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Le 8ème Rugiss' Hand
selestathand
11 novembre 2014

J9: Avant Sélestat- Aix; La voie de “Marco”

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Il est de retour dans le circuit. Marc Wiltberger, adjoint de la légende Serdarusic à Aix-en-Provence, et à Sélestat demain, s’est (re)lancé dans la carrière d’entraîneur. Le Strasbourgeois le sent, il est fait pour ça. Et il savoure cette opportunité de pouvoir le prouver.

Cela faisait un moment qu’il espérait replonger dans le grand bain. Cela faisait un moment aussi qu’il pensait que le train était peut-être passé. Et puis tout a basculé cet été. Jusqu’à cette « opportunité que je n’attendais plus ».

« Je n’avais pas fait une croix sur une carrière d’entraîneur au plus haut niveau, mais je savais que ça passerait par un coup du destin », explique Marc Wiltberger.

Petit retour en arrière. Depuis sa fin de sa carrière de joueur, en 2004, l’Alsacien avait gardé un pied dans le hand. Mais sans jusque-là atteindre les sommets tutoyés lors de sa précédente vie, quand il brillait en D1 (meilleur buteur du championnat en 1992-1993) ou avec le maillot bleu sur les épaules (241 buts en 148 sélections, médaillé de bronze aux Mondiaux en 1997).

Il y avait bien eu quelques belles saisons du côté de Bouillargues, entre 2006 et 2010, en D2 féminine, puis plus récemment avec les -18 ans de Nîmes (vice-champion de France en 2013).

« Ça me plaisait beaucoup, poursuit le Strasbourgeois à propos de cette dernière expérience. Mais je n’avais pas un vrai contrat de travail, c’était précaire, et à 45 ans, c’est pénible… »

« Travailler avec Noka Serdarusic, je n’en rêvais même pas ! »

Alors l’ancien arrière gauche avait accueilli avec beaucoup d’entrain ses deux premières pistes de l’été. « J’aurais pu entrer dans le giron fédéral au Pôle Espoirs masculin de Poitiers. Ça m’aurait plu. »

Il aurait pu s’asseoir sur le banc du PSG, dans le rôle d’adjoint de l’Allemand Martin Schwalb, contacté cet été par le club parisien. Mais la crise cardiaque de son ancien coéquipier puis entraîneur à Wallau-Massenheim (de 1996 à 1999) a mis fin à ce projet.

C’est finalement la troisième piste, sans doute la moins attendue, qui a été la bonne. Fin août, Aix-en-Provence le contacte pour seconder Noka Serdarusic, légende du jeu à sept (onze fois champion d’Allemagne, triple vainqueur de la Coupe EHF et vainqueur d’une Ligue des champions avec Kiel). « Travailler avec lui, je n’en rêvais même pas !, lance “Marco”. On s’est vu et au bout d’une demi-heure, c’était parti… »

La « première mission » de Marc Wiltberger, c’est d’être… traducteur (Noka Serdarusic ne parle pas français et le duo communique en allemand). Mais pas seulement.

« Noka m’a dit : “Tu es entraîneur comme moi”. Il y a des adaptations à faire, mais c’est facile de travailler avec les meilleurs. »

En passe de valider ses diplômes pour coacher au plus haut niveau, le joueur formé au défunt Racing Club de Strasbourg apprend aussi sur le terrain au contact d’un des plus grands techniciens de l’histoire.

« Je me sens à ma place »

Et il entend forcément tirer le meilleur de cette collaboration. « Sur le plan tactique, je n’ai que des confirmations, avance le champion de France 1995 avec Montpellier. Mais je profite de sa grande expérience du très haut niveau. Noka a un recul, un sang-froid que je n’ai pas encore. J’apprends sur le management, la gestion des moments-clés. »

Demain, Marc Wiltberger sera de retour à Sélestat, pour un match aussi très important pour les Aixois, qui, comme les Violets, ne décollent pas au classement. « J’ai déjà vécu ce genre de retour quand j’étais joueur, c’est toujours mieux quand on gagne », sourit l’ancien Violet (1999-2001).

