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Le 8ème Rugiss' Hand
omeyer c
4 septembre 2011

L'équipe du SAHB 2010/2011 et ses joueurs

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28 mai 2011

Résultat 26ème journée : Mulhouse - SAHB 31/30

pour-donner-le-coup-d-envoi-de-ce-derby-le-palais-des-sports-a-eu-droit-a-la-visite-du-grand-thierr       Le Mulhouse Handball Sud Alsace a remporté hier, au bout du suspense, le derby qui l’opposait à Sélestat (32-31). Cette victoire met fin à une saison de rêve pour les deux clubs alsaciens : Sélestat conserve sa première place et le MHSA reste sur le podium de Pro D2. Que demander de plus ?

RTEmagicC_mhsa_logo_OK_new_web_02_jpg31/30SAHB

Afin de saison exceptionnelle, match de gala tout aussi exceptionnel. Pour le baisser de rideau en Pro D2, on ne pouvait rêver plus belle affiche entre un MHSA, 3 e, et un SAHB qui débarquait à Mulhouse en leader. Et le match a tenu ses promesses. D’ailleurs, les quelque 2 300 spectateurs, qui ont accueilli avec chaleur l’hommage rendu par l’adjoint aux sports mulhousien Eric Schweitzer au regretté président de l’AS Coteaux Jacques Kentzinger, ont eu droit à vrai match de handball. Viril, musclé, engagé et indécis au possible. Un bon vrai derby, comme lors du match aller que les Sélestadiens avaient remporté 30-28.

         Et pour sa dernière apparition au Palais des sports, Cédric Jeauneau (qui retournera dans un mois à Cesson) a livré une copie presque parfaite : un 7/8 aux tirs et une prestation de tout premier rang : « Je suis content que cela se termine comme ça, lâche dans un grand sourire le Breton. Ce n’était pas évident pour moi car il y avait beaucoup d’émotion. Je ne peux que remercier ce club, les joueurs et le staff. J’ai même eu droit à un cadeau, je ne m’y attendais pas du tout. Maintenant, on va pouvoir fêter cette victoire. Et on ne va pas se coucher tout de suite… »

Le réveil d’Ivezic

         Si Sélestat ouvre le score par François-Marie, c’est bien le MHSA qui fait la course en tête durant le premier quart d’heure et qui mène logiquement 10-7 (14 e). Côté sélestadien, Ivezic n’a toujours pas fait le moindre arrêt mais il ne va pas tarder à se réveiller. Et le SAHB profite alors des échecs de Martin, Ighirri et Boillaud pour refaire son retard et recoller à 13-13 (24 e) grâce à Freppel. Ivezic poursuit son festival et Sélestat prend la tête grâce à Huljina (13-14, 26 e). Mais deux penalties de Jeauneau et un but tout en puissance de Martin remettent le MHSA en tête à 90 secondes de la pause (16-14). Un dernier penalty d’Ostarcevic met un terme à une première période enlevée.

       Le MHSA va attendre quelques minutes pour placer son accélération. À 19-18, Jeauneau, Ighirri et Martin prennent les choses en main : 24-20 (45 e). Beauregard réplique pour empêcher Sélestat de sombrer (26-24, 51 e). Mais un nouveau 3-1, initié et conclu par Cherrier repousse les Bas-Rhinois à quatre longueurs. Cette victoire, les Mulhousiens auraient pu l’assurer beaucoup plus tôt, quand ils menaient encore 29-25 à cinq minutes du terme.

       Mais les Sélestadiens ont pressé jusqu’au bout, face à un MHSA réduit à trois à deux secondes du terme après les exclusions de Jean-Zéphirin (58 e), Cherrier (60 e) et Ighirri (60 e). Mais finalement, Martin bloquait le tir de son ami Beauregard pour permettre aux siens de garder une toute petite longueur d’avance.

        « Ce succès nous tenait à cœur, jubile l’ailier droit Sébastien Gallotte. On voulait prouver que notre 3 e place n’était pas usurpée et que notre parcours en Coupe de France était tout sauf de la chance. On ne peut être que fier de notre saison. On savait qu’on avait une belle équipe, pour jouer les trouble-fête mais peut-être pas pour terminer 3 e. »

       La saison est terminée, vivement la prochaine : en D1 pour Sélestat, en D2 pour Mulhouse.

