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Le 8ème Rugiss' Hand
selestathand
12 septembre 2014

Après Créteil/Sélestat: « Se remettre d’aplomb »

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Sélestat a sombré, mercredi à Créteil (41-31). Il faudra du temps pour que ce collectif violet, fortement remanié à l’intersaison, tourne à plein. Mais du temps, les Alsaciens n’en ont pas. Et ils devront faire (beaucoup) plus contre Istres la semaine prochaine

Par où faut-il commencer ? « Beaucoup de choses n’ont pas marché », souffle Florent Joli avec un peu de dépit. La défense ? 41 buts encaissés. L’attaque ? 31 buts marqués certes, « mais nous n’avons pas non plus été très bons offensivement ».

« Espérons que cette défaite agisse comme un électrochoc »

L’ailier droit ne mâche pas ses mots, évoquant « un naufrage collectif ». Comment dire le contraire ? « Ce n’est pas un manque d’envie, assure-t-il. Notre prestation s’est malheureusement inscrite dans la continuité de ce que l’on produit depuis trois semaines. On avait beaucoup d’incertitudes en arrivant à Créteil, on en a encore davantage. »

La seule certitude, c’est que Sélestat n’est pas encore prêt. On pouvait le pressentir après les derniers matches de préparation, loin d’être convaincants, on en a eu la douloureuse confirmation face à Créteil.

« Il y a beaucoup de nouveaux joueurs et il faut du temps pour que le collectif se mette en place », rappelle Florent Joli. Le Violet n’a pas tort. Mais il sait aussi que du temps, Sélestat n’en a pas. « Nous avons une semaine pour nous remettre d’aplomb, pour présenter un autre visage face à Istres. »

C’est peu, mais il faudra que ce soit suffisant. Pourquoi ? Parce que c’est un concurrent direct qui va débarquer au CSI, et que la défaite sera évidemment interdite. « C’est un match déjà très important pour notre saison, une partie de notre maintien qui va se jouer. »

Sur une pente descendante

Le discours pourrait paraître alarmiste, mais le Sélestadien n’en est pas encore au stade de l’inquiétude. « On s’attendait à un match difficile, on l’a eu. Ça sera inquiétant si on perd contre Istres. On a besoin d’une victoire. Mais pour l’instant, on a perdu une fois, comme la moitié des équipes après la première journée. »

Tout de même, comment expliquer que Sélestat ait pu se montrer performant dès le début de préparation, alors même que le groupe se connaissait à peine, et qu’il patine depuis ?

« Les premières semaines, il n’y avait pas de blessures, indique l’ailier droit. Tout le monde était à 100%, le rendement individuel était bon et cela cachait peut-être les problèmes collectifs. Depuis, il y a des bobos, mais c’est le cas pour tous les clubs. On ne doit pas s’attarder là-dessus, mais faire en sorte que chacun soit à son meilleur niveau individuellement. »

Un retour réussi, mais…

Florent Joli n’était pas encore Sélestadien à l’époque, mais en 2012-2013, les joueurs de Jean-Luc Le Gall avaient débuté le championnat par deux revers, dont un très lourd à Saint-Raphaël (38-26), pour finalement achever la saison à la 8e place. « Espérons que cette défaite à Créteil agisse comme un électrochoc. »

Le dernier match en D1 de Florent Joli remontait au 28 mars 2012 (c’était avec Montpellier). Le nouvel ailier droit violet n’a pas manqué, à titre personnel, ses retrouvailles avec la LNH (7 sur 10 au tir contre Créteil).

« Sept buts, c’est bien. Mais ça n’a servi à rien. À vrai dire, je m’en fiche un peu… » Florent Joli voudra sourire quand Sélestat gagnera.

Source Dna par Simon Giovannini

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11 septembre 2014

Résultat 1ère journée: Créteil 41-31 Sélestat; Créteil n’a fait qu’une bouchée de Sélestat

 

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Une semaine après avoir battu Istres en Coupe de la Ligue, l’US Créteil a signé son retour en LNH avec une victoire probante face à Sélestat (41-31). Retour sur une soirée où tout a réussi aux Cristolliens.

