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Le 8ème Rugiss' Hand

26 février 2014

Présentation des 8ème de coupe de france: De beaux matchs en perspective...

Les 8e de finale de la Coupe de France débuteront ce mercredi et se joueront jusqu’à dimanche. Un programme dense avec quelques chocs à ne pas manquer.

 

 

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Trophée convoité par l’histoire qu’il représente et la magie d’un parcours toujours difficile mais pourvoyeur d’une belle ligne sur le palmarès et d’une place européenne, cette Coupe de France sera plus disputée que jamais. Pour ces 8e de finale édition 2013-2014, les chocs sont d’ailleurs déjà très nombreux. A commencer par celui qui animera la journée de mercredi pour le début des hostilités. Entre Chambéry et Nîmes, la lutte s’annonce âpre. Les locaux, impeccables depuis la reprise en championnat et intéressants en Coupe EHF peuvent nourrir de sérieuses ambitions. Les visiteurs gardois sont eux sur courant alternatif mais ont tout de même mis en déroute Nantes lors de l’Episode 15. Pas mal pour un « outsiders » ! A surveiller de près donc.

Au rayon des autres chocs à ne pas manquer entre grosses cylindrées de l’élite, la visite de Nantes sur le parquet de Dunkerque vaudra son pesant d’or. Les leaders du championnat passeront un vrai test face aux Ligériens qui veulent plus que tout ouvrir leur palmarès. Le coach du « H », Thierry Anti, est un spécialiste des coupes et aime particulièrement ces atmosphères à couper au couteau. Les locaux devront être plus vigilants que jamais car Nantes est capable de tout et tout le temps. Entre deux des meilleures défenses de la D1, ça va envoyer du lourd.

Dernier gros choc à ne pas manquer, l’incontournable Montpellier – Paris qui se jouera dimanche. Sur le parquet des Héraultais les champions de France voudront prendre leur revanche de la finale perdue de la saison dernière. Mais les partenaires de Michaël Guigou défendront leur terrain avec pugnacité. Vainqueurs de la Coupe de la Ligue, ils peuvent toujours viser un doublé qui leur irait bien. Pour le PSG Handball, ce test est à prendre très au sérieux et un succès permettrait de rester sur la bonne dynamique actuelle et de garder la possibilité d’un triplé. Sur le parquet, stars et médailles internationales se compteront par dizaine. Le match de la semaine !

Opposés à des formations de niveau inférieur, Toulouse, Cesson-Rennes et Dijon devront faire respecter leur autorité respectivement face à Pontault, Billère et Chartres. Des rencontres moins aisées qu’il n’y paraît surtout pour les Bretons et Dijonnais car l’ex pensionnaire de D1 béarnais occupe actuellement la 3e place de D2 tandis que Chartres est certes seulement 7e de l’antichambre de l’élite mais a tout de même engrangé plus de victoire que son hôtes de l’élite qui est un peu à l’arrêt.

Enfin deux dernières rencontres composeront ce nouveau tour de la compétition avec la venue à Tremblay de Sélestat. Battus à deux reprises par les Alsaciens en championnat et Coupe de la Ligue en tout début de saison, les Franciliens veulent profiter de leur regain de forme pour amorcer clairement leur redressement. Mais les Violets ont le vent en poupe. Ils viennent d’enchaîner deux nuls, l’un à domicile face au PSG Handball puis un autre en déplacement dans la très difficile antre du Val-de-l’Arc à Aix. Alors sans pression, ils n’auront rien à perdre en Seine-Saint-Denis. Enfin entre Saint-Raphaël et Aix, le derby des Sudistes sera tout aussi passionnant. Les hommes de Christian Gaudin veulent s’offrir une nouvelle occasion de rallier un Final Four et comme leurs visiteurs, 10e, n’ont plus gagné depuis mi-décembre, ils semblent en position de force. Mais la Coupe de France reste la Coupe de France, tout y est possible, sur un match, les références volent en éclats…

Programme des 8e de finale de la Coupe de France

Mercredi 26 février
- Chambéry (LNH) – Nîmes (LNH) à 20h

Jeudi 27 février
- Dijon (LNH) – Chartres (Pro D2) à 20h
- Dunkerque (LNH) – Nantes (LNH) à 20h45

