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Le 8ème Rugiss' Hand
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1 février 2012

Le Sélestat Alsace Handball a le grand plaisir de

Le Sélestat Alsace Handball a le grand plaisir de vous annoncer les signatures de 3 joueurs :

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Kévin BERETTA a signé jusqu’en juin 2015
Le jeune (21 ans) ailier gauche du SAHB, propulsé titulaire en ce début de saison après la blessure de Michal Salami, vient de s’engager avec le Sélestat Alsace Handball jusqu’en juin 2015.
Stats saison en cours : 13 matchs disputés / 44 buts soit une moyenne de 3.4 buts par match.

Djordje PESIC prolonge jusqu’en juin 2014
Le pivot Serbe du SAHB, arrivé en juillet 2011 en Alsace a trouvé un accord avec le club et prolonge jusqu’en juin 2014.
Stats saison en cours : 12 matchs disputés / 30 buts soit une moyenne de 2.5 buts par match.

Pawel PODSIADLO restera Sélestadien jusqu’en juin 2014.
L’arrière gauche du SAHB, arrivé de Pologne à l’intersaison, a donné son accord pour rester jusqu’en juin 2014.
Stats saison en cours : 13 matchs disputés / 66 buts soit une moyenne de 5.1 buts par match.

Le club et le staff technique se félicitent de ces signatures et souhaitent bonne continuation à ces 3 excellents joueurs

Communiqué du SAHB

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30 janvier 2012

Le point à Sélestat : Ils seront prêt !

Le point à Sélestat à six jours de la reprise du championnat

La victoire face à Schaffhausen (33-32) vendredi a donné le coup d’envoi de la dernière semaine de préparation des Sélestadiens. Après avoir connu quelques soucis, presque tout devrait rentrer dans l’ordre pour la réception de Toulouse, samedi.

Pawel Podsiadlo (au centre) a connu des soucis physiques pendant cette préparation. Ils sont désormais derrière lui et le groupe sélestadien sera presque au complet pour la reprise du championnat. PHOTO DNA – Jean-Paul Kaiser

         Entre le stage commando débuté le 4 janvier et le succès face aux Suisses vendredi soir à Bischoffsheim, plus de trois semaines se sont écoulées. Une grosse vingtaine de jours durant lesquels les Sélestadiens ont connu plusieurs périodes. Après trois jours à Lorient pour renforcer la cohésion du groupe, les premiers matches amicaux (contre Besançon, à Paris et à Tremblay-en-France) ont permis à Jean-Luc Le Gall « d’innover ».

        Les deux dernières rencontres programmées (à Neuhausen et contre Schaffhausen) ont aussi été l’occasion de quelques innovations mais à un moindre niveau car « plus on approche de la fin de la préparation, plus on se met dans la bonne configuration », détaille le coach du SAHB.

        Dans tous les cas, ce dernier juge que la préparation a « suivi son cours », les pépins physiques de quelques joueurs (Beauregard, Podsiadlo) étant « normaux » dans ce genre de périodes.

Le Gall « ni inquiet, ni confiant »

       Hormis Ostarcevic (et les blessés de longue date François Marie et Salami), tous les autres joueurs devraient d’ailleurs être opérationnels pour la reprise du championnat samedi au CSI face à Toulouse.

       « Par rapport à l’équipe que l’on avait en décembre et les “bobos” de la préparation, on récupère du monde. C’est très important, ça me donne davantage de solutions », se satisfait Jean-Luc Le Gall.

       Pour ce qui est du jeu et de l’état d’esprit fournis par ses joueurs, autant l’entraîneur sélestadien s’était montré sceptique après le revers en Allemagne (32-33), autant la belle réaction en seconde période contre les Suisses vendredi l’a plutôt rassuré.

