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Le 8ème Rugiss' Hand
podsiadlo p
15 décembre 2012

Présentatation 12ème journée: Sélestat-Aix, Une bonne Occasion de prendre ses distances.

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Le SAHB compte bien soigner sa dernière sortie de l’année à domicile, ce soir (20 h 30) à l’occasion   de la réception d’Aix. Car contre  des Provençaux  qui occupent  l’avant-dernière place, une victoire permettrait de creuser l’écart  avec les relégables.

Pas la peine d’être un expert. L’équation de cette 12 e journée de championnat est très simple. Un succès contre le Pays d’Aix offrirait au SAHB un matelas de cinq points d’avance contre un adversaire qui en compte six à deux journées de la fin du cycle aller. Comme trois semaines plus tôt face à la lanterne rouge Billère, Sélestat va s’appliquer à empocher les deux points pour prendre ses distances avec la queue du classement. Les circonstances du match de ce soir ressemblent d’ailleurs à celles de la précédente sortie à domicile des Alsaciens qui avaient facilement évité l’écueil (32-23).

À une différence près. Le PAUC est d’un tout autre calibre que celui qu’il précède au classement de la LNH. Le promu aixois est loin d’avoir abandonné toutes chances de conserver sa place dans l’élite. Bien au contraire. Ses derniers résultats prouvent même le contraire puisqu’il reste sur une série de deux victoires lors de ses quatre derniers matches, uniquement entrecoupée par une défaite plus qu’honorable contre Montpellier (36-32).

Un adversaire en pleine confiance

Après avoir alimenté son compteur dès sa première sortie en LNH avec un nul à Toulouse (34-34), le champion de la Pro D2 a montré de belles capacités mais a dû, malgré tout, patienter jusqu’à son quitte ou double contre Billère lors de la 8 e journée pour enregistrer sa première victoire qui ressemble à un déclic. Car l’équipe de Jérémy Roussel vient de se distinguer en s’imposant le mois dernier à Cesson (26-27).  « Elle a toujours bien joué et s’appuie sur beaucoup de rotations. La seule chose qui manquait à cette équipe, c’est la confiance. C’est ce qu’elle fait en engrangeant des points », constate l’entraîneur du SAHB, Jean-Luc Le Gall.

Pourtant, malgré toutes ces vertus qu’on lui prête, il n’est pas question de lui laisser dicter sa loi ce soir au CSI. Lors de ses deux passages à Sélestat du temps de la Pro D2, Aix s’en était retourné avec deux défaites (31-28 et 24-21) après des confrontations serrées. Pawel Podsiadlo n’avait pas encore rejoint l’Alsace. Le 9 e marqueur du championnat de France ne connaît donc pas grand-chose de cette équipe. Assez cependant pour être sur ses gardes.  « C’est encore une bonne équipe comme toutes celles qui évoluent dans cette Ligue. Il faudra être à 100 % et souhaiter que l’on soit tous dans un bon jour, espère l’arrière polonais du SAHB.  Cette équipe d’Aix vient de gagner à Cesson, ce ne sera pas facile. Mais il est capital de gagner. C’est un adversaire direct qu’on peut repousser à cinq longueurs. Il suffit de voir à quel point le classement est serré pour se rendre compte de l’importance que revêt chaque point. À nous de bien négocier nos deux derniers matches. Contre Aix et, pourquoi pas, quatre jours plus tard à Toulouse. Si on fait le plein, ça nous fera un bon Noël. »

Passés à côté de leur sujet la semaine dernière, Podsiadlo et ses coéquipiers ont l’occasion de remettre les pendules à l’heure ce soir. C’est tout ce qu’on attend d’eux.

SÉLESTAT - PAYS D’AIX
20 h 30 au CSI de Sélestat. 
Arbitres : MM. Clapson et Fieschi.

Sélestat :
Dans les buts: 12. Ivezic, 69. Fulop ou 1. Duchêne 
Les joueurs: 3. Jung, 5. Petrenko ( cap.), 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 17. Salami, 18. Rechal, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur : Le Gall.

Pays d’Aix : 1. Capelle et 12. Clémençon ( cap.) dans les buts. 2. Becirovic, 10. Courtois, 14. Stojanovic, 15 Iles, 18. Amate, 24. Tobie, 25. L. Karabatic, 23. Oslak, 28. Savic, 31. Ivakno, 65. Vially, 77. Tokic. Entraîneur : Roussel.

