcisse et d’être déjà international avant de partir à l’étranger. Je crois que ce n’est pas propre aux joueurs de Sélestat. D’un autre côté, je comprends que Claude Onesta préfère piocher dans un vivier de joueurs qui jouent la Ligue des Champions plutôt que chez nous.

selestat 2

Vous avez une ossature qui commence à prendre de l’âge (Fulop 34, Petrenko 35, Freppel 35), est-ce que vous pensez que vos jeunes sont aptes à prendre la relève?

Pour moi, la problématique ne se fait pas en fonction de l’âge, mais de l’état d’esprit. Laszlo Fulop l’an dernier a été dans l’élection en septembre du meilleur joueur de LNH, ce qui montre qu’il est encore compétent. Les jeunes prendront la place quand ils seront prêts à la prendre. Sur un effectif de 15 joueurs, on en a cinq qui sont des générations 90-91-92. A ma connaissance, on est les seuls à avoir 1/3 du groupe qui a 22 ans ou moins. On est obligé de se baser sur la formation ici, c’est une réalité économique, et on ne va pas s’arrêter de si tôt. J’ai un bon équilibre dans l’effectif, je suis très heureux du groupe que j’ai, et j’accorde beaucoup d’importance à l’état d’esprit, que les joueurs soient jeunes ou vieux.

Vous avez recruté Rudy Séri l’été dernier, mais on ne l’a pas encore vu, sauf en coupe. Vous nous expliquez pourquoi?

Il faut qu’il prenne sa place, ce n’est pas non plus parce qu’on est jeune qu’on joue. Il n’y a pas de malentendu, quand il est venu nous voulions déjà qu’il s’adapte au niveau N1. C’est un des piliers de notre équipe réserve, et il s’entraine aussi avec nous. Le problème a été qu’il sortait d’un pôle, où il a fait peu de musculation, il a fait toute la préparation estivale avec nous, mais il a enchainé les petites blessures car il n’avait pas cette habitude de travail sur sa musculature, bien qu’il en ait les capacités physiques. Ces habitudes vont mettre un à deux ans à venir chez lui. Il a en tout cas un très bon état d’esprit, il est performant en coupe de France, mais je préfère qu’il ait un vrai rôle avec la N1, plutôt qu’il vienne sur l’équipe première et qu’il ne joue que cinq, dix ou même zéro minutes.

Vous avez encore re-signé beaucoup de vos joueurs pour la saison prochaine (Fulop, Podsiadlo…), est-ce que vous pensez que le manque de renouvellement peut être un frein à l’évolution de votre groupe?

Pour l’instant c’est un avantage. Sur les quatre dernières saisons, on a construit l’équipe petit à petit, en rajoutant un à deux joueurs, seulement trois l’année de la montée. On a perdu Ostarcevic l’été dernier, mais pour des raisons économiques, vous vous doutez bien que sinon on l’aurait gardé! L’argent fait qu’il y a peu de changements. Pour l’instant, ce groupe est une source d’évolution, les habitudes de travail ne se prennent pas en un mois, rien que pour mettre en place une défense il faut compter un an. Après, pour passer un palier, on aura forcément besoin de renouveler certains joueurs. Notre objectif, je le répète, c’est le milieu de tableau, de consolider notre place, et je crois que nous avons encore une grande marge de progression individuelle et collective.

La fin de votre contrat à Créteil ne s’était pas très bien passée à l’époque, vous réussissez bien en ce moment à Sélestat, quel regard portez vous sur cet épisode de votre carrière?

J’ai eu la chance que Créteil fasse appel à moi en 2004. La première année cela s’est plutôt bien passé, on termine 4ème, la deuxième on finit 7ème, et après on a fait encore moins bien. Alors je suppose que je suis devenu moins bon, et les dirigeants ont pris la décision qui s’imposait, ce que je ne conteste pas du tout. Aujourd’hui, c’est très compliqué d’avoir un poste, Créteil m’a fait confiance, je n’irais pas jusqu’à dire que je les remercie mais je leur suis reconnaissant. J’ai quand même connu la Ligue des Champions dès ma première année, ce n’est pas rien. Je n’ai pas de pensées négatives, sans ça, je ne serais sans doute pas à Sélestat aujourd’hui.