Vendredi 28 février
- Saint-Raphaël (LNH) – Aix (LNH) à 20h
- Toulouse (LNH) – Pontault (Pro D2) à 20h30
- Tremblay (LNH) – Sélestat (LNH) à 20h45

Samedi 1er mars
- Billère (Pro D2) – Cesson-Rennes (LNH) à 19h

Dimanche 2 mars
- Montpellier (LNH) – Paris (LNH) à 17h

Source LNH

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24 février 2014

Joyeux anniversaire Tomislav

 

Tom

Aujourd'hui,

nous fêtons l'anniversaire

d'un ancien violet: Tom (Tomislav Huljina)

Il fête ses 32 ans

et joue toujours à Karlovac (D1) en Croatie

Joyeux anniversaire Tom

On ne t'oublie pas...

24 février 2014

Après Aix 28-28 Sélestat: Pas de petits profits ...

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Sélestat n’a toujours gagné depuis le début du cycle retour. Ce qui n’empêche pas les Violets de prendre des points et de l’avance sur leurs concurrents.

« Il n’y a pas de petit profit. » L’adage sied actuellement à merveille aux Sélestadiens. Le point glané face au PSG constituait un bonus inespéré. Celui récolté vendredi sur le parquet d’Aix-en-Provence brille peut-être moins, mais il se révélera sans doute tout aussi précieux.

« On peut dire qu’on a gagné un point »

« Un point, c’est toujours mieux que zéro », sourit ainsi le demi-centre Yuriy Petrenko, résolument positif.

On aurait pourtant pu croire que les Violets nourriraient de légitimes regrets. N’est-ce pas lui, en bon capitaine, qui semblait avoir propulsé Sélestat vers la victoire après son quatrième but (24-25, 57e ) ?

Quelques secondes plus tard, après la contre-attaque de Guynel Pintor, le succès tendait réellement les bras aux Alsaciens (24-26, 57e ). Et puis deux balles perdues ont anéanti l’avantage des joueurs de Jean-Luc Le Gall (27-26, 59e ).

Certaines décisions arbitrales restent encore en travers de la gorge des coéquipiers de Yuriy Petrenko. « On est déçus car on a eu des décisions défavorables dans les trois dernières minutes », souffle le demi-centre, également conscient que son équipe aurait dû mieux conserver le ballon sur les deux actions en question.

Le scénario ne pourra de toute façon pas être réécrit. Et à l’heure d’analyser ce résultat, le capitaine violet ne se départissait pas de son sourire. « On peut dire que l’on a gagné un point. C’est nous qui avons égalisé en toute fin de match. Et au final, ce match nul est relativement logique. »

S’il se montre volontiers positif, Yuriy Petrenko n’en oublie pas d’être lucide. Il sait que Sélestat a raté sa première période contre le Pays d’Aix. Il sait que son équipe a égaré beaucoup trop de ballons durant ces trente premières minutes (sept, contre seulement six face au PSG sur l’ensemble du match). « Mais même en jouant ainsi, on est resté tout près au score (12-11 à la pause). »

La défense aixoise, articulée autour du duo Karabatic-Courtois, ne leur avait pas vraiment permis de trouver de solutions dans un axe central cadenassé. « C’était difficile de faire circuler la balle. Mais on a su adapter notre jeu pour trouver des solutions ailleurs, notamment sur les ailes (11 sur 13 pour le duo Freppel-Salami). »

Une dynamique entretenue

Surtout, l’exploit face au Paris Saint-Germain n’est pas resté lettre morte et Sélestat a continué sa moisson en Provence. Yuriy Petrenko est évidemment le premier à s’en réjouir.

« Un ou deux, c’est important de prendre des points, souligne le capitaine. Ce qui l’est encore davantage, c’est de proposer un jeu de qualité. C’est comme ça que les points viennent. »

C’est ainsi qu’il faudra en faire rentrer lors des deux prochains rendez-vous en championnat au CSI, contre Ivry (le 8 mars) et Tremblay (le 22). Pour que tous ces petits profits se transforment en grand maintien.

21 février 2014

16ème journée: Aix - Sélestat: Aix, c’est quand même du solide

Une semaine après son exploit face au PSG, Sélestat renoue avec le championnat, face au Pays d’Aix. Le nul contre Paris ne lui garantit pas une victoire. Sauf à rééditer une performance du même acabit.