Il se fait un plaisir de retrouver sa famille basée en Alsace, « la famille sélestadienne », des amis aussi comme Alain Voyer (l’ancien journaliste chargé de la rubrique handball aux DNA, ndlr). « Il était à l’origine de ma venue. Je lui avais promis un jour que je jouerais à Sélestat. C’est aussi la première fois que je vais revenir ici sans Germain Spatz (l’ancien président du club, décédé en 2011, ndlr) dans la salle. Mais je suis sûr qu’il nous regardera », confie-t-il avec émotion.

Après plusieurs années à chercher sa voie, Marc Wiltberger l’a trouvée. « Ces premiers mois à Aix me confirment que je suis fait pour ça, que je suis capable d’entraîner au plus haut niveau. Je me sens dans mon élément, légitime, à ma place. Reste maintenant à le prouver. » Comptez sur lui pour aller au bout de ce défi…

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6 novembre 2014

J8: St Raphael 31-22 Sélestat; Comme d'habitude...

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Il faudra attendre pour voir Sélestat s’imposer à Saint-Raphaël. Hier, les Violets ont pris l’eau dans le Var (31-22). Il va falloir vite se remobiliser pour le prochain rendez-vous, dans une semaine à domicile contre Aix-en-Provence, où les Alsaciens n’auront absolument pas le droit de se rater.

Le voyage pour rallier le Var avait déjà été une galère. Partis mardi, les Sélestadiens sont arrivés hier en milieu d’après-midi à Saint-Raphaël, après avoir été “bloqués” pendant près de 24 heures à l’aéroport d’Orly en raison des intempéries touchant le Sud-Est de l’Hexagone.

Le match face aux Azuréens s’est révélé être une galère supplémentaire et a confirmé que les joueurs de Jean-Luc Le Gall ne sont décidément pas à l’aise face aux Raphaëlois.

Depuis son retour en D1, en 2011, Sélestat n’a jamais gagné dans le Var. Il y a même parfois sombré (38-26 il y a deux ans). Mais sur la lancée de plusieurs prestations plutôt encourageantes (victoire à Nîmes, défaite honorable contre Dunkerque, le champion de France) et avec le retour de Joli à l’aile droite, les coéquipiers de Beauregard espéraient vaincre le signe indien.

D’autant plus que Saint-Raphaël se présentait avec un seul pivot de métier, Garain (le Danois Lynggaard, touché au genou, ayant déclaré forfait à la dernière minute).

Joël Da Silva, l’entraîneur azuréen, prenait l’option de ne pas aligner d’entrée ses deux arrières scandinaves, le Danois Olsen et l’Islandais Atlason, mobilisés avec leur sélection lors de la trêve internationale. Un choix payant.

Rebondir, vite

Dans le sillage d’une défense bien présente et d’un Djukanovic inspiré dans le but (9 arrêts en première période), Saint-Raphaël allait très vite mettre la main sur la rencontre : 6-2 à la 6e puis 9-3 à la 10e. Jamais, depuis le début de la saison, les coéquipiers d’un Abily très percutant n’avaient disposé aussi rapidement une telle avance.

Sélestat ne pouvait répliquer que par le duo Joli-Ghita côté droit. Mais c’était insuffisant pour replacer les Violets dans le sens de la marche. Gudjonsson n’était pas en réussite, à l’image de son penalty raté face au jeune gardien Demaille.

Et si Joli permettait aux siens de revenir à quatre longueurs (11-7, 16e ), Saint-Raphaël reprenait vite le large (16-9, 21e ). À la pause, Sélestat avait encaissé beaucoup trop de buts (19-13) et grandement hypothéqué ses chances de victoire.

En seconde période, Joël Da Silva pouvait se permettre de laisser sur le banc Olsen et le Tchèque Jurka. Le chemin de croix de Sélestat se poursuivait. Il fallait ainsi près de neuf minutes aux Alsaciens pour inscrire leur premier but, par l’intermédiaire de Pesic (22-14, 39e ).

Rien ne fonctionnait, à l’image de ce nouveau penalty détourné par Demaille, cette fois devant Joli (23-15, 43e ).

Saint-Raphaël gérait cette fin de match à l’économie. Malgré tous les efforts de Fulop dans le but alsacien, les Azuréens faisaient grandir l’écart (28-19, 52e ) et s’imposaient logiquement (31-22).