@crédit
"Mélanie Ramamonjisoa -
USCHB.fr
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Une défense alsacienne en berne

A la sortie du vestiaire sélestadien, l’ambiance était plutôt à la soupe à la grimace. Il faut dire qu’après une telle prestation, notamment défensive, les hommes de Jean-Luc Le Gall ont posé plus de questions qu’ils n’ont apporté de réponses. Menés 2-6 après 8 minutes, ils ont profité d’un temps-mort de leur coach pour recoller légèrement au score (10-13, 23ème) avant de sombrer de nouveau en fin de première période et de compter sept buts de retard à la mi-temps (19-12). La faute à une attaque cristollienne particulièrement en forme, à l’image de Descat, une nouvelle fois intenable (11 buts) et de son compère au poste d’arrière gauche Quentin Minel (6 buts). Mais aussi à un bloc défensif trop passif, à l’image de la charnière Fleurival-Beauregard, bien trop passifs et en retard à chaque fois qu’un arrière s’est présenté dans le secteur central. « Je crois que nos problèmes défensifs peuvent être expliqués de beaucoup de façons différentes » a analysé Snorri Gudjonsson, le petit demi-centre islandais arrivé à Sélestat cet été, après le match. « Bien sûr, le nombre de nouveaux joueurs a joué, mais on a manqué d’agressivité dès l’entame et nous n’avons pas aidé nos gardiens. Nous n’étions pas prêts, et c’est impossible de s’imposer en encaissant 41 buts. »
Et si la mi-temps a du être agitée dans le vestiaire des violets, l’entame de seconde période a ressemblé comme deux gouttes d’eau au début de match. Pourtant, Jean-Luc Le Gall a tout essayé : 6-0, 5-1, stricte et même double stricte, rien n’y a fait. Quand les arrières n’y sont pas arrivés, ce sont les ailiers et les pivots cristolliens, Toto et Ballet en tête, qui ont apporté des solutions. « Quelle que soit la défense proposée, on a réussi à trouver des solutions » s’est réjoui Quentin Minel à la fin du match. « C’est important d’apporter du danger de partout, de pouvoir s’adapter à ce que l’adversaire propose, car cela va nous servir pour la suite de la saison ». A +10 à un quart d’heure de la fin, le match a été rapidement plié et les dernières minutes anecdotiques. Avec cette victoire de dix buts, Créteil pourrait envisager l’avenir sereinement, mais Benjamin Pavoni veille au grain pour éviter toute euphorie : « Je suis très satisfait du match que nous avons produit et il faut féliciter les garçons qui ont mis beaucoup d’investissement et de volonté dans ce match. Maintenant, il ne faut pas se prendre pour d’autres, il faut rester lucide et continuer à bosser. »

Créteil, une impression plus que positive

Gudjonsson SélestatSi les Alsaciens ont raté leur entrée dans le championnat, en revanche, Créteil a confirmé tout le bien que les observateurs pensaient de cette équipe. Solide défensivement autour d’un secteur central renforcé, rapide en contre-attaque avec la flèche Descat et avec une base arrière capable de varier le jeu, et surtout des rotations de qualité, le collectif cristollien semble armé pour ne pas faire l’ascenseur. « On peut compter sur un groupe élargi, il y a des joueurs que j’ai du sortir et qui auraient aimé jouer ce match. Le groupe est très homogène, on a vu que malgré les changements on peut garder un niveau de jeu constant » a analysé Benjamin Pavoni à la fin du match. Alexandru Csepreghi, le demi-centre roumain, titularisé d’entrée pour sa première hier soir, a apporté sa qualité de passes et n’en a jamais trop fait, tandis que Dejan Malinovic pourrait bien exploser cette saison, après plusieurs années à bourlinguer à travers l’Europe malgré ses 22 ans. Borko Ristovski, lui, a fait parler toute son expérience hier soir, et avec ses 19 arrêts et ses trois passes décisives a été un maillon essentiel de la victoire de Créteil.
Côté Sélestat, en revanche, les recrues ont offert des prestations plus hétérogènes. Si Gudjonsson a joué juste à la mène et que Florent Joli a été impeccable à la finition sur son aile droite (7 buts), il reste encore beaucoup de travail pour trouver un fond de jeu sur la base arrière. « Il y a forcément beaucoup de réglages à faire » a analysé Gudjonsson. « On sait que sur la base arrière, seuls trois joueurs étaient là la saison dernière. On perd beaucoup de ballons ce soir, parce qu’on ne se comprend pas encore. Mais ce match vient dans la lignée des trois, quatre derniers matchs amicaux où nous n’avons pas super bien joué. Les nouveaux joueurs, tout ça, ça peut être une excuse, mais on a aussi manqué d’investissement. » Sans parler d’investissement, on peut quand même espérer que certains éléments de la base arrière, Igor Vujic en tête, pensent plus à lâcher le ballon qu’à shooter à tout va, la semaine prochaine, lorsqu’Istres se présentera au CSI.
Créteil se déplacera quant à lui à Aix, dans un match qui aura valeur de premier vrai test après deux matchs confortablement remportés à la maison. « La semaine prochaine à Aix, ça sera un match très difficile. On va voir ce que l’on est capable de faire face à une équipe avec une grosse défense et de la densité physique. Mais nous irons là bas avec des intentions. » a confirmé Benjamin Pavoni hier soir.

