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Le 8ème Rugiss' Hand
21 novembre 2011

Résumé de la 9ème journée: Nos violets huitièmes.

     Montpellier seul en tête, Chambéry qui marque le pas, St Raphaël et Toulouse en embuscade, Créteil qui rentre dans le rang, Nantes qui s'enfonce, cette nouvelle journée de l'élite masculine devrait faire date pour la suite du championnat. C'est à Paris que ce 9ème épisode avait commencé, c'est à Créteil, ce dimanche, qu'il s'est clôturé.

SAHB 201035/26NIMES

beauregard_nimes_carlSélestat a au moins le mérite de faire vibrer et tenir en haleine ses supporters. Face à Nîmes, les Alsaciens sont passés par toutes les situations. Une première période mal ou peu maîtrisée avec de nombreuses pertes de balle et une défense assez friable, pendant laquelle les Gardois ont fait la course en tête (2-6 à la 10ème puis 12-13 à la pause). Et puis comme par miracle et profitant de la fatigue adverse (Nîmes limité dans ses rotations), Sélestat a fait surface dans le second acte. Trois hommes sont à l'origine du renouveau sélestadien: tout d'abord, Fred Beauregard (notre photo) qui en 1ère période, après avoir subi l'orage nîmois, a su ramener à chaque fois, le score à de justes proportions. Il y a ensuite la rentrée déterminante du gardien Obrad Ivezic. Le Serbe a réalisé un grand match avec 16 arrêts en l'espace d'une demi-heure ! Et puis, pour compléter le trio détonnant, l'inévitable, l'incontournable, le si précieux Pawel Podsiadlo ! Sélestat peut remercier le sergent-recruteur qui à l'intersaison a convaincu l'arrière gauche, de quitter le club de Kielce. Le Polonais a encore affolé les compteurs samedi soir en rajoutant sur son ardoise, 12 buts (dont dix en 2ème période). Au final, la note est (trop ?) lourde pour les Gardois. Neuf buts d'écart (35-26) face à un adversaire direct au maintien. C'est dur pour les joueurs de Jérôme Chauvet qui sont totalement passés à côté du sujet dans les 30 dernières minutes (à 5' de la sirène, le retard était de 10 buts) malgré un bon Damien Scaccianoce (7 buts). 

Source Handzone

9ème journée

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21 novembre 2011

Jean-Luc Le Gall : « une belle réaction d’orgueil »

Vainqueur de Nîmes à domicile samedi (35-26), Sélestat a enchaîné un deuxième succès consécutif important. Jean-Luc Le Gall, le coach alsacien, revient sur cette victoire et sur la bonne passe actuelle de son équipe.

Jean-Luc, comment avez-vous trouvé votre équipe samedi ?
     On a fait une première mi-temps pourrie. On n’était vraiment pas là mentalement. Heureusement, on a réalisé une bonne seconde période avec beaucoup de réussite au tir, à l’image de Pawel Podsialo (12 buts) et Frédéric Beauregard (8 buts). Derrière, dans les cages, Obrad Ivezic a également été énorme avec une dizaine d’arrêts. Cela nous a permis de faire la différence en début de seconde période et, finalement, de nous imposer.

On vous sent malgré tout mitigé. On se trompe ?
Je suis content de cette large victoire, mais elle n’efface pas le contenu du match, et notamment cette première période ratée. C’est ce que je retiens en priorité. Ces absences peuvent nous coûter cher car, après, on est obligé de s’épuiser pour revenir au score. Contre Nîmes, on a réussi à s’en sortir. L’équipe a eu une belle réaction d’orgueil en mettant plus d’agressivité. C’est le gros côté positif de ce match, mais cela ne sera peut-être pas le cas à chaque fois.

L’autre côté positif, c’est votre position au classement après cette victoire (8e), non ?
Oui, on remonte un peu au classement, même si tout cela reste relatif car le championnat est très disputé. Ce qui est bien, c’est d’enchaîner avec un deuxième succès et de confirmer celui remporté à Toulouse la semaine dernière. On va dire que c’est une bonne série de deux victoires, notre meilleure jusque-là, et peut-être ne fera-t-on pas mieux cette saison comme série (rires)… Mais, plus sérieusement, on espère évidemment continuer dès la semaine prochaine contre Cesson.
21 novembre 2011

Après Nîmes: Au bohneur du miraculé !

