Vu côté Nanterre: « Ce serait un exploit »

          Après un début de saison sur les chapeaux de roues, l'ES Nanterre, nouveau venu en Pro D2, marque le pas depuis trois matches. Hatem Haraket et les siens visent l'exploit, ce samedi, à Sélestat.

       

       

   

           Il y a un peu moins d'un mois, l'ES Nanterre, vainqueur à Angers, face à Billère puis à Pontault-Combault, caracolait en tête de la Pro D2 avec une impressionnante différence de buts (91-67, deuxième attaque et deuxième défense en prime).
          Trois semaines plus tard, la formation altoséquanaise est rentrée dans le rang par la faute de trois revers consécutifs, à Semur et à domicile face à Mulhouse et, samedi dernier, le Pays d'Aix. Trois revers douloureux (-5 et deux fois -9) ont remis la formation nanterrienne à sa place (7e), la mieux lotie de celle dont l'objectif est le maintien.

« Pas encore prêts à jouer les trouble-fête »

         « L'effet de surprise a certainement joué pour nous, confie Hatem Haraket, un des deux anciens Sélestadiens (avec Naïm Sarni) de la formation entraînée par Yves Cukierman. On ne nous connaissait pas, maintenant qu'on nous a découverts, tout devient plus difficile. »
         Gâchette numéro 1 de sa nouvelle équipe (43 buts en six rencontres, 2e buteur de la Pro D2), l'ex-Nantais n'a pas éprouvé plus de problèmes que ça à s'intégrer dans un groupe qu'il sait perfectible. « L'ambiance est bonne et nous disposons de bons joueurs. A présent, il nous faut beaucoup travailler. Nous sommes pas mal de nouveaux joueurs et nous manquons forcément d'automatismes. Nous ne sommes pas encore prêts à jouer les trouble-fête comme nous le voudrions. »
          Aux côtés de plusieurs joueurs ayant côtoyé le haut niveau (Madi, Rigault, Lacritick ou Sarni), Hatem Haraket se sent prêt à relever le défi, lui qui « n'avait pas vraiment prévu d'évoluer en D2 ! ». L'international tunisien demande juste un peu de temps, même s'il aimerait réussir quelque chose, ce samedi, à Sélestat.

« Ils ne m'en disent que du bien »

          « Sélestat, c'est mon club, celui que je préfère en France. Je suis attentif à ses résultats. J'ai gardé beaucoup d'amis en Alsace avec lesquels je suis régulièrement en contact. Et ils me parlent du SAHB, ils ne m'en disent que du bien. L'équipe n'a pas vraiment changé depuis la saison dernière, elle a juste pris un peu plus encore de volume avec ses trois recrues. »
Après trois matches « plus que moyens », Nanterre tentera de redresser la barre ce samedi au CSI. Avec un Hatem Haraket bien décidé à briller sur ses anciennes terres, qui sait aussi toute la difficulté de la tâche.
« Ce serait un exploit de gagner ce week-end, d'autant que le SAHB voudra se refaire après avoir concédé son premier revers. Mais on mettra tout en œuvre pour faire quelque chose de bien, Naïm et moi en premiers... »

Source DNA du 21/10