      « Le dernier match est arrivé à point nommé, reprend-il. Après une première mi-temps pas très heureuse (18-23), on a bien réagi. Cette deuxième période est plus en rapport avec ce qu’on devra afficher en championnat. »

      Olivier Jung, le capitaine du SAHB confirme, avouant qu’avec ses coéquipiers, ils n’ont toutefois « pas fait le plus beau match de (leur) vie ». Une partition de toute façon meilleure que face à Neuhausen. « Cette défaite nous avait fait un choc, On ne peut pas se permettre de jouer comme ça car on n’a pas des joueurs comme Karabatic qui peuvent faire la différence à eux tous seuls », dit à ce sujet le pivot.

      Pour poursuivre sur leur lancée, les Sélestadiens ont encore une petite semaine devant eux, une semaine d’entraînement classique avant le début de la phase retour. « Il faut espérer qu’elle se passe bien », souffle l’entraîneur bas-rhinois qui n’a pas oublié qu’« un match, c’est 60 minutes » et ne se dit donc « ni inquiet, ni confiant » avant la venue des Toulousains.

     Olivier Jung, est lui plus impatient. « On a hâte que ça reprenne, lance le pivot. On avait bien fini en décembre, on espère repartir dans le même rythme. Nous serons prêts. » Ce serait une bien belle idée car un programme chargé attend les “Violets” en février avec Toulouse donc, Chambéry au Rhénus, un déplacement à Créteil et enfin à Saintes en Coupe de France.

Source Dna

17 décembre 2011

Dunkerque Sélestat: Petrenko effectue un retour aux sources ce soir à Dunkerque !

       desormais-demi-centre-a-selestat-yuri-petrenko-retrouve-ce-soir-la-salle-ou-il-a-debute-sa-carriereLe demi-centre de Sélestat retrouve ce soir une salle où il a effectué ses débuts dans le championnat français et dont il connaît la difficulté de ramener un résultat.     

       D’habitude, c’est lui qui dirige le jeu de Sélestat dans sa position de demi-centre. Mais aujourd’hui Yuri Petrenko pourra aussi servir de guide à ses coéquipiers, lui qui a passé quatre ans sur les bords de la mer du Nord. Car c’est à Dunkerque qu’il est entré en France en provenance de Zaporodje où évoluait la presque totalité de la génération dorée ukrainienne, 7 e des championnats du monde en 2001. Le joueur avait tapé dans l’œil des recruteurs dunkerquois où s’était disputée une poule de qualification de ce mondial français. Quatre ans plus tard, il débarquait dans le Nord. Un peu perdu les premiers temps.  « Je ne parlais pas un mot de français ce qui n’est pas évident à mon poste où il faut annoncer les systèmes. J’ai passé mes deux premiers mois à l’école pour acquérir les bases et le reste est venu au fur et à mesure. » Au point de manier aujourd’hui la langue de Molière aussi facilement qu’il distribue les bons ballons à ses coéquipiers.

Le maillot déchiré

Ses premiers entraînements en France l’ont aussi déstabilisé.  « Je me suis rendu compte à quel point le championnat français était rude. Je n’ai pas fini un entraînement sans avoir le maillot déchiré. Ça m’a choqué. Mais je me suis adapté. »

Il faut dire que la concurrence est particulièrement rude à Dunkerque où chaque poste est doublé.  « Les entraînements étaient presque plus difficiles que les matches. Mais cela fait partie du style dunkerquois où les contacts sont nombreux. »

Voila donc ce qui attend les Sélestadiens ce soir chez une équipe qui vient d’aligner neuf victoires de suite toutes compétitions confondues dont cinq en championnat. Y prendre des points actuellement relève de l’exploit. D’autant que le public pousse ses favoris aussi fortement qu’à Sélestat dans une ambiance que le célèbre carnaval local ne renierait pas.  « C’est difficile dans cette ambiance qui pousse l’équipe locale à défendre plus fort et courir plus vite mais il faudra qu’on provoque notre chance, estime Petrenko.  Pour l’instant on a toujours été dans le coup même à Cesson où on ne lâche que dans le dernier quart d’heure. Perdre de sept buts ou d’un, c’est pareil. Pour l’instant, notre parcours est bon parce qu’on a remporté tout ce qui avait été programmé à domicile et ajouté un succès à Toulouse. C’est un peu tôt pour en dire plus car le cycle retour nous sera moins favorable. Mais une victoire au cours d’un de nos deux derniers déplacements (mercredi, le SAHB se rend à Paris) rendrait notre situation plus confortable. » À condition que la tempête ne souffle pas trop fort ce soir chez les coéquipiers de Baptiste Butto.

