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Le 8ème Rugiss' Hand
selestat
10 février 2014

Résultat 14ème journée: Dunkerque 30-22 Sélestat; Un air de carnaval...

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Sélestat, en manque de solutions et sans doute de rythme, s’est nettement incliné hier à Dunkerque (30-22), le co-leader du championnat. Pour ne rien arranger, les Violets ont perdu Laszlo Fulop, a priori victime d’une entorse du genou.

Samedi s’est ouvert le fameux carnaval de Dunkerque, par le traditionnel bal du chat noir. Fallait-il y voir un signe ? Toujours est-il que les Violets se sont inclinés hier dans le Nord. Comme d’habitude, serait-on tenté de dire, eux qui n’ont jamais gagné sur le parquet de l’USDK.

Ce n’est certes pas face aux coéquipiers de Baptiste Butto, décidés à reprendre la tête du championnat (partagée avec Paris), que Sélestat partait avec le plus de chances de glaner des points. Mais pour la reprise du championnat, les Alsaciens entendaient, au minimum, pousser Dunkerque dans ses retranchements, comme cela s’est souvent produit par le passé.

C’est malheureusement le scénario inverse qui s’est déroulé. « On prend huit buts, ça aurait pu être plus… », soufflait avec un brin de dépit Jordan François-Marie. L’arrière droit n’a besoin de personne pour savoir que son équipe a déjoué hier.

« On n’était pas dedans dès le début du match »

« On n’a pas trouvé de solutions collectives en attaque (un seul ballon est ainsi arrivé à Jung et Pesic, les pivots, ndlr) , regrettait-il. On a enchaîné beaucoup d’actions individuelles. Mais contre une équipe comme Dunkerque, on ne peut pas tenir une heure en jouant de la sorte. »

Les Alsaciens ont en effet trop souvent buté sur la défense dunkerquoise, celle-là même qui avait limité l’armada offensive du PSG à 21 petits buts au Stade de Flandres, faisant en outre, comme si cela ne suffisait pas, briller Vincent Gérard (22 arrêts).

Le début de match avait donné le (mauvais) ton. Baptiste Butto faisait déjà très mal à ses anciens coéquipiers et ses trois buts permettaient à Dunkerque, privé d’Emonet, Nagy et Guillard, de se détacher. Trop tôt, bien trop tôt (5-1, 6e ). Le temps-mort demandé par Jean-Luc Le Gall n’enrayait pas la dynamique nordiste (7-2, 11e ).

Si François-Marie initiait un 3-0 (8-5e , 15e ), le carnaval dunkerquois reprenait de plus belle. La défense alsacienne souffrait face aux joueurs de Patrick Cazal, trouvant des solutions, tantôt de loin, tantôt au pivot (11-6, 18e ). La première période voyait les Violets rentrer aux vestiaires avec cinq buts de retard. Pas vraiment cher payé.

« On n’était pas dedans dès le début. C’était un match sans », résumait Jordan François-Marie. Il fallait alors se lancer dans une folle cavalcade pour essayer de combler l’avance nordiste. L’entame de seconde période faisait naître un (mince) espoir (17-13, 40e ). Mais le ballon pour revenir à trois longueurs s’échappait des mains alsaciennes…

C’en était fini, là aussi bien trop tôt, des chances sélestadiennes. Dunkerque déroulait, ouvrait son banc, sans que sa prestation collective n’en pâtisse (20-14 à la 44e puis 24-15 à la 48e ). Il ne restait plus qu’à tenter de terminer sans prendre un trop gros éclat. Le jeune Sébastien Joumel donnait dix longueurs d’avance à l’USDK (30-20, 58e ), les deux derniers buts de François-Marie et Stevan Vujovic se chargeant d’adoucir une note tout de même salée.

« Il va falloir se reprendre, mercredi face au PSG »

Sans réelles indications sur son niveau au sortir de la trêve, sans doute en manque de rythme face à un adversaire ayant replongé dans la compétition plus tôt que lui, Sélestat est logiquement tombé. « Il va falloir se reprendre, mercredi (20h) face au PSG, sinon ce sera encore plus sévère », prévenait Jordan François-Marie.

