Moins d'une semaine après la consécration de son équipe au championnat du monde de handball en Suède, le gardien Thierry Omeyer a fait un crochet par Sélestat la ville qui l'a vu grandir et monter en D1.
       Ses proches, un nombreux public et le Maire de la ville l'ont chaleureusement accueilli au CSI, lors de l'entraînement de l'équipe du SAHB. France 3 a, pour l'occasion immortalisé l'évènement.

Source France3

"Titi" parmi les siens

     Après les Champs-Elysées, le triple champion du monde Thierry Omeyer a fait une halte en Alsace, hier, pour partager le quatrième titre majeur consécutif remporté par l'équipe de France en Suède.

        Sa médaille d'or bien au chaud dans la poche, Thierry Omeyer, l'emblématique gardien de but de l'équipe de France quadruple championne du monde, a profité d'une opération prévue avec son sponsor à Landersheim pour revenir voir Christian, « le frangin », joueur au Sélestat Alsace HB, présent dimanche dernier à Malmö lors de la finale du Mondial-2011 face au Danemark. Et pour faire un saut à l'entraînement des "Violets" au CSI de Sélestat.

« Sur les Champs-Elysées, c'était énorme ! »

        « Je ne reviens qu'une ou deux fois dans l'année, donc ça me fait plaisir. Je n'ai jamais joué dans cette salle, mais j'ai passé mes plus belles années ici, à Sélestat. C'est là que j'ai découvert la première division. »
         La venue surprise de l'ancien du SCS, annoncée tard dans la soirée mercredi, a attiré une cinquantaine de fans prévenus de justesse grâce aux réseaux sociaux.
         « On a appris ça sur internet, alors on s'est vite organisé », explique une fan qui a rassemblé posters et objets dérivés en tout genre du SAHB pour sa famille.
        Très sollicité, Thierry Omeyer leur a finalement consacré deux heures, au lieu des 60 minutes prévues, pour revenir inlassablement sur la folie vécue ces derniers jours par les « Experts ».

       « Après le match, on a beaucoup fait la fête ! On n'a pas énormément dormi. A Paris, on a pu mesurer l'ampleur de l'exploit de remporter ce quatrième titre, savoure-t-il. Sur les Champs-Elysées, c'était énorme. Il y a avait beaucoup de monde qui nous attendait, ils voulaient tous une photo ou un autographe. Ça fait plaisir de voir tout cet engouement, la joie de ceux qui nous ont suivi ou accueilli à l'aéroport et sur les Champs. On a enchaîné sur une tournée, encore sur Paris, avec tous les médias. »
         La joie des supporteurs n'est pas encore retombée. Le gardien de Kiel a pu le constater dans sa région natale et il n'a oublié aucun fan, prenant le temps de mettre sa griffe sur tous les posters, ballons de hand, ou portraits du joueur imprimés à la va-vite après l'annonce de sa venue.

Toujours une pensée pour son ancien club

      Avant de partir pour Landersheim où une dernière manifestation, cette fois avec son sponsor, l'attendait. « On profite de ces moments-là, car c'est une bonne chose pour le hand. On en parle beaucoup en ce moment et j'espère que ça va continuer. Mais nous, on fait tout pour gagner des titres... » Le maillot compte désormais quatre étoiles... et les Experts entendent ne pas s'arrêter là.
      Ce maillot, Thierry Omeyer le troquera toutefois aujourd'hui pour reprendre l'entraînement avec Kiel, qu'il a rejoint hier soir. Avec toujours, une petite pensée pour son ancien club : « Sélestat ? Je leur souhaite une deuxième partie de saison identique à la première ! »

Thomas Bourgois
Source Dna

Pour les quatre Haut-Rhinois du SAHB, Arnaud Freppel, Christian Omeyer, Olivier Jung et Quentin Eymann (de g. à d.) ce derby est avant tout l’occasion de consolider leur première place. Photo Christian Weibel

Ils ont beau être nés à Mulhouse (Omeyer et Freppel) ou originaires du Haut-Rhin (Jung et Eymann), ces quatre Sélestadiens n’ont qu’une envie : remporter le derby contre Mulhouse (samedi à 20h) pour conserver la première place de la Pro D2.