     Remporter un match avec neuf buts d’écart (35-26) en effaçant un handicap initial de quatre unités, c’est la prouesse réalisée samedi face à Nîmes par Sélestat qui virevolte à la 7 e place de la LNH.

      C’est quand on frôle l’accident et qu’on s’en sort miraculeusement que la vie paraît encore plus belle. C’est, toutes proportions gardées, ce qui est arrivé au SAHB samedi soir. Complètement à la rue durant les vingt premières minutes (1-5, 7 e, 5-7, 19 e), l’équipe était loin de l’image séduisante des précédentes sorties à domicile. À l’exception de Beretta, que seule la transversale avait empêché de réussir un sans-faute (3/4) dans cette première partie de soirée morose, tous ses coéquipiers ont pioché dans le catalogue des actions à éviter pour mettre son adversaire sur orbite : balles perdues (7 en début de match contre 9 au total), tirs faciles ou penalty manqués, pas d’arrêt de gardien dans le premier quart d’heure derrière une défense plus effacée que d’ordinaire. Bref, la panoplie du joyeux looser.

« La défaillance était mentale »

À tel point que Jean-Luc Le Gall, leur entraîneur, n’a même pas eu besoin de leur lire des extraits du « handball pour les nuls » dans les vestiaires. Il a plutôt parlé du pays à ses joueurs et de l’image désastreuse qu’ils ont donnée à un public, alléché par l’affiche, qui avait fait le plein du CSI. « J’ai simplement dressé le constat de tout ce qu’on avait mal fait durant ces trente premières minutes, souligne le coach. Face à ce manque d’envie, d’agressivité, ce n’était même pas la peine de leur parler de technique. La défaillance était mentale. Il fallait juste se remettre dans le bon sens. Retrouver la volonté. »

Car ses joueurs avaient, fort heureusement, réussi à limiter les dégâts en n’étant menés que d’un but (12-13) à la pause. Un moindre mal au vu de leur prestation catastrophique. Dans les travées du CSI, on sentait bien que les spectateurs étaient inquiets et se demandaient comment leurs favoris allaient parvenir à se tirer de cette galère. Les dix dernières minutes de la première période avaient certes laissé apparaître un léger mieux. Mais il leur a fallu attendre la 35 e minute et, déjà, le cinquième but de Beauregard pour voir pour la première fois de la soirée, leur équipe passer en tête (15-14). Mais le doute était encore loin d’être dissipé. C’est deux minutes plus tard que la véritable métamorphose a pris forme. Quand, en l’espace de sept minutes, le score est passé de 16-16 (37 e) à 23-16 (44 e). Quand Obrad Ivezic, déjà très inspiré depuis son entrée en jeu à la reprise, est carrément devenu infranchissable et que chaque tir sélestadien finissait invariablement sa course au fond des buts du malheureux Mansuy-Fevre son homologue nîmois.

D’autres occasions à saisir

« Quand un gardien réussit 16 arrêts en une mi-temps, il faut que l’équipe en face réussisse des miracles pour s’en sortir. Obrad nous a beaucoup aidés en sortant des ballons importants, complimente Jean-Luc Le Gall. Il leur fait notamment très mal en réussissant un double arrêt sur Junillon puis Saurina. Ils ont alors accusé le coup psychologiquement. Le deuxième moment clé, c’est le temps mort que prend mon homologue gardois pour stopper l’hémorragie pendant le 7-0 et qui ne sert à rien. » Portés par le duo Beauregard et Podsiadlo (le Polonais finissant à 12 buts alors qu’il en était seulement à deux à la 35 e minute), les Violets ont alors régalé le public qui les a fêtés sur l’air des lampions. Tout, absolument tout, souriait alors au SAHB qui mettait au supplice un adversaire direct dont l’écart final (+9) ressemble à un troisième point de pris.