Face au champion de France en titre, les Violets devront faire sans leur gardien Laszlo Fulop, a priori victime d’une entorse au genou droit et vraisemblablement absent pour plusieurs semaines. Il y a des soirs comme ça où rien ne va…

Source DNA par Simon Giovannini envoyé spécial à Dunkerque

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9 février 2014

14ème journée: Dunkerque- Sélestat; La bonne surprise ?

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Ce championnat est riche en surprises. Sélestat entend être celle de cette 14e journée. Et décrocher une première victoire sur le parquet de Dunkerque.

Cela fait bientôt deux mois que Sélestat a mis la D1 de côté, après un déplacement à Cesson (29-26) mi-décembre pour conclure la phase aller.

L’Euro victorieux des Bleus (on ne se lasse pas de le répéter) est passé par là et si les Violets ont “meublé” cette trêve avec six matches amicaux, le démon de la compétition commençait sérieusement à les titiller.

« Les matches amicaux, c’est bien, mais on avait vraiment envie de reprendre »

« Enfin ! », sourit Olivier Jung. Le pivot sélestadien, comme tous ses coéquipiers, attendait avec impatience de renouer avec le championnat. « Les matches amicaux, c’est bien, mais on avait vraiment envie de reprendre. »

Ces matches amicaux, justement, ont permis aux Alsaciens de se préparer, pas forcément de se situer. « C’est difficile de tirer des enseignements d’une “prépa”, de savoir si on est au top. Nous sommes un peu dans le flou après cette longue trêve. On va devoir vite se remettre en mode compétition », avance Olivier Jung.

Surtout que l’adversaire, Dunkerque, aura pour objectif de recoller au PSG en tête de la LNH. Pour l’entame de la phase retour, le calendrier n’a pas été très clément avec les joueurs de Jean-Luc Le Gall (Dunkerque, donc, puis le PSG mercredi au CSI). « Il faut de toute façon affronter ces deux équipes », élude le pivot.

Cette deuxième partie de saison, les coéquipiers de Yuriy Petrenko veulent l’aborder avec ambition. Parce que tous les points sont évidemment bons à prendre. Parce que personne, dans cette D1, n’est à l’abri de rien. « On sait que tout le monde peut battre tout le monde », rappelle Olivier Jung.

« Une seule ambition »

Sélestat n’a jamais gagné à Dunkerque ? Qu’importe ! « On sera peut-être la surprise du week-end, veut croire le pivot. Nous savons ce dont nous sommes capables. Et on va dans le Nord avec une seule ambition : pour gagner. »

Les Violets devront exploiter l’éventuelle fatigue des coéquipiers de Baptiste Butto. Les Nordistes sont ainsi revenus vendredi d’un long déplacement en Pologne, avec une élimination de la Ligue des champions dans leurs valises.

« On aura peut-être la fraîcheur physique pour nous, estime Olivier Jung. Mais les Dunkerquois ont pour eux d’être déjà dans le rythme de la compétition, entre le Final Four de la Coupe de la Ligue et la Ligue des champions. »

La saison passée, le Sélestat Alsace Handball était passé vraiment tout près d’un succès dans le Nord (24-23). « On se débrouille souvent bien face à Dunkerque. » Ce soir au Stade de Flandres, les Violets veulent voir la pièce tomber de leur côté, pour lancer idéalement un cycle retour décisif.

« On rentre dans le vif du sujet pour le maintien, souffle avec enthousiasme Olivier Jung. Chaque match va devenir de plus en plus important et les erreurs ne sont plus trop permises durant la deuxième partie de saison. »

Les belles surprises, elles, seront au contraire accueillies les bras ouverts.

Source Dna par Simon Giovannini

8 février 2014

Avant Dunkerque -Sélestat: En ordre de marche

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La trêve est (enfin) finie. Sélestat replonge dans le championnat, demain à Dunkerque, première étape d’une phase retour devant le mener au maintien.

La trêve est passée, les compteurs ont été “remis à zéro”, en haut comme en bas. Quand Dunkerque ou le PSG vont se battre pour le titre, certains, comme Sélestat, vont batailler, dans une lutte tout aussi noble, pour le maintien.

