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Le 8ème Rugiss' Hand
12 novembre 2010

ITW: Johann Tschirret, je n'oublie pas les années passées à Sélestat ...

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      A 24 heures de la rencontre opposant Sélestat à Villeurbanne, Johann Tschirret, (ancien violet)  nous donne de ses nouvelles ainsi que ses impressions d'avant match. 

Rugiss'Hand: Tout d’abord merci de nous accorder un peu de ton temps,comment vas-tu ?
Johann TSCHIRRET :
Euh… Bien !

Rugiss'Hand:  Alors, heureux de pouvoir rejouer* ?
J.T:
Oui, très. C’est vrai que suite à la liquidation d’Aurillac, j’ai eu peur de ne pas voir les parquets de l’année, mais heureusement que Villeurbanne était la pour me proposer un projet intéressant.

Rugiss'Hand:  Ton intégration dans l’équipe de Villeurbanne c’est bien passée ?
J.T
:  Très bien oui, le groupe est très jeune (je fais partie de l’équipe des « vieux » pour les petits jeux d’échauffement !) ce qui à grandement facilité mon intégration. Et puis c’est un groupe très solidaire. Les gars m’ont tout de suite mis à l’aise.

Rugiss'Hand:  Auteur en moyenne de quatre buts par match, il semble que tu as rapidement pris tes repères au sein du groupe ?
J.T: Oui, j’ai rapidement pris mes marques dans un système de jeu qui me convient parfaitement. Pour l’aspect technique et tactique de la chose, on en discutera peut-être après le match…

Rugiss'Hand: Des repères associé à une belle victoire contre Aix (l’un des favoris pour la n1212221475_30043807_6334montée). Elle vous a donné une sacrée grosse bouffée d’oxygène ?!
J.T:
On avait avant cette rencontre baissé en intensité, et on avait carrément donné 2 matches (Mulhouse et Semur), mais grâce à un gros travail à l’entraînement on à retrouvé une dynamique plus positive, ce qui nous à permis de faire une perf’ contre Aix, mais le chemin est encore long.

Rugiss'Hand:  Et maintenant se dresse devant vous un autre challenge, la rencontre contre Sélestat, comment abordez vous ce match ?
J.T:
Comme chaque match, on joue pour gagner. Peu importe les forces ou faiblesses de notre adversaire, on se concentre sur notre prestation. Chaque match est une occasion de se dépouiller sur le terrain, de tout donner pour le maillot qu’on porte. Chaque point pris est important donc on joue tout les matches à fond pour en engranger un maximum.

Rugiss'Hand:  De l’extérieur, comment percevez vous cette équipe du SA-HB ?
J.T:
C’est une des grosses écuries du championnat, la preuve se trouve dans son classement : 1er avec une défaite à Créteil pour 6 victoires. C’est un beau parcours, certes, mais nul n’est invincible…

Rugiss'Hand:  Ce match va être un peu particulier pour toi ?!!!
J.T:
Plus que ça ! J’ai passé quelques années à Sélestat, et j’aurai pour adversaires certains amis. Toute ma famille sera la, ainsi que les violets et pas mal de personnes que je connais, donc oui, il y a de l’appréhension, plus que de la pression. Mais tout ça disparaît au coup de sifflet, une fois le match commencé, je ne pense plus à tout ça.

Rugiss'Hand: Tu t’es déjà fait un peu le match dans la tête ou bien tu ne fait pas de distinguo avec un autre match?
J.T:
J’ai tendance à me faire tout les matches dans la tête avant de les jouer, et il ne se passe jamais ce que j’avais « prédit », donc à partir de la… Je vais plutôt me concentrer sur ce que j’ai à faire.

TschirretRugiss'Hand: Et personnellement, suis tu le parcours de nos violets : un peu, passionnément, … ?
J.T:
Bien sûr. Je suis régulièrement connecté sur les sites du club et des supporters, et je lis régulièrement les articles concernant l’équipe. Je n’oublie pas les années passées à Sélestat, car même si ça n’a pas été toujours rose pour moi, j’en garde d’excellents souvenirs.

Rugiss'Hand:  A l’issu du match, que vas-tu faire en premier ?
J.T:
Disons que je n’ai rien prévu en particulier. Mais je vais essayer de voir un peu les amis sélestadiens, et ma famille bien sûr, avant d’aller fêter la victoire avec mes collègues…

Rugiss'Hand: Et bien merci beaucoup Johann.
       Nous sommes heureux de te revoir, te souhaitons la bienvenu à Sélestat et un bon match.

