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Le 8ème Rugiss' Hand
14 avril 2013

Résultat Sélestat 28 - 35 Toulouse : Le ciel s'assombrit !

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Porté par un duo Fernandez-Vasilakis inarrêtable (21 buts à eux deux), Toulouse est venu s’imposer hier sur les terres de Sélestat (28-35). Un revers, le 10e cette saison, qui n’est pas sans conséquences : l’avance des Violets sur la zone rouge n’est plus que de trois longueurs au soir de cette 20e journée.

      C’est le genre de rendez-vous que Sélestat avait pris la bonne habitude de ne pas manquer.

Jamais depuis le retour des Violets en LNH une équipe moins bien classée n’était parvenue à imposer sa loi au CSI.

Toulouse l’a fait hier, le plus logiquement du monde, dans le sillage de son joker médical, le Grec Alexandros Vasilakis, auteur de 11 buts (avec seulement un entraînement avec ses nouveaux coéquipiers).

« On a joué juste », souffle Jérôme Fernandez, lui aussi artisan majeur du succès toulousain (10 buts et une flopée de passes décisives).

Toulouse a joué juste, quand Sélestat, à l’inverse, a longtemps déjoué, la faute principalement à une défense totalement absente en première période.

21 buts pour le duo Fernandez-Vasilakis

« Nous n’avons pas été bons jusqu’à la 25e », déplore Jordan François-Marie.

L’arrière droit sélestadien était d’ailleurs l’un des rares à tirer son épingle du jeu durant les trente premières minutes (5/5 au tir), alors que l’arrière-garde alsacienne ne cessait de prendre l’eau.

Fernandez et Vasilakis, les deux arrières du Fenix, profitaient du manque d’agressivité des joueurs de Jean-Luc Le Gall pour placer d’emblée leur équipe en tête (1-3 à la 5e puis 4-7 à la 13e ).

Incapables d’inverser la tendance, les coéquipiers de Yuriy Petrenko voyaient Fernandez et Vasilakis poursuivre leur festival (une défense en stricte aurait-elle pu enrayer leur efficacité ?).

Toulouse sanctionnait comptant les errements défensifs violets (8-13 à la 21e puis 11-16 à la 25e ).

Le réalisme de Djordje Pesic, auteur lui aussi d’un sans-faute (4/4 en première période) permettait à Sélestat de ne pas sombrer (16-21 à la pause).

Le début de seconde période ne rassurait pas vraiment (17-23, 34e ). Mais Laszlo Fulop détournait le tir de Vasilakis qui aurait pu donner sept longueurs d’avance aux Toulousains.

Un arrêt qui réveillait les Violets, puisque Pesic initiait un 5-0 qui ramenait les Alsaciens tout près (22-23, 40e ). Mais Sélestat n’allait jamais être en mesure d’inverser la tendance au score.

Pire, Pesic, sur penalty, manquait l’opportunité de ramener les siens à une longueur (23-25, 45e ). Salami, toujours sur penalty, manquait complètement son lob (27-30, 55e ). C’en était fini des illusions sélestadiennes, Vasilakis frappant par deux fois dans la foulée (28-35 au final).

« On n’a pas fait un mauvais match dans l’ensemble, estime Jordan François-Marie. Mais il nous manque quelques arrêts supplémentaires, quelques échecs en moins au tir. Leur arrière droit (Vasilakis) a fait un match extraordinaire. Ça tombe sur nous… Mais Toulouse n’a pas volé son succès. »

Les Sélestadiens n’ignoraient pas que les victoires d’Aix-en-Provence et de Créteil, vendredi, rendaient un succès contre Toulouse encore plus nécessaire.

« On a brûlé un joker »

Au lieu de cela, le Sélestat Alsace Handball, certes 8e , voit ses concurrents fondre sur lui. Le premier relégable, Créteil (13e ), ne compte plus que trois points de retard.