« Réaliser l’un ou l’autre coup à l’extérieur »

Les coéquipiers d’Olivier Jung ont encore treize matches devant eux pour renouveler leur bail en LNH. « La saison va se jouer, comme les précédentes, à domicile, où l’on n’aura pas le droit à l’erreur », rappelle Jean-Luc Le Gall.

La position alsacienne est relativement enviable. Avec cinq et quatre points d’avance sur les deux relégables, Ivry et Tremblay (deux adversaires que les Violets ont dominés lors du cycle aller), Sélestat dispose d’une marge qu’il s’agira de faire fructifier.

Le mois de janvier aura été mis à profit pour préparer le sprint final. Certes, Pintor et consorts ont logiquement dominé les quatre confrontations face à des équipes de Pro D2 (Nancy, Pontault et Mulhouse par deux fois), mais ils ont surtout répondu présent lors du grand test contre Schaffhausen, club suisse habitué de la Ligue des champions (défaite, la seule de la “prépa”, 26-27).

« On a pu constater qu’on était en ordre de marche », souligne le coach sélestadien. Un signe positif, « surtout qu’on attaque tout de suite par du lourd ». Dunkerque et le Paris Saint-Germain, les deux co-leaders de D1, sont ainsi au menu pour les deux premiers rendez-vous de la phase retour.

Ce n’est pas là, a priori, que Sélestat a le plus de chances de prendre des points. Mais dans ce championnat où l’on observe des « résultats peu cohérents tous les week-ends », les Violets n’entendent pas faire le moindre calcul.

« Les clés, on les connaît »

« On ne fera pas d’impasse, on ne l’a jamais fait, souffle Jean-Luc Le Gall. Personne n’est invaincu cette saison. Cela veut dire que tout le monde peut tomber quelque part. » Le PSG a bien failli tomber à domicile face aux coéquipiers de Frédéric Beauregard un soir de novembre…

Sélestat repart en conquête, demain dans le Nord. Avec ambition. « Les joueurs sont mobilisés pour faire un résultat à Dunkerque. Les clés, on les connaît. Chaque rencontre doit être abordée pour prendre des points. Il faudra être réguliers dans l’investissement. Cela devrait nous permettre d’engranger les points nécessaires (pour le maintien, ndlr). »

Mais parce que la volonté ne fait pas toujours tout, les Sélestadiens devront assurer à domicile contre Tremblay, Ivry et Cesson, se sublimer au CSI face à Toulouse, Saint-Raphaël et Nantes.

« On devra aussi réaliser l’un ou l’autre coup à l’extérieur », prophétise Jean-Luc Le Gall. Les déplacements à Aix-en-Provence et Nîmes sont dans les cordes violettes. Il faut surtout espérer que le voyage à Dijon, lors de la 26e et dernière journée ne soit pas décisif. « Cela voudrait dire que le travail aurait été fait auparavant. » Place au jeu.

Source Dna par Simon Giovannini

6 février 2014

Match de Prépa: Sélestat s’impose à nouveau

L'Alsace

Comme huit jours plus tôt, Sélestat a remporté son match amical face au Mulhouse Handball Sud Alsace (23-31), hier au Palais des sports de Mulhouse.

      Exempt cette semaine en Pro D2, le MHSA a profité de cette trêve imposée pour retrouver, comme la semaine dernière, Sélestat. Disputé dans un excellent état d’esprit, ce match amical a logiquement été remporté par une équipe bas-rhinoise beaucoup plus réaliste, et qui a pu répéter ses gammes avant un déplacement délicat dimanche chez le leader de la Ligue Nationale, Dunkerque.
      Après une entrée en matière des plus calmes (2-2, 7e ), les deux équipes tentent d’emballer un peu le match : 6-6 (12e ). Sélestat hausse alors le ton malgré une défense mulhousienne bien en place. S’il ne prend pas beaucoup de buts sur attaque placée, le MHSA concède plusieurs penalties (7-10) et se fait piéger sur des contre-attaques ultrarapides que Salami se fait un plaisir de transformer (10-13 à la 20e , et déjà sept buts de l’ailier polonais du SAHB).
       Le match retrouve son petit rythme et Sélestat resserre les rangs en défense. L’écart se creuse sur un nouveau jet de 7 m de Salami : 10-15 (24e ). Mis en échec par Fulop (10 arrêts à la pause) et muets lors des dix dernières minutes de la première période, les Mulhousiens rentrent au vestiaire avec un débours de six unités : 10-16.
La bonne rentrée de Kribs en deuxième mi-temps permet au MHSA de refaire son retard. Même malgré une double supériorité numérique mal négociée et les arrêts d’Ivezic, les Mulhousiens reviennent à deux longueurs : 16-18 (42e ). Mais plusieurs immanquables empêchent les locaux de recoller au score et Sélestat reprend le large (20-25). Pour finalement s’imposer 31-23.