Les réactions en vidéo.


Handball : les réactions après le match Mulhouse...par JournalLAlsace

Source Journal L'alsace.sondage

 

25 mai 2011

ITW: Christian Omeyer, de l’autre côté du miroir

Omeyer_C_prend_sa_retraite      À 35 ans et après 17 saisons de bons et loyaux services, Christian Omeyer a décidé de mettre un terme à sa carrière. On ne verra plus sa grande carcasse sur les terrains. Mais autour, le Haut-Rhinois occupant désormais à temps plein le poste de directeur sportif du Sélestat Alsace Handball.

            Il est des choses qui tiennent de l’évidence parce qu’elles appartiennent au quotidien. Des faits qui coulent de source puisqu’ils perdurent.
            Voir Christian Omeyer débuter une saison à Sélestat fait partie de ces choses-là, de ces faits-là. Simplement parce que cela fait 17 ans que le Sélestadien meuble ses mois d’août à soulever de la fonte ou à enchaîner les tours de piste.
            Il y en a eu 17, il n’y en aura pas 18, Christian Omeyer ayant décidé que sa carrière de sportif allait désormais se conjuguer à l’imparfait. Le 12 juin prochain, au soir du match retour face à Créteil (titre de Pro D2 en jeu) l’arrière du SAHB mettra le clignotant. Direction aire de repos (du guerrier bien sûr).

Sans regret ni angoisse

           « L’éventualité d’arrêter date du début des matches retour, confie le Haut-Rhinois, arrivé au centre de formation du SCS d’alors en 1994 et en provenance de Cernay. Cela devenait de plus en plus difficile de cumuler sport et travail (il est directeur sportif du SAHB). Il m’arrivait de débarquer à l’entraînement avec en tête des problèmes administratifs. Et puis, je n’ai plus 20 ans… »
           L’exemplaire défenseur sélestadien quitte donc le terrain. Mais pas un club qu’il aime et auquel il veut encore apporter.
          « Quand on se rend compte de tout ce qui est en train de se construire, quand on voit le travail accompli par ces bénévoles dont le seul salaire est un succès de leur équipe le samedi, alors oui on a envie d’en être. Je me sens redevable du club, j’ai envie de participer à son développement, d’être partie prenante maintenant comme j’ai essayé de l’être avant. »
         Christian Omeyer s’apprête donc à tourner la page, à débuter une nouvelle vie et il le fait sans regret ni angoisse.
        « J’ai fait une belle carrière à laquelle je ne m’attendais pas vraiment. Je savais la chance que j’avais en arrivant, à 18 ans, dans un club de D1 et ma seule ambition était d’aller le plus loin possible. Je crois y être parvenu et je suis content de l’avoir fait à Sélestat. »

        Pas de regret, mais des souvenirs à la pelle, bons pour la plupart.
        « Je me souviens de mon premier match de D1 en 1997 face à Ivry, champion de France en titre. J’avais inscrit le premier but du match. Et puis il y a notre sixième place en 2005 avec Maya (Berthier) ou encore notre succès 13-14 en 1999 à Créteil qui nous avait permis de nous maintenir. »
        Ceux-là et d’autres comme ces face-à-face avec Thierry, le frangin, qui n’ont jamais manqué de piquant. « J’ai souvent pris le dessus, même si nous avons la plupart du temps perdu… »
        Le 12 juin, Christian Omeyer revêtira une dernière fois le maillot violet frappé du 8 avec émotion sans doute, mais aussi cette satisfaction propre à ceux ayant bien fait leur travail. « J’aurais peut-être continué si je n’avais jamais joué en D1. Mais je ne voulais pas faire l’année de trop. Je préfère entendre des “pourquoi aujourd’hui” que des “enfin demain”… »
        Christian Omeyer pourra alors goûter à un été comme il n’en a plus connu depuis 17 ans. Vivre, aussi, des choses qu’il s’était interdites.
        « Je vais pouvoir aller faire du ski avec ma femme (Delphine) et mes enfants (Juliana 6 ans et Thomas 4 ans), passer des samedis “normaux”, aller au ciné ou me faire quelques bouffes avec des amis sans culpabiliser… »
       Il y aura aussi son job de directeur sportif à temps plein. Titulaire d’une maîtrise en management du sport et en passe d’obtenir un diplôme universitaire de manager général de club sportif, Christian Omeyer va mettre ses connaissances et ses compétences au service de son club de toujours.