Peut-être s’était-on quelque peu emballé à la faveur des performances des joueurs de Jean-Luc Le Gall contre les cadors du championnat.

C’est aussi et surtout contre les équipes de son rang que Sélestat décrochera son maintien, sans doute pas sur le parquet de Montpellier, où les Alsaciens se rendront lors de la prochaine journée.

« On a brûlé un joker, reprend Jordan François-Marie. La zone rouge se rapproche. Il nous reste trois chances à domicile (Saint-Raphaël, Créteil et Ivry, ndlr) pour assurer le maintien. »

Autant de rendez-vous qu’il faudra bien mieux négocier pour avoir le sourire à la sortie du printemps

Source DNA

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13 avril 2013

Vu côté Toulouse: vade retro Sélestat !

Michelin Célestin partagera le poste d'arrière droit avec Alexandros Vasilakis./ Photo DDM, XDF

       Cinq défaites en cinq matches. C'est le triste bilan des Toulousains face à Sélestat qui n'a plus perdu depuis le 14 décembre 2007 (31-29) face aux coéquipiers de Pierrick Chelle. Le match aller avait confirmé la tendance (31-32) et fait sortir de ses gonds Philippe Dallard, le président d'un club toujours à la recherche de son premier succès loin du palais des sports (8 défaites et 1 nul).

Vasilakis est qualifié…

«On ne peut pas dire que tout cela plaide en notre faveur» estime ainsi Joël da Silva, l'entraîneur. Pour «mettre toutes les chances de notre côté» les Toulousains sont arrivés hier en avion alors qu'ils avaient pris l'habitude de faire le déplacement en bus ces dernières années. Ils y ont retrouvé l'international grec Alexandros Vasilakis, le joker médical (Ndlr : lire notre édition d'hier) finalement qualifié pour la rencontre de ce soir. Il jouera en binôme avec Michelin Celestin sur le poste d'arrière droit, démuni depuis la blessure de Valentin Porte. «Il manquera bien évidemment d'automatismes mais avec son expérience (34 ans, Ndlr), il pourra nous apporter quelque chose immédiatement», estime Da Silva. Si «gagner là-bas serait quand même un exploit», selon leur coach, le Fenix peut toujours se dire que les Alsaciens n'ont remporté que trois de leurs neufs matches à domicile (4 défaites et 2 nuls) et qu'ils restent sur trois défaites lors de leurs quatre derniers matches toutes compétitions confondues.

Face à une «équipe où tout est programmé et qui aime contrôler le rythme du match», au sein de laquelle le demi-centre ukrainien Yuri Petrenko dicte le jeu, l'objectif du Fenix sera de dérégler cette mécanique et notamment la relation demi-centre pivot. Avec trois points seulement d'avance sur Créteil, premier relégable, qui a le goal-average particulier favorable sur le Fenix, la marge est étroite.

Alors que se profilent les réceptions de Chambéry, Dunkerque et Paris, soit trois des quatre premiers, et un déplacement où la victoire sera indispensable à Billère (19 défaites en 19 matches), revenir à la hauteur de Sélestat sur le coup de 22 heures serait une riche idée. Et le meilleur moment pour conjurer le sort.

LE GROUPE

Alexandros Vasilakis remplace Valentin Porte (cheville) par rapport au groupe qui a concédé le nul face sà Tremblay-en-France lors de la dernière journée.

Source La dépeche

13 avril 2013

Sélestat - Toulouse: Retrouver les bonnes habitudes contre Toulouse


 

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Après trois semaines sans compétition, le SAHB remonte sur le parquet en accueillant Toulouse. Face à une équipe qui leur réussit ces dernières années, les Sélestadiens aimeraient remporter leur première victoire de l’année à domicile.

Cette statistique n’émeut d’ailleurs pas l’entraîneur alsacien, qui se méfie avec raison d’un adversaire qui n’est qu’à deux longueurs derrière son équipe et sait le bénéfice qu’elle pourrait tirer d’une victoire à Sélestat. « Toulouse n’a perdu contre nous que d’un but à l’aller et comme il lui faut aussi prendre des points, elle ne va certainement pas s’en priver » , note Jean-Luc Le Gall.