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14 décembre 2012

Présentation de la 12ème journée: Passer un hiver au chaud...

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    Dunkerque a l’occasion d’étrenner devant son public sa toute récente coupe de la Ligue, Cesson de s’offrir Chambéry à son tableau de chasse, Saint Raphaël et Montpellier de confirmer leur remontée en débordant respectivement Toulouse et Créteil. En accueillant Aix, Sélestat jouera gros pour le maintien tandis que Ivry et Tremblay en découdront pour un énième derby francilien. 

SAHB  vs Aix

Sélestat (11ème, 9pts) - Aix en Provence (13ème, 6pts)

Même si l’élimination en demi-finale de la coupe de la Ligue est restée en travers de la gorge, à Sélestat, le maintien en championnat de D.1 est autrement plus important. Surtout lorsque c’est Aix en Provence, un concurrent direct qui se déplace en Alsace. Trois points en défaveur des Provençaux, séparent les deux équipes au classement. Il est évident que le vainqueur de cette rencontre pourrait se donner de l’air et envisager la suite avec un peu plus de sérénité. Les partenaires de Pawel Podsiadlo (notre photo) voudront se racheter de leur prestation en demi-teinte samedi face à Nantes, ceux de Mickaël Illès, confirmer une réelle embellie avec trois pris en deux matches et surtout une prestation à Montpellier, il y a un mois, qui a séduit pas mal d’observateurs. 

Consulter les autres matchs... ici

Source Handzone

29 novembre 2012

Résultat Chambery 35 - 35 Sélestat,

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Dans un Phare réputé imprenable, le Sélestat Alsace Handball est passé tout près de créer une énorme surprise. Les Violets ont été récompensés de leur superbe prestation en décrochant, grâce à un penalty de Beretta à la dernière seconde, le point du match nul contre Chambéry (35-35).

   Les coéquipiers de Yuriy Petrenko rêvaient d’éteindre le Phare pour offrir au Sélestat Alsace Handball une deuxième victoire en terre savoyarde, le seul et unique succès violet à Chambéry remontant au… 19 novembre 1994 (17-20).
   Ils ont failli créer une véritable sensation hier face au 2 e du championnat, seulement battu par Paris à domicile cette saison. Nul doute qu’ils auraient mérité de repartir vainqueurs, mais ce point du match nul revêt, comme contre Montpellier au Rhenus début novembre, des allures de victoire.
   Kevin Beretta l’avait annoncé avant la rencontre : « Un résultat positif à Chambéry ne serait que du bonus pour nous ».
    C’est d’ailleurs l’ailier gauche qui a offert ce joli bonus aux Violets en transformant, à la dernière seconde et avec un sang-froid époustouflant, son deuxième penalty de la soirée.
    La liesse qui s’emparait du banc sélestadien traduisait la joie et la mesure de la performance des joueurs de Jean-Luc Le Gall.

Il était dit que Sélestat ne pouvait, ne devait pas perdre ce match

     Si Chambéry prenait le meilleur départ (3-1, 4 e), c’était bien les Alsaciens qui faisaient la course en tête après l’égalisation de Jung (3-3, 7 e). Podsiadlo (11 buts au final) commençait son festival et le Sélestat Alsace Handball jouait les yeux dans les yeux avec son prestigieux adversaire (6-7, 11 e).
    L’entrée de N’Guessan redonnait du tonus à une équipe de Chambéry ayant un grand besoin de se rassurer après trois défaites consécutives entre championnat et Ligue des champions (11-9, 17 e).
    Podsiadlo permettait à son équipe de rester au contact d’une formation savoyarde (14-13, 23 e) qui profitait ensuite d’un temps faible alsacien pour s’envoler au score (20-14, 28 e). Le vent avait-il tourné en faveur de Chambéry ?
    Beretta faisait mouche à deux reprises et entretenait toutefois l’espoir violet à la pause (20-16).
   Les coéquipiers de Jordan François-Marie continuaient sur leur lancée (20-18, 32 e). La défense faisait bonne garde devant l’immense Ivezic (19 arrêts au total) et les Sélestadiens revenaient tout près (21-20, 34 e). Basic sonnait le réveil chambérien et ses trois buts consécutifs repoussaient les Alsaciens à cinq longueurs (25-20, 37 e).
   Mais les Violets ne renoncent jamais. François-Marie initiait un 0-6 qui instillait le doute dans une équipe de Chambéry soudainement fébrile (25-26, 42 e).
    La bonne période sélestadienne se poursuivait encore quelques minutes, en dépit de l’égalisation de Detrez (26-26, 42 e). Podsiadlo et François-Marie continuaient de tourmenter la défense savoyarde et Sélestat se prenait à rêver (26-29, 45 e).
   La suite allait fatalement s’avérer plus compliquée face à des Chambériens poussés par leur public. Les coéquipiers de Guillaume Gille reprenaient le contrôle des opérations grâce à un N’Guessan inarrêtable (31-30 à la 54 e puis 32-31 à la 56 e). Si Freppel s’en allait tromper Dumoulin en contre-attaque (32-33, 57 e), c’est bien Chambéry qui semblait le mieux placé pour sortir vainqueur de ce duel de titans (35-33 à 30 secondes de la fin).