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L’émotion restera, pour toujours. Mais parce que le championnat ne s’est pas arrêté à cette sublime soirée contre le PSG, il faut désormais ranger cet exploit dans la boîte à (jolis) souvenirs et continuer à regarder devant soi.

Les Sélestadiens en sont les premiers conscients. « Si on veut obtenir quelque chose à Aix-en-Provence, il faut oublier Paris », souffle ainsi Frédéric Beauregard. Car avoir tenu tête à Hansen et consorts ne garantit en rien aux Violets un succès, ce soir au Val de l’Arc.

« L’euphorie est retombée, mais on a engrangé de la confiance »

C’est tout le charme de la compétition. Chaque journée comporte sa vérité, son lot de surprises. « Aix-en-Provence, c’est un autre match, répète l’arrière gauche martiniquais. Il faut même se dire qu’il sera encore plus compliqué. Contre le Paris Saint-Germain, on n’avait pas la même pression. »

Ce soir, dans la cité de Cézanne, Sélestat replonge dans “son” championnat, celui où l’exigence de résultat est plus importante, à plus forte raison quand l’adversaire fraie dans les mêmes eaux (les Aixois comptent également onze points).

« Paris, un match référence en terme d’envie »

Contre Paris, un résultat positif était secrètement espéré, tout juste susurré du bout des lèvres. À l’aube de cette 16e journée, la tonalité a changé.

« On veut gagner à Aix, indique ainsi Frédéric Beauregard. Et dans le meilleur des mondes avec deux buts d’écart (les Violets s’étaient inclinés 30-31 à l’aller). Bon, une victoire d’un but, on prend aussi… »

Mais parce que les joueurs du sorcier “Noka” Serdarusic ont eux aussi besoin de points (deux défaites en autant de matches depuis le début du cycle retour), parce que le Val de l’Arc sera plein, parce que le talent ne manque pas dans les rangs aixois, Sélestat devra livrer « un match encore meilleur que celui réalisé contre le PSG », aux dires de son entraîneur Jean-Luc Le Gall.

Paris n’est, hélas, déjà qu’un souvenir. Mais pour qu’il reste beau, cet exploit doit être suivi d’effets. « Il ne faut pas que ce match nul contre le Paris Saint-Germain ne serve à rien », souligne Frédéric Beauregard. Ce point-là n’est plus à prendre, mais la dynamique qui peut en naître doit absolument être préservée.

« L’euphorie est évidemment retombée, admet “Bobo”, mais on a engrangé de la confiance. Aix-en-Provence, c’est quand même du solide, on a pu le constater lors du match aller, mais on sait qu’on peut faire de belles choses. »

Autrement dit : une sixième victoire en championnat, ce soir sur le parquet aixois, est attendue pour récupérer « les deux points perdus à l’aller à domicile » (dixit Jean-Luc Le Gall).

La combativité, la détermination et la solidarité affichées contre le PSG devront encore accompagner les coéquipiers de Yuriy Petrenko en Provence. « Paris, c’est un match référence en terme d’envie, estime l’arrière gauche. Tout le monde avait la volonté d’aider son coéquipier en défense. On doit la conserver. On doit garder cette envie. »

Le bourreau des Violets, Vasilakis, n’est plus là

Une prestation collective de cet acabit et le retour en Alsace, samedi, ne manquera pas d’être souriant. « J’ai confiance, avance Frédéric Beauregard. Tout le monde dans le groupe sait que c’est un rendez-vous important. »

Pour les plus superstitieux, il n’est pas inutile de préciser que le bourreau des Violets, le Grec Vasilakis (11 buts la saison passée avec Toulouse, 9 avec Aix lors du match aller), ne sera pas là. Tous les espoirs sont donc permis…

19 février 2014

16ème journée:

 

16ème

Cette 16ème journée en D.1 masculine peut encore réserver quelques surprises. Dunkerque, le PSG et Montpellier, les trois premiers ne sont pas à l'abri d'une mauvaise surprise. Les Héraultais par exemple, seront opposés à Tremblay en léger mieux depuis son succès face à St Raphaël. Etat des lieux de l'équipe francilienne avec Romain Ternel, son demi-centre. 

     Quand un mec bien fait son autocritique et dresse un constat sans concession du bilan plutôt mitigé de son équipe après 15 journées de championnat, on prend plaisir à l'écouter. Romain Ternel (notre photo de tête) n’est pas du style à se lamenter sur son sort et reconnait ...