« La Coupe d’Europe ? Pas que dans mes rêves… »

       « Mon travail me plaît, le projet du SAHB me plaît, les gens avec lesquels je travaille me plaisent. J’ai envie de me donner à fond et c’est pourquoi j’ai fait le choix d’arrêter. Le club a de réelles ambitions et ses dirigeants se décarcassent pour les atteindre. Je sais, je suis persuadé que Sélestat peut espérer autre chose que de jouer le maintien en D1, mais devenir une place forte du handball français. Le SAHB en Coupe d’Europe ? Pas que dans mes rêves… »
      Parce qu’il ne s’est jamais caché, parce qu’il ne s’est jamais satisfait du minimum, Christian Omeyer place la barre au plus haut. « Mais j’aime les défis, termine le futur ex-joueur sélestadien. Et relever celui-là va être intéressant. »

      Qui parlait de retraite ?

A.V.

15 mai 2011

Sélestat en… leader

 

Adieux réussis pour Christian Omeyer, fêté comme il se doit par le public sélestadien et ses coéquipiers.  (Photo DNA — Franck Delhomme)

C’est sûr, le SAHB n’a pas signé le match du siècle, hier soir, face à Pontault-Combault. Les « peine à jouir » y retrouveront forcément à redire, mais il n’empêche, en ces temps de fête, il fallait avoir du caractère pour remporter un 20 e succès qui ne devait, a priori, rien changer à pas grand chose. Sauf qu’au bout du compte, Créteil ayant lâché prise dans sa salle face à Villeurbanne, les Sélestadiens disputeront leur dernier match à Mulhouse en tant que leader. Peu, mais beaucoup à la fois.

       Il fallait avoir du caractère donc. Parce que, entre lâché d’aigle (du jamais vu, sans doute, dans une salle de sport), hommage à un Christian Omeyer ayant décidé de s’arrêter là et fête sélestadienne (c’est dire), en découdre une heure durant avec une formation de Pontault-Combault pas partante pour ne jouer que les faire-valoir n’était pas vraiment évident.

Le patron, c’est le SAHB

Ils l’ont fait, et les quelques 2300 spectateurs présents avant, pendant et après (à quelques unités près !) n’ont eu de cesse de les remercier. Ce n’est pas rien d’être pro jusqu’au bout, certains autres se reconnaîtront.

Bref, on l’a dit, ce dernier rendez-vous à domicile avant la venue de Créteil en play-offs n’a pas atteint les sommets techniquement parlant. Il a en revanche permis aux Sélestadiens de se faire plaisir en même temps qu’ils ont rendu hommage à leur formidable public.

Toujours devant, si ce n’est durant un grand premier quart d’heure, ils trouvèrent en Girardin d’un côté, en Ostarcevic de l’autre, de quoi vite étouffer les ardeurs franciliennes (2-3, 5-6, 7-6 et 8-9). Juste parce que les Bas-Rhinois avaient visiblement décidé de ne pas trop se faire mal en attaque…

Et quand ils le voulurent bien, histoire sans doute de montrer que le patron, c’était le SAHB, ils passèrent un 5-0 à des Pontellois du coup désarmés (15-10 et 17-11 à la pause, 9-3 pour finir ces 30 premières minutes).

Malgré un début de seconde mi-temps réussi (23-14), le SAHB ne s’offrit pas un cavalier seul comme face à Angers ou Saintes ces dernières semaines. La faute à une défense toujours aussi peu concernée et à une attaque balbutiante ne se reposant que sur quelques exploits personnels de Beauregard pour ne pas se réserver une fin de match difficile.