Si Mulhouse possède quatre anciens de Sélestat pour mater le SAHB, le club du centre Alsace compte dans ses rangs quatre Haut-Rhinois qui ne feront pas de sentiments pour stopper la belle série du MHSA, ce samedi au CSI à l’occasion d’un derby comme l’Alsace du handball n’en a plus connu depuis un bon moment.

« Sélestat, c’était la référence en Alsace »

« Jouer contre la ville dont on est originaire, ça apporte un peu de piment en plus dont on n’est pas insensible, témoigne Arnaud Freppel, natif de Mulhouse mais Sélestadien depuis plus d’une dizaine d’années. Depuis l’époque des Sélestat – Racing, on n’avait plus connu deux équipes alsaciennes dans les premières places du championnat que, disputer ce genre de match, procure beaucoup de plaisir. On sent l’émulation et l’adrénaline monter. »

Leurs amis et leurs proches leur parlent de cette échéance depuis si longtemps que ces quatre-là, disputeront forcément un match particulier. « Ce contexte de derby excite les gens un peu plus que nous, même si on n’est pas indifférent », concède Freppel.

« La rivalité entre le Haut-Rhin et le Bas-Rhin ne date pas d’hier. Ça fait maintenant 16 ans que je suis à Sélestat et le fait que je vienne du Sud de la région ne change rien au contexte, estime Christian Omeyer. J’ai envie de gagner ce match parce que je défends les couleurs de Sélestat. »

Si Arnaud Freppel a joué à l’ASCA et Olivier Jung pour Altkirch, c’est à Sélestat qu’ils se sont épanouis pour une raison très simple : accéder au plus haut niveau français. « On aurait tous pu jouer à Mulhouse. Mais pour notre génération comme pour la suivante, Sélestat était la référence en Alsace. Quand on a eu l’opportunité de rejoindre son centre de formation, on l’a saisi, » estime Freppel. « D’autant que Sélestat possède l’un des meilleurs centres de formation de France, » précise Jung. S’il fallait une preuve supplémentaire de la qualité de la formation sélestadienne, il suffit de jeter un coup d’œil sur l’effectif mulhousien où brillent cette saison quatre anciens de Sélestat.

« Mulhouse est un prétendant à la D1 »

À tel point que le MHSA n’est qu’à un point derrière le SAHB. Qui l’aurait cru en début de saison ? « Que Mulhouse soit 2 ^e est une surprise pour tout le monde et pour eux en premier » présume Freppel. « On ne s’y attendait pas en début de saison mais là c’est devenu évident, affirme Omeyer. Avec Créteil et nous, Mulhouse a le plus de chance d’accéder à la D1. Ils ne disent peut-être pas haut et fort que leur objectif c’est la montée, mais une équipe qui a gagné dix matches sur douze dont neuf de suite, pour moi c’est une équipe qui est prétendante à la montée. C’est pourquoi ce sera un match difficile contre un autre favori pour la montée. L’équipe qui gagnera c’est celle qui gérera le mieux la pression. Ce sera une composante importante de ce match. »

Voir le SAHB et le MHSA monter d’un étage au terme de cette saison ne relèverait donc pas du fantasme ? « Si je devais formuler un souhait, ce serait que les deux montent, lance Arnaud Freppel. T’imagines un derby en D1 ? Ce serait encore plus fort. Mulhouse a un passé en D1 et possède des structures pour jouer à ce niveau. Ce serait bien car le handball dans le Haut-Rhin est dynamique. Mais si Mulhouse monte, il faut que ce soit avec nous et pas à notre détriment. »

Mais avant cela, les deux équipes ont un match à jouer. Un derby dont l’enjeu, davantage que le simple aspect régional, concerne surtout la première place du championnat. « On veut valider tout le travail qu’on a fourni depuis le début, prévient l’ancien de Cesson. C’est le dernier match avant les vacances. On veut partir tranquilles en étant premiers. Après on se verra tous pour boire un verre ensemble. Et on va en rigoler de ce match. »

Christian Weibel
Source L'Alsace

qui fête ses 34 ans aujourd'hui.