LNH, 1ère journée
US CRETEIL HB
41 (19)
SELESTAT AHB
31 (12)
Créteil, Palais des Sports
Arbitres: Siegfried CLAPSON, Xavier FIESCHI
Descat
Malinovic
Siakam
Ballet
Toromanovic
Pintor
A. Ferrandier
De La Salud
Q. Minel
Grosas
Csepreghi
Toto
11/14 dont 6/6 pén
4/5
2/2
4/6
2/3
2/2
3/4
1/2
6/10
0/0
3/6
3/4
Jung
Seri
Pesic
Beauregard
Gudjonsson
Ghita
Vujic
François-Marie
F. Joli
Fleurival
Vujovic
Clémentia
3/5
2/4
0/2
4/8
7/10 dont 1/2 pén
1/2
2/7
4/7
7/10 dont 1/1 pén
0/0
1/2
0/0
Ristovski 19 arrêts / 50 tirs dont 0/2 pén Kappelin
Fulop
3 arrêts / 18 tirs dont 0/3 pén
9 arrêts / 35 tirs dont 0/3 pén
Entraîneur: Benjamin Pavoni Entraîneur: Jean-Luc Le Gall
Exclusions: 4 min (Ballet, Grosas) Exclusions: 2 min (Beauregard)

Source Handnews

10 septembre 2014

Journée 1: Créteil - Sélestat; Cette fois, ça compte !

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Le Sélestat Alsace Handball version 2014-2015 s’élance ce soir dans “l’enfer” de la D1. Contre Créteil, un promu qui n’en a que le nom, les Violets voudront montrer, déjà, tout le potentiel qu’on veut bien leur prêter. C’est parti pour neuf mois que les Sélestadiens espèrent beaux, tout simplement.

C’est le grand moment, celui que tout le monde attend, les joueurs et les entraîneurs bien sûr, mais aussi tout le public violet. Ce soir, cette D1 toujours plus relevée et excitante reprend enfin ses droits. Et pour la 21e fois, Sélestat fait partie du casting. Avec l’envie de ne pas se contenter d’un simple rôle de figurant.

« Le moment où se révèlent les caractères »

« On peut faire de belles et grandes choses avec cette équipe, lance son entraîneur Jean-Luc Le Gall. Il y a un vrai potentiel. » Celui-ci s’est certes exprimé avec irrégularité durant la préparation. Mais ce potentiel existe, indéniablement, et c’est là le plus important.

Ce soir, les compteurs seront remis à zéro, les enseignements de la préparation seront déjà battus en brèche à l’aune de la compétition. « La compétition, c’est autre chose, avance ainsi le technicien sélestadien. C’est le moment où se révèlent les caractères. »

Ce soir, à Créteil, on va avoir un premier aperçu du caractère de ces Violets new-look (sept nouveaux joueurs sont arrivés cet été). « On va passer du virtuel à la réalité », image Jean-Luc Le Gall pour décrire l’impatience qui habite ses troupes.

Les raisons ne manquent pas pour attaquer, déjà, ce championnat sur les chapeaux de roue. Certains auront certainement à cœur de réussir leur première dans l’Hexagone (Gudjonsson, Vujic, Ghita, Kappelin). D’autres voudront se rappeler au bon souvenir de la D1 (F. Joli, Clementia, Fleurival). Tous entendront débuter cette nouvelle aventure collective avec éclat.

« Ce sera la première sortie en compétition officielle pour ce groupe, ses premiers repères dans ce contexte. Nous n’avons pas d’histoire commune », rappelle Jean-Luc Le Gall.

Créteil sera donc le premier des vingt-six chapitres de la saison. Avec autant de changements parmi les personnages, il faut inévitablement s’attendre, en préambule, à quelques ratures. Mais Frédéric Beauregard et sa bande devront s’employer à les rendre minimes.

« Il faudra compenser notre manque de repères collectifs sur le plan tactique par davantage d’implication, de vigilance, de solidarité », souligne le coach violet.