Les supporteurs, eux, n’ont visiblement pas douté, eux qui ne cessèrent de chanter les leurs. Ils eurent raison, jamais Sélestat n’étant mis en difficulté (24-19, 26-22, 28-25, mais 31-25, 34-28 et 34-30 pour finir).

Et comme pour couronner le tout, Villeurbanne s’imposait à Créteil…

A.V.
Source DNA

14 mai 2011

Sélestat fait la fête et reprend la tête !!!

          Omyer_CLe SAHB a fêté dans une ambiance du tonnerre son accession en D1 et la dernière de Christian Omeyer en dominant Pontault-Combault (34-30). Et comme, en même temps, Créteil s’inclinait à domicile contre Villeurbanne, la soirée s’est terminée par la conquête d’une première place presque imprévue.

Christian Omeyer a fêté par
une victoire son dernier match
à domicile sous le maillot
de Sélestat.
Photo Denis Werwer

          L’ambiance était à la fête. À la joie et à l’émotion aussi. Pour Christian Omeyer, surtout, qui entrait sur le terrain pour son dernier match de sa carrière à domicile en championnat, même s’il sera aussi des deux matches pour le titre national qui suivront. Dans une salle où un aigle de la Volerie toute proche de Kintzheim avait symboliquement déployé l’étendard de la Ligue Nationale pour symboliser le passage de la D2 à l’élite, la voix de Thierry Omeyer a soudain résonné pour s’adresser à son frère et le féliciter pour sa formidable carrière à Sélestat où ils ont débuté de concert. Le gardien de l’équipe de France était retenu par une compétition internationale au Qatar avec son club de Kiel, mais n’a pas laissé passer ce moment particulier pour son jumeau. Comme toute la famille Omeyer présente hier soir à Sélestat.

            Mais il y avait aussi un match à disputer. Pour fêter comme il se doit la montée et remporter une douzième victoire sur treize réceptions à domicile. Mais Pontault-Combault n’était pas venu en faire-valoir. Les banlieusards parisiens ont même mené jusqu’à la 17 e minute (8-9) en imposant un jeu rapide et en profitant d’une défense sélestadienne plus permissive que d’habitude. Mais il a suffi d’un tour de vis après un temps mort du coach Le Gall pour que la machine alsacienne soit à nouveau sur de bons rails. Et l’avalanche se produit alors dans les treize dernières minutes de la première période grâce à un 9-2 en faveur du SAHB qui rentre aux vestiaires avec six buts d’avance (17-11).

Un feu d’artifice

On pense alors que le plus dur est fait. Et que la suite sera tout aussi belle. C’est le cas puisque Sélestat augmente son capital (23-14, 37 e). Mais un grain de sable, peut-être une perte de concentration, enraille complètement la belle mécanique. En faveur d’un 4-0 Pontault recolle (23-18) en deux minutes. Sélestat n’y est plus et encaisse but sur but au point de voir son adversaire revenir à deux longueurs (27-25, 49 e) malgré les efforts de Beauregard. C’est Beretta qui sonnera le réveil des locaux par deux buts consécutifs pleins d’à-propos (30-25, 51 e). Un autre jeune du cru, Xavier Rechal, terminera le feu d’artifice d’une victoire (34-30) synonyme de première place après le succès imprévu de Villeurbanne à Créteil.

Christian Weibel

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13 mai 2011

Christian Omeyer n’aura jamais d’équivalent à Sélestat

Après avoir porté pendant 17 ans le maillot de Sélestat, soit exactement la moitié de son âge, Christian Omeyer s’apprête à écrire le mot fin d’une carrière d’une incroyable fidélité au même club.
 
Christian Omeyer savoure ses derniers instants sur le parquet avant de s’engager sur une autre voie tout aussi passionnante en tant que directeur sportif du club. Photo Denis Werwer 

         Dans ses veines, il doit couler un sang violet. Et sous ce maillot, qu’il porte cette saison pour la dix-septième année d’affilée, bat le cœur de Sélestat. Car s’il y a un joueur qui symbolise parfaitement le club du centre Alsace, c’est bien Christian Omeyer. S’imaginait-il faire un tel chemin en arrivant en 1994 au centre de formation du SC Sélestat d’alors en compagnie de son frère Thierry ? Toujours est-il que dix-sept ans plus tard, il est la figure emblématique d’un club avec lequel il a évolué au plus haut niveau français pendant onze années d’affilée.