Perturbée par des problèmes extra-sportifs en début de saison, l’équipe de Jérôme Fernandez a aussi dû faire face à de nombreuses blessures (Puig Asbert, Andjelkovic et désormais Porte). Au point d’engager un joker médical, le Grec Vasilakis qui fera ses débuts avec le Fenix, ce soir sur les bords de l’Ill. « Cette équipe n’a plus rien à voir avec celle que nous avons rencontrée à l’aller, prévient le coach. Mais ce qu’elle a perdu en valeur individuelle, elle l’a comblé par davantage de solidarité. Son jeu paraît mieux en place. Menée 5-1 dans les premières minutes par Tremblay elle est revenue dans le match et a fait preuve d’une grosse solidarité mentale pour arracher le match nul sans faiblir dans le money time. »

Garder la dynamique

Même diminuée, cette équipe possède encore assez de ressources pour mener la vie dure au SAHB comme le prouvent ses deux derniers déplacements à Nantes et Ivry où elle n’a perdu que par trois et deux buts d’écart.

Trois semaines se sont écoulées depuis la dernière journée et une courte défaite (24-23) des Violets à Dunkerque, prétendant de plus en plus crédible à la deuxième place en Ligue des Champions. Toujours sans victoire à domicile depuis la reprise (défaites contre Paris et Chambéry), Sélestat doit donc retrouver ses bonnes habitudes en imposant sa loi chez lui. Quentin Eymann et ses partenaires vont s’y appliquer pour rester dans leur bonne dynamique. Depuis leur retour dans l’élite, ils n’ont jamais failli à domicile contre un concurrent direct et n’ont pas l’intention de dévier de cette route. Le jeune arrière droit du SAHB ne dit pas autre chose. « C’est un match qu’il nous faut absolument gagner pour creuser l’écart avec Toulouse et aussi marquer des points contre les autres équipes qui nous suivent. On sait que ce sera dur car même avec des joueurs en moins, Toulouse obtient de bons résultats. Il ne faudra simplement pas se rater. Comme ce doit être le cas pour au moins trois des quatre dernières équipes qu’on va accueillir et qui sont derrière nous au classement. » Cette rentrée des classes après une coupure de trois semaines va donner le ton. « L’important c’est de conserver cette dynamique qui nous anime. Elle nous permet de progresser et de consolider notre savoir faire, » conclut l’entraîneur.

La composition des équipes : Ici

Source L'Alsace0

12 avril 2013

Les stats d'avant match: Sélestat - Toulouse ,

     A l'occasion de la reception du Fenix, voici les stats d'avant-match. Des stats qui montrent que nos violets prennent souvent le pas sur les Toulousains. 

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           C'est la 18ème rencontre à domicile opposant Sélestat  à Toulouse depuis la saison 1992/1993 Coupe de France inclu.

        Sélestat s'est imposé 9 fois
       
 
Il y a eu 1
match nul
        Toulouse a remporté 7 victoires 

        Le plus gros écart de buts en faveur de Sélestat: +9 lors du quart de finale de coupe de France en 1995 (21-12). 
        Le plus gros écart de buts en défaveur de Sélestat: -8 lors de la saison 2002/2003 à la 09ème journée: (21-29). 

        La dernière victoire de Toulouse remonte à la saison 2004/2005 lors de la 1ère journée (24-28).
        La dernière victoire de Sélestat remonte à la saison 2011/2012 lors de la 14ème journée (31-28)
        Sélestat est donc invaincu face à Toulouse en compétition officielle depuis 3127 jours soit 8 ans, 6 mois et 27 jours.