« C’est énorme ! »

    Il était dit que Sélestat ne pouvait, ne devait pas perdre ce match. François-Marie décochait un nouveau missile (35-34), Ivezic détournait une énième tentative adverse et Jung s’arrachait pour obtenir un penalty.
    Beretta ne tremblait pas et les Sélestadiens pouvaient laisser éclater leur joie. « C’est énorme !, sourit Jordan François-Marie, l’arrière droit violet. On prend un point, on aurait pu aussi en prendre deux. Ce point n’était forcément pas prévu. Je suis fier de l’équipe. »
    Ce point décroché à Chambéry est assurément une très bonne opération. Pas sûr, en effet, que les concurrents de Sélestat pour le maintien en D1 repartent du Phare avec un sourire aussi large que celui des Violets hier…

Voir les stats...

Source Dna.

19 novembre 2012

Après Ivry: Sélestat a une semaine pour corriger le tir

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    Il n’a pas manqué grand-chose au SAHB pour réaliser une bonne opération à Ivry d’où les Alsaciens sont finalement repartis avec une défaite sur le plus petit des écarts (26-25). Une réaction s’impose en fin de semaine contre la lanterne rouge.

Jean-Luc le Gall l’avait dit avant le match qui opposait son équipe à Ivry : les deux équipes sont tellement proches l’une de l’autre que la confrontation serait serrée. L’entraîneur des Violets ne s’est pas trompé puisque les faits lui ont donné raison samedi soir sur les bords de la Seine.

Malheureusement pour lui, son équipe est restée à quai pour un but de moins (26-25). Au lendemain de sa formidable leçon d’efficacité contre Montpellier, elle aurait, avec un peu plus de réussite, pu matérialiser sa bonne passe actuelle en gagnant deux à quatre places au classement.

Car avec le point du nul, Sélestat aurait rejoint Saint-Raphaël et Toulouse à la 9 e place, tandis qu’une victoire lui aurait permis de rattraper Ivry et de rejoindre Tremblay à la 7 e place. Mais c’est bien à la 11 e place que pointe l’équipe bas-rhinoise au terme de cette 9 e journée de LNH. « Il n’y a pas, à proprement parler, de frustration au sortir de ce match », estime cependant Jean-Luc Le Gall.

« Car si l’équipe arrive à maintenir le niveau d’implication dont elle a fait preuve à Ivry, si elle garde le même état d’esprit, il n’y a pas de raison à ce qu’elle ne gagne pas les matches qu’elle doit gagner. J’avais souhaité qu’on valide nos progrès entrevus lors des dernières semaines en étant capables d’enchaîner avec un résultat positif. C’est dommage. Mais cette courte défaite ne doit pas nous faire oublier que nous sommes sur la bonne voie. Même si ce n’est pas encore suffisant. »

Une foule de détails qui tuent

Quand il manque un but au décompte final, on a souvent tendance à le chercher dans les statistiques. D’autant qu’on peut tout leur faire dire. Prenez, par exemple, les arrêts de gardiens. Une donnée d’autant plus importante dans un match au score peu élevé. Les dix parades des deux gardiens sélestadiens paraissent ainsi bien maigres par rapport aux 18 de François-Xavier Chapon, le capitaine ivryen. Mais pour l’entraîneur du SAHB, ce n’est pas l’unique raison de ce court échec. « Même si le nombre d’arrêts est déséquilibré, ce n’est pas là que le bât blesse. C’est certes un peu maigre mais nos deux gardiens nous ont déjà rendu tellement de services depuis le début de la saison qu’il ne faut pas en faire les responsables de la défaite. C’est plutôt un ensemble de détails que nous n’avons pas su gérer. »