Seul Montpellier ne lui a jamais réussi

         Et c’est justement l’entrée dans ce grand monde qui reste l’un de ses souvenirs les plus marquants. « C’était en septembre 97. On accueillait le champion de France Ivry pour notre premier match en D1. Notre entraîneur Radu Voina avait affiché un article de l’Equipe dans les vestiaires qui nous présentait comme une proie facile. On est monté sur le terrain comme des morts de faim et on a réussi à faire match nul avec le grand favori. » Sélestat venait de remonter de D2 avec des jeunes comme les frères Omeyer, Bertrand Pabst ou Seufyann Sayad. Ensemble ils vivront de belles aventures avec le petit Poucet de la D1.

        Dans la mémoire de Christian Omeyer, on trouve aussi une rencontre épique en 1999 à Créteil. Un dernier match à la vie à la mort pour éviter l’enfer de la descente que les Alsaciens finiront par gagner sur le score incroyable de 14-13 ! « On avait abordé ce match avec une énorme pression car on venait de rater le coche quinze jours plus tôt en concédant le nul contre la lanterne rouge Massy dans un Cosec envahi par 2000 spectateurs, dont certains étaient assis au bord du terrain. »

        Ce Cosec qu’il aura fréquenté pendant seize ans avant de voir surgir le Centre Sportif plus vaste et mieux armé pour le sport pro moderne, a souvent été un cauchemar pour ses visiteurs. « À une époque, on avait aussi pris l’habitude de gagner contre Chambéry une année sur deux. Finalement, la seule équipe contre laquelle je n’ai jamais gagné, c’est Montpellier. »

« Le club passe toujours en premier »

          Il lui restera des opportunités en tant que directeur sportif du SAHB mais plus comme joueur, puisqu’il se consacra désormais à administrer et gérer le club depuis son bureau situé sous les tribunes. Car s’il mène cette seconde carrière comme la première, Sélestat parait entre de bonnes mains.

        Comme celles qui lui ont permis de consacrer la moitié de sa vie à jouer pour Sélestat. Sans jamais avoir l’envie de voir ailleurs ? « Partir pour partir ne m’intéressait pas. Seul un club plus huppé aurait pu m’attirer. Mais il n’y a jamais eu de contacts intéressants. Mon opération à l’épaule à un moment charnière, puisque j’avais entre 22 et 23 ans, m’a freiné. J’ai dû passer par une saison en jouant uniquement en défense avant de retrouver des sensations offensives. »

         Il s’est donc consacré aux tâches plus ingrates, endossant au fil des années le rôle du grand frère, mais aussi de l’aboyeur pour rappeler leur devoir à ceux qui se seraient écartés de la philosophie sélestadienne : le don de soi pour le bienfait de l’équipe. « Je pense avoir donné l’image de quelqu’un qui s’est battu pour le club et qui donne toujours le meilleur de lui-même pour aider l’équipe à gagner avant de penser à sa propre performance. Le club passe toujours en premier. »

SÉLESTAT — PONTAULT-COMBAULT
ce soir à 20 h 30 au CSI de Sélestat.
Arbitres : MM. Bourgault et Rey Garcia.

Sélestat :
Au buts : 12. Ivezic et 33. Girardin 
Les joueurs:  2. Rechal, 3. Jung (cap.), 6. Huljina, 7. Beretta, 8. Omeyer, 9. Beauregard, 10. Foubert, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 20. François-Marie, 27. Ostarcevic.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Pontault-Combault :
Au buts: 1. Sapronov et 12. Mahieux 
Les joueurs:  5. Geisen, 6. Gaude, 7. Allard, 9. Dupoux, 10. Dourbecker, 14. Quive, 17. Manojlovic (cap.), 22. Jallamion, 23. Santiago, 41. Hejtmanek, 91. Go.
Entraîneur : William Holder.