Frédéric G.

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23 octobre 2010

Interview d'Obrad et Vladimir

Vous l'attendiez, la voici.
         Retrouvez l'intervieuw de Vladimir Ostarcevic et d'Obrad Ivezic faite en début de semaine par Alsace 20
.

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10 octobre 2010

Réactions à chaud, Sélestat - Nancy 31-25

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27 juillet 2010

ITW: Arnaud Freppel ''Le bon moment''

           Trois ans après l'avoir quitté, Arnaud Freppel est de retour à Sélestat. A 30 ans, l'ailier droit alsacien vient apporter son expérience à un groupe jeune et ambitieux.

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    « C'était le bon moment », sourit Arnaud Freppel. L'ailier droit n'avait jamais caché qu'en dépit de son "exil" à Saintes, puis à Cesson, la saison dernière, il avait en tête de revenir en Alsace un jour ou l'autre. « Cela aurait pu se faire plus tard... »
Sauf que Sélestat a pensé à lui très tôt - « le club m'a contacté à la mi-saison » - pour constituer son effectif version 2010-2011. En fin de contrat avec le club breton, Arnaud Freppel avoue avoir hésité, Cesson lui ayant proposé de prolonger son bail de deux ans, avec donc la perspective de rester en D1. « C'était intéressant sportivement. »

Un choix de vie

      Mais c'est finalement Sélestat qui a eu sa préférence (il s'est engagé pour trois ans). Car Arnaud Freppel souhaitait avant tout s'inscrire dans la durée. Prendre part à une aventure, voilà ce qui l'intéressait avant tout.
« Le projet de Sélestat correspondait à ce que je recherchais. J'ai eu envie d'apporter ma pierre à l'édifice. Tous les ingrédients sont réunis pour rester un long moment », explique-t-il.
    Car au-delà de l'aspect sportif, Arnaud Freppel, en retrouvant Sélestat, faisait également un choix de vie. Se rapprocher de sa famille à Wittenheim, d'autant plus que son épouse attend un deuxième enfant, retrouver ses amis, tous ces paramètres ont compté au moment de décider. « Je suis heureux de revenir », expose-t-il simplement.
En 2007, Arnaud Freppel avait quitté Sélestat « pour (se) mettre en danger dans un nouveau club, connaitre une autre façon de travailler, prendre un nouvel élan... » Ses expériences à Saintes (D2) et Cesson l'ont comblé sur ce plan.
       Et abstraction faite de l'intérêt sportif, l'Alsacien a apprécié ses trois années passées loin de sa région natale. « Se retrouver dans un autre cadre apporte énormément au niveau du caractère, en termes d'esprit d'ouverture et de faculté d'adaptation. C'était très enrichissant humainement. Je me suis fait beaucoup d'amis. »
Nouveau sans vraiment l'être - il avait passé dix ans à Sélestat avant de partir à Saintes -, Arnaud Freppel pressent que son intégration sera rapide. « Je retrouve beaucoup de personnes connues, dirigeants ou bénévoles. Et puis j'ai déjà mes marques dans une ville que je connais et où j'ai de nombreux amis. »

« Talent et envie »

      C'est davantage l'environnement du club qui a changé depuis son départ, avec la nouvelle salle par exemple. « L'équipe s'est aussi renouvelée. De mon époque, il ne reste plus que Christian (Omeyer) et Olivier (Jung) qui était aux portes de l'équipe Une », ajoute l'ailier droit.
       A 30 ans, Arnaud Freppel ne revient pas à Sélestat en préretraite. « J'ai encore quelques belles années devant moi, assure-t-il plein d'ambitions. Mon objectif, comme celui du club, est de remonter en D1. Je vais essayer d'apporter mon expérience à ce groupe, qui regorge de talent et d'envie. »
       Jeunesse, expérience, talent : le cocktail parfait pour monter en D1 ?

Source DNA du 27/07/10

19 juillet 2010

ITW: Françis Franck ''je ne regrette rien''

      Cela fait grosso modo 20 ans qu'il fait partie du paysage. Pas en toile de fond, au premier plan, tout devant. Vingt ans que Francis Franck fait l'actualité, autant par ses performances qu'en raison d'un caractère bien trempé. Normal, le garçon est gardien de but...