DUNKERQUE — SÉLESTAT ce soir à 20h au stade de Flandres.
Arbitres : MM. Charpentier et Duclos.

Dunkerque :
Aux buts 1. Gérard et 16. Annotel
Les joueurs:  3. Afgour, 4. Lamon, 6 ; Nagy, 7. Touati, 8. Bosquet (cap.), 10. Siakam, 17. Emonet, 21. Grocaut, 26. Nilsson, 46. Mokrani, 57. Butto.
Entr. Patrick Cazal.

Sélestat :
Aux buts 12. Ivezic et 69. Fulop 
Les joueurs  3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 10. Matzinger, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 76. Omeyer.
Entr. Jean-Luc Le Gall.

 Source L'Alsace par Christian Weibel
16 décembre 2011

ITW Baptiste Butto: J'ai été très triste de quitter Sélestat!

B Butto               A la veille du match opposant Sélestat à l'équipe de Dunkerque, l'occasion était toute trouvée pour prendre des nouvelles du bien connu ''Numéro 57'' , violet pendant plus de cinq ans, Baptiste Butto.

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Fred: Salut Baptiste,
         Tout d'abord, merci pour ce petit moment que tu nous accordes avant ce match opposant Dunkerque, ton club actuel à celui de nos violets du Sélestat Alsace Handball.
Baptiste Butto: C’est avec grand plaisir que je réponds à ton interview.
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Fred: L'eau a coulé sous les ponts depuis que tu es partis de Sélestat, et à ton arrivée à Dunkerque tu disais dans ''La voix du Nord'' vouloir être un joueur incontestable de l'USDK ! Deux ans et demi après, penses-tu que ce soit le cas ?
BB: Oui, j'ai dit vouloir être un joueur incontestable de l'USDK. Ma réponse à ça n'a pas vraiment de valeur. Tu devrais la poser aux coaches, à mes coéquipiers ou à nos supporters. Je ne me repose pas sur ce que j'ai pu faire la saison dernière, j'essaie de travailler encore et encore afin d’être performant à chaque sortie.
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Fred: Que retiens-tu le plus depuis ton arrivée dans le nord; ton titre de meilleur buteur de LNH 2011, ton titre en Coupe de France 2011 ou bien ... le carnaval des Géants (lol) ?
BB: La victoire en coupe de France a été un très grand moment d'émotion de joie et de délivrance. Le club attendait ça depuis des années et nous avons réussi à le faire, et ça, à Bercy devant 15 000 personnes! Même aujourd'hui quand je revois des images du match, j'ai le sourire jusqu'aux oreilles. Mon titre de meilleur buteur n'est qu'une anecdote, je le dois beaucoup à mes coéquipiers. Ça reste tout de même une grande fierté.  Beaucoup ne me croiront pas je pense, mais je n'ai pas fait le carnaval depuis mon arrivée ici. Je connais un peu les chants Dunkerquois, ça s'arrête là.
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baptistebuttoavantlematchcontretoulouseFred: Penses-tu que les cinq années à Sélestat ont contribué en partie à ta réussite au plus haut niveau du handball Français ?
BB: Oui énormément, j'ai eu la chance de pouvoir débuter à Sélestat comme beaucoup d'ailleurs. Ça a été un très bon apprentissage du haut niveau et j'ai été très triste de quitter Sélestat! Ceux qui étaient là lorsque j'ai annoncé mon départ peuvent en témoigner!.. Et je remercie encore Germain et Vincent de ne pas s'être opposé à ce départ.
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Fred: Je te sais très attaché au club de Sélestat, regardes-tu un peu son actualité ?
BB: Oui bien sûr! Je suis toujours les résultats du club et j'ai été très heureux de les voir remonter en LNH. 
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Fred: Le club a bien changé et l'équipe aussi... En préparant l'interview, je regardais la feuille de match du dernier Dunkerque- SAHB. C'était en novembre 2008. De cette équipe, il ne reste que deux, enfin trois joueurs. Olivier Jung, Michal Salami (blessé) et l'inusable Christian Omeyer! Tu te rappelles de ce match remporté 32/25 par Dunkerque ? 
BB: Pas vraiment, je n'aime pas trop me souvenir des défaites. 
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zoom_20100927174527_c7542Fred: Ce jour là, tu avais terminé meilleur buteur Sélestadien avec sept réalisations. Tu t'en rappelais ?
BB: Je ne m'en souvenais pas. 
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Fred: Tu leur avais fait des misères*, penses-tu que ta bonne prestation a pu influencer le choix de l'entraîneur de l'époque, Yerime Sylla, à te faire venir dans son équipe?
BB: Peut être oui, mais je pense que Yérime cherchait plus un joueur, un profil de joueur à façonner et faire travailler.