Source journal L'Alsace

3 mai 2011

« Titi » Omeyer: « Ça me fait bizarre »

         Christian_et_Thierry_Omeyer

        Le gardien de l’équipe de France et de Kiel Thierry Omeyer s’attendait à la retraite de Christian.

         Et il salue la carrière de son frère jumeau : « Ça me fait bizarre de le voir s’arrêter. Mais je suis très fier de la carrière qu’il a menée à Sélestat. Il a joué un rôle important dans ce club, il a aimé ce maillot. Christian avait été très marqué par la descente en D2, et il part avec le sentiment du devoir accompli. Il a ramené Sélestat en D1. Je suis heureux qu’il s’arrête sur une montée. C’est une très belle sortie pour lui, et il mérite tout ça. Cette retraite, on en a pas mal discuté. Il était hésitant, mais je sentais qu’il voulait arrêter. La décision finale lui appartenait, alors tout ce que je lui ai dit c’est de réfléchir afin de prendre la bonne décision. Il va pouvoir savourer lors des derniers matches. Il va partir de l’autre côté du miroir, et je lui souhaite d’y arriver de son mieux. C’est un autre challenge qui l’attend. »

Source L'Alsace.

3 mai 2011

Christian Omeyer: La boucle est bouclée ...

Christian_Omeyer          ll y a des décisions difficiles à prendre, et d’autres qui coulent de source. Le choix que Christian Omeyer a fait ce dimanche était d’une implacable évidence : « Le hand côté terrain, pour moi, c’est bientôt terminé. »

        À 34 ans, l’emblématique joueur du feu SCS et du désormais Sélestat AHB a décidé de mettre un terme à sa carrière de joueur à l’issue de la saison et de se lancer à plein-temps dans son rôle de directeur sportif, poste qu’il occupe déjà partiellement au SAHB : « Directeur sportif, c’est un grand mot, plaisante Omeyer. Plus sérieusement, je n’arrivais plus à concilier les deux côtés. L’an prochain, je vais pouvoir me consacrer à 100 % à mon travail administratif. Et je crois que j’aurai encore plus de boulot ! Le club a un beau projet, il veut encore grandir, se structurer toujours plus. Je vais m’investir d’avantage dans les tâches administratives et participer également au projet du recrutement à venir. »

        Cet inusable compétiteur, qui marche à l’adrénaline et qui ne jure que par la victoire, va donc raccrocher ses baskets dans un petit mois : « Si ma démarche est logique, la décision n’a pas été facile à prendre, concède l’intéressé. Cela fait trois-quatre mois que j’y pensais. Je ne suis plus tout jeune. Alors, j’ai pesé le pour et le contre et il y a un mois, quand on savait que la montée était en très bonne voie, j’ai décidé qu’il fallait arrêter. »

        Le fait de retrouver la D1, deux ans après la relégation, lui a quelque peu embrouillé les idées. Mais au moment de trancher, Christian Omeyer a vite retrouvé ses esprits : « Je ne voulais pas faire l’année de trop, i l valait mieux terminer comme ça. La seule chose qui aurait pu me faire rempiler une année aurait été de n’avoir jamais connu la D1. L’élite, je connais, j’y ai joué une bonne dizaine d’années. Et je suis heureux de partir sur cette bonne note. L’adrénaline, cette envie de toujours gagner, je la trouverai dans cette volonté de faire réussir le club. »

       Ses lendemains, Christian Omeyer n’y a pas encore songé : « Pour le moment, je suis toujours un joueur à part entière. Et je veux profiter des derniers matches pour fêter cette saison avec mes coéquipiers. Mais ça risque d’être un peu spécial au début. » Christian Omeyer ne peut pas tout arrêter du jour au lendemain : « J’irai au moins faire les matches de foot du lundi (rires) . » De là à envisager une pige dans le groupe, comme l’a fait le gardien Francis Franck il y a quelques semaines, il n’y a qu’un pas que le futur retraité franchi sans ambages : « S’il faut en passer par là, je serai évidemment à la disposition du club. Mais j’espère que l’équipe s’en sortira sans moi et on fera tout en interne pour avoir un groupe compétitif afin d’éviter ce genre d’aventures. »

        En attendant d’enfiler définitivement une casquette qu’il façonne à la taille de sa tête depuis quelques années, Christian Omeyer entend bien savourer tout ce qu’il lui reste à prendre sur le terrain : « Cette montée, c’est une grande joie, un grand soulagement. Maintenant, il nous reste deux matches à joue à domicile : Pontault et la finale de la Pro D2 contre Créteil. » Arrivé à Sélestat en D1, Christian Omeyer s’en va alors que son club de toujours retrouve l’élite. Une sortie réussie.