 

Les petits gros, le grand et sec

      Vingt ans donc, mais pas un de plus. A 40 ans - il est né le 17 mars 1970 à Saint-Avold -, le Sélestadien a décidé de tourner la page. De mettre fin à une carrière qui, forcément, en fera rêver plusieurs.
Comme rien ne pouvait être banal s'agissant de Francis Franck, tout débuta sur un malentendu. « J'ai fais mes premiers pas sur un terrain à sept ans et demi. Six mois plus tard j'étais gardien. A l'époque, on avait tendance à faire jouer les petits gros dans le but. Moi, j'étais déjà grand et sec. » Premier match, et quatre penalties arrêtés...
Le début d'une belle et longue carrière qui allait mener le Lorrain de l'ASPTT Metz au SMEC lorsque les "postiers" se décidèrent à ne miser que sur les filles, puis dans la région parisienne que Francis Franck rejoint à 22 ans.
Ce fut Saint-Brice (et la montée en D1), l'USM Gagny avec laquelle il disputa son premier EuroTournoi en 1994, et Pontault-Combault.

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56 sélections, le bronze au Japon

      C'était écrit, c'est sur un autre concours de circonstances que tout s'emballa. Parti à Créteil pour n'y être que troisième gardien, c'est pourtant lors de la saison 1996/1997 que le talent de l'Alsacien naturalisé parce qu'accepté put pleinement s'exprimer.
      « Il y avait, devant moi, Damien Pellier et Christophe Lassaut. Le premier se blesse d'entrée, le deuxième aussi quelques matches plus tard. Me voilà premier gardien parce que le seul... Et Daniel Costantini qui m'appelle en équipe de France ! »
       L'histoire s'accélère pour Francis Franck qui fête sa première sélection aux Jeux méditerranéens. Cinquante-cinq autres suivront marquées, entre autres, d'une médaille de bronze aux Mondiaux japonais de 1997.
Passé au PSG-Asnières (c'est à cette époque, à l'occasion d'un match à rejouer face au Racing, qu'il rencontre Joëlle, la Lutzelhousoise future mère de Morgane et Clément, ses enfants) puis en Allemagne, à Friesenheim - « une expérience, un choix de confort et un challenge de plus » -, Francis Franck débarque à Sélestat en 2003.
       « A 33 ans, le besoin de préparer l'après handball m'a décidé. Je n'avais, professionnellement, rien, aucun diplôme, aucun outil, aucune expérience. Là, j'avais l'occasion de revenir chez moi ou presque, d'encore jouer et de me projeter vers l'avenir. »

« Tu portes des œillères quand tu pratiques le sport de haut niveau »

      Sélestat lui offrit effectivement l'opportunité d'assurer un avenir autre qu'handballistique. Le temps d'un stage à la BDE des amis Chouissa, d'un autre à Sport 2000, Francis Franck découvre - en même temps qu'il fait le bonheur du SCS, du SAHB pour finir - le métier de commercial, à Colossal d'abord, chez Arlogis pour finir.
       « De m'ouvrir au vrai monde m'a permis de vraiment m'enrichir. Tu portes des œillères quand tu pratiques le sport de haut niveau. Ces expériences professionnelles m'ont permis de m'ouvrir sur tout ce qui fait la vraie vie. C'est usant de concilier sport et formation, mais tellement riche. Vraiment, je remercie tous ceux qui m'ont permis de passer d'une vie à l'autre, comme ça, en douceur. »

« Je sais la chance que j'ai eue »

      Francis Franck s'en est donc allé au soir d'un match à Nancy, le 30 mai dernier, au terme d'un énième match de haut niveau. Le cœur gros, mais l'esprit libre.
      Heureux d'une carrière pleine et épargnée -« j'ai toujours eu peur d'une blessure que je n'ai jamais eue » -, fier d'un parcours irréprochable. Reconnaissant aussi pour ceux lui ayant fait confiance, les dirigeants sélestadiens en premier lieu.53307010
    « Sélestat est un club à part, comme il en existe très peu en France. Le hand fait partie du patrimoine de la ville, chacun sent, dans l'équipe, la responsabilité qu'il porte, chacun sait ce que nos supporteurs donnent et ce qu'on doit leur rendre. On est obligé de se battre chaque samedi, bien ou mal, mais de se battre.
    « Si Créteil m'a apporté les résultats, si jouer au PSG de l'époque a été valorisant, Sélestat est définitivement le club qui m'a le plus marqué. Au niveau de l'environnement comme à ceux du cadre de vie et du plaisir. »
Francis Franck sait de quoi il parle quand il évoque le cadre de vie. Parce que, fils de mineur (son papa s'en sortit en réussissant un concours lui ouvrant les portes de la police nationale), il aurait pu, lui aussi et tout comme son cousin, vivre sa vie 800 mètres sous terre.
     « Mes parents d'abord, le hand ensuite, m'ont permis d'y réchapper et ça n'a pas de prix. Je sais la chance que j'ai eue de faire de ma passion un métier, de vivre de telles expériences et de rencontrer des gens uniques. »