MHSA – Sélestat 23-31.
Palais des sports de Mulhouse.
Mi-temps : 10-16.
Arbitres : MM. Kessler et Kentzinger.
Une centaine de spectateurs.

MHSA : Kribs (3 arrêts) et Lefan (5 arr.) au but ; Martin 7, Cherrier 4, Petricevic, Serrano 1, Jovetic, Andlauer, Fessler 3, Gallotte 6, Cauwenberghs 1p., Jeauneau 1p., Belligat.

Sélestat : Ivezic (10 arr.) et Fulop (10 arr. dt 1p.) au but ; Huck 1, Petrenko, Pesic 1, Podsiadlo 6 dt 1p., Beauregard 4, Freppel 4, Pintor, Salami 9 dt 5p., Rechal, François-Marie 4, Vujovic 1, Eymann 1.

Source journal L'Alsace

30 janvier 2014

Match amical: Sélestat 35-32 Mulhouse; Entraînement entre amis ...

entrainement-entre-amis

Pour la première fois depuis deux ans et demi, Sélestat et Mulhouse ont disputé, hier soir, un match amical. Si la victoire du SAHB est anecdotique (35-32), l’essentiel était de retrouver des relations cordiales.

Il fallait remonter au mois d’août 2011 pour trouver trace du dernier match amical entre Sélestat et Mulhouse, les deux meilleurs clubs de handball de la région. Depuis ce temps, les deux clubs ont préféré s’éviter dans la mesure où leurs confrontations ont souvent été très tendues. C’est la raison pour laquelle, leurs retrouvailles d’hier soir au CSI de Sélestat, pour une opposition directe, bien plus instructive qu’un simple entraînement, ont été si discrètes. Il était grand temps d’arrêter de se regarder en chiens de faïence pour profiter plutôt de l’avantage de pouvoir travailler de concert. « C’était parfait, estimait d’ailleurs l’entraîneur mulhousien Brahim Ighirri à l’issue des 60 minutes. On a profité de ce match pour faire tourner l’effectif et, principalement, permettre à Grégory Martin de travailler son tir et à Marcko Jovetic qui a peu d’entraînement avec nous, d’affiner ses relations avec ses coéquipiers. Quelques jeunes ont aussi pu s’intégrer comme Arthur Muller et le gardien de l’équipe II, Thomas Kribs. »

Ce dernier, par ses dix arrêts, s’est d’ailleurs montré à son avantage. Pas assez toutefois pour contrecarrer les offensives sélestadiennes. Salami, Vujovic, Pesic ou François-Marie ont fait grimper l’écart jusqu’à 8 buts (25-17, 42e ). À cinq minutes de la fin, le SAHB comptait encore un bon pécule (33-26) qu’il a dilapidé en raison de nombreuses pertes de balle bien exploitées par le MHSA dans les dernières minutes pour réduire l’écart (35-32). Les deux équipes remettront ça mercredi prochain à Mulhouse.

Source L'Alsace

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16 janvier 2014

Match de prépa: Sélestat 33-27 pontault Combault

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«Pas encore bien en place »

Sélestat a remporté, hier contre Pontault-Combault, son deuxième match de préparation (33-27). Mais les Violets devront encore hausser le ton, demain contre Schaffhausen (D1 suisse), habitué de la Ligue des champions.