Source L'Alsace.

18 mars 2011

Présentation 18ème journée: Nancy - SAHB

Info : pour les personnes qui ne seront pas au Parc des Sports pour le match SAHB contre le Grand Nancy ASPTT, le match est retransmis en direct en vidéo sur www.vandoeuvretv.fr

  NANCYvsSAHB

 

ASPTT Nancy/ Sélestat AlsaceHandball

         Sélestat défendra sa nouvelle position de leader de la Pro D2, ce soir à Nancy, où s’imposer relève toujours de l’exploit.

 À Nancy, Christian Omeyer et ses coéquipiers essayeront de faire un pas supplémentaire vers la montée. Photo Denis WerwerÀ Nancy, Christian Omeyer et ses coéquipiers essayeront de faire
un pas supplémentaire vers la montée. Photo Denis Werwer

     Si le déplacement du SAHB ce soir (20 h 30) à Nancy, est l’un des plus courts de la saison, il n’en constitue pourtant pas le moins périlleux de l’année. Car, tout comme le CSI de Sélestat, le Parc des Sports de Vandoeuvre est, cette saison, une forteresse imprenable où, à l’exception de Villeurbanne qui a réussi à y grappiller un point (30-30), ses sept autres visiteurs y ont mordu la poussière. Et parmi eux, Mulhouse et Aix, les dauphins du duo de tête, Sélestat et Créteil.

     Ce SAHB qui a justement remis son habit de premier de la classe, grâce à sa victoire sur Vernon, y est attendu de pied ferme par une équipe lorraine dont l’invincibilité de huit matches vient d’être stoppée par Aix. « Cette équipe n’est plus la même que celle que nous avons battue à l’aller, prévient l’entraîneur Jean-Luc Le Gall. Après ses ratés des premières journées, elle a trouvé ses marques et le niveau qu’on lui prédisait en début de saison quand, avec Créteil et Aix, elle faisait figure de favori pour la montée. »

     Cinq défaites au cours des huit premières journées auraient pu faire plonger Nancy. Mais c’est l’inverse qui s’est produit, les huit journées suivantes se soldant par sept succès et un nul. « Nancy fait partie des grosses écuries de ce championnat et j’aimerais bien que nous soyons capables de nous imposer chez une telle équipe. Cela n’a été le cas ni à Créteil, ni à Aix, même si nous y perdons de peu. Alors pourquoi pas à Nancy ? Je suis persuadé que c’est ainsi que l’équipe grandira. »

    Il faudra composer avec un adversaire triplement motivé par l’envie de demeurer invaincu chez lui, de s’offrir le scalp du leaderet de ne pas hypothéquer sa dernière chance de viser l’une des deux premières places. Soutenu, de surcroît, par une salle qu’on annonce pleine à craquer.

Christian Omeyer et ses treize partenaires, avec Salami de retour pour l’occasion, vont surtout s’appliquer à amasser des points plutôt qu’à songer à distancer un adversaire direct. « Ce match n’est ni plus ni moins important que tous les autres. Depuis le début du championnat nous avons toujours fait abstraction du contexte. On raisonne match après match et ce serait une erreur de faire autrement. Nous savons que nous aurons affaire à une équipe qui carbure bien, truffée de bons joueurs et qui est l’une des meilleures défenses du championnat. Nous aurons encore une fois besoin de tout le monde pour arriver à nos fins. »

D’autant que s’imposer chez une équipe avare de cadeaux à domicile, reviendrait à gagner des points sur toutes les autres…

NANCY - SÉLESTAT ce soir à 20 h 30 au Parc des Sports de Vandoeuvre.