Pays d'Aix - Sélestat 

   Pour la 1ère sortie à domicile de Noka Serdarusic sur le banc provençal, Pays d'Aix espère renouer avec un succès qui le fuit depuis la mi-décembre. Pas évident, lorsque le technicien germano-croate dispose d'un effectif amoindri qui vient de perdre l'arrière gauche Boris Becirovic. Le Slovène va devoir se faire opérer de la cheville et son indisponibilité est annoncée par le club, jusqu'à la fin de la saison. Autre contrariété de taille, Sélestat, l'adversaire du jour vient de réaliser une belle performance en tenant en échec le PSG. Le match nul arraché à la toute dernière seconde en Alsace, a redynamisé toute l'équipe. Sur leur lancée, Olivier Jung (notre photo) et ses partenaires ont un bon coup à jouer.

Pronostic : Sélestat

Date et Heure :
Le 21/02/2014 A 20:30:00
Lieu :
VAL DE L'ARC
33, CHEMIN DES INFIRMIERS
AIX EN PROVENCE

Les matchs:

Paris Toulouse   Mercredi 19/02  
Montpellier Tremblay   Mercredi 19/02  
Dijon Chambéry   Mercredi 19/02  
Dunkerque Nîmes   Mercredi 19/02  
St Raphael Nantes   Samedi 22/02  
Aix en Provence Sélestat   Vendredi 21/02  
Ivry Cesson   Jeudi 20/02  

Source Handzone

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13 février 2014

15ème journée: Sélestat 32-32 PSG; Un bel exploit !

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Sélestat a sonné les Parisiens au coup de gong

Alors qu’ils ont mené le match depuis l’engagement, les Parisiens ont payé cher leur incapacité à tuer le suspense en encaissant, dans la dernière seconde, le but de l’égalisation sur un coup de patte de Quentin Eymann qui offre l’exploit à Sélestat (32-32).

On ne pouvait rêver d’un meilleur scénario que celui qui a conclu les 60 minutes d’un match durant lequel Sélestat a passé son temps à courir après les Parisiens. Menés depuis l’ouverture du score parisienne, dès la première minute, de sa méga star Mikkel Hansen, les Violets ont constamment été à la traîne du leader du championnat. Jamais très loin (le plus gros écart du match était de quatre buts à plusieurs reprises), toujours dans le match, capables de revenir au score sans jamais prendre l’avantage, les Violets ont donné une superbe réplique au PSG. Même sans ses trois champions d’Europe, Abalo, Honrubia et Narcisse, les autres cadres parisiens ont fait le boulot, notamment un Kopljar, pas loin d’être inarrêtable avec ses 9 buts pour 12 tirs.

Avec l’air de ne pas trop se fouler, le PSG tenait bien sa barque et gérait comme il le voulait cette échéance de championnat collée entre deux matches de Ligue des champions : Skopje samedi dernier et le prestigieux Barcelone, dans deux jours. Mladen Bojinovic et ses comparses ont juste produit les efforts nécessaires pour ne pas se faire pourrir la vie comme cela avait été le cas trois mois plus tôt au match aller quand les Sélestadiens avaient glacé Coubertin en menant pendant 55 minutes avant de rendre les armes dans les dernières minutes.

Eymann, le but de l’exploit

Hier soir, c’est un peu le scénario inverse qui s’est produit. Les Parisiens se faisant prendre à leur propre jeu. Puisqu’ils ne sont pas arrivés à mater les petits Sélestadiens en ne parvenant pas à creuser l’écart comme ils avaient su le faire à Sélestat en novembre lors d’un match de Coupe de la Ligue, puisque les Violets n’ont pas compté 15 buts de retard à la mi-temps comme cela avait été le cas la saison dernière en championnat au Rhenus, il y a eu un match, cette fois, entre les deux équipes. Chauffés par l’habituel speaker de la Meinau, les 2200 privilégiés (beaucoup de demandes n’ont pas pu être satisfaites) ont petit à petit fait monter la température et l’ambiance qui ont atteint leur apogée dans les dernières minutes.