Fred: Pour terminer, venons à parler de cette prochaine rencontre. Vas-tu aborder ce match normalement ou sera t'il un peu particulier pour toi?
BB: C'est un match à domicile pour Dunkerque, que l'on se doit de remporter afin de continuer notre série de victoires et notre retour dans le haut du classement. Pour moi, il sera forcement un peu particulier! C’est toujours assez particulier de jouer contre son ancien club. 
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Fred: Avec une moyenne de sept buts par matchs, tu vas être un des joueurs à surveiller de très près !
BB: Le danger vient de partout à Dunkerque! Cela fait 5-6 matchs que nous sommes au complet et cela se sent dans notre jeu. Nous avons eu un début de championnat très difficile avec un calendrier chargé, nos blessés et des passages à vide (défaites contre Cesson et Créteil à domicile). Nous en avons tiré leçon et nous en sortons tous plus fort aujourd'hui.
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Fred: Et quel joueur Sélestadien crains-tu le plus avant cette rencontre ?
BB: Je ne crains personne. On sait qu'il y a des joueurs dangereux à Sélestat comme l'arrière gauche polonais qui score beaucoup. Yuri aussi, qui connaît bien la maison dunkerquoise, les deux gardiens qui tournent bien aussi et puis votre nouvelle pépite à l'aile gauche qui n'est pas maladroit! (dans l'odre, Pawel Podsiadlo, Yuri Petrenko, L Fulop et O Ivezic, K Berretta)

Fred: Merci Baptiste, un dernier petit mot pour les lecteurs du 8ème Rugiss'hand et les supporters Sélestadiens?
BB: ça a été un grand plaisir de répondre à tes questions Fred. Je sais que les supporters Sélestadiens vont faire le déplacement au Stade de Flandres. Il y aura sûrement une belle ambiance avec j’espère un beau match et une belle victoire dunkerquoise.
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Fred, Et bien bon match et nous te souhaitons de bonnes fêtes à toi et ta famille.
BB: Merci beaucoup bonne fin d'année et bonne fêtes à tous.
      Baptiste

Source le 8ème Rugiss'hand

 * voir l'article du 28/11/08 

3 décembre 2011

Présentation Sélestat- Istres

le-sahb-comptera-une-fois-encore-sur-yuri-petrenko-son-maitre-a-jouer-ce-soir-face-a-istres-photo       Ce sont deux déçus du dernier week-end qui s’affrontent, ce soir (20h30), au CSI. Battus à Cesson au terme d’un match mièvre (30-23), les Sélestadiens accueillent une équipe d’Istres transparente devant Paris (30-37). Les uns comme les autres entendent se refaire une santé à l’occasion de cette 10 e journée de championnat.Ce sera le match des orgueilleux, ceux qui sont décidés à montrer qu’ils valent mieux que ce qu’ils ont montré il y a huit jours.

Battus respectivement à Cesson et par Paris, Sélestadiens et Istréens misent sur leur face à face pour se remettre dans le sens de la marche.

Au « match capital » de Christophe Mazel, le coach sudiste, Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur bas-rhinois, répond par une « rencontre importante, pas pour autant décisive ».