   Et demain, que vont nous raconter les stats d'après match: Sélestat- Toulouse 

           * Sources stats réalisé à partir de la saison 92/93

12 avril 2013

Avant Sélestat – Toulouse: La classe internationale

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De retour en équipe de Pologne, l’arrière gauche violet Pawel Podsiadlo entend faire profiter Sélestat de son statut d’international. Dès demain contre Toulouse dans « un match à quatre points ».

Les premiers mots évoquent une légitime fierté. Celle de représenter la Pologne et de retrouver une sélection qu’il n’avait plus fréquentée depuis plus de deux ans. « Je suis vraiment fier de jouer pour mon pays. Et les matches internationaux, c’est le top niveau », souffle Pawel Podsiadlo.

« Je l’attendais depuis longtemps ! »

Fier et dans une certaine mesure soulagé. S’il a trouvé depuis son arrivée à Sélestat le temps de jeu qui lui manquait à Kielce (le plus grand club polonais), l’arrière gauche avait disparu des radars de l’équipe nationale. Et même une première saison réussie en Alsace (7e meilleur buteur de D1 l’an passé) n’avait pas suffi pour attirer le regard du sélectionneur Bogdan Wenta.

L’arrivée de l’Allemand Michael Biegler à la tête des “Gladiateurs” en septembre 2012 a changé la donne. Le nouvel homme fort de la sélection polonaise, s’il n’a pas encore fait un crochet par le CSI, n’a pas manqué d’observer les performances de Podsiadlo, via la vidéo, sous le maillot violet. Et il l’a appelé pour participer la semaine dernière aux deux matches qualificatifs pour l’Euro-2014 face à la Suède.

« Je l’attendais depuis longtemps ! », sourit “Olo”, rassuré de constater que le fait d’évoluer dans l’Hexagone ne semble plus être un handicap pour évoluer en équipe nationale. « J’espérais toujours être appelé, poursuit l’arrière gauche sélestadien. Le sélectionneur a changé, une nouvelle génération de joueurs arrive, c’est une bonne chose. »

S’il n’a pas joué, car « malade et sous antibiotiques », lors du premier rendez-vous contre les Suédois (défaite 28-21), Pawel Podsiadlo a foulé le parquet durant une vingtaine de minutes lors de la deuxième confrontation face aux Scandinaves (victoire 22-18).

Suffisant pour s’illustrer, puisque quatre passes décisives sont venues ponctuer sa sixième sélection. « Je n’ai pas marqué, mais j’espère que ce sera le cas la prochaine fois. Le coach était content de ma prestation. »

S’il savoure ce retour sous le maillot polonais, Pawel Podsiadlo sait qu’il n’est pas encore installé. « Je dois me battre pour avoir ma place. Il y a de très bons joueurs à mon poste. » La concurrence a pour noms Karol Bielecki (Kielce), Michal Jurecki (Kielce) ou Mariusz Jurkiewicz (Atletico Madrid). Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si “Olo” devait déloger Nikola Karabatic, William Accambray et Jérôme Fernandez en équipe de France !

Raison pour laquelle l’arrière gauche ne pense pas encore au prochain Euro au Danemark. Première de son groupe, à égalité de points avec la Suède, la Pologne devra battre les Pays-Bas et l’Ukraine en juin pour valider sa qualification. « Je ne raisonne pas comme ça, mais étape par étape. Je pense avant tout à bien jouer avec Sélestat, pour pouvoir être appelé lors du prochain rassemblement. »

Lucide, Pawel Podsiadlo n’en reste pas moins ambitieux. « Je ne suis pas assuré d’être rappelé en juin. Mais je l’espère. »

« Ce n’est pas nouveau pour moi »

Le Sélestadien, s’il a déjà tutoyé le très haut niveau avec Kielce – « Ce n’est pas nouveau pour moi, j’ai souvent affronté Veszprém, Barcelone et les meilleurs clubs européens en Ligue des champions » –, sait tout le bénéfice qu’il peut retirer de cet export à l’international. « C’est une occasion supplémentaire de progresser, une nouvelle expérience pour moi. »

Une expérience dont il entend faire profiter Sélestat, dès demain face aux Toulousains, dans un match important pour les Violets, « un match à quatre points ». « Même si elle déplore beaucoup de blessés, Toulouse reste une bonne équipe. Surtout avec un joueur comme Jérôme Fernandez, capable de marquer dix buts lors de n’importe quelle rencontre… »

Le duel des deux arrières gauche internationaux, demain au CSI, ne devrait pas manquer de saveur.