Rentrés aux vestiaires avec quatre longueurs d’avance (14-18), les joueurs de Philippe Gardent ont géré ce petit matelas durant la deuxième période. Malgré les efforts des Alsaciens qui se sont procuré une balle de -1 à la 39e (19-21), le PSG gardait la tête froide et quelques coups d’avance pour entrer dans les dix dernières minutes avec toujours quatre buts de plus qui lui servaient de rempart aux coups de boutoirs des Sélestadiens de plus en plus décomplexés (25-29).

Et l’espoir devenait encore plus grand au prix d’un 5-1 sélestadien en cinq minutes (30-31) qui allait rendre la fin de partie irrespirable. Kopjlar redonnait bien deux longueurs d’avance aux champions de France mais la défense alsacienne et surtout Ivezic, impeccable et précieux dans sa cage, fermait l’accès au but. Pesic offrait le but de l’espoir (31-32) à la 58e minute au SAHB.

Le public était debout. Le PSG ne marquait plus malgré plusieurs tentatives. Sélestat gâchait une balle d’égalisation par Quentin Eymann. Mais le PSG par l’intermédiaire de Melic perdait le ballon. Ou c’est plutôt Petrenko qui se jetait sur la balle. La dernière montée de l’égalisation à 15 secondes de la fin permettait à Eymann de signer le but de l’exploit. D’un nul face au PSG qui était logiquement accueilli par les joueurs et le public en transe comme une véritable victoire.

La feuille de match

Source journal L'ALsace

13 février 2014

Joyeux anniversaire Olivier

Le 8eme Rugiss' Hand souhaite un 

Anniv Jung

 qui fête ses 26 ans.

12 février 2014

15ème journée: Sélestat- PSG; Jamais interdit de rêver ...

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Après une prestation sans relief, dimanche à Dunkerque, Sélestat voudra se rassurer face au PSG. De là à réaliser un incroyable exploit, il y a un (grand) pas que les Violets tenteront de réaliser.

C’est évidemment une affiche à même de faire saliver tous les amoureux de hand. Le PSG, ses stars mondiales et ses récents champions d’Europe débarquent en Alsace.

Si le public violet aura bien sûr les yeux de Chimène pour Mikkel Hansen ou Luc Abalo, il espère sans doute secrètement un exploit majuscule, un de ceux jamais réalisés jusque-là.

« On était tout près d’accrocher quelque chose lors du match aller, mais là, les compteurs sont remis à zéro »

Depuis que les artistes de la petite balle ronde ont rallié la capitale, durant l’été 2012, seules quelques grosses écuries de LNH – Montpellier, Nantes, Dunkerque, Saint-Raphaël et Chambéry – sont arrivées, sporadiquement, à faire tomber le Paris Saint-Germain.

Personne, absolument personne, n’est parvenu, parmi les clubs disputant “l’autre championnat”, celui pour le maintien, à faire vaciller l’armada parisienne.

Sélestat, comme d’autres, n’en est parfois pas passé loin. Lors du match aller, Jordan François-Marie et les siens auraient mérité (bien) mieux. Quelques coups de sifflet malheureux et un Luc Abalo décisif dans les dernières minutes en avaient décidé autrement (37-34).

Bien sûr, les espoirs de succès sont minces, mais il n’est jamais interdit de rêver. Alors les Violets rêvent, avec une lucidité de circonstance, mais ils rêvent tout de même.

« Pour créer l’exploit, il ne faudra avoir aucun temps faible, réaliser le match parfait, souffle ainsi Christian Omeyer, le directeur sportif alsacien. On était tout près d’accrocher quelque chose lors du match aller, mais là, les compteurs sont remis à zéro. »

La recette serait donc “simple” : exceller et espérer que le PSG connaisse un jour sans. « Il n’y a pas d’autre solution, avance Quentin Eymann, l’arrière droit sélestadien. Ça peut passer contre d’autres équipes en étant moyens. Face au PSG, non. »

Lancé dans des cadences infernales (sept matches en février), Paris peut néanmoins s’appuyer sur un effectif étoffé. « Quand Narcisse n’est pas là, il y a encore Csaszar. »

En pensant à la suite

Et si les coéquipiers de Mladen Bojinovic auront peut-être la tête à l’Europe et Barcelone, c’est l’esprit libre qu’ils rallieront la Catalogne dimanche, leur billet pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions étant déjà validé.