Sélestat replonge dans la zone rouge et va devoir rapidement passer à autre chose pour négocier au mieux la réception, ô combien importante, d’Aix-en-Provence dans une semaine.

Source Dna

23 octobre 2014

j7: Selestat 24-27 Dunkerque; ça finira par sourire...

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Comme souvent, Sélestat n’a pas été loin de faire chuter Dunkerque. Mais le champion de France a parfaitement su exploiter les erreurs des Violets pour éviter le piège (24-27). Frustrant…

Les saisons, parfois, se suivent et se ressemblent. C’est en tout cas valable pour les confrontations entre Sélestat et Dunkerque. « C’est une grosse cylindrée du championnat, mais le résultat montre qu’on l’a embêtée », soufflait ainsi Jean-Luc Le Gall après la rencontre.

« Nous allons revenir plus forts »

L’entraîneur violet avait tenu, presque au mot près, le même discours lors des deux dernières venues des Nordistes en Alsace. Les coéquipiers de Djordje Pesic, encore une fois, ont tenu la dragée haute au champion de France en titre, qui, s’il a presque toujours fait la course en tête (2-1 à la 4e puis 3-2 à la 5e en faveur des Sélestadiens), n’a pas souvent brillé.

Il a même sans doute tremblé, quand tous ses efforts pour décrocher enfin de coriaces Violets se révélaient vains. Mais Jordan François-Marie et les siens ont mal négocié (beaucoup) trop de ballons d’égalisation. Et, à force de ne pas recoller, ils se sont essoufflés…

On passera rapidement, pour rester courtois, sur l’arbitrage, pas loin d’être incompréhensible hier. Juste pour dire que le foot n’est pas le seul sport en France à souffrir du niveau des hommes en noir… Et ce n’est pas là, même si cela a compté, l’unique raison de la défaite sélestadienne.

« Nous devons encore gommer quelques imperfections pour prendre des points face aux meilleures équipes du championnat », soulignait avec raison Jean-Luc Le Gall.

Le CSI, archi-plein et bouillant, avait d’abord apprécié le début de rencontre de son équipe. Et si Dunkerque devait s’en remettre à l’adresse sur penalty de l’ancien Violet Baptiste Butto, Sélestat répondait grâce à Seri et Lenne, ses virevoltants ailiers (3-2 à la 5e ).

Mais quand les Nordistes accéléraient, dans le sillage de Nagy (3-6, 12e ), les Sélestadiens touchaient du bois. Nagy, toujours lui, creusait l’écart (5-9, 17e ). L’interception de Seri, qui filait tromper Gérard en contre-attaque, remettait alors son équipe dans le bon sens (6-9 à la 19e puis 8-10 à la 23e ).

Fleurival, exemplaire en défense, manquait, seul à six mètres, l’opportunité de ramener les siens tout près. La première, malheureusement, d’une longue série… Et Dunkerque éloignait le danger (8-12 à la 24e ).

L’activité de Vujovic au poste d’arrière gauche et le bras de Ghita maintenaient Sélestat à portée (10-13, 26e ). Et les joueurs de Jean-Luc Le Gall, malgré quelques imprécisions coupables, étaient toujours bien placés à la pause (12-14).

La deuxième période allait, elle aussi, s’apparenter à une folle course-poursuite. Mais jamais les Violets n’allaient parvenir à inverser la tendance.

Stevan Vujovic, pourtant, se démultipliait en attaque. Le Monténégrin inscrivait ainsi trois des quatre premiers buts de son équipe. Et Sélestat revenait sur les talons de Dunkerque (16-17 à la 38e ).

Vujovic et Fulop avaient entretenu l’espoir

Mais il y avait toujours un coup de sifflet hasardeux, une passe mal assurée pour empêcher les Violets de passer devant (16-19, 41e ). Clementia, en contre-attaque, mordait la zone des six mètres alors que le tableau d’affichage indiquait 17-19. Et Dunkerque le faisait payer dans la foulée (17-21, 46e ).

Plus tard, c’étaient les deux penalties ratés par Gudjonsson et Clementia qui s’ajoutaient à la liste des regrets. Les Nordistes en profitaient, évidemment, pour prendre le large (18-23, 49e ). La victoire avait, semble-t-il, définitivement choisi son camp. Mais c’était sans compter sur l’orgueil violet.