« Le problème est qu’il n’y a aucune hiérarchie dans ce championnat »

« Ce n’est pas parce qu’on gagnera ce match qu’on se maintiendra, ni parce qu’on l’aura perdu qu’on sera condamné à la relégation, lâche le Breton d’Alsace. Mais c’est un match à conséquences parce qu’on évolue chez nous et qu’on sait que plus on gagnera dans notre salle, mieux ce sera. »

Le SAHB ferait, en effet, une belle affaire en se défaisant de son adversaire ce soir. Une opération comptable intéressante dans la mesure où il laisserait Istres, mais aussi Paris ou Nîmes  (opposés hier soir) à deux victoires ou plus. Et Tremblay  (battu par Dunkerque mercredi) à deux points.

Cette rencontre fait, au demeurant, partie de celles “cochées” par Jean-Luc Le Gall en début de saison, une de celles que la formation sélestadienne se doit de gagner pour conserver sérénité et confiance.

« Le problème est qu’il n’y a aucune hiérarchie dans ce championnat. Derrière Montpellier, tout le monde peut battre tout le monde. Nous étions partis sur une base de neuf succès pour assurer notre maintien  (le SAHB en compte quatre ce matin), mais, étant donné les résultats tombant chaque week-end, qui sait si cela suffira? Du coup, tous les matches sont à présent “cochés” parce que tous peuvent rapporter des points ».

Pas plus à l’aise que ça, il y a huit jours, dans la banlieue rennaise, les Sélestadiens savent l’importance de cette rencontre. Et ils l’ont préparé au mieux, en commençant par recharger des batteries entamées. « Je les ai sentis fatigués, sans doute plus mentalement que physiquement, au retour de Cesson. Nous avons donc calqué notre semaine d’entraînement sur celle qui avait précédé notre match face à Nîmes  (succès 35-26) en faisant un break mercredi soir  (badminton au menu). Hier  (jeudi soir), ils y ont mis beaucoup d’intensité. »

Fort en défense, efficace en attaque…

Frédéric Beauregard, laissé au repos (inflammation de l’aponévrose plantaire), s’est par exemple donné à 100  % ce soir-là. Une bonne nouvelle pour un SAHB qui devra se montrer performant face au vainqueur surprise de la Coupe de la Ligue (aux dépens de Montpellier, SVP !) en 2009.

«Ils ont des choses à prouver après leur non-match face à Paris, et ils ont des arguments. C’est fort en défense autour de Fleurival et Boultif  (un ancien du SCS). C’est efficace en attaque. Ils ont peut-être perdu en potentiel de tir avec le départ de Diaw  (de retour Paris), mais ils y ont aussi gagné dans la circulation. Le jeu istréen est fluide, collectif, ils savent mettre leurs tireurs  (Boultif ou Di Salvo notamment) dans des conditions optimales.

«Il va nous falloir être solides, très solides, faire aussi preuve d’une grande maîtrise dans le jeu comme dans les émotions. »

Jean-Luc Le Gall, au passage grand ami de Christophe Mazel, sait de quoi il parle, le dernier face à face entre les deux équipes lui ayant laissé un goût amer.

« Il y a trois ans, nous avions pris sept buts (26-33). La pilule n’est toujours pas passée… »

Mais les mauvais souvenirs sont faits pour être effacés, non ?

Source Dna

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24 novembre 2011

Présentation 10ème journée:

 Les journées se suivent et ont du mal à se ressembler, tant depuis le début de la saison, l’issue de certains matches procure quelques rebondissements inattendus. « Tout le monde peut gagner chez tout le monde » est le leitmotiv qui revient le plus souvent. 