En quête de points, déjà

Il le faudra parce que le calendrier a déjà réservé aux Alsaciens un premier déplacement corsé. Créteil est certes un promu, mais il n’en a que le nom. Créteil, c’est surtout un club majeur dans le paysage du handball français, « une équipe rodée aux joutes de la D1 ».

Créteil, c’est aussi cette saison un recrutement plutôt consistant, avec des joueurs « d’envergure internationale » (Ristovski, Toromanovic, Csepreghi, Siakam, Malinovic). Et un excellent défenseur que Sélestat connaît très bien puisqu’il l’a formé (Guynel Pintor).

Mais puisque cette fois, enfin, ça compte, puisque « ce sont les résultats qui amènent la confiance », les coéquipiers de Jordan François-Marie seront, cela va sans dire, « à la recherche de leurs premiers points ».

L’aventure ne fait que commencer…

Source Dna par Simon Giovannini

8 septembre 2014

Sélestat: En route pour sa 21ème saison en LNH

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Attention, talent ! Snorri Steinn Gudjonsson, vice-champion olympique avec l’Islande en 2008, a posé ses valises à Sélestat cet été. La LNH devrait très vite entendre parler du nouveau demi-centre violet…

Snorri Steinn Gudjonsson ne manque pas d’humour. « Si Kiel ou Barcelone m’avait appelé, j’aurais sans doute dit oui… » Ces deux cadors européens étant déjà (bien) pourvus au poste de demi-centre, l’Islandais a choisi Sélestat.

« J’avais des contacts avec plusieurs clubs, explique-t-il plus sérieusement. Mais ma priorité était de venir en France. »

L’Islandais a tutoyé les sommets, en club comme en sélection

À bientôt 33 ans, Snorri Steinn Gudjonsson avait besoin de changement. « J’aime bouger », souffle-t-il. Depuis son départ de Reykjavik, en 2003, le demi-centre n’est en effet jamais resté plus de deux saisons dans le même club, tout en ne distillant son talent que dans deux championnats différents, en Allemagne (Grosswallstadt, Minden, Rhein-Neckar Löwen) et au Danemark (GOG Svendborg, Copenhague).

Après cinq saisons en Bundesliga et six autres en Handboldligaen, l’Islandais a estimé avoir fait le tour de la question. Ces onze années lui auront permis de se bâtir une réputation et de tutoyer les sommets (quart de finaliste de la Ligue des champions en 2009 avec Rhein-Neckar Löwen, demi-finaliste en 2012 avec Copenhague et un certain Mikkel Hansen). « J’ai beaucoup apprécié mes passages dans ces deux pays. Mais c’était le moment de découvrir autre chose. »

Alors le regard de Snorri Stein Gudjonsson s’est naturellement tourné vers la LNH, « un championnat que tout le monde regarde, qui se rapproche de plus en plus de la Bundesliga et où viennent désormais les meilleurs joueurs ».

Grâce à cet attrait croissant de la LNH, Sélestat a pu attirer l’un d’eux. Car le demi-centre islandais fait incontestablement partie des meilleurs. Ses plus hauts faits d’armes, c’est avec l’équipe nationale que Snorri Steinn Gudjonsson (803 buts en 232 sélections, série en cours) les a réalisés : médaillé de bronze à l’Euro 2010, mais surtout vice-champion olympique en 2008 (2e meilleur buteur des JO, élu meilleur demi-centre de la compétition).

« Quand ma carrière internationale sera terminée, je pourrai regarder en arrière avec fierté. Mais ce n’est pas encore le moment », sourit-il.

Sa passion pour la petite balle ronde est toujours intacte. « Je veux profiter de mon passage en France. Ce sera peut-être deux ans (la durée de son contrat à Sélestat, ndlr) , ce sera peut-être trois ou quatre. On ne sait pas… »

Une chose est sûre, une fois son acclimatation à son nouvel environnement achevée, la LNH devrait entendre parler de lui. « Le handball, la langue, la culture… tout est nouveau pour moi et aussi pour ma famille ! Ce n’est jamais facile de changer de pays. Mais ce n’est pas non plus la première fois », rappelle le Scandinave.