Il y a notamment ces trois penaltys manqués qui coûtent cher dans la balance et, surtout, ce ratio entre le nombre de buts et le nombre de tirs, bien faible de 50 %. « On aurait pu faire mieux en nous montrant plus performants aux shoots », constate le coach sélestadien. « Au début du match, notamment, lorsqu’on a eu tendance à tirer un peu trop vite. J’avais dit que les deux clés du match seraient le mental et la gestion des détails. Sur le premier point, il n’y a rien à dire. La défense était bien en place. La preuve, on ne prend que 26 buts. En revanche, c’est cette somme de détails – une égalisation manquée dans le dernier quart d’heure ou encore deux buts encaissés sur jeu passif – qui fait qu’on est resté à la porte d’un bon résultat. »

Ses joueurs devront remettre ça, dès samedi prochain, lors de la réception de Billère. Face à la lanterne rouge qui n’a pas encore grignoté le plus petit point, Sélestat est, cette fois, dans l’obligation de s’imposer. Les joueurs ont une semaine pour corriger le tir.

25 octobre 2012

Résultat 7eme journée: Paris 42-27 Sélestat; Le tarif parisien

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Il n’y a pas eu de miracle, hier soir à Paris. Comme Cesson, Montpellier et Toulouse avant lui, le Sélestat Alsace Handball, en dépit de son opiniâtreté, a été balayé par le rouleau compresseur parisien (42-27).

« C’est une équipe de Ligue des champions… », soufflait Valentin Aman, quelques secondes après le coup de sifflet final. Ce n’est plus un secret pour personne, Sélestat et Paris ne jouent pas dans la même cour. Le temps où les Alsaciens venaient s’imposer dans la capitale (pas plus tard que la saison dernière) est désormais révolu.

Le PSG n’a même pas eu besoin de ses deux stars, Hansen et Abalo, laissés sur le banc par Philippe Gardent, pour venir à bout de Violets accrocheurs, mais trop brouillons (23 balles perdues) pour espérer faire mieux que Cesson, Montpellier et Toulouse, également balayés dans la capitale.

« On s’est battu, mais cette équipe nous est supérieure »

On retiendra, pour la petite histoire, que les Violets auront mené dix minutes au score (0-3 à la 4 e puis 2-4 à la 7 e). Mais le 5-0 initié par Gunnarsson allait rapidement remettre le PSG en selle (7-4, 12 e).

Le jeu léché des coéquipiers de Bojinovic (seulement quatre balles perdues en première période) prenait souvent de court la défense sélestadienne (10-5, 14 e).

Mais l’entrée de Posdsiadlo faisait du bien à une équipe de Sélestat volontaire (10-7, 17 e). Les joueurs de Jean-Luc Le Gall s’accrochaient pour atteindre la pause avec “seulement” cinq longueurs de retard (20-15).

La seconde période allait, logiquement, s’avérer plus difficile pour les Violets.

La moindre erreur était sanctionnée par un PSG parti pour survoler le championnat (25-17, 38 e).

Salami et Podsiadlo s’employaient à limiter les dégâts (27-20, 42 e), mais le rouleau compresseur parisien allait se mettre en route. Cinq minutes plus tard, Sélestat était loin, très loin (33-20, 47 e).

La fin de match n’avait d’autre intérêt pour les coéquipiers de Yuriy Petrenko que de colmater les brèches pour empêcher l’écart d’enfler démesurément. Ce qu’ils parvenaient à faire, tant bien que mal (42-27 au final).

« C’est dur de prendre 42 buts, soupirait Valentin Aman, le pivot sélestadien. On s’est battu, mais cette équipe nous est supérieure. Le PSG a des joueurs de niveau international, vise des titres. Mais on aurait quand même aimé finir moins loin au score. On a perdu beaucoup de ballons et Paris a su concrétiser derrière. »

Sélestat a résisté avec ses moyens, bien inférieurs à ceux du PSG. Telle est la réalité de ce championnat.

Le rayon de soleil pour les Violets est venu des défaites de Billère et d’Aix-en-Provence, ce qui permet aux joueurs de Jean-Luc Le Gall de garder leurs distances avec le duo de relégables (quatre et cinq points).

Les Alsaciens doivent maintenant rapidement tourner la page de cette défaite, relevant finalement de la plus élémentaire des logiques.