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Cesson HB vs Sélestat AHB pod_haeusserokok

          Des trois joueurs polonais en activité cette saison en LNH, Pawel Podsiadlo (notre photo) est celui qui a le plus marqué les esprits. L'arrière gauche venu à l'intersaison de Kielce est le véritable poumon de Sélestat (47 buts inscrits dont cinq penaltys). Son entente avec Fred Beauregard est exemplaire et d'ailleurs, lors de la dernière victoire face à Nîmes, les deux hommes ont été deux véritables cauchemars pour le gardien adverse, "Olo" comme ses coéquipiers le surnomment, marquant à 12 reprises ! Après des débuts discrets, le droitier de 25 ans montre ses réelles capacités et son pouvoir d'adaptation au championnat français est fulgurant. Il est buteur mais également passeur. Bref, Cesson qui accueille ce vendredi Sélestat, sera sur ses gardes. Les Bretons restent sur deux succès en déplacement à Paris et Créteil. Comme le faisait remarquer David Christmann, à l'issue de ces deux bons résultats, « il faut désormais que nous soyons plus sereins à domicile ». Le coach cessonnais ne fait qu'un constat: son équipe n'a récolté que deux malheureux points en quatre rencontres au palais des sports de la Valette. C'est exactement le même capital engrangé par Sélestat... à l'extérieur et récemment, à Toulouse. Mais si le volcan "Olo" se réveille, cela peut faire mal !

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Source Handzone

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21 novembre 2011

Après Nîmes: Au bohneur du miraculé !

     Remporter un match avec neuf buts d’écart (35-26) en effaçant un handicap initial de quatre unités, c’est la prouesse réalisée samedi face à Nîmes par Sélestat qui virevolte à la 7 e place de la LNH.

      C’est quand on frôle l’accident et qu’on s’en sort miraculeusement que la vie paraît encore plus belle. C’est, toutes proportions gardées, ce qui est arrivé au SAHB samedi soir. Complètement à la rue durant les vingt premières minutes (1-5, 7 e, 5-7, 19 e), l’équipe était loin de l’image séduisante des précédentes sorties à domicile. À l’exception de Beretta, que seule la transversale avait empêché de réussir un sans-faute (3/4) dans cette première partie de soirée morose, tous ses coéquipiers ont pioché dans le catalogue des actions à éviter pour mettre son adversaire sur orbite : balles perdues (7 en début de match contre 9 au total), tirs faciles ou penalty manqués, pas d’arrêt de gardien dans le premier quart d’heure derrière une défense plus effacée que d’ordinaire. Bref, la panoplie du joyeux looser.

« La défaillance était mentale »

À tel point que Jean-Luc Le Gall, leur entraîneur, n’a même pas eu besoin de leur lire des extraits du « handball pour les nuls » dans les vestiaires. Il a plutôt parlé du pays à ses joueurs et de l’image désastreuse qu’ils ont donnée à un public, alléché par l’affiche, qui avait fait le plein du CSI. « J’ai simplement dressé le constat de tout ce qu’on avait mal fait durant ces trente premières minutes, souligne le coach. Face à ce manque d’envie, d’agressivité, ce n’était même pas la peine de leur parler de technique. La défaillance était mentale. Il fallait juste se remettre dans le bon sens. Retrouver la volonté. »

Car ses joueurs avaient, fort heureusement, réussi à limiter les dégâts en n’étant menés que d’un but (12-13) à la pause. Un moindre mal au vu de leur prestation catastrophique. Dans les travées du CSI, on sentait bien que les spectateurs étaient inquiets et se demandaient comment leurs favoris allaient parvenir à se tirer de cette galère. Les dix dernières minutes de la première période avaient certes laissé apparaître un léger mieux. Mais il leur a fallu attendre la 35 e minute et, déjà, le cinquième but de Beauregard pour voir pour la première fois de la soirée, leur équipe passer en tête (15-14). Mais le doute était encore loin d’être dissipé. C’est deux minutes plus tard que la véritable métamorphose a pris forme. Quand, en l’espace de sept minutes, le score est passé de 16-16 (37 e) à 23-16 (44 e). Quand Obrad Ivezic, déjà très inspiré depuis son entrée en jeu à la reprise, est carrément devenu infranchissable et que chaque tir sélestadien finissait invariablement sa course au fond des buts du malheureux Mansuy-Fevre son homologue nîmois.