Fulop, dans le but, signait plusieurs arrêts consécutifs. Vujovic continuait à tourmenter la défense dunkerquoise (21-23, 54e ). Mais les Sélestadiens, encore une fois, gâchaient au moment de recoller (21-24, 58e ). Le but de Pesic permettait bien un ultime rapproché (22-24), mais l’espoir avait vécu (24-27).

« On est tout proche, voulait retenir Jean-Luc Le Gall. Il n’y a pas de raison que ça ne paie pas à l’avenir. Il y a de la déception, de la frustration aussi pour les joueurs. Mais nous allons gommer ces imperfections et revenir plus forts. »

Ça finira bien par sourire…

Source Dna par Simon Giovannini

La réaction d'après match de Rudy SERI par Céline de Top Music : ici

22 octobre 2014

J7: Sélestat 24-27 Dunkerque

J7

22 octobre 2014

Vu par Dunkerque; le handball reste la grande affaire à Sélestat ...

 

Battiste Butto, formé à sélestat

En France, on associe Guingamp à son club de foot. Cholet, à son équipe de basket. Et Sélestat, au hand. Seule ville de moins de 20 000 habitants dans l’élite, la cité alsacienne résiste. Mercredi soir, l’USDK est attendue par une équipe… et son public. Match à guichets fermés.

   On va se serrer, mercredi soir, au centre sportif de Sélestat. « Cet après-midi (mardi), il restait 16 places. On va jouer à guichets fermés demain, c’est sûr, expliquait Frédéric Antoine, le directeur marketing et communication du club. On était aussi plein contre Chambéry, mais il restait 150-200 places le soir du match. Là, je crois qu’il y a un double effet. On vient voir le champion de France et il y a l’effet vacances scolaires. »

Les 2 300 places de la salle ont trouvé preneur. Pourtant, s’il faut se garder d’enseignements définitifs en octobre, le glissement des matchs de championnat du week-end vers le milieu de semaine, cette saison (1), n’a pas favorisé les recettes au guichet. « On a ressenti une légère baisse du public familial. Par contre, pour les partenaires, venir en semaine, c’est plus intéressant. » Le week-end est alors libre pour les entrepreneurs.

Mais mercredi ou samedi, le handball reste la grande affaire à Sélestat. La concurrence est quasiment inexistante. Une équipe de rugby féminin au 2e échelon, une formation de volley-ball en N3 et des footeux à l’échelon… départemental. Circulez, le hand est roi.

Alors que Cesson s’est rapproché au fil des ans du grand voisin rennais, Sélestat fait figure d’irréductible village, dans la France du hand. Le club alsacien doit se battre. Il serait celui qui est le moins aidé par les collectivités locales, en D1. Pas étonnant : une ville de 19 000 habitants, une communauté de communes de 30 000 habitants. C’est maigre. À l’arrivée, selon nos confrères alsaciens, une aide de 300 000 €. « C’est dû à la taille de notre agglo. Pour le conseil général ou régional, on a comme les autres. La ville et la communauté de communes c’est différent. » Mais pas de reproches dans la voix de Frédéric Antoine. On lui parle d’un handicap actuellement. Il répond : « Oui, ça l’est, aujourd’hui. Mais ça peut devenir un avantage, si demain, les subventions viennent à baisser. C’est peut-être la tendance qui va arriver. Nous, on est prêts. » Le discours paraît empreint de sagesse puisque les caisses des collectivités semblent sonner le creux, en France. Ce qui signifie, en filigrane, que le modèle du financement du sport français sera peut-être bientôt à revoir.

Cette saison, Sélestat présente l’avant avant-dernier budget de D1 (2,57 M€), en progression de 15 %. Il doit se battre pour rester dans l’élite. Il est passé en société, il y a quatre ans. Le club alsacien s’est structuré avec l’arrivée à la fin de sa carrière, en qualité de directeur sportif, de Christian Omeyer, le jumeau de Thierry, le gardien des Bleus. Il entend durer.

Mais il rêve à court terme d‘épingler le champion, Dunkerque. La dernière fois, c’était en 2005.

(1) Décision prise par BeINSPORTS, le nouveau diffuseur télé

Source la voix du sport

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22 octobre 2014

J7: Sélestat – Dunkerque; La confiance en plus ...