« Chaque match que j'ai joué est un souvenir »

      Un des meilleurs gardiens de but que le hand français a connu a ainsi décidé de tourner la page. Mais pas de fermer le livre. Pas possible pour un garçon qui en a écrit tant de beaux paragraphes.
      S'il a rangé ses baskets, Francis Franck ne renie rien. « Chaque match que j'ai joué est un souvenir. J'ai débuté le handball en m'amusant, je l'ai quitté en m'amusant. Il y a souvent eu des obligations de résultats, mais jamais je n'ai oublié la notion de plaisir. Je ne regrette rien, surtout pas mes choix. Là, tout de suite, je vais prendre le temps de souffler, celui de réfléchir. Mais c'est évident, le hand n'en a pas fini avec moi. »
      Pour preuve, même si sa décision de ne plus jouer est bel et bien prise, Francis Franck a demandé à Jean-Luc Le Gall de pouvoir s'entraîner une ou deux fois par semaine. Et le Lorrain s'interroge sur sa future implication dans le monde du hand.

« L'image d'un garçon qui ne s'est jamais caché, qui n'a jamais triché »

      « C'est clair, ma carrière de joueur s'est achevée à Sélestat. Mais j'ai malgré tout un engagement moral avec le club. M'y impliquer me tenterai assez, mais je ne sais pas encore à quel niveau. »
      Une bonne nouvelle pour Vincent Momper et les siens tant leur ancien gardien a encore des choses à apporter à un club auquel il croit. « Il faut que Sélestat mobilise, centralise et attire. Il y a un problème financier, donc économique, à régler, mais je crois en Sélestat, à ses facultés à côtoyer le plus haut niveau. »
       Il veut tenter l'aventure, d'une autre façon. En inculquant, par exemple, aux plus jeunes cet état d'esprit qui l'a toujours fait avancer.
       « Gamin, je me suis lancé dans une aventure, entraîné par un "truc" que je n'étais pas sûr de pouvoir maîtriser. La passion m'a guidé, elle m'a permis d'aussi bien vivre la vie qu'il m'a été donné de vivre. Je le répète, je n'ai aucun regret. Un manque, peut-être, celui de ne pas avoir participé aux Jeux olympiques... »
       Pas de regret, juste un souhait : « Au bout du compte, j'espère qu'on gardera de moi l'image d'un garçon qui ne s'est jamais caché, qui n'a jamais triché... » Mais qui pourrait penser le contraire ?

A.V.53308241

: le 17 mars 1970 à Saint-Avold (Moselle).
Clubs
ASPTT Metz,
SMEC,
De 1992 à 1994: Saint-Brice
De 1994 à 1995: Gagny
De 1995 à 1996: Pontault.-ComBault (LNH)
De 1996 à 1997: Créteil (LNH)
De 1997 à 2000: PSG (LNH)
De 2000 à 2003: Friesenheim (All D1)
De 2003 à 2007: Sélestat (LNH)
De 2007 à 2009: Mulhouse (D2)
De 2009 à 2010: Sélestat (D2)

Palmarès : vice-champion de France et vainqueur de la Coupe de France en 1997 avec Créteil, élu meilleur gardien de D1 en 1999, élu meilleur gardien de D2 en 2009, 56 sélections en équipe de France (médaillé de bronze aux Mondiaux-1997 au Japon, 5e de l'Euro-1998, 5e des Mondiaux-1999).

Source des DNA

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6 juin 2010

Micro Violet: Sébastien Gallotte; continuez à être comme êtes...

Marjo pour les violets : J'ai rencontré un Sébastien tout sourire et décontracté qui a bien voulu se prêter au jeu du micro violet!

Seb_2009Les Violets :Tout d'abord merci d'avoir accepté notre interview! Comment vas-tu ?
 Ca va très bien, merci. Tout est enfin réglé pour mon départ de départ de Sélestat et mon arrivée dans un nouveau club, en l'occurence Mulhouse.