« Sélestat nous avait posé des problèmes au match aller en championnat, moins en Coupe de la Ligue (victoire 25-37 au CSI en quart de finale, ndlr) , rappelle Thierry Perreux, l’entraîneur-adjoint du PSG. Il faudra être concentré si on veut conserver la première place avec Dunkerque. La priorité pour le moment, c’est bien Sélestat. On aura ensuite le temps de parler de Barcelone. »

Parce que les deux points contre Paris ne sont pas vraiment attendus, les coéquipiers de Yuriy Petrenko doivent simplement lâcher les chevaux, pour oublier Dunkerque et penser à la suite.

« C’est moins difficile d’aborder ce genre de match qu’une confrontation avec un concurrent direct, la pression n’est pas la même. On a surtout besoin de se rassurer, explique Quentin Eymann. On doit réaliser un bon match face au PSG, de façon à aborder le match suivant à Aix-en-Provence avec davantage de sérénité. »

Car en Provence la semaine prochaine, ce n’est pas un exploit mais un résultat que Sélestat devra réaliser.

Source Dna par Simon Giovannini

10 février 2014

Résultat 14ème journée: Dunkerque 30-22 Sélestat; Un air de carnaval...

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Sélestat, en manque de solutions et sans doute de rythme, s’est nettement incliné hier à Dunkerque (30-22), le co-leader du championnat. Pour ne rien arranger, les Violets ont perdu Laszlo Fulop, a priori victime d’une entorse du genou.

Samedi s’est ouvert le fameux carnaval de Dunkerque, par le traditionnel bal du chat noir. Fallait-il y voir un signe ? Toujours est-il que les Violets se sont inclinés hier dans le Nord. Comme d’habitude, serait-on tenté de dire, eux qui n’ont jamais gagné sur le parquet de l’USDK.

Ce n’est certes pas face aux coéquipiers de Baptiste Butto, décidés à reprendre la tête du championnat (partagée avec Paris), que Sélestat partait avec le plus de chances de glaner des points. Mais pour la reprise du championnat, les Alsaciens entendaient, au minimum, pousser Dunkerque dans ses retranchements, comme cela s’est souvent produit par le passé.

C’est malheureusement le scénario inverse qui s’est déroulé. « On prend huit buts, ça aurait pu être plus… », soufflait avec un brin de dépit Jordan François-Marie. L’arrière droit n’a besoin de personne pour savoir que son équipe a déjoué hier.

« On n’était pas dedans dès le début du match »

« On n’a pas trouvé de solutions collectives en attaque (un seul ballon est ainsi arrivé à Jung et Pesic, les pivots, ndlr) , regrettait-il. On a enchaîné beaucoup d’actions individuelles. Mais contre une équipe comme Dunkerque, on ne peut pas tenir une heure en jouant de la sorte. »

Les Alsaciens ont en effet trop souvent buté sur la défense dunkerquoise, celle-là même qui avait limité l’armada offensive du PSG à 21 petits buts au Stade de Flandres, faisant en outre, comme si cela ne suffisait pas, briller Vincent Gérard (22 arrêts).

Le début de match avait donné le (mauvais) ton. Baptiste Butto faisait déjà très mal à ses anciens coéquipiers et ses trois buts permettaient à Dunkerque, privé d’Emonet, Nagy et Guillard, de se détacher. Trop tôt, bien trop tôt (5-1, 6e ). Le temps-mort demandé par Jean-Luc Le Gall n’enrayait pas la dynamique nordiste (7-2, 11e ).

Si François-Marie initiait un 3-0 (8-5e , 15e ), le carnaval dunkerquois reprenait de plus belle. La défense alsacienne souffrait face aux joueurs de Patrick Cazal, trouvant des solutions, tantôt de loin, tantôt au pivot (11-6, 18e ). La première période voyait les Violets rentrer aux vestiaires avec cinq buts de retard. Pas vraiment cher payé.

« On n’était pas dedans dès le début. C’était un match sans », résumait Jordan François-Marie. Il fallait alors se lancer dans une folle cavalcade pour essayer de combler l’avance nordiste. L’entame de seconde période faisait naître un (mince) espoir (17-13, 40e ). Mais le ballon pour revenir à trois longueurs s’échappait des mains alsaciennes…

C’en était fini, là aussi bien trop tôt, des chances sélestadiennes. Dunkerque déroulait, ouvrait son banc, sans que sa prestation collective n’en pâtisse (20-14 à la 44e puis 24-15 à la 48e ). Il ne restait plus qu’à tenter de terminer sans prendre un trop gros éclat. Le jeune Sébastien Joumel donnait dix longueurs d’avance à l’USDK (30-20, 58e ), les deux derniers buts de François-Marie et Stevan Vujovic se chargeant d’adoucir une note tout de même salée.