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Sélestat défie ce soir Dunkerque, le champion de France en titre. Avec une confiance reboostée par son dernier succès à Nîmes et l’appui d’un CSI à guichets fermés.

Ses débuts ont ressemblé à ceux de sa nouvelle équipe. Comme Sélestat, Cristian Radu Ghita a mis du temps pour trouver la bonne carburation. Mais le jeune arrière droit (23 ans) peut avancer quelques circonstances atténuantes.

« Je ne pensais pas que ce serait aussi difficile », souffle le Roumain. Il faut dire que deux blessures (au talon puis à la main) ont freiné son intégration durant la préparation. « Je voulais donner le meilleur de moi-même, mais je ne pouvais pas. »

« Je devais changer quelque chose »

C’était aussi la toute première fois qu’il franchissait les frontières de son pays, après avoir brillé avec le Stiinta Municipal Dedeman Bacau, le club de sa ville natale (trois fois vice-champion de Roumanie, 7e meilleur buteur du championnat la saison passée avec 139 réalisations).

« J’arrivais à la fin de mon contrat et je voulais jouer à l’étranger », explique-t-il. L’international roumain a choisi Sélestat, où il se « sent bien ». « C’est une super chance pour moi. » Mais avec autant de changements, sur le terrain comme en dehors, il fallait nécessairement attendre un peu pour voir le meilleur Cristian Radu Ghita.

Ce n’était pas une question de talent, ni de niveau, même si la LNH est évidemment plus relevée que la D1 roumaine. « J’ai déjà joué avec ou contre de très bons joueurs, en équipe nationale ou en Coupe d’Europe », avance l’arrière droit, demi-finaliste de la Challenge Cup en 2011 (34 buts inscrits dans la compétition, dont 14 lors de la double confrontation en demi-finale face au club slovène de Koper, futur vainqueur).

Et sa saison, comme celle de Sélestat, a véritablement commencé la semaine passée à Nîmes, où le Violet s’est montré inspiré (4 buts). « Je n’avais pas montré mon meilleur niveau jusqu’à maintenant. Je n’étais pas trop en confiance. Je devais changer quelque chose. »

« On peut battre Dunkerque »

Dans le Gard, l’arrière droit n’a pas hésité à prendre sa chance de (très) loin, à faire parler son sens du jeu (trois passes décisives). « Ça va chaque jour un peu mieux, estime le Roumain. J’en ai fini avec les blessures, je connais aussi davantage mes coéquipiers. »

Cristian Radu Ghita se sent désormais prêt à « aider au maximum l’équipe ». Au point de faire tomber le champion de France en titre ?

Le complémentaire compère de Jordan François-Marie sur le poste d’arrière droit y croit. « La victoire à Nîmes a renforcé notre confiance. Nous devons continuer sur cette lancée. On a montré que l’on est capable de bien jouer. On peut battre Dunkerque. »

Et après son intéressante performance contre l’Usam, Cristian Radu Ghita veut lui aussi confirmer à domicile. « C’est important pour moi de faire un bon match devant le public sélestadien, pour me donner encore plus de confiance. »

Face à la deuxième meilleure défense de LNH, Sélestat aura sans aucun doute besoin de son bras gauche pour faire sauter le verrou dunkerquois…

Source Dna

16 octobre 2014

J6: Nîmes 26-32 Selestat; Ça, c’est Sélestat !

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Le mieux entrevu la semaine passée contre Chambéry n’aura pas été un feu de paille. Sélestat est allé s’imposer à Nîmes, sur le parquet d’un concurrent direct (26-32). Et si la saison des Violets était lancée ?

Ça pourrait être le déclic tant attendu. « On était tous convaincu que l’on était sur la bonne voie, mais ce sont les points qui apportent de la confiance », rappelait hier Jean-Luc Le Gall.

Sur le parquet de Nîmes, Sélestat a fait coup double. Il a poursuivi le redressement entrevu la semaine passée contre Chambéry et il a surtout décroché deux points (très) précieux.

La remise en question après le non-match contre Cesson (4e journée) a payé. Elle n’avait pas été récompensée, sur le plan comptable, face à Chambéry, mais les Alsaciens en étaient persuadés, la roue allait finir par tourner. Il n’a pas fallu attendre très longtemps. « C’est une très belle victoire collective », apprécie le coach sélestadien.