Les violets : Pars-tu avec des regrets?
 
J'ai vécu beaucoup de belles choses à Sélestat, c'est aussi là ou j'ai commencé ma carrière professionnelle. Après 6 ans passés ici, j'ai forcement quelques émotions à quitter ce club! En fin de saison dernière il me restait 2 années de contrat, nous sommes descendus en D2 et il est vrai que je comptais remonter en D1 lors de mes deux dernières années. Mais certains évènements m'ont poussé à partir, même si je me plaisais énormément ici et que j'aurais aimé continuer l'aventure avec mes coéquipiers!
Les violets : Comment es tu arrivé au S.A.H.B ???
      Ils étaient à la recherche d'un ailier droit. J'ai été contacté par le club par l'intermédiaire d'Alain QUINTALLET (Ndlr : qui n’est autre que le préparateur physique de l’équipe de France actuel) et je profite d'ailleurs de cette interview pour le remercier.
Seb_en_2005Les violets : Te rappelles-tu de ton 1er match avec Sélestat?
      
Oui c'était à ST RAPHAEL où d'ailleurs nous avons gagné me s'emble t'il. (Ndlr : Bonne réponse, c'était le 25/19/04 à St Raph gagné 23/26. Seb marquera ses deux premiers buts sous le maillot violet)
Les violets : Le fait de quitter ta région, famille, amis pour venir jouer en équipe pro, t'as t'il fait peur?
      
Ca fait toujours un peu peur de quitter sa région, mais je suis arrivé ici à 20 ans et cela faisait déjà quelques années que j'avais quitté ma famille. C'était la continuité de mon objectif sportif.
Les violets : Que retiens-tu de ton passage à Sélestat?
      
Le début de ma carrière professionnel et les amitiées que j'ai créé!
Les violets : Ton meilleur souvenir?
      
Le 1er match en tant que professionnel et le 1/4 de finale de coupe de France contre Créteil il y a deux ans, que nous avons gagné et qui nous permettait d'accéder au dernier carré à MULHOUSE.
Les violets : Les joueurs qui t'on le plus marqué ?
 Sportivement les joueurs qui m'on le plus marqué sont les deux tunisiens MEGANEMM et TEJ car ce sont deux très grands joueurs.
         
A Sélestat et pas seulement sportivement mais qui sont devenus des amis : Michal SALAMI, Robin FOUBERT, Mickael ROBIN, Mehdi IGHIRRI, Victor BOILLAUD, Olivier JUNG pour ne citer qu'eux. Ce sont des personnes avec qui je suis et resterait en contact.
Michal_et_OlivierLes violets : Selon toi quels étaient les meilleurs joueurs violets de la saison 2009-2010?
         
Selon moi, les deux meilleurs joueurs violets de cette saison sont: 
             
- Michal SALAMI de part sa première partie de saison énorme, où sur certains matchs ou il a tenu l'équipe à lui tout seul en attaque.

               
- Ensuite, je dirais Olivier JUNG qui n'a pas forcément marqué tout les esprits en tant que buteurs même si sa fin de saison à été remarquable en attaque et qu'il est un des fleurons de notre défense. A lui tout seul, il représente une grosse partie de la défense.

Les violets : Pour finir, as-tu un message général à donner?
            
Je souhaite sportivement que l'équipe arrive à atteindre son objectif, même si maintenant je ferais tout pour qu'elle soit derrière ma nouvelle équipe (rires). Et bien sûr, merci à tous les supporters violets. Continuez à être comme vous êtes, et particulièrement certains supporters et partenaires qui viennent me saluer après les matchs. Pour finir je pars sans rancœur et sans animosité, je souhaite dans le futur de la réussite au S.A.H.B pour ces ambitions!
Les violets : Merci Seb de m'avoir accordé un peu de ton temps! Nous garderons un très bon souvenir de toi et te souhaitons bonne continuation chez nos voisins Mulhousiens.05__Vivre_ma_Maison

Merci à Bientôt
De Marjorie pour les violets.

Seb en chiffres:
6 années sous la couleur :  Violet (mot invariable à Sélestat)
1er match à domicile: contre Toulouse en sept 2004
Dernier match sous le maillot violet : Contre Nancy le 29 mai 2010.
Carton rouge : Jamais
Sanction deux minutes : 22 (moy 3.5 par saisons)
Nombre de matchs éffectués: 102 (N'a raté que six rencontres depuis son arrivée en 2004)
Nombre de buts marqués : 250 (moy 41 par saisons) 52 buts cette année

Les supporters te souhaitent
une bonne suite de carrière.