Car le match le plus important de la semaine, c’est samedi au CSI face à Créteil, où le Sélestat Alsace Handball a l’opportunité de s’inviter pour la première fois de son histoire au Final Four de la Coupe de la Ligue.

Source Dna

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20 octobre 2012

Présentation de la 6ème journée: Sélestat - Dunkerque, “Olo” sort du bois

 

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Fort de sa belle série (trois victoires et un match nul entre championnat et Coupe de la Ligue), Sélestat défie Dunkerque, candidat sérieux à une place en Ligue des champions et invaincu après cinq journées.  Les Violets pourront compter sur un Pawel Podsiadlo revigoré après sa belle prestation contre Tremblay.

Il en était sans doute le premier insatisfait. Lors des quatre premières journées, Pawel Podsiadlo n’a pas connu la réussite qui avait fait de lui l’un des plus fins canonniers de LNH la saison passée (7 e meilleur buteur avec 139 réalisations).

Si le déplacement à Saint-Raphaël avait constitué une parenthèse ensoleillée, au moins sur le plan personnel (6 buts), Sélestat s’étant lourdement incliné dans le Var (38-26), l’arrière gauche violet a parfois dévissé : 1/8 face à Créteil, 0/2 à Créteil (10/29 après quatre journées).

« La saison dernière, personne ne connaissait mon jeu. Ce n’est plus le cas aujourd’hui »

À vrai dire, l’international polonais s’y attendait quelque peu. À l’image de son équipe, l’effet de surprise ne fonctionne plus. « Je savais que les choses allaient être plus difficiles pour moi. La saison dernière, personne ne connaissait mon jeu. Ce n’est plus le cas aujourd’hui », explique “Olo” dans un large sourire.

Plus aucune équipe ne prend en effet le risque de laisser trop de liberté au géant sélestadien (1,99 m). Pawel Podsiadlo doit composer avec une surveillance renforcée de la part des défenses adverses. « Je sens que les défenseurs sont plus durs avec moi cette saison. »

Mais le Sélestadien n’entend pas s’en servir comme d’une excuse pour expliquer son début de championnat en demi-teinte. « Je sais que je dois en faire plus. J’ai mal joué lors de certains matches, mes tirs n’étaient pas bons. Alors j’ai essayé de faire d’autres choses, servir le pivot ou l’ailier gauche. » L’ancien de Kielce ne retient avant tout que la performance collective. « Qu’importe si je marque peu. Le plus important reste que l’équipe gagne. »

Tant mieux pour Sélestat, “Olo” a retrouvé de l’efficacité samedi contre Tremblay (6/9). Le Sélestadien semblait d’ailleurs ne pas vraiment en douter. Gamberger, Pawel Podsiadlo ne sait pas ce que cela signifie.

La découverte du poste de demi-centre

« Je continue à travailler pour retrouver mon jeu de la saison passée, indique le Polonais. Je n’ai jamais perdu confiance. Je fais un mauvais match ? OK. J’oublie et je passe à autre chose en espérant être meilleur lors de la prochaine rencontre. »

Après cette belle prestation face à Tremblay, la saison de Pawel Podsiadlo serait-elle enfin lancée ? « Je l’espère ! », sourit l’intéressé.

Contre Dunkerque ce soir, le Sélestadien tentera de prolonger son regain de forme, à son habituel poste d’arrière gauche, mais également à celui de demi-centre pour relayer Yuriy Petrenko. « C’est une nouvelle expérience. J’essaie de faire de mon mieux. »

Il le faudra pour faire chuter une équipe nordiste invaincue depuis le début de la saison (quatre succès et un nul). Dunkerque postule sérieusement à une place en Ligue des champions et une défaite en Alsace constituerait une réelle contre-performance pour les joueurs de Patrick Cazal.

« On reste sur une bonne série. On a des chances de battre Dunkerque »

Autant ne pas chercher à nier l’évidence, l’USDK, même privée de son demi-centre Bastien Lamon, part grandissime favorite pour confirmer les statistiques : les Violets restent sur cinq défaites face aux Nordistes, qu’ils n’ont plus battus depuis le 8 mai 2005.