« Il va falloir se reprendre, mercredi face au PSG »

Sans réelles indications sur son niveau au sortir de la trêve, sans doute en manque de rythme face à un adversaire ayant replongé dans la compétition plus tôt que lui, Sélestat est logiquement tombé. « Il va falloir se reprendre, mercredi (20h) face au PSG, sinon ce sera encore plus sévère », prévenait Jordan François-Marie.

Face au champion de France en titre, les Violets devront faire sans leur gardien Laszlo Fulop, a priori victime d’une entorse au genou droit et vraisemblablement absent pour plusieurs semaines. Il y a des soirs comme ça où rien ne va…

Source DNA par Simon Giovannini envoyé spécial à Dunkerque

9 février 2014

14ème journée: Dunkerque- Sélestat; La bonne surprise ?

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Ce championnat est riche en surprises. Sélestat entend être celle de cette 14e journée. Et décrocher une première victoire sur le parquet de Dunkerque.

Cela fait bientôt deux mois que Sélestat a mis la D1 de côté, après un déplacement à Cesson (29-26) mi-décembre pour conclure la phase aller.

L’Euro victorieux des Bleus (on ne se lasse pas de le répéter) est passé par là et si les Violets ont “meublé” cette trêve avec six matches amicaux, le démon de la compétition commençait sérieusement à les titiller.

« Les matches amicaux, c’est bien, mais on avait vraiment envie de reprendre »

« Enfin ! », sourit Olivier Jung. Le pivot sélestadien, comme tous ses coéquipiers, attendait avec impatience de renouer avec le championnat. « Les matches amicaux, c’est bien, mais on avait vraiment envie de reprendre. »

Ces matches amicaux, justement, ont permis aux Alsaciens de se préparer, pas forcément de se situer. « C’est difficile de tirer des enseignements d’une “prépa”, de savoir si on est au top. Nous sommes un peu dans le flou après cette longue trêve. On va devoir vite se remettre en mode compétition », avance Olivier Jung.

Surtout que l’adversaire, Dunkerque, aura pour objectif de recoller au PSG en tête de la LNH. Pour l’entame de la phase retour, le calendrier n’a pas été très clément avec les joueurs de Jean-Luc Le Gall (Dunkerque, donc, puis le PSG mercredi au CSI). « Il faut de toute façon affronter ces deux équipes », élude le pivot.

Cette deuxième partie de saison, les coéquipiers de Yuriy Petrenko veulent l’aborder avec ambition. Parce que tous les points sont évidemment bons à prendre. Parce que personne, dans cette D1, n’est à l’abri de rien. « On sait que tout le monde peut battre tout le monde », rappelle Olivier Jung.

« Une seule ambition »

Sélestat n’a jamais gagné à Dunkerque ? Qu’importe ! « On sera peut-être la surprise du week-end, veut croire le pivot. Nous savons ce dont nous sommes capables. Et on va dans le Nord avec une seule ambition : pour gagner. »

Les Violets devront exploiter l’éventuelle fatigue des coéquipiers de Baptiste Butto. Les Nordistes sont ainsi revenus vendredi d’un long déplacement en Pologne, avec une élimination de la Ligue des champions dans leurs valises.

« On aura peut-être la fraîcheur physique pour nous, estime Olivier Jung. Mais les Dunkerquois ont pour eux d’être déjà dans le rythme de la compétition, entre le Final Four de la Coupe de la Ligue et la Ligue des champions. »

La saison passée, le Sélestat Alsace Handball était passé vraiment tout près d’un succès dans le Nord (24-23). « On se débrouille souvent bien face à Dunkerque. » Ce soir au Stade de Flandres, les Violets veulent voir la pièce tomber de leur côté, pour lancer idéalement un cycle retour décisif.

« On rentre dans le vif du sujet pour le maintien, souffle avec enthousiasme Olivier Jung. Chaque match va devenir de plus en plus important et les erreurs ne sont plus trop permises durant la deuxième partie de saison. »

Les belles surprises, elles, seront au contraire accueillies les bras ouverts.

Source Dna par Simon Giovannini

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