Match de préparation ou pas, les Violets aiment que la logique soit respectée. Après Nancy quelques jours plus tôt, Sélestat a dominé Pontault, autre pensionnaire de Pro D2. Comme contre Nancy, les joueurs de Jean-Luc Le Gall ont connu quelques moments de flottement, notamment en fin de première période.

Mais face à une équipe francilienne privée de plusieurs joueurs (Marlin, Tchitombi, Dupoux et l’Alsacien Aman) et néanmoins séduisante par séquences, ils ont globalement davantage maîtrisé leur sujet.

Manque de rythme et d’intensité

« Ces matches doivent nous servir à retrouver le rythme avant la reprise du championnat, explique Arnaud Freppel. On n’est pas encore forcément bien en place, notamment défensivement. Mais après deux semaines d’entraînement, c’est normal de ne pas être encore au top. On travaille pour cela. »

De rythme et d’intensité, les Violets en ont clairement manqué durant les trente premières minutes. S’ils n’ont jamais été menés au score (7-4 à la 9e , 11-7 à la 14e puis 15-10 à la 20e ), ils laissaient trop d’espaces aux joueurs de William Holder.

Et ces derniers en profitaient logiquement pour recoller (16-11 à la 24e mais 16-16 quatre minutes plus loin), avant que le duo polonais Salami-Podsiadlo ne donne deux longueurs d’avance à Sélestat à la pause (18-16).

« Schaffhausen, c’est un niveau au-dessus »

La supériorité alsacienne allait davantage se manifester dans le deuxième acte. Beauregard s’illustrait (21-18, 36e) et si Pontault recollait grâce au triplé de Jallamion (22-22, 42e ), les Sélestadiens plaçaient une accélération qui allait définitivement repousser les Pontellois-Combalusiens (29-24, 52e ). « La deuxième période était un peu plus maîtrisée », souffle Arnaud Freppel.

L’ailier droit violet sait néanmoins qu’il faudra en faire plus demain au CSI (18h). « Schaffhausen, c’est un niveau au-dessus. Ce sera plus difficile et on en saura davantage. » Face au sextuple champion de Suisse, les Sélestadiens se rapprocheront de ce qu’ils ont l’habitude de rencontrer en LNH. Un test révélateur, forcément

Source Dna

15 janvier 2014

Match de Prépa: Sélestat - Pontault Combault, des retrouvailles attendues

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Valentin Aman se faisait une joie d’affronter son ancien club. Le pivot de Pontault, formé à Sélestat, ne sera pas sur le terrain en raison d’une blessure au genou. Mais il a tout de même fait le déplacement en Alsace.

« Je n’aurais raté ça pour rien au monde… » Valentin Aman s’imaginait plutôt retrouver Sélestat en match officiel, « en Coupe de France par exemple ».
Mais le jeune pivot alsacien (22 ans) attendait tout de même cette confrontation face à son ancienne équipe avec une certaine impatience.
Une blessure au genou – « une entorse, mais j’ai cru sur le coup que les ligaments croisés étaient touchés » –, samedi dernier contre Caen (N1), est venue “gâcher” les retrouvailles avec son club formateur. « Ça fait ch… Je voulais trop jouer ce match, souffle-t-il. Ça me tenait vraiment à cœur. »

« Je reviens voir tout le monde »

Valentin Aman n’a pas oublié que c’est à Sélestat qu’il a vécu certaines de ses plus belles émotions sportives (le titre champion de France des moins de 18 ans en 2008) et qu’il a découvert le haut niveau.
« J’ai gardé beaucoup de contacts avec les joueurs. On s’appelle souvent. » Pour toutes ces raisons, l’enfant d’Illkirch, même blessé, a tenu à faire le déplacement. « Je reviens voir tout le monde », sourit-il.
Ce soir au CSI, Pontault cherchera, comme Sélestat, à parfaire ses automatismes avant la reprise du championnat. « Je devrais être rétabli pour le match à Nancy (le 24 janvier) », précise le pivot.
Comme Sélestat, Pontault jouera gros lors de cette deuxième partie de saison. Car les joueurs de William Holder n’ont pas vraiment brillé lors de la phase aller (13es de Pro D2, 2 v, 1 n, 8 d).