 

Christian Weibel
Source L'Alsace

Les chiffres d'avant match:

Classement
:
Sélestat
:  1er       46pts (14V- 1N- 2D)
Nancy   
:  5eme    38pts (10V- 1N- 6D)

Attaque
:
Sélestat
  : 1er    504 buts (moy 29.6)
Nancy 
   : 6eme  455 buts (moy 27.1)

Défense
:
Sélestat
 :  2eme  426 buts (moy 25.1)
Nancy    :  2eme  426buts (moy 25.1)

Meilleur Joueur :
Sélestat : 
Fred BEAUREGARD   6eme  (Eval: 180 pts) 
Nancy    : Pierre Yves RAGOT    5eme   (Eval: 182 pts)

Meilleur attaquant :
Sélestat : Michal Salami           5eme 76 buts (Moy 5.4/ 14 matchs)
              
Fred BEAUREGARD   6eme 92 buts (Moy 5.4/ 17 matchs)
Nancy    :Pierre Yves RAGOT   2eme 102 buts (Moy 6.0/ 12 matchs)

Dernières rencontres:
Match aller du 12 octobre 2010 :Sélestat 31-25 Nancy

10 février 2011

Vu coté Aix : Obligés au sans faute...

       Omeyer

       Le PAUC, lire Pays d'Aix Université club, faisait partie des principaux favoris de la ProD2 en début de saison. Pensionnaire de longue date de la division, le club provençal n'a pas vraiment confirmé son statut.

       On les attendait tout en haut parce qu'ils avaient annoncé haut et fort la couleur. « Cette saison doit être celle de l'affirmation de nos ambitions », affirmait ainsi Didier de Samie, le coach buccorhodanien, à l'orée de la saison.
        A mi-parcours, les Aixois ont cédé du terrain, eux qui pointent à la cinquième place du classement avec respectivement dix et neuf points de retard sur Sélestat et Créteil, les leaders.

Un recrutement à la hauteur des ambitions

         Le PAUC avait pourtant mis les petits plats dans les grands durant l'intersaison, se livrant à un recrutement de candidat à la LNH. Sont ainsi arrivés Vincent Vially (meilleur buteur de la D2 la saison dernière sous le maillot de Pontault-Combault), Mickael Illes (Ajaccio, ex-Nîmois), Alexandre Pongérard (coéquipier de Jordan François-Marie au centre de formation de Montpellier), l'Islandais Jon Gunnarson, le Serbe Niokola Isailovic ou encore Robin Cappelle (Nîmes). Du lourd.
        Et comme les Aixois pouvaient également compter sur des joueurs comme Tahar Labane et Abderrezak Hamad (internationaux algériens présents au Mondial de Suède), Stéphane Clémençon ou Thomas Michel, autre ancien de Nîmes, la formation provençale faisait figure d'épouvantail.
        Trop de points perdus en cours de route, certains au terme de contre-performances de taille (défaites à Villeurbanne ou à Vernon, nul face à Semur) ont réduit à néant quelques belles performances (partage des points avec Créteil, succès à Billère). Et obligé les Aixois à faire la course derrière.

Une série cruciale

      Voilà donc le PAUC dans l'obligation d'accumuler les performances pour encore espérer quelque chose de cette saison. Pratiquement obligés au sans-faute, les anciens coéquipiers de Guéric Cherrier, le néo-Mulhousien, ont du pain sur la place.
      Avant de se rendre à Besançon, d'accueillir Nancy (4e) et de se déplacer à Créteil, les Provençaux reçoivent Sélestat ce soir. Une série cruciale.
      Face à une équipe alsacienne qui s'était imposée 24-21 au match aller après avoir souffert un peu plus d'une mi-temps, les Aixois disposent d'une belle opportunité de se donner une belle dose de confiance. Opportunité qu'ils n'entendent pas laisser passer, ne serait-ce que pour effacer la mauvaise impression laissée lors de la dernière journée du cycle aller devant Semur (29-29).
      Pour les Sélestadiens, il s'agira de se montrer solide, plus que face aux mêmes Semurois samedi dernier. Et solidaires, mais ça, on sait qu'ils savent...

Source Dna du jour

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