Pas de quoi faire frémir un Pawel Podsiadlo regonflé à bloc : « C’est une très bonne équipe. Mais on reste sur une bonne série. Si on se montre aussi agressif en défense que lors des deux matches contre Tremblay, on a des chances de battre Dunkerque. »

En prenant cinq points contre Cesson, Créteil et Tremblay, le Sélestat Alsace Handball s’est en effet enlevé de la pression avant cette 6 e journée. Peut-être son meilleur atout pour créer l’une des premières sensations de ce début de championnat.

 Source Dna par Simon Giovannini
3 octobre 2012

Présentation 4ème journée: Créteil - Sélestat

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Pour remporter sa première victoire de la saison ce soir à Créteil, le SAHB devra vaincre une malédiction qui dure depuis 13 ans. Mais avec un moral à la hausse, Pawel Podsiadlo et les Violets veulent y croire.

Ils ne sont pas nombreux, les Sélestadiens à avoir gagné un match à Créteil. Parmi les quatorze joueurs à être montés hier dans le bus en direction de la périphérie parisienne, seuls deux ont déjà levé les bras au ciel pour célébrer un succès dans le spartiate Palais des Sports du Val-de-Marne. Il s’agit des compères polonais Michal Salami et Pawel Podsiadlo. Cette victoire qui date de six ans, ils l’ont conquise avec le maillot de Kielce lors d’un quart de finale en Coupe d’Europe EHF.

Pawel Podsiadlo, qui avait marqué 7 buts ce soir-là, avait à peine 20 ans. Mais il s’en souvient bien. « On avait gagné de 8 buts à Créteil, alors que paradoxalement, chez nous, nous avions perdu de 14 à l’aller ! Et le coach en face, s’appelait Jean-Luc Le Gall. » Sept ans plus tard, trois des acteurs de ce match portent désormais la même casaque et se retrouvent ce soir à Créteil pour tenter d’y faire triompher les couleurs de Sélestat. « Je considère ce match comme particulièrement important après notre match nul contre Cesson et nous y allons clairement pour gagner, » annonce l’ancien entraîneur de l’US Créteil en charge du SAHB depuis quatre ans. L’adversaire du soir, qui a également ouvert son compteur lors de la précédente journée en retournant en sa faveur un match mal engagé à Billère, fait partie des équipes que les Alsaciens peuvent, voire doivent battre.

Seulement voilà. Pour trouver trace d’une victoire de Sélestat à Créteil, il faut remonter au 3 mai 1999, lors d’une soirée historique qui avait permis aux visiteurs de se maintenir in extremis sur un score (13-14) qui avait fait polémique. L’an dernier, Pawel Podsiadlo, pour son retour sur le parquet cristolien, avait été moins veinard que six ans plus tôt. Car Sélestat avait laissé passer sa chance en s’inclinant de peu (28-26) alors que sa performance personnelle était loin de ses normes habituelles (3 buts pour 14 tirs). Ce soir, le presque double mètre peut effacer ce mauvais souvenir en apportant un peu plus à ses partenaires. On n’ose imaginer à ce que pourrait réserver le duo d’arrière qu’il forme avec Jordan François-Marie, si ces deux-là faisaient des étincelles au même moment. Si les 17 buts en deux matches du gaucher pouvaient inspirer le 7 e marqueur de la précédente saison, en retrait depuis la reprise (10 buts pour 27 tirs), l’attaque alsacienne ronronnerait mieux. « J’ai besoin d’un peu de temps, estime Podsiadlo, mais je me sens bien. Les défenses me ciblent aussi davantage que l’an dernier. J’ai conscience que ça va être plus dur de confirmer. En tout cas, on va tout faire pour commencer par gagner un match car nous en sommes déjà à la quatrième journée. Pourquoi pas à Créteil qui est une équipe de notre niveau qu’on doit battre si on veut rester en D1. On a raté le coche contre Cesson alors qu’on avait trois buts d’avance à cinq minutes de la fin. Ce serait bien de gagner cette fois. Notre match de samedi nous a donné un peu plus de confiance. Sautons sur l’occasion. » Il l’a déjà fait en 2006. Pourquoi ne pas refaire le coup ce soir ?

CRÉTEIL – SÉLESTAT ce soir à 20h
Palais des sports Robert Oubron.
Arbitres : MM. Pichon e Reveret.

Créteil :
Aux buts: 1. Jerkovic et 12. Tabarand
Les joueurs: 4. Descat, 8. Montorier, 11. Ballet, 13. Vranic, 14. Zouagui, 16. Baena Gonzales, 17. Stankovic, 23. Minel, 24. Obad, 25. Gallas, 26. Ferrandier, 36. Guilert (cap.).
Entraîneur : Pavoni.