« Pas à notre place »

« On a vraiment une très belle équipe, mais après une bonne “prépa”, on a un peu perdu notre handball, explique Valentin Aman. On n’est pas à notre place. Je ferai tout pour que le club ne tombe pas en N1. »
Car si Pontault n’a pas encore trouvé la bonne carburation, l’Alsacien ne regrette pas d’avoir quitté l’Alsace.
« Je me sens un peu comme un étudiant qui part pour la première fois de chez lui, s’amuse “Val”. Mais je me suis rapidement adapté à la vie parisienne. Mes coéquipiers m’ont vite intégré. Et puis, j’ai trouvé le temps de jeu que j’espérais (29 buts en 11 matches, ndlr). »
Valentin Aman est venu garnir, avec succès, la colonie des anciens Sélestadiens qui brillent un peu partout en France.

Sélestat - Pontault Combault, Salle du CSI à 19h30

Source Dna

13 janvier 2014

Selestat a dominé Nancy (Pro D2) sur le fil,

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Selestat a dominé Nancy (Pro D2) sur le fil, hier. Les Violets ont encore quatre semaines pour monter en puissance avant la reprise du championnat.C’était un match de reprise et il ne fallait évidemment pas en attendre monts et merveilles.

« C’était bien, mais par intermittence », analysait Jean-Luc Le Gall, le coach violet, après le court succès de son équipe face à une « belle équipe » de Nancy, bien meilleure que son classement ne l’indique (11e de Pro D2).

C’est peu dire que Sélestat n’a pas brillé par sa constance, hier contre les Lorrains. Il ne pouvait cependant guère en être autrement, les coéquipiers de Yuriy Petrenko devant digérer l’intense travail physique effectué depuis la reprise de l’entraînement, lundi.

Les Sélestadiens ont ainsi mis quelques minutes à retrouver le (bon) rythme. Quinze pour être précis, le temps pour Nancy de prendre les commandes (0-2 à la 4e puis 6-9 à la 14e ).

Salami, efficace sur son aile gauche, Pesic et Podsiadlo remettaient les pendules à l’heure (9-9, 17e ). Le Nancéien Kratovic repoussait une nouvelle fois les Alsaciens (9-11, 18e ), avant que les joueurs de Jean-Luc Le Gall ne fassent parler leur supériorité (13-13 à la 27e puis 16-15 à la pause).

« Tout le monde a pu montrer des choses »

Le début de seconde période voyait les Violets prolonger leur élan. Podsiadlo et Rechal inscrivaient les six premiers buts de leur équipe pour donner trois longueurs d’avance à Sélestat (20-17, 36e ).

François-Marie et Jung les imitaient et à un quart d’heure de la fin, Nancy semblait dépassé (25-19). Et puis Sélestat s’est mis à bafouiller son handball, à égarer quelques ballons. Des aubaines que les Lorrains n’ont pas manqué d’exploiter pour égaliser (25-25, 52e ), puis mener au score (25-26, 53e ).

Beauregard mettait fin à l’éclipse, donnait l’avantage à son équipe à 50 secondes de la fin (30-29) après un dernier rapproché des Nancéiens, tandis que Fulop détournait la dernière tentative de Mayayo.

« Tout le monde a joué, tout le monde a pu montrer des choses, appréciait Jean-Luc Le Gall. On a vu que quand on était dans le rythme, surtout en défense, on pouvait être performant. Mais cette intensité ne s’est manifestée que par intermittence. On doit maintenant trouver de la régularité, tourner sur courant continu. Nous avons quatre semaines devant nous (Sélestat reprendra le championnat le 9 février à Dunkerque, ndlr) , ça va venir. »

Prochain rendez-vous mercredi, contre Pontault-Combault (12e de Pro D2).

Source Dna par Simon Giovannini

10 janvier 2014

Match de prépa: Sélestat - Nancy (au CSi ce soir 19h); Un peu moins flou...

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Sélestat, qui bascule ce soir contre Nancy sur la deuxième partie de saison, a avancé sur son futur visage avec les récentes prolongations de Beauregard et Jung.