Nous souhaitons bien entendu un joyeux anniversaire à son frère Thierry Omeyer.

A ne manquer sous aucun prétexte.

            Le SAHB a signé une victoire tonitruante en laissant son adversaire nanterrien à 15 longueurs (40-25) ce qui ne lui était jamais arrivé ces quinze dernières années. Sélestat a ainsi confirmé avec éclat sa mainmise sur la Pro D2.

Christian Omeyer et ses coéquipiers du SAHB se sont régalés en mettant Nanterre au supplice. Photo Denis Werwer

            Les Sélestadiens n’ont pas fait de détails, samedi soir, en renouant avec la victoire. Car, en passant 40 buts à Nanterre, ils ont fait exploser les compteurs. En emboîtant le pas à Salami (9 buts), Beauregard (8) et François-Marie (7), les autres joueurs ont presque tous contribué à l’orgie offensive qui s’est soldée par le plus gros total depuis le début de la saison en Pro D2 (le précédent record étant déjà détenu par le SAHB après ses 37 buts à Vernon). A l’arrivée, ils finissent la rencontre sur un écart de 15 buts (40-25) qui constitue le record du club depuis 14 saisons en championnat de France.

Ça ressemble à du Kiel ou du Montpellier

          Même Christian Omeyer, la mémoire vivante du club, ne se souvient pas d’une victoire sélestadienne sur une telle marge. « On avait déjà passé 40 buts à Saint-Raphaël en 2005, mais d’avoir gagné de +15, j’ai beau cherché, je ne vois pas. Après le match, on m’en a parlé. Ça ressemble plutôt à des scores de Kiel ou de Montpellier… »

          La référence est flatteuse. Mais la comparaison s’arrête là, même si le résultat est historique. D’autant que ce n’est pas le genre de la maison. « On a réussi un score à l’allemande. On a vraiment pris un énorme plaisir sur le terrain et on a réussi à faire partager ce bonheur avec le public. C’était vraiment une soirée réussie. Mais ce qu’il convient surtout de retenir de ce match, c’est qu’on a pris trois points. Car ce match sentait quand même le piège face à une équipe capable du meilleur, comme elle l’a montré en début de saison, et du pire aussi depuis quatre semaines. »

         Les dix premières minutes, Hatem Haraket et ses coéquipiers ont mené la vie dure aux Sélestadiens en étant devant au score (5-6, 8 ^e). Avant que la défense bas-rhinoise ne trouve ses marques pour alimenter ses artilleurs dont les salves auraient déjà dû laisser leur adversaire bien plus loin qu’à cinq buts à la pause (19-14).

        Car les banlieusards parisiens restaient menaçants (20-17, 35 ^e). Mais c’était déjà leur chant du cygne avant un terrible 20-8 en seulement 25 minutes !

La marque de fabrique

        « On a su rester sérieux jusqu’au bout et gérer les moments plus difficiles sans s’affoler, poursuit Christian Omeyer. C’est notre marque de fabrique cette saison. On avait la volonté de rebondir de suite après notre défaite à Créteil, où nous n’avions pas été mauvais. C’est l’une des autres forces de cette équipe que de savoir se remettre en question. Là on s’est immédiatement remis dans le bon sens. C’était important avant une semaine sans match qui nous fera du bien car les organismes sont fatigués et les corps endoloris. Mais une victoire comme celle de samedi devrait nous aider à récupérer encore plus vite. »

       Cette mini-trêve tombe aussi à point nommé pour le « grognard » du SAHB qui pourra fêter en toute quiétude son 34 ^e anniversaire dans huit jours avant de repartir au combat jusqu’à la trêve de Noël. Car le boulot ne manquera pas pour une équipe dont la place de leader la transforme désormais en trophée de chasse pour ses futurs adversaires. Le 5 novembre prochain, Saintes aimerait bien lui faire la peau. On peut compter sur l’expérience de l’ancien pour prévenir ses coéquipiers de ne pas baisser la garde.