D’autres occasions à saisir

« Quand un gardien réussit 16 arrêts en une mi-temps, il faut que l’équipe en face réussisse des miracles pour s’en sortir. Obrad nous a beaucoup aidés en sortant des ballons importants, complimente Jean-Luc Le Gall. Il leur fait notamment très mal en réussissant un double arrêt sur Junillon puis Saurina. Ils ont alors accusé le coup psychologiquement. Le deuxième moment clé, c’est le temps mort que prend mon homologue gardois pour stopper l’hémorragie pendant le 7-0 et qui ne sert à rien. » Portés par le duo Beauregard et Podsiadlo (le Polonais finissant à 12 buts alors qu’il en était seulement à deux à la 35 e minute), les Violets ont alors régalé le public qui les a fêtés sur l’air des lampions. Tout, absolument tout, souriait alors au SAHB qui mettait au supplice un adversaire direct dont l’écart final (+9) ressemble à un troisième point de pris.

Un joli cadeau d’anniversaire pour le président, Vincent Momper qui a fêté ses 45 ans, dans l’allégresse. Son club affiche une belle santé et peut encore sauter sur quelques occasions d’améliorer sa position (7 e) au cours des quatre dernières journées avant la trêve.

Source L'Alsace par Christian Weibel
19 novembre 2011

Avant Nîmes: Podsiadlo, la preuve par 7

     auteur-de-21-buts-lors-de-ses-trois-derniers-matches-avec-le-sahb-le-polonais-pawel-podsiadlo-est-dAprès son joli succès ramené de Toulouse, Sélestat aimerait le confirmer contre Nîmes. Face à un adversaire qui brille à l’extérieur, le SAHB compte notamment sur son meilleur buteur, Pawel Podsiadlo qui reste sur une série de trois matches à 7 buts.

Il est une époque, pas si lointaine, où le meilleur buteur du championnat portait le maillot sélestadien. C’était le cas d’Eric Gull (6,2 buts de moyenne lors de la saison 2002/2003), puis de Volker Michel (7,4 en 2003/2004). Sept ans après ces deux gauchers, le SAHB a mis la main sur un pur shooteur qui arme du bras droit. Depuis trois matches, Pawel Podsiadlo s’est mis en configuration top scoreur en marquant sept buts contre Chambéry, Montpellier et Toulouse.

Il a coupé le cordon à 25 ans

Après des débuts plus timides (14 buts durant ses cinq premiers matches), l’arrière polonais n’a pas tardé à trouver ses marques et ses habitudes en martyrisant les défenses et les gardiens adverses.  « J’ai été carrément déboussolé lors des premiers matches de championnat qui n’avaient rien à voir avec les matches de préparation. J’étais habitué à affronter des défenses à plat en 0-6 comme toutes les équipes le pratiquent en Pologne. Mais en France, beaucoup d’équipes jouent en 3-2-1. J’ai donc commis pas mal d’erreurs. Après ce petit temps d’adaptation, j’ai compris. Ces défenses qui varient, il faut les affronter en un contre un. Ça me va bien. »

A l’entendre, tout va d’ailleurs très bien pour ce joueur qui découvre pour la première fois une autre ligue que la sienne et un autre club que Kielce en Pologne. Car cet échalas frisant le double mètre y a fait toutes ses classes. De l’âge de 12 ans jusqu’à son départ cet été à 25 ans. Barré sur son poste par l’international Michal Jurecki de retour au pays, Pawel s’était décidé à couper le cordon.  « Après avoir joué soixante minutes par match, je m’ennuyais sur le banc. » Il lui a donc fallu partir. Mais où ? C’est là qu’intervient Michal Salami qui jouait à ses côtés avant de trouver sa voie à Sélestat.  « Je savais que le club cherchait un arrière gauche et quand j’ai appris que Pawel voulait quitter Kielce, j’ai pensé à lui. Je connaissais bien son jeu. Il est très fort et a joué en équipe nationale. J’en ai donc parlé à l’entraîneur et aux dirigeants. » Jean-Luc Le Gall avait déjà croisé sa route en 2005 avec Créteil en Coupe EHF.  « On avait gagné de 14 buts à l’aller et je ne me rappelais plus vraiment de lui. »

Après quelques complications car des propositions étaient venues d’autres clubs polonais et d’un club de D2 allemande candidat à la Bundesliga, les deux hommes se sont donc finalement retrouvés sous le même maillot. Et ils ne s’en plaignent pas. Le coach souligne aussi ses qualités de passeur :  « si Beretta marque c’est parce qu’il reçoit des bonnes balles d’Olo. » C’est le diminutif de Podsiadlo et c’est quand même plus pratique.