Sélestat :
Aux buts: 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs: 3. Jung, 5. Petrenko (cap.), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 18. Rechal, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur : Le Gall.

Par Christian Weibel
Source L'alsace

4 septembre 2012

L'équipe du SAHB 2012/2013 et ses joueurs

 L'équipe 1 en LNH

SAHB 2012 2013

En haut de G à D: Jimmy DUCHENE (Responsable Logistique)Michal SALAMI (N°17) Arnaud FREPPEL (N°11) – Djordje PESIC (N°6) – Kévin BERETTA (N°7) Christian OMEYER (Directeur Sportif)

Au milieu de G à D : Obrad IVEZIC (N°12) Guynel PINTOR (N°15) – Quentin EYMANN (68) - Frédéric BEAUREGARD (N°9) - Xavier RECHAL (N°18)Pawel PODSIADLO (N°8) - Laszlo FULOP (N°69)

En bas de G à DValentin AMAN (N°13) - Yuriy PETRENKO (N°5)Jean-Luc LE GALL (Entraîneur)Thierry DEMANGEON (Entraîneur Adjoint)Olivier JUNG (N°3)(Capitaine) Jordan FRANCOIS MARIE (N°20)

 

 L'équipe 2 (la réserve) en nationale1

 

equipe formation

3e rangée en haut de gauche à droite : Bolenor Hugo (12), Matzinger Régis (11), Stroh Valentin (17), Seri Rudy (13), Duchêne Maxime (1)
2e rangée :  Demangeon Thierry (Entraineur), Batt Arnaud (6) , Xavier Greynenbuhl (10) , Rupeire Julio (5), Blum Fred (Ent. Adjoint)
3e rangée : Richert David (9), Huck Guillaume (3), Weber Paul (2), Magnier Robin (7), Désormais Lucas (4).

31 mai 2012

Résultat 26ème et dernière journée: Nîmes 35-31 Sélestat

Sélestat tombe face à la plus fine gâchette

       Le dernier match de la saison s’est soldé pour Sélestat par un revers à Nîmes (35-31) hier soir. Sans conséquence.

     La dernière défaite de la saison n’enlèvera rien au bonheur de Sélestat. Pour leur retour en élite, les Alsaciens ont réussi à s’immiscer dans la première partie de tableau, simplement dépassé par Toulouse à l’issue de cette ultime journée. Rarement promus n’auront réussi un résultat aussi convaincant dans le handball français à la hiérarchie généralement bien arrêtée. Mais Nîmes, lanterne rouge condamnée depuis quinze jours et son revers à Nantes, a confirmé que cette saison échappait à la règle. Malgré l’absence de Scaccianoce, quatrième buteur du championnat avant le début de la rencontre, les Gardois ont tenu à recoller aux équipes qui le précédaient. Ils l’ont fait avec un objectif en tête : offrir au passage la couronne de meilleur buteur à Guillaume Saurina.

     L’arrière nîmois a donc été à la fête et réussi à dépasser les quatre joueurs qui le précédaient au sommet du classement. Meilleur buteur dans une équipe reléguée, la performance n’est pas banale. Hier, il a réussi en prime un total canon : 16 buts sur 27 shoots ! Un finish impressionnant, bien aidé par la faiblesse du repli défense alsacien. Pas forcément en réussite dans le jeu placé, Saurina en revanche s’est régalé devant les caviars de ses partenaires sur les ballons de transition. Et à l’image d’Eymann pas vraiment inspiré dans ses choix en demi-centre, ces balles de contre-attaques étaient multiples.

     Le début de match avait immédiatement posé le débat : après 3’32’’, Jean-Luc Legall avait déjà commandé son premier temps mort, son équipe étant menée… de cinq buts. Dont quatre en contre-attaques. Un résumé fidèle de la rencontre, qui ne tournait pas immédiatement en faveur des Gardois pour autant. Après un nouveau pic à +5 (10-5, 12 e), Sélestat avait dans un premier temps grappillé son retard en s’appuyant sur un Obrad Ivezic déchaîné dans ses cages, à 46 % d’arrêts (12 sur 26 !). De quoi totalement inverser la tendance et atteindre la mi-temps avec quatre buts d’avance (14-18).