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29 octobre 2012

Coupe de la Ligue, Sélestat peut voir la vie en rose

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Qualifié pour la première fois de son histoire dans le dernier carré de la Coupe de la Ligue, qui se déroulera en décembre à Toulouse, Sélestat peut continuer de rêver durant les six semaines à venir.

Si la Coupe de la Ligue ne faisait pas partie des objectifs du SAHB, elle l’est devenue par la force des choses grâce à deux succès sur Tremblay et Créteil qui l’ont propulsé dans un dernier carré plutôt inattendu. En effet, les deux grosses écuries au départ de la saison, Montpellier et Paris, manqueront à l’appel lors du final four qui se déroulera à Toulouse le week-end des 8 et 9 décembre. Si bien que les Violets, qui ont décroché pour la première fois de leur histoire une qualification pour une demi-finale de cette compétition réservée aux clubs de l’élite, y côtoieront Nantes, Dunkerque et Chambéry. Ces trois adversaires rêvent certainement de tomber sur l’équipe alsacienne lors du tirage au sort puisqu’elle est, sur le papier, celle qui semble la plus abordable.

De son côté, Sélestat a désormais une belle carte à jouer dans une compétition qu’il abordera sans aucune pression. Il y a quinze jours, elle a su tenir tête jusque dans les dernières secondes du match à Dunkerque, ne cédant que de deux buts (25-27) contre la seule équipe désormais invaincue depuis le mois de septembre puisque le PSG est tombé hier, à la surprise générale, face à Nantes.

L’exemple de Jordan François-Marie

Yuriy Petrenko et ses coéquipiers ne disposeront, certes, pas de l’avantage de jouer à domicile, mais ils compenseront ce handicap par un état d’esprit et une combativité qui peuvent leur permettre de croire en leur chance et de créer une surprise afin de se hisser jusqu’en finale. Ce sera le prochain objectif d’une équipe qui, si elle joue désormais sur deux tableaux, sait que la priorité reste toujours le championnat.

Novice à ce stade de l’épreuve, le SAHB peut demander la recette à son arrière droit, Jordan François-Marie, qui a remporté cette coupe en 2009 avec Istres. Cette année-là, du côté de Miami où la Ligue s’était décentralisée, le rêve américain était devenu réalité pour le Petit Poucet qui s’était permis de battre Montpellier en finale. Le meilleur marqueur sélestadien va-t-il pouvoir réaliser une surprise aussi énorme trois ans plus tard ? Rien n’est moins sûr. Mais son expérience peut permettre à tout le groupe de croire en sa bonne étoile.

Maintenant que le train est lancé qui sait où l’aventure peut s’arrêter ? Brutalement, au stade des demi-finales, comme en avril 2008 lorsque Sélestat a raté la dernière marche pour accéder à la finale de la Coupe de France en perdant ses moyens lors d’une première période catastrophique au Palais des sports de Mulhouse contre Paris ? Ou alors dans l’euphorie, comme en juin 1995, lorsque le SCS d’alors, s’était hissé jusqu’en finale de la Coupe de France où il avait tenu tête au grand OM-Vitrolles de l’époque, en faisant match nul à domicile avant de céder de cinq buts chez l’ogre marseillais ?

Toutes les coupes laissent toujours une grande part au rêve. Les Sélestadiens ont désormais six semaines pour continuer de voir la vie en rose avant de tenter leur chance à Toulouse où ils ont, soit dit en passant, toujours bien réussi en championnat en y ramenant des succès contre le club local lors de leurs deux derniers passages. Mais avant ce petit extra qu’ils se sont octroyé au prix de deux prestations abouties contre Tremblay et Créteil, il leur faudra assurer en championnat. Dans deux semaines, ils défieront Montpellier au Rhénus (dimanche 11 novembre à 16 h) avant d’aller à Ivry, de recevoir la lanterne rouge Billère et de se déplacer à Chambéry. S’ils négocient bien ce rude programme, le dessert du final four toulousain n’en sera que plus savoureux.