Janvier, dans le petit monde du handball, n’est pas seulement synonyme de (longue) trêve internationale. C’est aussi et souvent durant le premier mois de l’année que nombre de transferts ou de prolongations de contrat fleurissent.

C’est ainsi en janvier que Sélestat avait annoncé, l’année passée, les prolongations de contrat de Jordan François-Marie, Laszlo Fulop et Pawel Podsiadlo. 2014 n’a pas échappé à la règle : Olivier Jung (3 ans) et Frédéric Beauregard (2 ans) ont rempilé cette semaine avec le club violet.

« Pourquoi j’ai repris du foie gras pendant les fêtes ? »

« Je serais parti s’il avait fallu partir, explique Olivier Jung (25 ans). Mais mon premier choix était de rester à Sélestat. » Le club et le joueur sont tombés d’accord sur un nouveau contrat de trois ans. « Je joue en D1, dans ma région, près de ma famille et de mes amis », poursuit le pivot, désormais « libéré » quant à son avenir.

Le choix de Frédéric Beauregard (29 ans) s’est révélé plus compliqué. Cesson lui a longtemps fait les yeux doux et malgré un contrat plus avantageux en Bretagne, c’est à Sélestat, où il est devenu un joueur de D1, que l’arrière gauche va poursuivre sa carrière.

« La décision a été difficile à prendre, mais je suis content de rester ici. C’est le choix du cœur », souffle “Bobo”.

Frédéric Beauregard a privilégié la stabilité, sportive et familiale, lui qui porte le maillot violet depuis 2009. « J’ai retrouvé du temps de jeu cette saison. J’espère encore en grappiller davantage et apporter à l’équipe. »

Avec ces deux prolongations, Sélestat a levé une partie du flou concernant ses contours de la saison prochaine. Car sept autres joueurs sont en fin de contrat (Michal Salami, Guynel Pintor, Arnaud Freppel, Xavier Rechal, Obrad Ivezic, Djordje Pesic, Yuriy Petrenko, ce dernier bénéficie d’une option pour prolonger d’une saison supplémentaire).

Entre ceux qui ne seront pas conservés par le club et ceux qui ne souhaitent pas y rester (comme Pawel Podsiadlo, qui s’est engagé avec Nîmes), c’est une évidence, il va y avoir du mouvement au sein de l’effectif violet.

En attendant, les Sélestadiens ont repris le chemin de l’entraînement (ils renoueront avec le championnat le 9 février à Dunkerque). Il s’agit, dans un premier temps, de se remettre à flot physiquement.

« Lors des séances de course, tu te dis : “Pourquoi j’ai repris du foie gras pendant les fêtes ?” », sourit Olivier Jung. « Les jambes sont encore un peu lourdes, mais ça va revenir », ajoute Frédéric Beauregard.

Contre Nancy (11e de Pro D2), les Violets commenceront à réveiller leurs automatismes mis en sommeil durant les fêtes. « On va redécouvrir le handball, s’amuse encore Olivier Jung. On va retrouver des repères et le rythme d’un match. »

Les choses sérieuses recommencent…

Source Dna

7 janvier 2014

Prolongations: Fred Beauregard et Olivier Jung restent violets

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   En fin de contrat avec le SAHB, Frédéric Beauregard et Olivier Jung ont prolongé leur bail en Alsace respectivement pour deux et trois saisons. Une bonne nouvelle pour le Sélestat alors qu’une grande partie de son effectif arrive en fin de contrat.

Si Pawel Podsiadlo a choisi de quitter l’Alsace à la fin de saison pour prendre la direction de Nîmes, l’arrière gauche Frédéric Beauregard et le pivot formé au club Olivier Jung porteront bien le maillot Violet l’année prochaine. Jean-Luc Le Gall pourra ainsi compter sur deux éléments importants dans son effectif. Une stabilité nécessaire à l’heure où les départs pourraient s’enchainer.

Sept joueurs restent en effet en fin de contrat : Salami, Pintor, Ivezic, Freppel, Rechal, Pesic et Petrenko qui possède une option pour prolonger son bail d’un an à Sélestat. Les prochaines semaines devraient permettre d’y voir plus clair sur les contours de l’effectif 2014-2015.

Source Handnews.

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