« Je connais les attentes, ça fait partie du job »

Sélestat, le public violet, tout le monde compte sur lui. Snorri Steinn Gudjonsson le sait tout aussi bien qu’il l’accepte. « Je connais les attentes, ça fait partie du job. Ce n’est pas la première fois que je suis confronté à cette pression. À vrai dire, je préfère ça… »

Ambitieux à titre personnel, l’Islandais l’est également sur le plan collectif. « On devra travailler dur pour l’exploiter pleinement, mais cette équipe a du potentiel. » Alors le demi-centre ne veut pas se contenter du maintien. « Il faudra évidemment se maintenir. Mais pour moi, ce n’est pas vraiment un objectif. On doit avoir des ambitions plus hautes. Si on bosse, si on croit au projet, il peut se passer quelque chose. »

Buteur, organisateur, Snorri Steinn Gudjonsson devrait rapidement rejoindre Seufyann Sayad, Heykel Megannem ou Yuriy Petrenko au panthéon des demi-centres violets.

Source Dna par Simon Giovannini

24 juillet 2014

La bonne humeur, selon nos violets...

  

       La bonne humeur se lit sur les visages des joueurs qu'ils soient en plein effort, autour d'un table ou bien encore à la volerie des aigles pour un moment de détente... Faut dire que l'un empêche pas l'autre...

      Si en plus on peut joindre l'utile à l'agréable...

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22 juillet 2014

Reprise: Un nouveau départ pour les Sélestadiens

 Le Sélestat Alsace Handball s’est élancé pour sa 21e saison en D1. Le groupe violet, fortement renouvelé durant l’intersaison, a commencé à faire connaissance hier lors de la reprise de l'entraînement.

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« J’avais presque l’impression d’avoir changé de club ! », souriait hier Olivier Jung dans un joli trait d’humour.

Avec sept nouveaux coéquipiers, le pivot sélestadien a pu, l’espace d’un instant, se sentir “dépaysé”. Surtout après plusieurs intersaisons marquées par une très forte stabilité (une seule recrue lors des deux dernières saisons, en l’occurrence le demi-centre monténégrin Stevan Vujovic).

« Notre challenge, c’est d’avoir la meilleure équipe »

« On est forcément un peu déçu que les vacances soient terminées, mais aussi content de retrouver le terrain, soulignait également Olivier Jung à l’heure de la reprise. Le premier jour, on est plutôt dans l’euphorie. » À en juger par les larges sourires sur les visages sélestadiens, tout le monde semblait en effet heureux de se retrouver ou de se découvrir.

Sélestat entame donc un nouveau cycle. Le groupe qui avait ramené le club en D1 avant de l’y installer a vécu. Place désormais à celui en charge de l’emmener plus haut, même si l’objectif minimum, dans cette LNH toujours plus redoutable, sera bien évidemment de se maintenir dans l’élite du handball hexagonal.

« C’est un vrai nouveau départ, apprécie pour sa part Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur alsacien. On sait que l’on a un champ assez libre devant nous. Il y a forcément une part d’incertitude. Mais c’est à nous d’en faire quelque chose de beau. »

Sur le papier, l’effectif sélestadien présente bien, avec, parmi les recrues, des joueurs référencés (Gudjonsson, Kappelin, Vujic), un défenseur reconnu (Fleurival) et des jeunes avides de se montrer (Ghita, Clementia, F. Joli). Reste maintenant à en faire un vrai collectif. « C’est pour cette raison que nous avons beaucoup de matches amicaux à notre programme », indique Jean-Luc Le Gall.

Le technicien sélestadien va pouvoir, lors de ces dix tests, roder les systèmes défensifs, trouver « les meilleures associations » en attaque. Frédéric Beauregard et ses coéquipiers doivent apprendre à jouer ensemble. Mais pas seulement. Ils vont également devoir apprendre à vivre ensemble.

Dans un long discours aux joueurs hier matin, Jean-Luc Le Gall a défini le cadre, de jeu et de vie, pour la préparation et la saison à venir. Avec trois mots clés : « Respect, communication, implication ».

Le stage en Slovénie (du 4 au 8 août), là aussi une nouveauté, participe à cet objectif de créer du liant dans ce groupe renouvelé. « Nous partons volontairement à l’étranger, avec l’idée d’être dans un endroit où se resserrer dès le début », souffle le coach.

La préparation est toujours un moment important, à plus forte raison pour Sélestat cette saison. « Il faut que l’on soit ambitieux, avance ainsi Jean-Luc Le Gall. Nous n’avons peut-être pas les meilleurs joueurs du championnat. Mais notre challenge, c’est d’avoir la meilleure équipe. »

Les Violets ont un peu plus de sept semaines devant eux pour trouver la bonne alchimie.

Sélestat reprendra le championnat le 10 septembre par un déplacement à Créteil.
Le calendrier complet est disponible sur www.lnh.fr

Source Dna

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