Un joli cadeau d’anniversaire pour le président, Vincent Momper qui a fêté ses 45 ans, dans l’allégresse. Son club affiche une belle santé et peut encore sauter sur quelques occasions d’améliorer sa position (7 e) au cours des quatre dernières journées avant la trêve.

Source L'Alsace par Christian Weibel
20 novembre 2011

Résultat Sélestat - Nîmes : 35 - 26

     Et Sélestat s’embrasa

avec-un-obrad-ivezic-etincelant-lors-de-son-entree-en-jeu-en-deuxieme-periode-(16-arrets)-le-sahb-a Totalement à côté de leurs chaussures dans une première période que Nîmes a mené  de bout en bout (12-13), les Sélestadiens se sont enflammés après le repos pour marquer 23 buts et réussir le grand écart (35-26).

       Les Nîmois ont dû se demander ce qui leur était arrivé. Alors qu’ils roulaient à petite allure, sans forcer, le coude à la portière jusqu’à l’arrêt obligatoire à mi-chemin, ils prirent un 35 tonnes de face sans avoir eu le temps de le voir arriver. Sans la moindre possibilité de réagir. Tout ce dont ils se rappellent, c’est que ce poids lourd avait une bâche violette et qu’ils l’avaient doublé au début du parcours, alors qu’il peinait sur la voix réservée aux véhicules lents.

      Hier soir, c’est vraiment « un truc de dingue » qui s’est produit au Centre sportif de Sélestat. Un renversement de situation extraordinaire tant la soirée semblait vraiment mal partie pour les Sélestadiens.

      Ils n’auraient d’ailleurs pas pu s’y prendre plus mal pour se mettre dans le dur dès les premières minutes du match. Leurs quatre premiers tirs trouvaient Mansuy-Fevre, le gardien gardois, à la parade ou rataient carrément leur cible.

     Cette fébrilité inhabituelle s’est aussi manifestée par des pertes de balle bien plus nombreuses qu’en temps normal. Les Nîmois, qui se sont montrés aussi assez gaspilleurs dans ce dernier domaine (8 balles perdues), ont été en revanche beaucoup plus à l’aise en attaque, ce qui se vérifie au tableau d’affichage (4-0, 6 e).

Scaccianoce à la fête

      Les visiteurs refroidissent du coup l’ambiance d’une salle qui avait fait le plein pour la première fois de la saison. En jouant à leur rythme, ils parviennent à garder le commandement durant les trente premières minutes, se reposant sur le meilleur buteur de la LNH, Scaccianoce, impeccable à la finition (4/4). Et sans une bonne fin de période de Fulop, le gardien sélestadien, la différence aurait pu être beaucoup plus importante à la mi-temps qu’un petit but d’avance pour les Gardois (12-13).

       En tout cas, les Nîmois étaient bien partis pour remporter une quatrième victoire consécutive en terre alsacienne, eux dont la dernière défaite ici remontait à septembre 2005. Mais il faut croire que leurs adversaires ont bu de la potion magique pendant le quart d’heure de la pause.

       Car c’est une équipe locale transfigurée qui remonte sur le parquet. Ivezic leur donne encore davantage de force en réussissant son premier arrêt dès la première opportunité. C’est le début du festival du gardien serbe qui s’arrêtera à 16, trente minutes plus tard ! Ses coéquipiers vont prendre la même cadence. Notamment les deux arrières, Beauregard et Podsiadlo. Ce dernier, qui n’arrêtait pas de s’emmêler les pinceaux en première mi-temps (2/7), est soudain devenu irrésistible (10/11) terminant meilleur buteur de la rencontre avec 12 réalisations.

        Son acolyte « Bobo » lui a emboîté le pas avec une meilleure régularité : il finit à 8 buts en 11 tentatives. Et leurs 20 buts ont fait du mal à une équipe nîmoise qui n’a jamais pu répondre, ni hausser le rythme. L’avalanche est exceptionnelle puisque le score est passé de 16-16 à la 37 e minute à 23-16 à la 44 e.