28 octobre 2012

Résultat 1/4 de finale: Sélestat - Créteil : 34 - 19; Sélestat est en demi-finale

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À la table des grands

C’est une grande première dans l’histoire du Sélestat Alsace Handball.  En écrasant Créteil, hier en quart de finale (34-19), les Violets se sont qualifiés  pour le Final Four de la Coupe de la Ligue, qui se disputera en décembre à Toulouse.

« Pourquoi pas rêver ? », soufflait dans un large sourire Jean-Luc Le Gall, quelques secondes après le coup de sifflet final. C’est peu dire que l’entraîneur sélestadien a savouré la qualification de son équipe pour le Final Four de la Coupe de la Ligue, au terme d’un match presque parfait face à Créteil.

« On voulait montrer que Sélestat fait partie du paysage de la LNH »

Une qualification qui permet aux Violets de s’inviter à la table des grands : Chambéry, vainqueur de Toulouse hier, en attendant les résultats des deux derniers quarts de finale aujourd’hui, Dunkerque-Montpellier et PSG-Nantes.

Ce n’est pas minorer la performance des coéquipiers de Yuriy Petrenko de dire qu’ils avaient été gâtés par le tirage au sort. Encore fallait-il se débarrasser d’une équipe de Créteil en net regain de forme, mais orpheline hier de son capitaine et cerveau Fabrice Guilbert, dont l’absence s’est cruellement fait ressentir dans les rangs franciliens. Les Sélestadiens ont franchi l’obstacle avec maestria, livrant un match sérieux de bout en bout.

« L’adversaire a raté son match, mais nous avons fait le nôtre de A à Z. Nous n’avons pas eu de creux, appréciait Jean-Luc Le Gall. J’espère que l’on rééditera ce genre de performance en championnat. »

Dans le sillage d’un duo de gardiens une nouvelle fois brillant (12 arrêts chacun pour Fulop et Ivezic), le Sélestat Alsace Handball a fait la course en tête d’un bout à l’autre de la rencontre. Au quart d’heure de jeu, Créteil était déjà nettement distancé (8-3, 16 e’), dépassé par la vista des tireurs alsaciens (sept joueurs à 100 % de réussite).

Le coach violet pouvait pianoter sur son banc, sans que l’allant de son équipe n’en soit perturbé. Beretta, dans un angle complètement fermé, trompait Tabarand pour maintenir l’écart (10-6, 20 e’). Aman ne gâchait pas les offrandes de ses coéquipiers et Sélestat prenait le large dans les dernières minutes de la première période (15-8 à la pause).

L’idéal scénario se poursuivait en seconde période. Le 5-0 initié par Jung repoussait Créteil très loin (20-9, 39 e’). Rien ne semblait pouvoir empêcher les Cristoliens de sombrer, d’autant que Podsiadlo et consorts ne fléchissaient pas (24-12, 44 e’). Si Jerkovic se signalait enfin dans le but francilien, Créteil n’y croyait plus vraiment, en dépit d’un léger rapproché (26-17, 51 e’).

Invité surprise

Ce n’était pas vraiment une alerte, mais les Violets réagissaient très vite pour finir la rencontre en trombe (8-2 dans les huit dernières minutes, 34-19 au final).

Le Sélestat Alsace Handball est ce matin qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue. Il en sera l’invité surprise, même s’il a largement mérité sa place.

Et si le Final Four n’est pas idéalement placé dans le calendrier, juste avant deux rencontres importantes pour le maintien en D1 contre Aix-en-Provence et Toulouse, c’est tout un club qui ne boude pas son plaisir. « Cela ne tombe pas très bien, mais on ira à Toulouse  (théâtre du Final Four, ndlr) avec le maximum d’ambitions, assurait hier le coach violet. Il n’y aura que des clients et cela peut-être l’occasion pour nous de franchir un nouveau palier. »

Voir le SAHB remporter la Coupe de la Ligue serait une énorme sensation. Mais là n’est pas le plus important. Le club violet ne cesse de consolider sa place dans l’élite du handball français. « On voulait montrer que Sélestat fait partie du paysage de la LNH », indiquait Jean-Luc Le Gall. Qui en doutait ?

Source Dna

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