« La France, c’est  le meilleur choix »

« Je suis ravi de mon choix, savoure l’intéressé.  La Ligue française est la deuxième d’Europe derrière l’Allemagne et le championnat très fort. Tu dois être à 100 % à chaque match. Ensuite Sélestat est une bonne équipe. Nous avons manqué de chance en perdant des matches de très peu. Mais maintenant que nous avons gagné à Toulouse j’espère que nous allons continuer. J’ai vu que Nîmes est un adversaire difficile et physique. Mais à Toulouse ça l’était aussi. C’est le handball. En Pologne, beaucoup d’équipes misaient aussi sur le physique plutôt que la tactique. »

Sa superbe série offensive et les bons résultats de son club en font désormais une cible privilégiée des défenseurs. En l’absence de Vlado Ostarcevic, qui a rechuté (blessure aux tendons de l’adducteur) dès sa première séance de reprise, Olo devra encore balayer le front de l’attaque. Pour son plus grand plaisir et pour le bonheur de Sélestat.

SÉLESTAT - NÎMES ce soir à 20 h 30
au CSI de Sélestat.
Arbitres : MM. Saïd Bounouara et Khalid Sami.

Sélestat :
Aux buts: 12. Ivezic et 69. Fulop.
Les joueurs: 3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 10. Matzinger, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 76. Omeyer.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Nîmes :
Aux buts: 12. Mansuy-Fevre et 16. Signoret
Les joueurs 3. Haon (cap.), 6. Rebichon, 10. Saurina, 13. Vergely, 14. Scaccianoce, 20. Mourrioux, 22. Boubaiou, 26. Vasset, 27. Tesoriere, 34. Mouret, 86. Bonnin.
Entraîneur: Jérôme Chauvet.

 Source L'Alsace de Christian Weibel
14 novembre 2011

Résumé de la 8ème journée: La plus grosse sensation, c’est Sélestat...

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jcsjerome_MG_5903La plus grosse sensation,c’est Sélestat qui est allé la vivre à Toulouse. Les Alsaciens pourtant diminués (4 cadres blessés) se sont imposés d’un but, dans le jardin des Fénix qui en cas de succès, avaient la possibilité de grimper sur le podium. Mais les Alsaciens sont loin d’avoir volé leur victoire. «Dans le dernier quart d’heure pourtant, confesse Jean-Luc Le Gall, ils ont eu une balle de +3 qu’ils ont cafouillée. A ce moment-là, notre défense et Ivezic, mon 2ème gardien ont été déterminants. Ça nous a remis en selle et on est repassé devant à cinq minutes de la fin. » L’entraîneur sélestadien ne s’enflamme pas pour autant même si sur l’ensemble de la rencontre, tout a plutôt bien fonctionné avec comme d’habitude, un Paxel Podsialo (notre photo) très incisif (7/11). « Mais nous n’aurons pas le temps de nous appesantir sur cette victoire, confie Jean Luc Le Gall. Nous recevons Nîmes et nous aurons la pression du résultat, surtout si on veut momentanément se mettre à l’abri. » Pour Toulouse, qui cette semaine (samedi) se déplace à Nantes (tiens, un concurrent direct aux accessits !), il s’agira de ravaler son orgueil et avancer. La claque enregistrée face à Sélestat devrait servir de leçon. Dans le cas contraire, ce serait grave.
 
Source Handzone
 
Le classement après 8 journées.
 
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8 septembre 2011

L'équipe du SAHB 2011/2012 et ses joueurs

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Le 8ème Rugiss' Hand
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