« On va dans le bon sens »

On pourrait presque dire que de match, il n’y en a pas eu. Nîmes a bien mené deux fois au score en tout début de rencontre (1-0 puis 2-1 à la 3e ). Mais les Gardois n’ont ensuite (presque) jamais existé, étouffés par l’envie alsacienne.

Gudjonsson et Seri y allaient chacun de leur doublé (2-4, 5e ), Kappelin débutait son show (20 arrêts au total) et Sélestat, déjà, faisait le break (3-7, 10e ). Les Alsaciens gâchaient alors une balle pour prendre cinq buts d’avance (5-7, 12e ).

Qu’importe, Beauregard et Gudjonsson s’en chargeaient quelques instants plus tard (5-10, 15e ). Le retour gardois (10-11, 23e ) était aussitôt repoussé, dans le sillage d’un Seri multipliant les buts sur contre-attaque. L’ailier gauche donnait quatre longueurs d’avance à son équipe juste avant la pause (13-17).

On pensait que Nîmes sortirait survolté des vestiaires à l’entame de la seconde période. Il n’en a rien été. Le duo Ghita-Gudjonsson éteignait rapidement toute velléité de révolte gardoise (14-22, 36e ). Le Parnasse devenait silencieux après le but de Beauregard, qui donnait dix longueurs d’avance aux Violets (15-25, 41e ).

Il fallait maintenant gérer, empêcher la furia verte de se déclencher. Aguirrezabalaga, sur l’aile droite nîmoise, brillait, Idrissi détournait le penalty de Gudjonsson (19-26, 45e ). Mais Sélestat, cette fois, ne s’affolait pas. « On a mieux géré notre avance », souffle Olivier Jung. Ce que les Alsaciens, on s’en souvient, n’avaient pas su faire contre Chambéry.

Ghita, d’un missile à onze mètres, rassurait les siens (20-28, 49e ). Même un nouvel arrêt d’Idrissi, sur un penalty de Clementia, n’était pas de nature à priver les Violets d’un succès mérité (26-32). « C’est bon pour la confiance. On va dans le bon sens, avance le pivot sélestadien. Maintenant, il faut continuer à travailler pour aller plus haut. »

Après plusieurs désillusions, Sélestat savoure sa bonne opération. « On aurait pu être décroché en cas de défaite, apprécie Jean-Luc Le Gall. Sur le plan comptable, c’est important, mais cette victoire valide surtout le travail effectué ces derniers temps. »

Hier, Sélestat a mis fin à dix-huit longues années sans gagner à Nîmes (le dernier succès au Parnasse remontait à la saison 1996-1997), s’est imposé sur le parquet d’un concurrent direct, sortant également d’une zone de relégation qu’il squattait depuis la première journée. Une belle soirée, en somme…

Source Dna

15 octobre 2014

J5: Nimes 25-33 Sélestat, Très belle victoire face aux crocodiles...

Nimes

15 octobre 2014

J6: Nimes - Sélestat : pour sourire enfin ...

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Pour avoir grillé plusieurs jokers, le dernier en date contre Chambéry la semaine passée, Sélestat se trouve déjà dans l’obligation de rattraper les points perdus. Et c’est sur le parquet de Nîmes, pas le plus hospitalier de la LNH, que les Violets entendent commencer.

« On doit gagner à Nîmes, on n’a pas le choix », lançait Thierry Fleurival, le défenseur sélestadien, après la (frustrante) défaite la semaine dernière contre Chambéry.

Mais sans jouer aux oiseaux de mauvais augure, ce n’est pas… gagné. La dernière victoire des Violets dans le Gard remonte au 14 décembre 1996 (20-21, les deux clubs évoluaient alors en D2). Depuis, les Alsaciens ont failli récidiver, comme la saison passée (31-30), mais sont revenus battus de leurs dix derniers voyages au Parnasse.