        Sept minutes de pure folie avec autant de buts pour Sélestat. Un 7-0 qui a fait la différence avant que le dernier quart d’heure ne se transforme en une démonstration alsacienne, qui culminera à dix buts d’écart (33-23) à cinq minutes de la fin.

Le SAHB signe ainsi une quatrième victoire qui le place à un 8 e rang avantageux et prometteur.

Source L'Alsace par Christian Weibel
19 novembre 2011

Sélestat- Nîmes : Gagner pour souffler

performants-a-toulouse-les-gardiens-selestadiens-(laszlo-fulop-et-obrad-ivezic-ci-dessus)-auront-en       Au coude à coude au classement, le Sélestat AHB et l’USAM Nîmes (9 es) s’affrontent, ce soir, pour se donner de l’air. Ça promet !

Les deux ont perdude deux buts face à Chambéry, fait figure de vainqueurs potentiels face à Saint-Raphaël et battu Toulouse. Les deux présentent un bilan de trois succès pour cinq défaites et aspirent à s’extraire de ce peloton trop fourni regroupant dix équipes en quatre points (de Toulouse le 5 e à Paris le 14 e) à l’aube de cette 9 e journée de championnat.

Pas évident d’enchaîner les performances !

La rencontre que se livrent, ce soir, le Sélestat-Alsace handball et l’USAM Nîmes ressemble à s’y méprendre à un tournant, au moins à un moment d’importance, pour les deux formations.

« Nîmes est un adversaire direct, un de ceux que nous devons battre chez nous pour nous réserver un proche avenir serein, analyse Jean-Luc Le Gall. Mais ce ne sera pas simple. C’est vrai que nous restons sur une belle performance à Toulouse, mais ce serait mal connaître les réalités du sport de haut niveau que de penser qu’on peut sans problème enchaîner les exploits… »

C’est que cette formation gardoise, même si elle sera privée de Yassine Idrissi (qui, la saison dernière, gardait les buts de Saint-Cyr en compagnie de Laszlo Fulop), s’annonce redoutable. En vrac, elle peut compter sur Franck Junillon (double champion du monde 2009 et 2011, champion d’Europe 2010), revenu d’Allemagne à l’intersaison, sur Guillaume Saurina (meilleur bras du championnat de France 2010, 2 e en 2009) ou encore Damien Scaccianoce, actuel n°1 au classement des buteurs de la D1 (53 buts en huit matches, 6,6 de moyenne).

Les Sélestadiens, de leur côté, devront faire sans leurs blessés longue durée (Jordan François-Marie et Michal Salami), mais aussi, mauvaise nouvelle, sans Vlado Ostarcevic, à nouveau touché à la cuisse.

« Ce n’est pas rien, poursuit le coach sélestadien. Cela nous prive d’une rotation de qualité. Mais bon, nous avons fait sans à Toulouse, j’espère que nous nous saurons faire sans ce samedi… »

Depuis le début de la saison, le SAHB, malgré les pépins, a su élever son niveau de jeu à chacune de ses sorties. Il lui faudra une nouvelle fois, ce soir, être au mieux et un peu plus encore pour espérer se sortir du piège nîmois.

« En plus de ça, nécessaire, tout pourrait se jouer sur notre capacité à bien attaquer une défense homme à homme qu’ils maîtrisent parfaitement, termine Jean-Luc Le Gall. Les autres compartiments du jeu ne m’inquiètent pas outre mesure, sachant que je nous sais a priori capables de les maîtriser. Mais savoir résoudre les problèmes que leur défense très étagée, très physique aussi, ne manquera pas de nous poser nous permettrait de prendre une option sur un succès… »

Source Dna

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19 novembre 2011

Avant Nîmes: Podsiadlo, la preuve par 7

     auteur-de-21-buts-lors-de-ses-trois-derniers-matches-avec-le-sahb-le-polonais-pawel-podsiadlo-est-dAprès son joli succès ramené de Toulouse, Sélestat aimerait le confirmer contre Nîmes. Face à un adversaire qui brille à l’extérieur, le SAHB compte notamment sur son meilleur buteur, Pawel Podsiadlo qui reste sur une série de trois matches à 7 buts.