29 mai 2010

Présentation 26ème journée: Nancy /SAHB: Dans le top 4 ? !

NancyVsSELESTATaccompagnés des Copie_de_Les_Violets

ASPTT Nancy      
/       Sélestat Alsace Handball

Les Sélestadiens vont mettre une dernière fois leurs forces en commun pour finir la saison en beauté ce soir à Nancy. Archives Denis Werwer

Le SAHB aimerait boucler sa saison dans le top 4, ce soir à Nancy, et poser les jalons de la suivante que son président espère être celle de la remontée.

Vincent Momper, Sélestat va finir la saison entre la 4 e et la 6 e place. Est-ce satisfaisant ?
            On peut même terminer 3 e ex-aequo selon le résultat de nos adversaires directs et au mieux 4 e au goal average. C’est un peu moins bien que l’objectif annoncé en début de saison. Nous étions conscients que remonter immédiatement serait compliqué. Il nous a manqué un peu de chance. D’autant que les blessures qui ont touché des cadres de l’équipe n’ont pas pu être compensées car notre banc était encore jeune. Nous sommes passés au travers de certains matches en début d’année. Une période qui correspondait aussi à nos premiers matches dans la nouvelle salle, où nous avons eu besoin de prendre nos marques.

Le SAHB avait-il réellement les moyens de se mêler à la lutte pour la montée ?
         On aurait pu. Mais il aurait fallu des circonstances plus favorables. L’objectif était élevé mais ce n’était pas une raison de ne pas se le fixer. Terminer entre les places trois et six correspond en gros à notre statut.

Le bilan est donc néanmoins positif ?
          J’avoue qu’une victoire ce samedi à Nancy me ferait vraiment plaisir, histoire de terminer le plus près possible de la troisième place. Ce qui me satisfait surtout en cette fin de saison, c’est de voir que notre équipe, contrairement à d’autres, n’a rien lâché et prépare déjà celle à venir. Le match contre Billère a permis de voir du beau jeu. On sent que les automatismes arrivent. Avec des joueurs venus d’horizons différents, la mayonnaise a bien pris.

Ce qui laisse augurer une meilleure saison à venir avec un groupe renforcé par trois arrivées ?
         Le recrutement a commencé en février. L’idée étant de conserver une bonne partie de nos joueurs. Ce n’était pas simple mais on y est parvenu. En y ajoutant des joueurs de haut vol, je suis persuadé qu’on aura le collectif pour monter. Autant l’objectif paraissait compliqué cette saison, autant il est clair cette fois.

Comment avez-vous fait pour attirer en D2 française des joueurs qui ont évolué en Ligue des champions ?
       Ostarcevic et Ivezic étaient en contact avec des clubs allemands dont l’offre était supérieure à la nôtre. Ce qui prouve que ce n’est pas l’argent qui les a motivés. Alors pourquoi ont-ils choisi le SAHB ? Je me suis rendu compte que Sélestat avait une très bonne réputation en France et dans le monde du hand. Ces joueurs savent qu’il y a un projet sérieux et nous rejoignent pour viser la D1. Il n’y a rien d’autre qui les intéresse. Ensuite, la France plaît aux épouses des joueurs qui prennent une part importante dans la décision de leur mari.

Le budget va forcément augmenter ?
         La masse salariale va augmenter mais on ne fait pas non plus n’importe quoi. C’est possible grâce à une plus grande capacité en recette billetterie de la nouvelle salle. Les deux derniers matches l’ont prouvé. Une campagne d’abonnement va débuter prochainement. Des nouveaux partenaires nous ont rejoints et nous en cherchons d’autres. Une vidéo de présentation du club sur notre site internet va dans ce sens. Notre développement sportif va de pair avec notre capacité à les convaincre de nous rejoindre.

Christian Weibel

Ce soir à 20h30 au Parc des sports de Vandoeuvre.
Arbitres : MM. Dougarem et Less.
Nancy : 1. Auger et 12. Potteau dans les buts. 5. Cornier, 6. Gaude, 7. Rac, 9. Malesevic, 10. Crepin, 13. Jedrzejewski, 15. Moussay, 17. Lepinoux, 18. Ragot, 19. Henry, 21. Grain (cap.), 23. Fortemps, 27. Motyka. Entr. : Thony.
Sélestat : 1. Franck (cap.) et 33. Girardin dans les buts. 3. Jung, 4. Sarni, 5. Aman, 8. Omeyer, 9. Beauregard, 10. Foubert, 13. Gallotte, 15. Pintor, 17. Salami, 19. Eymann, 20. François-Marie. Entr. : Le Gall

Source L'Alsace

17 novembre 2009

Robin Foubert: « Il faut faire le plein...