« Je ne pensais obtenir du temps de jeu aussi rapidement »

En 1996, Rudy Seri avait deux ans et n’avait bien sûr pas encore touché un ballon de hand. Alors le passé de son club ne le tourmente pas à l’heure de défier la “Green Team”. « Il ne faut pas s’attarder là-dessus, chaque saison est différente, souffle ainsi le Violet. On ne pense pas à cette série. »

Rudy Seri entend cependant y voir un nécessaire avertissement. « Cela nous prouve qu’il faudra être concentrés et déterminés pour obtenir un résultat à Nîmes. Car nous avons besoin de points et nous sommes dans l’optique d’en ramener impérativement. »

Le jeune Sélestadien (20 ans donc) le sait, ce match est « presque décisif » pour la suite. Parce que le calendrier n’est pas aisé avec Dunkerque et Saint-Raphaël à venir. Et parce qu’à force de ne pas gagner, Sélestat va laisser filer au classement ses concurrents, Aix-en-Provence, Créteil, Tremblay ou… Nîmes.

La défaite contre Chambéry, si elle a bien sûr engendré une forte déception, eu égard au scénario de la rencontre (Sélestat menait encore 29-26 à la 53e ), a néanmoins “rassuré” les joueurs de Jean-Luc Le Gall sur leur potentiel.

« On est vite passé à autre chose »

« On est vite passé à autre chose, estime Rudy Seri. Et sur ce match, on a retrouvé un esprit combatif, chacun individuellement, mais également collectivement. Sur le plan défensif, il y a eu de bonnes séquences. On doit continuer sur cette lancée, mais aussi ne pas s’en satisfaire. Il va falloir garder la même intensité, au minimum. Et même en faire plus. »

Le Sélestadien disputera ce soir son 7e match en D1, le 5e depuis le début de cette saison 2014-2015. On savait, depuis son arrivée au club durant l’été 2012, qu’il ne manquait pas de talent. Après l’avoir montré en Nationale 1 avec la réserve, Rudy Seri semble bien parti pour le faire durablement en D1.

« Je suis content d’intégrer le groupe pro, c’était mon objectif. » Content, mais aussi un peu surpris. « Je ne pensais pas obtenir du temps de jeu si rapidement après ma blessure (il a été opéré des ligaments croisés en début d’année, ndlr). »

Le duo d’entraîneurs, Jean-Luc Le Gall et Thierry Demangeon, n’hésite pas à le mettre sur le terrain, à utiliser sa taille et son envergure en défense.

Et en attaque, c’est à l’aile gauche que Rudy Seri gambade (9 sur 15 au tir). « Les coaches ont confiance en moi et en mes qualités. Ailier gauche, ce n’est pas mon poste, mais je ne me pose pas de questions. »

« Apporter à l’équipe, l’aider à se maintenir »

S’il a joué, avec enthousiasme, avec la réserve le week-end dernier face à Cernay/Wattwiller (il peut “doubler” en tant que pensionnaire du centre de formation), ce qui lui a permis d’avoir du temps de jeu comme arrière gauche, « mon poste de prédilection », c’est bien en D1 qu’on le verra cette saison.

« J’espère apporter à l’équipe, avance Rudy Seri, l’aider au moins à se maintenir. » Son chemin, comme celui de son équipe, passe par Nîmes ce soir. Avec, pour lui comme pour Sélestat, l’obligation de continuer à grandir.

Source Dna

Les valides, comptez-vous !

Sélestat n’est pas épargné par les blessures, avec toujours l’arrière gauche Igor Vujic (mollet) et l’ailier droit Florent Joli (genou) sur le flanc. Deux absences auxquelles s’ajoute celle de l’ailier gauche Kevin Beretta (malade), remplacé par le jeune Guillaume Huck.

Mais que dire, alors, de Nîmes ? Pas moins de cinq joueurs du groupe pro manquent à l’appel : les demi-centres Abdelkader Rahim et Paul Mourioux, l’arrière gauche Juan José Fernandez, le pivot Benjamin Gallego et l’ailier droit Olivier Marroux.

Quentin Dupuy (épaule), jeune arrière gauche du centre de formation, après trois apparitions consécutives avec les pros, a lui aussi rejoint l’infirmerie gardoise. Jérôme Chauvet a donc dû puiser dans la réserve, appelant l’arrière Ayhan Alexandre et le pivot Jorel Nouguier, pour former un groupe de quatorze.

Mais l’Usam peut compter sur un Pawel Podsiadlo en grande forme, l’ancien Violet étant le 4e meilleur buteur du championnat (32 réalisations en cinq matches).