Il est une époque, pas si lointaine, où le meilleur buteur du championnat portait le maillot sélestadien. C’était le cas d’Eric Gull (6,2 buts de moyenne lors de la saison 2002/2003), puis de Volker Michel (7,4 en 2003/2004). Sept ans après ces deux gauchers, le SAHB a mis la main sur un pur shooteur qui arme du bras droit. Depuis trois matches, Pawel Podsiadlo s’est mis en configuration top scoreur en marquant sept buts contre Chambéry, Montpellier et Toulouse.

Il a coupé le cordon à 25 ans

Après des débuts plus timides (14 buts durant ses cinq premiers matches), l’arrière polonais n’a pas tardé à trouver ses marques et ses habitudes en martyrisant les défenses et les gardiens adverses.  « J’ai été carrément déboussolé lors des premiers matches de championnat qui n’avaient rien à voir avec les matches de préparation. J’étais habitué à affronter des défenses à plat en 0-6 comme toutes les équipes le pratiquent en Pologne. Mais en France, beaucoup d’équipes jouent en 3-2-1. J’ai donc commis pas mal d’erreurs. Après ce petit temps d’adaptation, j’ai compris. Ces défenses qui varient, il faut les affronter en un contre un. Ça me va bien. »

A l’entendre, tout va d’ailleurs très bien pour ce joueur qui découvre pour la première fois une autre ligue que la sienne et un autre club que Kielce en Pologne. Car cet échalas frisant le double mètre y a fait toutes ses classes. De l’âge de 12 ans jusqu’à son départ cet été à 25 ans. Barré sur son poste par l’international Michal Jurecki de retour au pays, Pawel s’était décidé à couper le cordon.  « Après avoir joué soixante minutes par match, je m’ennuyais sur le banc. » Il lui a donc fallu partir. Mais où ? C’est là qu’intervient Michal Salami qui jouait à ses côtés avant de trouver sa voie à Sélestat.  « Je savais que le club cherchait un arrière gauche et quand j’ai appris que Pawel voulait quitter Kielce, j’ai pensé à lui. Je connaissais bien son jeu. Il est très fort et a joué en équipe nationale. J’en ai donc parlé à l’entraîneur et aux dirigeants. » Jean-Luc Le Gall avait déjà croisé sa route en 2005 avec Créteil en Coupe EHF.  « On avait gagné de 14 buts à l’aller et je ne me rappelais plus vraiment de lui. »

Après quelques complications car des propositions étaient venues d’autres clubs polonais et d’un club de D2 allemande candidat à la Bundesliga, les deux hommes se sont donc finalement retrouvés sous le même maillot. Et ils ne s’en plaignent pas. Le coach souligne aussi ses qualités de passeur :  « si Beretta marque c’est parce qu’il reçoit des bonnes balles d’Olo. » C’est le diminutif de Podsiadlo et c’est quand même plus pratique.

« La France, c’est  le meilleur choix »

« Je suis ravi de mon choix, savoure l’intéressé.  La Ligue française est la deuxième d’Europe derrière l’Allemagne et le championnat très fort. Tu dois être à 100 % à chaque match. Ensuite Sélestat est une bonne équipe. Nous avons manqué de chance en perdant des matches de très peu. Mais maintenant que nous avons gagné à Toulouse j’espère que nous allons continuer. J’ai vu que Nîmes est un adversaire difficile et physique. Mais à Toulouse ça l’était aussi. C’est le handball. En Pologne, beaucoup d’équipes misaient aussi sur le physique plutôt que la tactique. »

Sa superbe série offensive et les bons résultats de son club en font désormais une cible privilégiée des défenseurs. En l’absence de Vlado Ostarcevic, qui a rechuté (blessure aux tendons de l’adducteur) dès sa première séance de reprise, Olo devra encore balayer le front de l’attaque. Pour son plus grand plaisir et pour le bonheur de Sélestat.