Christian Weibel
Source L'Alsace

vs

Mulhouse HSA vs SAHB

La Coupe d’Alsace pour conclure la saison

La dernière rencontre entre Sélestat (Christian Omeyer en orange) et le MHSA (Schneider en rouge) s’était soldée par un résultat nul (17-17 en championnat). Ce soir, pour la finale de la Coupe d’Alsace, il y aura forcément un vainqueur. Archives Jean-François Frey

       Comme il est de tradition, la saison de handball se conclut par l’attribution des différentes Coupes et Challenges d’Alsace. Avec en point d’orgue une alléchante confrontation entre les deux gros bras alsaciens, le MHSA et Sélestat, ce soir à 21 h à la Montagne verte de Colmar.

        Ça y est, la saison est quasiment terminée. En mode vacances depuis plusieurs jours, quelques équipes de handball devront toutefois, et surtout pour la dernière fois, rechausser les baskets pour se disputer les derniers trophées à ramasser en ce mois de juin : à savoir les Coupes et Challenges d’Alsace.

        Le match phare de la soirée débutera à 21 h avec une finale entre les deux pensionnaires de D2 Mulhouse HSA et Sélestat. Petite nouveauté, les Bas-Rhinois débarqueront avec leur effectif professionnel, chose qui n’est plus arrivée depuis 2003 (avec une victoire sélestadienne 29-26 face à l’ASCA, déjà à la Montagne verte). En face, c’est un MHSA quasiment au complet (seul Skatar manquera à l’appel) qui se présentera sur le parquet colmarien. Ce qui promet un duel de très grande qualité entre deux formations qui ont connu des saisons très différentes en championnat mais qui ont toutes deux sauvé leur peau en D2.

         Lors de leur dernier affrontement, les deux équipes s’étaient quittées sur le score de 17-17 (au Palais des sports) au terme d’un match ultra-défensif. Mais ce soir, il faudra un vainqueur et ce sera également l’occasion de voir une dernière fois quelques joueurs qui ont porté les couleurs alsaciennes (Lévêque, Motlik, Kulistak, Frik, Dupond, Rognon côté mulhousien ; Franck, Galotte, Sarni côté sélestadien).

Journal l'Alsace.

...

..

...

..

.

         En allant s'imposer magistralement à Nancy, St Cyr a très certainement les 3/4 du ticket estampillé LNH en poche. Et Paris une moitié. Le succès tourangeau profite au PHB, dominateur d'Angers. Et comme Saintes est allé battre Aix en Provence, dernier vrai bastion de résistance au leadership du PHB et du SCT, la voix royale semble tracée pour les deux têtes de liste. Pour autant, il faudra quand même gagner des matches, les 3 poursuivants n'étant pas encore à distance ...

22/27 

Valence ne veut pas mourir.

         L'énergie du désespoir comme moteur, Valence en a apporté la preuve en s'imposant à Sélestat. Ne se résolvant pas à mourir, les Drômois - Segond 11 buts - ont infligé un camouflet aux alsaciens qui n'en finissent pas de rater leur fin de saison. Sans génie mais avec hargne et détermination, Valence a facilement dominé une équipe alsacienne amorphe. A un point tel qu'on se demandait la quelle des 2 équipes était la plus moribonde... A part Beauregard bien inspiré (9/11) et Jung impeccable (4/5), personne n'aura vraiment été à la hauteur des attentes d'un club qui prépare l'avenir.  La faute sans doute à une démobilisation coupable et à l'envie affichée par des drômois qui continuent à y croire. Du coup, Sélestat n'a plus que 5 points d'avance sur le premier reléguable et voit Villeurbanne vainqueur de Pontault revenir tout prés. Fâcheux, et dangereux ?