Source Dna

10 octobre 2014

J5: Apres Sélestat 29-31 Chambéry: Des raisons d’espérer ...

 

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Certes, Sélestat n’avance pas sur le plan comptable. Mais en dépit de leur défaite contre Chambéry (29-31), les Violets ont retrouvé des raisons d’espérer. La roue finira par tourner, forcément.

« Après une défaite , on voit très souvent le côté négatif. Mais on peut aussi parfois en faire ressortir du positif », souffle Thierry Fleurival.

Commençons par ce qui fâche, comme cette désagréable sensation de gâchis. Pour rappel, les Sélestadiens, après un quart d’heure presque parfait en seconde période, menaient de cinq buts à la 48e (27-22), puis encore de trois à la 53e (29-26). « Même à froid, c’est très difficile à avaler », expliquait, hier, le défenseur, conscient, comme tous ses coéquipiers, d’avoir laissé filer deux points contre “Chambé”.

En repensant à ces dix dernières minutes, Thierry Fleurival ne pouvait qu’exprimer des regrets. « On avait le match en main, on avait fait le boulot. Mais on leur donne la victoire et il y a de quoi s’en vouloir. »

La lucidité, la fraîcheur physique ont malheureusement fait défaut aux Violets au moment le plus crucial de la rencontre (l’absence sur la base arrière d’Igor Vujic, qui sera encore absent plusieurs semaines en raison d’une déchirure au mollet, également).

« En faisant bloc comme on l’a fait, on prendra des points »

Le ballon, au moment de conclure, serait-il devenu brûlant pour les joueurs de Jean-Luc Le Gall ? « Quand tu mènes de cinq buts, le ballon ne brûle pas, réfute “Mister T”. On aurait pu mieux gérer. »

« Ce succès va nous libérer des crispations qui naissent des défaites », lançait, soulagé, Mario Cavalli, l’entraîneur chambérien, après la rencontre. Les Sélestadiens auraient pu, auraient dû prononcer ces mêmes mots. Il va encore falloir patienter. Combien de temps ? Thierry Fleurival veut croire que la roue finira par tourner, et même assez rapidement. Car le nouveau patron de la défense alsacienne décèle, et c’est indéniable, du mieux.

Du positif, justement, il n’y en avait pas vraiment après le revers contre Cesson/Rennes et « notre prestation tellement triste ». Alors on s’est parlé avant “Chambé”, « on s’est dit les choses, on a aussi fait une semaine d’entraînement de “malade” ». Ces discussions ont eu du bon. « On a vu une équipe sur le terrain. »

Bien sûr, le Sélestat Alsace Handball n’est pas encore complètement guéri. La défense ne s’est ainsi montrée performante que par séquences, l’attaque dépend encore beaucoup trop des éclairs de Snorri Steinn Gudjonsson, le demi-centre islandais.

« Mais même avec ces dix dernières minutes qui nous plombent, c’était mieux, en attaque comme en défense. En termes d’état d’esprit, de cohésion, c’était mieux aussi, avance Thierry Fleurival, lui aussi plus à l’aise contre Chambéry. En faisant bloc comme on l’a fait, en jouant comme ça, on prendra des points. »

« OK, on s’est parlé, mais maintenant il faut avancer »

Le Guyanais (32 ans) a suffisamment d’expérience pour savoir que le redressement amorcé mercredi doit être rapidement suivi d’effets. « On a déjà brûlé deux jokers, mais il faut vite gommer la déception. Ce sera difficile, mais on doit absolument gagner à Nîmes et réaliser un exploit contre Dunkerque. Nous n’avons pas le choix. »

La réaction sélestadienne n’a pas été récompensée sur le plan comptable, et c’est dommage. Thierry Fleurival exhorte ses coéquipiers à faire perdurer cet esprit de révolte, à continuer à faire place aux actes.

« OK, c’est une nouvelle équipe, mais cet argument ne tient plus désormais, cela fait trois mois que nous sommes ensemble. OK, on a perdu contre Chambéry, mais c’était mieux. OK, on s’est parlé, mais maintenant il faut avancer. » Sélestat n’a effectivement pas le choix.

Source Dna par Simon Giovannini

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