SÉLESTAT - NÎMES ce soir à 20 h 30
au CSI de Sélestat.
Arbitres : MM. Saïd Bounouara et Khalid Sami.

Sélestat :
Aux buts: 12. Ivezic et 69. Fulop.
Les joueurs: 3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 10. Matzinger, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 76. Omeyer.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Nîmes :
Aux buts: 12. Mansuy-Fevre et 16. Signoret
Les joueurs 3. Haon (cap.), 6. Rebichon, 10. Saurina, 13. Vergely, 14. Scaccianoce, 20. Mourrioux, 22. Boubaiou, 26. Vasset, 27. Tesoriere, 34. Mouret, 86. Bonnin.
Entraîneur: Jérôme Chauvet.

 Source L'Alsace de Christian Weibel
18 novembre 2011

Présentation 9ème Journée: Sélestat / Nîmes

       Montpellier qui la veille, avait frôlé la correctionnelle à Paris, conserve seul les commandes. Chambéry s'est incliné à Tremblay (32-26). Les finalistes de la Coupe des Coupes la saison passée, signent l'exploit de la semaine et sont désormais sixièmes au classement.

SAHB 2010vsNIMES

Sélestat AHB vs USAM Nîmesostarcevic_carl

       D’une journée sur l’autre, tout peut aller très vite. A la faveur d’un dernier succès à Toulouse, Sélestat qui accueille Nîmes, ce samedi, pointe en 8ème position devant des équipes comme Nantes ou Dunkerque. L’exploit est d’autant plus méritoire que l’équipe de Jean Luc Le Gall n’a pas été épargnée par les pépins physiques. Mais voilà, en Alsace, on sait se montrer solidaires et la jeune garde (Eymann, Aman, Pintor, Jung, Beretta) s’est mise au diapason des Fulop, Petrenko, Pesic et autre Podsiadlo. Sélestat qui retrouve le CSI après une belle après-midi contre Montpellier à Strasbourg, récupère son demi-centre croate Ostarcevic (notre photo)*. Les Nîmois qui viennent de perdre 4 points en deux matches à domicile, sont en proie eux aussi, à une cascade de blessés. Et non des moindres puisque Junillon, Vergely et Kovac vont encore manquer à l’appel. Heureusement pour l’entraîneur nîmois Jérôme Chauvet, le gardien Yassine Idrissi redevient opérationnel. Du côté des Sélestadiens, Christian Omeyer qui a repris du service pour "dépanner" continue sa cure de jouvence. 

Source Handzone.

* Touché aux adducteurs le 19 octobre à Chambéry, Vladimir – dit “Vlado” – Ostarcevic a repris le chemin des terrains ce lundi. Pas pour longtemps, malheureusement, le Croate ayant rechuté dès son premier entraînement, touché au tendon du muscle déjà malmené.

17 novembre 2011

Joyeux anniversaire à Yuri et Vincent

Tous les supporters souhaitent un 

Petrenko anniversaire - Copie

qui fête ses 34 ans

      et également un

Vincent MomperPrésident du Sélestat Alsace hb

17 novembre 2011

Avant Nîmes: Jerome Chauvet, Donner tout, plus encore

    Après avoir affronté les cinq premiers du classement, le Sélestat Alsace Handball aborde, ce samedi soir face à une équipe de Nîmes avec laquelle il partage la 8 e place, une série de matches a priori moins délicats. A priori…

Jérôme Chauvet et Nîmes : de sérieux clients pour le SAHB !  Photo MAXPPP
 
 
    Les Sélestadiens n’auront pleinement goûté à leur performance à Toulouse (27-28) que le temps d’un week-end. Tout comme les Nîmois n’auront eu que quelques heures pour ruminer leur revers à domicile, vendredi, face à Dunkerque (26-28).
     Dès le début de la semaine, les uns et les autres se sont projetés vers la rencontre qu’ils se livreront samedi en Alsace.