Classement Journée 20

Source Handzone

Pour avoir gagné son premier match de championnat au Centre sportif intercommunal, « le match de la tranquillité » pour Jean-Luc Le Gall, le SAHB s'est redonné quelques couleurs. A confirmer, samedi prochain, à Saintes.

        La situation n'avait rien d'alarmant, mais, au sortir de quatre matches de championnat sans succès, elle aurait pu devenir préoccupante en cas de nouvel échec. C'est que dans cette D 2, décidément encombrée à tous les niveaux et qui verra quatre des siens rejoindre la N 1 en fin d'exercice, chacun a vite fait de passer du rôle d'outsider dans la course à la montée à celui de prétendant au maintien.
Il fallait donc pour le Sélestat-Alsace handball retrouver ses esprits en goûtant à nouveau aux joies de la victoire. Il lui fallait surtout se remettre la tête à l'endroit, et vite. L'occasion lui en était fournie dès ce week-end, par la venue d'Angers.
Ce fut poussif, mais les Sélestadiens ont atteint leur objectif. Poussif parce qu'ils s'évertuèrent à alterner le très bon et le nettement plus brouillon, gérant au plus mal leurs temps faibles au point de gâcher les efforts consentis lors de leurs temps forts (15-9, mais 16-15 dans le deuxième quart d'heure, 24-18 puis 26-25 à l'amorce du dernier).

Manque d'oxygène

       « C'est vrai qu'on propose des séquences intéressantes, malheureusement suives de successions d'erreurs, confesse Jean-Luc Le Gall. Mais les raisons sont différentes. Autant notre comportement en défense en fin de première mi-temps m'a énervé, autant nos errements après la pause peuvent s'expliquer. Il y a d'abord les problèmes tactiques rencontrés après la prise en individuel d'Omeyer (gros match, avec sept passes décisives). Il y a aussi le manque d'oxygène. Les absences de Gutfreund (en Serbie avec l'équipe de France), Eymann, Beauregard ou Huljina nous ont privé d'autant de solutions de rechange. »
Les Alsaciens se sont ainsi fait quelques frayeurs pas toujours utiles. Ils n'ont, en revanche, jamais rien lâché. « Je dirais même qu'ils les ont assumées, poursuit le coach sélestadien. Ils ont sans doute été coupables de déconcentration, mais ils ne se sont jamais démobilisés. Il n'y a vraiment rien à dire quant à l'état d'esprit animant ce groupe. »

La volonté d'avancer

         Et comment, à ce niveau-là, ne pas saluer la performance des anciens, les « tôliers » que sont Franck et Salami, impeccables en fin de match (deux penalties détournés par le premier, un doublé décisif pour le second) ? Comment ne pas mettre en exergue le rôle d'Omeyer, on l'a dit, mais aussi de Foubert, de Jung, défenseur hors de pair, d'Aman ou de François-Marie, buteur (10 buts, comme Salami) mais aussi de plus en plus collectif ?
        Tout ça fait que le SAHB a remporté samedi le « match de la tranquillité », Il s'est ainsi remis dans le sens de la marche. Le premier relégable pointe à cinq points, Saintes, le 4e, ne compte que quatre points de mieux. Saintes, que les Bas-Rhinois iront défier samedi prochain.
        « Le but du jeu est de gagner là-bas, termine Jean-Luc Le Gall. Sans doute avec la même équipe car si l'un ou l'autre blessé devait nous rejoindre, il ne serait qu'en phase de reprise. Mais j'ai confiance dans cette équipe et dans sa volonté d'avancer. »
       Battre Saintes puis se défaire de Gonfreville (à Sélestat) dans la foulée : tout ça pourrait bien repositionner la formation bas-rhinoise dans la course au podium...