Source Dna

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11 avril 2013

Présentation de la 21ème journée:

 

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Après la trêve internationale, le championnat de France de D1 masculine entre dans sa dernière ligne droite au bout de laquelle Paris qui "se déplace" à Ivry, sera consacré. Elu meilleur joueur du mois de mars, Thomas Zirn abordera la rencontre sans pression. Derrière le PSG, Montpellier, Dunkerque, Nantes et Chambéry lorgnent toujours vers l'Europe.

 

 

SAHB vsToulouse

Sélestat (8ème, 17pts) - Toulouse (10ème, 15pts)
Dans un entretien sur le site du club, Philippe Dallard, le président du Fénix de Toulouse a écarté toute idée de prendre un joker à sept journées de la fin. Les Hauts Garonnais termineront donc avec les moyens du bord en espérant pouvoir récupérer très rapidement Valentin Porte (entorse de la cheville).  Avec trois points pris lors des deux derniers matches, Toulouse dont le calendrier de fin de saison s’annonce compliqué, devra faire face à une équipe de Sélestat qui a posé de sérieux soucis à Dunkerque (défaite d’un but) il y a trois semaines et qui aura l’avantage du terrain.

Les matchs à suivre de très près !

Tremblay (9ème, 17pts) - Nantes
Pour Nantes, il s’agit tout simplement de maintenir le cap. Engagés sur trois tableaux (LNH, EHF et Coupe de France), les hommes de Thierry Anti ont pourtant tout à redouter d’une équipe de Tremblay qui semble se complaire dans le ventre mou du championnat et qui n’a pris qu’un point lors des quatre dernières rencontres.

 

Ivry (11ème, 14pts) - Paris
Depuis le début de la saison, l’US Ivry a connu un parcours des plus chaotiques, même si certaines défaites ont été concédées...

Aix (12ème, 13pts) - Cesson
Aix
pour sa part aura gros à jouer face à Cesson. Avant d’affronter en suivant Paris, Nantes et St Raphaël, les Provençaux qui sont loin d’être sortis de la zone dangereuse, seraient bien inspirés de s’imposer à domicile. Les Bretons eux, restent sur deux beaux succès contre Billère mais surtout à Chambéry

Montpellier - Créteil (13ème, 12pts)
Dans le mano a mano qui l’oppose à Dunkerque pour la 2ème place, Montpellier n’a plus que deux points d’avance sur les Nordistes. La réception de Créteil, l’avant dernier ne devrait pas être insurmontable d’autant que l’équipe héraultaise retrouve Dragan Gajic sorti de ses problèmes de déchirure à la cuisse. Côté cristolien, Gorazd Skof est arrivé en début de semaine. Il défendra les cages jusqu’à la fin de la saison.

Source Handzone

 

 

10 avril 2013

ITW: Jean-Luc Le Gall: « Je recherche un état d’esprit avant tout »

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Au club depuis maintenant quatre saisons, Jean-Luc Le Gall conduit la barque sélestadienne de main de maître. Avec une remontée de LNH il y a deux ans, un maintien acquis haut la main l’an dernier et celui de cette année déjà en bonne voie, il revient pour Handnews sur la relative discrétion de son club, sur ses ambitions et sur son effectif.

Etes vous-content de la saison que réalise Sélestat?