      Mais la sortie du gardien serbe, conjuguée à des multiples ballons égarés au moment de tuer le match, allaient permettre aux Gardois de refaire leur handicap. Nîmes emboîtait les pas de Saurina. Malgré un Podsiadlo beaucoup trop seul, les Gardois repassaient devant grâce au futur meilleur marqueur du championnat. Et malgré deux nouvelles égalités, la dernière à 31-31 (57 e), c’est au mental et grâce aux arrêts de Mansuy-Frère, le dernier sur un jet de sept mètres de Podsiadlo, que Nîmes finissait par faire la différence. Accompagné d’Istres la saison prochaine en D2, il essaiera de prouver qu’il valait mieux que cette dernière place. Sélestat, lui, avait déjà prouvé sa compétitivité au fil de la saison.

Source L'Alsace
 
Classement final:
 
Classement final
 
En vert: Ils jouent l'Europe
En rouge: Ils descendent en Pro D2
21 mai 2012

Après Sélestat-Tremblay : Pour la dernière, « Olo » n’y est pas allé mollo

pour-sa-derniere-sortie-de-la-saison-a-domicile-pawel-podsiadlo-a-regale-ses-fans-en-reussissant-unPawel Podsiadlo a bouclé la saison à domicile par une note parfaite. Un 10 sur 10 qui prouve l’importance et l’influence du meilleur buteur de Sélestat dans les bons résultats du SAHB.

Aussi discret dans la vie quotidienne qu’incontournable sur le parquet, Pawel Podsiadlo a fini par sortir de sa réserve. Pour son dernier match au Centre Sportif, celui que tout le monde surnomme « Olo » a participé à la fête. Communié avec le public lors de la cérémonie de clôture, rigolé avec ses potes dans le vestiaire et participé à une joyeuse troisième mi-temps. Tout cela, avec la satisfaction du travail bien fait puisqu’il termine sa démonstration à domicile par un sans-faute. Un dix sur dix qui n’arrive pas souvent en LNH et qui lui a donné le sourire. « Je suis bien sûr satisfait de ma réussite personnelle mais je suis surtout heureux du parcours de l’équipe. Quand je suis arrivé de Pologne, je ne connaissais pas grand-chose du championnat français. On m’a dit que ça serait difficile de se maintenir. Que beaucoup de personnes nous voyaient déjà redescendre en D2. Finalement, on est 6 e à la veille de la dernière journée. C’est extraordinaire. On va tout faire pour gagner le dernier match à Nîmes pour conserver ce rang. »

Quel que soit le résultat du dernier match, le SAHB ne pourra d’ailleurs pas faire moins bien que huitième. Pour une équipe sans vedette, snobée par la TV (un passage en 25 journées) et dont la masse salariale est la plus petite de la D1, c’est un superbe résultat. Presqu’un pied de nez à la logique. Mais une formidable récompense pour le peuple sélestadien qui a encore joyeusement fêté ses héros à l’issue du match. « Je viens de Kielce où on jouait devant 4000 personnes. Il y en a un peu moins à Sélestat, sauf quand on joue au Rhenus, mais l’ambiance ici est au moins aussi forte. C’est incroyable, cette ferveur. Le public ici est incontestablement le meilleur de France. Et, en plus c’est comme une grande famille. »

C’est l’une des raisons qui lui ont donné envie de refaire un bout de chemin avec le SAHB puisqu’il a prolongé son contrat d’une année. On peut d’ailleurs penser que lorsqu’il reviendra à Sélestat, l’été prochain, il sera encore meilleur, lui qui a réussi sa première année en se hissant au septième rang des buteurs du championnat (131 soit une moyenne de 5,24/match). « Ce sera plus dur car, cette fois, les défenses me connaîtront mieux. Mais je pense que l’équipe pourra se fixer des objectifs ambitieux. L’effectif ne va pas beaucoup changer et cette stabilité sera un atout. Ce mélange de joueurs expérimentés et de jeunes talents offrent aussi de belles perspectives. Pourquoi ne pas envisager de battre des équipes du top 4 à la maison ? »

Ce sera la prochaine étape à franchir pour Olo, ravi d’avoir été retenu par l’équipe de Pologne réserve pour un stage suivi d’un tournoi avec notamment la Roumanie et la Norvège. Son parcours sélestadien n’y est pas étranger. Il a bien fait d’écouter les conseils de son compatriote Michal Salami qui trépigne déjà d’impatience de jouer avec lui l’an prochain.

Source L'Alsace par Christian Weibel
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