Source Dna

Classement après la 16eme journée

Pour avoir gagné son premier match de championnat au Centre sportif intercommunal, « le match de la tranquillité » pour Jean-Luc Le Gall, le SAHB s'est redonné quelques couleurs. A confirmer, samedi prochain, à Saintes.

        La situation n'avait rien d'alarmant, mais, au sortir de quatre matches de championnat sans succès, elle aurait pu devenir préoccupante en cas de nouvel échec. C'est que dans cette D 2, décidément encombrée à tous les niveaux et qui verra quatre des siens rejoindre la N 1 en fin d'exercice, chacun a vite fait de passer du rôle d'outsider dans la course à la montée à celui de prétendant au maintien.
Il fallait donc pour le Sélestat-Alsace handball retrouver ses esprits en goûtant à nouveau aux joies de la victoire. Il lui fallait surtout se remettre la tête à l'endroit, et vite. L'occasion lui en était fournie dès ce week-end, par la venue d'Angers.
Ce fut poussif, mais les Sélestadiens ont atteint leur objectif. Poussif parce qu'ils s'évertuèrent à alterner le très bon et le nettement plus brouillon, gérant au plus mal leurs temps faibles au point de gâcher les efforts consentis lors de leurs temps forts (15-9, mais 16-15 dans le deuxième quart d'heure, 24-18 puis 26-25 à l'amorce du dernier).

Manque d'oxygène

       « C'est vrai qu'on propose des séquences intéressantes, malheureusement suives de successions d'erreurs, confesse Jean-Luc Le Gall. Mais les raisons sont différentes. Autant notre comportement en défense en fin de première mi-temps m'a énervé, autant nos errements après la pause peuvent s'expliquer. Il y a d'abord les problèmes tactiques rencontrés après la prise en individuel d'Omeyer (gros match, avec sept passes décisives). Il y a aussi le manque d'oxygène. Les absences de Gutfreund (en Serbie avec l'équipe de France), Eymann, Beauregard ou Huljina nous ont privé d'autant de solutions de rechange. »
Les Alsaciens se sont ainsi fait quelques frayeurs pas toujours utiles. Ils n'ont, en revanche, jamais rien lâché. « Je dirais même qu'ils les ont assumées, poursuit le coach sélestadien. Ils ont sans doute été coupables de déconcentration, mais ils ne se sont jamais démobilisés. Il n'y a vraiment rien à dire quant à l'état d'esprit animant ce groupe. »

La volonté d'avancer

         Et comment, à ce niveau-là, ne pas saluer la performance des anciens, les « tôliers » que sont Franck et Salami, impeccables en fin de match (deux penalties détournés par le premier, un doublé décisif pour le second) ? Comment ne pas mettre en exergue le rôle d'Omeyer, on l'a dit, mais aussi de Foubert, de Jung, défenseur hors de pair, d'Aman ou de François-Marie, buteur (10 buts, comme Salami) mais aussi de plus en plus collectif ?
        Tout ça fait que le SAHB a remporté samedi le « match de la tranquillité », Il s'est ainsi remis dans le sens de la marche. Le premier relégable pointe à cinq points, Saintes, le 4e, ne compte que quatre points de mieux. Saintes, que les Bas-Rhinois iront défier samedi prochain.
        « Le but du jeu est de gagner là-bas, termine Jean-Luc Le Gall. Sans doute avec la même équipe car si l'un ou l'autre blessé devait nous rejoindre, il ne serait qu'en phase de reprise. Mais j'ai confiance dans cette équipe et dans sa volonté d'avancer. »
       Battre Saintes puis se défaire de Gonfreville (à Sélestat) dans la foulée : tout ça pourrait bien repositionner la formation bas-rhinoise dans la course au podium...

Source Dna

Classement après la 16eme journée