Nous sommes proches des objectifs, même un peu au dessus. Il s’agit de notre deuxième saison depuis la remontée. Nous poursuivons nos objectifs de l’année précédente, en essayant de les améliorer un petit peu. On s’attache à battre les équipes qui sont derrière nous au classement, consolider ça, faire progresser l’ensemble tout en se rapprochant des équipes qui sont devant, et essayer de gratter quelques points contre les équipes au dessus de nous. On a fait un bon parcours contre les équipes de derrière, on a fait nul à Chambéry et à domicile contre Montpellier, donc on commence à devenir capable d’embêter un peu ceux d’au dessus. Si on prend l’exemple du match à Dunkerque de la semaine dernière, où on perd d’un but, l’an dernier on est à -5 au bout d’un quart d’heure et on sait que le match est plié. Il y a donc de la progression. On veut continuer à consolider nos acquis d’ici à la fin de la saison.

Quelles sont vos ambitions d’ici à la fin de l’année?

Depuis le début de l’année, on a toujours regardé derrière, parce que l’objectif numéro 1 du club c’est le maintien. Si on peut titiller les équipes de la première moitié, on le fait, mais pour l’instant le principal objectif, c’est le maintien, et pour se faire, il faut battre les équipes en dessous de nous. Pour l’instant on n’est pas mal, mais il ne faut pas s’endormir parce que derrière tout le monde va vouloir prendre des points.

Vous avancez dans l’ombre, est-ce que Sélestat est condamné à faire son petit bonhomme de chemin ou est-ce que le club a des ambitions plus élevées à moyen terme? On a eu vent d’Arabie Saoudite il y a peu…

Vous savez pour l’Arabie Saoudite, ce ne sont que des rumeurs. Ce monsieur veut investir dans la région, et nos dirigeants ne ratent pas une occasion pour mettre le club en avant et ils l’ont invité au match. Après il y a un monde entre ce qu’on voudrait faire et ce qu’on fait, et si vous voulez mon avis, c’est comme dire que le Qatar va investir à Troyes dans le foot. Plus sérieusement, nous sommes soumis à deux limites: la première, économique, nous avons un bassin économique relatif à la taille de notre ville, c’est à dire 20 000 habitants. Deuxièmement, nous avons la taille de la salle, qui est une superbe salle qui fait 2200 places. Cela reste une limite, car la billetterie est une source de revenus, et que plus la salle est grande, et plus on peut inviter de partenaires et ce genre de choses… Quand la limite va être franchie, c'est une question qui serait plus à poser à nos dirigeants.

Est-ce que vous souffrez de la sous-médiatisation de votre club?

Non, on ne décide pas de ça, on fait avec. J’en souffrirais si ce n’était pas juste, mais je m’accommode très bien que le volume sonore des médias soit moindre ici comparé à d’autres clubs. Nous avons une ville et un groupe de bénévoles incroyables, je n’ai jamais vu ça, même à l’époque des Coupes d’Europe avec Créteil. C’est pour ces gens là que le groupe travaille, pour être la fierté de la ville qui est derrière nous tout le temps, pas pour passer à la télé. On se bat vraiment pour des valeurs ici, et ça ne me touche pas que nous ne soyons pas médiatisés.

Est-ce que jouer à Sélestat peut être un frein pour être international? On pense à Jordan François-Marie, qui pourrait postuler en équipe de France, ou encore à Pawel Podsiadlo qui n’a pas fait le mondial avec la Pologne.

C’est une question à poser à Thierry Omeyer ou à Mickael Robin! Ils ont tous les deux été internationaux en passant par ici. Podsiadlo est dans le groupe pour jouer les deux matchs contre la Suède cette semaine, et d’après mes informations il ne sera pas en bout de banc. Forcément pour les joueurs étrangers c’est plus compliqué car on est loin des yeux du sélectionneur, à moins d’être un Daniel Narcisse et d’être déjà international avant de partir à l’étranger. Je crois que ce n’est pas propre aux joueurs de Sélestat. D’un autre côté, je comprends que Claude Onesta préfère piocher dans un vivier de joueurs qui jouent la Ligue des Champions plutôt que chez nous.