 ... de confiance et de point »

.Robin_Foubert
« Pour ce match nous avions a cœur de renouer avec la victoire suite à notre défaite en terre lyonnaise et d'autant plus a domicile devant notre fidèle public. De plus nous avons un calendrier (Aix, Paris, Billere, Nancy) assez important et il faut donc faire le plein de confiance et de point avant ce virage déterminant pour la suite de la saison.
En ce qui concerne le match d'Hazebrouck nous avons d'entrée mis beaucoup de pression autant en attaque qu'en défense où nous étions bien en place avec un 7-1 à la clef. Nous avions pour objectif de mettre beaucoup de rythme afin d'épuiser une équipe plutôt mature .

A la mi-temps on mène de 7 buts; mais on a commis des erreurs d'inattentions et on c’est fait grappillé quelques buts et ils ont réduits l'écart a - 4. Puis on a remis un tout dernier coup d'accélérateur en toute fin de match, avec un gardien encore en état de grâce on finit avec une avance de 8 but. La victoire est le plus important même si on est conscient qu' on a commis des erreurs qui , si on ne les rectifie pas dès ces semaines à l'entrainement pourront se payer cher par la suite du championnat. »

Propos recueilli par Hand-planet.com.

3 novembre 2009

Micro-Violet au féminin.

 

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         C’est à l’occasion du déplacement des supporterspour le match à Valence que six épouses, conjointes de joueurs sont venues se joindre au périple.
          En compagnie d'Amandine, Joëlle, Delphine, Line, Agneska et Mélanie, les violets ont eu l’honneur de partager leurs émotions le temps d’un week-end. Retour sur un moment de complicité, de simplicité...

Les violets :
Est-ce la 1ère fois que vous faite un déplacement avec des supporters ?
Toutes : ... Oui, ensemble avec des supporters, c’est la première fois.
Joëlle F : Il nous arrive de partir seule ou en famille mais en groupe, non, c’est une première.
.
Les violets : Pour une première, vous êtes venues en force puisque vous êtes tout de même six. Soit une femme de joueur sur deux. Qu’est-ce qui vous a ammené à venir ?
Delphine O : Pour ce déplacement, tous les facteurs étaient réunis pour pouvoir venir. Les enfants ont pu êtres casés, nous ne travaillions pas... De plus, c’est un bon moyen pour nous aussi (épouses) de pouvoir se connaître entre nous.
Valence_009.
Les violets :
Quand vos conjoints ont appris que vous veniez, ont-ils été surpris ?
Mélanie R:
Non, ce n’était qu’une demi-surprise.
Delphine : Par contre, quand ils vont nous voir avec le maillot violet des supporters, là ils seront surpris. (Pour l’occasion, le club de supporter a offert un maillot violet à chaque conjointe)
.
Les violets
:
Pensez-vous qu’ils seront plus forts avec votre venue ?
Delphine:
Non, certainement pas. Par contre, de venir dans une salle en groupe comme aujourd’hui, ce sera comme si on jouait à domicile. (Delphine ne pensera pas si bien dire puisque que se sera même le titre du journal l’Alsace retraçant le match contre Valence : Sélestat, comme à domicile)
.
IMGP5074Les violets : Comment allez vous aborder la rencontre ? Est-ce comme épouses, supportrices ou bien encore spectatrices ?
Toutes : Pas spectatrices, c’est sûr. Comme supportrices, c’est certain. Bien sûr qu’on encourage nos hommes mais nous venons au match surtout par amour du handball. Pour le plaisir du jeu.
Amandine et Joëlle : Beaucoup d’entre nous sommes d’anciennes joueuses de hand ou d’athlétisme (pour Amandine).
.
Les violets À la veille d’un match, vos hommes rentrent tout doucement dans leur match. Les circonstances changent t’elles quelque chose à la maison ?
Delphine: Non, pas vraiment. Nous prêtons un peu plus d’importance aux ‘’petits tracas’’ quotidiens afin de leur éviter une nervosité inutile.
Joëlle : Chez nous, rien ne change, c’est une journée vécue comme une autre.
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Les violets
Les joueurs vous parlent ils de leur travail au quotidien ou bien cela reste un sujet peu abordé ?
Joëlle : C’est obligé, le hand prend une grande place en général.
Delphine : Je suis d’accord, de plus Christian ayant plusieurs casquettes au sein du club, c’est presque chose normale.
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Les violets
Quelques mots sur les supporters violets, comment les voyez-vous ?
Mélanie : On ne peut pas passer à coté, c’est la première fois que je vois cela. C’est impressionnant.
Delphine : Ce qui est fort et que l’on ne voit pas partout, c’est les supporters qui encouragent leur équipe même lorsqu’elle est en difficulté. On le voit, en général, l’ardeur des tambours est souvent en fonction d’un score qui leur est favorable.
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DSCN2885Les violets : Allez, pour le fun, une dernière petite question : Selon vous quel sera le résultat de ce soir et avec quel écart ?
Amandine, Joëlle, Delphine, Line, Agneska, Mélanie : C’est obligé, victoire de Sélestat.
Amandine : Victoire + 5 buts
Joëlle : Victoire + 2 buts
Delphine :Victoire + 2 buts
Line : Victoire + 3 buts
Mélanie : Victoire + 1 buts
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Nota : Pour la petite histoire, c’est donc un sans faute pour ces dames avec mention+ pour Mélanie qui aura pronostiqué le bon écart. Bravo….
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Les violets
: Et bien merci à vous toutes, ce fut un réel plaisir de m’entretenir avec vous. Bon match à vous.
Les violets Au plaisir.
* L'entretien a été réalisé dans le bus 3 heures avant la rencontre nous opposant à Valence.