Des Nîmois ambitieux, pas doux rêveurs…

    Le face-à-face est d’une grande importance pour les Bas-Rhinois comme pour les Gardois, lesquels présentent, à l’aube de la 9 e journée de championnat, un bilan quasi-identique (trois victoires, cinq défaites).
     « Cette rencontre est importante pour les Sélestadiens dans la mesure où ils évoluent devant leur public et que, pour s’en sortir cette saison, il ne fera pas bon lâcher trop de points à domicile, confie Jérôme Chauvet. Elle est importante pour nous parce que, justement, nous restons sur deux défaites à la maison (Créteil et Dunkerque, ndlr) ».
     L’entraîneur nîmois insiste sur cette obligation faite aux candidats au maintien d’être performants sur leurs terres. Sur la pression que cela engendre aussi. « Du coup, pas mal d’équipes ont l’air plutôt à l’aise à l’extérieur… »
     Nîmes notamment a remporté deux de ses trois succès loin de ses bases (25-33 à Cesson, 25-27 à Ivry).
     L’ancien Bordelais et sa troupe débarqueront donc en Alsace, dès vendredi soir, avec ambition. Sans Massard ni Gallego, absents longue durée, peut-être avec Junillon et Kovac qui ont repris en début de semaine.
     « Cette saison, la plupart des clubs de D1 ont visiblement privilégié le qualitatif au quantitatif en termes de recrutement. On a moins embauché, mais mieux. Les blessures constituent le revers de la médaille. Les rotations sont moindres et la répétition des performances d’autant plus difficile. »
     Le SAHB, qui a payé plus que son dû à la malchance en ce début de championnat, le sait.
     Les Nîmois sont donc ambitieux, pas doux rêveurs cependant. « Sélestat aligne une équipe équilibrée, bien en place. Il y a un réel projet de jeu et de la qualité à chaque poste, constate Jérôme Chauvet. Les Alsaciens sont, de plus, en confiance, Ils veulent sans doute confirmer leur belle performance à Toulouse. De notre côté, nous avons moins à perdre, moins de pression ».
     Moins de pression peut-être, certainement pas moins d’envie. « Nous avons perdu contre Dunkerque et c’est plus nous qui avons donné le match que les Nordistes qui l’ont cherché, termine le coach gardois. Mais je suis fier de mes joueurs, parce qu’ils ont été présents dans les fondamentaux. Le handball est, pour moi, ainsi fait qu’il est basé sur ces fondamentaux-là, sur l’envie, sur la dimension physique. Si on ne répond pas au défi physique, on a forcément du mal à se faire une place à ce niveau ».

Volonté, abnégation, supplément d’âme

     Ancien dur dedans – et doux dehors –, “Jéjé” Chauvet annonce la couleur. Les Sélestadiens devront donner le maximum et un peu plus encore pour espérer passer le cap nîmois.
     Ce n’est pas Jean-Luc Le Gall qui peut penser le contraire, l’entraîneur sélestadien étant le premier persuadé que le SAHB, impressionnant à Toulouse, se doit d’être plus performant à chacune de ses sorties.
     Les deux jouent gros ce samedi. C’est sans doute celui qui donnera le plus, celui qui offrira un supplément d’âme, de volonté et d’abnégation qui s’en sortira le mieux. Les guerriers, sans doute, auront gain de cause.

Source Dna

17 novembre 2011

Vladimir Ostarcevic : la rechute

      Touché aux adducteurs le 21 novembre à Chambéry, Vladimir – dit “Vlado” – Ostarcevic a repris le chemin des terrains ce lundi. Pas pour longtemps, malheureusement, le Croate ayant rechuté dès son premier entraînement, touché au tendon du muscle déjà malmené.

     Un pépin de plus pour le Sélestat Alsace Handball qui devra patienter au minimum trois semaines avant de retrouver un de ses meneurs de jeu.

     Du coup, Christian Omeyer, parti pour ne faire qu’une pige à Toulouse, va remettre ça pour quelques semaines encore. « L’objectif était de dépanner à court terme, on va le faire à moyen terme », confie le directeur sportif du SAHB dont on sait l’envie et la volonté d’œuvrer pour son club. Perdants d’un côté, les Alsaciens peuvent être gagnants de l’autre…

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