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Vous avez une ossature qui commence à prendre de l’âge (Fulop 34, Petrenko 35, Freppel 35), est-ce que vous pensez que vos jeunes sont aptes à prendre la relève?

Pour moi, la problématique ne se fait pas en fonction de l’âge, mais de l’état d’esprit. Laszlo Fulop l’an dernier a été dans l’élection en septembre du meilleur joueur de LNH, ce qui montre qu’il est encore compétent. Les jeunes prendront la place quand ils seront prêts à la prendre. Sur un effectif de 15 joueurs, on en a cinq qui sont des générations 90-91-92. A ma connaissance, on est les seuls à avoir 1/3 du groupe qui a 22 ans ou moins. On est obligé de se baser sur la formation ici, c’est une réalité économique, et on ne va pas s’arrêter de si tôt. J’ai un bon équilibre dans l’effectif, je suis très heureux du groupe que j’ai, et j’accorde beaucoup d’importance à l’état d’esprit, que les joueurs soient jeunes ou vieux.

Vous avez recruté Rudy Séri l’été dernier, mais on ne l’a pas encore vu, sauf en coupe. Vous nous expliquez pourquoi?

Il faut qu’il prenne sa place, ce n’est pas non plus parce qu’on est jeune qu’on joue. Il n’y a pas de malentendu, quand il est venu nous voulions déjà qu’il s’adapte au niveau N1. C’est un des piliers de notre équipe réserve, et il s’entraine aussi avec nous. Le problème a été qu’il sortait d’un pôle, où il a fait peu de musculation, il a fait toute la préparation estivale avec nous, mais il a enchainé les petites blessures car il n’avait pas cette habitude de travail sur sa musculature, bien qu’il en ait les capacités physiques. Ces habitudes vont mettre un à deux ans à venir chez lui. Il a en tout cas un très bon état d’esprit, il est performant en coupe de France, mais je préfère qu’il ait un vrai rôle avec la N1, plutôt qu’il vienne sur l’équipe première et qu’il ne joue que cinq, dix ou même zéro minutes.

Vous avez encore re-signé beaucoup de vos joueurs pour la saison prochaine (Fulop, Podsiadlo…), est-ce que vous pensez que le manque de renouvellement peut être un frein à l’évolution de votre groupe?

Pour l’instant c’est un avantage. Sur les quatre dernières saisons, on a construit l’équipe petit à petit, en rajoutant un à deux joueurs, seulement trois l’année de la montée. On a perdu Ostarcevic l’été dernier, mais pour des raisons économiques, vous vous doutez bien que sinon on l’aurait gardé! L’argent fait qu’il y a peu de changements. Pour l’instant, ce groupe est une source d’évolution, les habitudes de travail ne se prennent pas en un mois, rien que pour mettre en place une défense il faut compter un an. Après, pour passer un palier, on aura forcément besoin de renouveler certains joueurs. Notre objectif, je le répète, c’est le milieu de tableau, de consolider notre place, et je crois que nous avons encore une grande marge de progression individuelle et collective.

La fin de votre contrat à Créteil ne s’était pas très bien passée à l’époque, vous réussissez bien en ce moment à Sélestat, quel regard portez vous sur cet épisode de votre carrière?

J’ai eu la chance que Créteil fasse appel à moi en 2004. La première année cela s’est plutôt bien passé, on termine 4ème, la deuxième on finit 7ème, et après on a fait encore moins bien. Alors je suppose que je suis devenu moins bon, et les dirigeants ont pris la décision qui s’imposait, ce que je ne conteste pas du tout. Aujourd’hui, c’est très compliqué d’avoir un poste, Créteil m’a fait confiance, je n’irais pas jusqu’à dire que je les remercie mais je leur suis reconnaissant. J’ai quand même connu la Ligue des Champions dès ma première année, ce n’est pas rien. Je n’ai pas de pensées négatives, sans ça, je ne serais sans doute pas à Sélestat aujourd’hui.

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2 avril 2013

Omeyer de A à Z, la première biographie du gardien alsacien

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L’immense carrière de Thierry Omeyer méritait bien un hommage. Christophe Lassaut et François-Xavier Houlet, auteurs du très réussi Le triplé historique des Experts, viennent de terminer la première biographie du gardien alsacien.

« Je n’aurais jamais pensé que quelqu’un ait envie d’écrire un livre sur moi ! ».

Thierry Omeyer n’en revient toujours pas. Demain, la biographie – en français et en allemand – du gardien alsacien sera pourtant en vente. Sa carrière, de ses débuts à Cernay jusqu’à ses actuels succès à Kiel, en passant par Sélestat, Montpellier et bien évidemment l’équipe de France, s’étalera ainsi sur 180 pages et près de 200 photos.

« Cela me surprenait que rien n’ait jamais été fait sur ce joueur exceptionnel »

Les auteurs, Christophe Lassaut et François-Xavier Houlet, sont bien connus des amoureux du handball. Les deux anciens joueurs avaient déjà écrit ensemble Le triplé historique des Experts , après les succès de l’équipe de France aux JO-2008, au Mondial-2009 et à l’Euro-2010. Thierry Omeyer y trônait déjà en bonne place, mais cette fois, c’est lui la star !

« En tant qu’ancien gardien, j’ai été subjugué par les performances de Thierry, explique Christophe Lassaut, ancien portier de Pontault-Combault, Paris ou Créteil. Cela me surprenait que rien n’ait jamais été fait sur ce joueur exceptionnel, alors qu’il y a énormément de choses à dire. J’avais vraiment envie de faire un bouquin sur un gardien et comme “Titi” est le meilleur de tous… »

L’idée fait son chemin et devient réalité à l’automne 2012. « J’ai pris le temps de réfléchir à la proposition, confie Thierry Omeyer. Mais je connais bien François-Xavier, nous avons joué ensemble en équipe de France ( ils ont notamment remporté la médaille de bronze lors du Mondial-2003, ndlr ). J’ai une relation de confiance avec “Zouzou”, c’est important. J’avais aimé leur livre sur les “Experts”. Ils m’ont parlé de leur projet, je l’ai trouvé sympa. C’était aussi le bon moment, après les JO et avant mon départ de Kiel. »

Une biographie sportive mais aussi une approche psychologique

Les nombreuses heures d’entretien avec François-Xavier Houlet, l’ancien demi-centre de Créteil, Montpellier ou Gummersbach, ont replongé le Cernéen dans ses souvenirs. « C’était agréable de me retourner sur ma carrière », sourit le triple champion du monde et double champion olympique.

« C’est une biographie sportive, sur sa carrière de joueur, de ses débuts dans le hand, quand il était entraîné par son père, jusqu’à son départ prochain de Kiel », précise Christophe Lassaut. C’est même un peu plus que cela. L’ouvrage aborde également l’approche psychologique de son poste si spécial de gardien de but, analyse d’un point de vue technique les parades du meilleur joueur du monde 2008.

Les témoignages de Fernandez, Narcisse, Karabatic ou encore Lavrov

Actuels et anciens coéquipiers ou adversaires donnent également leur sentiment sur le phénomène Omeyer : Jérôme Fernandez, Daniel Narcisse, Nikola Karabatic, Henning Fritz, Filip Jicha, Andreï Lavrov, Stefan Kretzschmar, Tomas Svensson, Stefan Lövgren…

« Le livre s’adresse à tout le monde, au grand public comme aux amateurs de hand », indique Christophe Lassaut.

« J’ai vu la version PDF et j’ai trouvé ça très sympa, souffle ...

Il n’est pas le seul…

Le livre sort en France demain. Préface de Claude Onesta et Heiner Brand. Disponible sur le site www.hand-around.com (prix public 20 € + 4,15 € de frais de port).

Source Dna

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