Fred pour les violets.

22 septembre 2009

C’est une chance de jouer devant un tel public !

 Pour son premier match au Cosec sous le maillot sélestadien, l’ancien demi-centre de Saint-Raphaël a savouré le succès du SAHB sur Mulhouse et l’atmosphère particulière de ce derby alsacien.

  get       Robin Foubert est affamé et l’a démontré samedi soir en mordant à pleines dents dans le derby contre Mulhouse. Une confrontation 100 % alsacienne dont il était, certes, l’un des acteurs mais pas vraiment le plus concerné par la rivalité régionale, lui qui se définit comme un Raphaëlois pur jus. « N’étant pas de la région, le contexte du match n’était pas une source de motivation particulière pour moi, même si j’ai pu constater sur des plus anciens, comme Francis Franck, ce que ça voulait dire, avoue celui qui vient de souffler sa 23 e bougie il y a une semaine à peine. Mais je sais aussi qu’un derby n’est pas un match comme un autre et qu’il faut le gagner. »

Mission accomplie pour Robin et ses complices du SAHB. Si bien que l’affamé s’est offert une tarte flambée maison sur l’agréable terrasse d’été installée pour l’événement devant la porte d’entrée de la salle de sport. « Si j’ai déjà eu l’occasion de découvrir d’autres spécialités du coin et apprécié l’excellent blanc local, je connaissais en revanche la Flam’s car j’en avais déjà acheté dans une grande surface de la Côte. Maisça n’a rien à voir avec celle d’ici. Franchement, je me régale… »

« C’est une chance de jouer devant un tel public »

Tout comme il a savouré l’ambiance du match et le soutien des tribunes, trop petites samedi soir, pour accueillir tous les amoureux du hand de la région. « J’avais déjà eu l’occasion de venir ici avec Saint-Raphaël (il y a deux ans jour pour jour) et je n’avais pas oublié l’ambiance particulière de cette salle. Mais ce samedi, c’était encore plus fort. J’ai été étonné du chaud public alsacien. Il nous pousse et c’est une chance de pouvoir disputer des matches dans une telle atmosphère. Si on travaille dur toute la semaine, c’est pour pouvoir vivre de tels moments. »

Désormais baptisé sous le maillot violet et au Gewurtz, Robin Foubert espère pouvoir progresser et mettre à profit le temps de jeu que Jean-Luc Le Gall lui offre pour jouer les premiers rôles dans cette D2 dont les résultats des deux premières journées ont déjà montré à quel point ce championnat est incontrôlable et surprenant. Descendre d’un cran pour rejouer à ce niveau n’a d’ailleurs rien d’une régression pour ce jeune joueur qui retrouve l’antichambre de l’élite où il avait fait ses premiers pas il y a quatre ans avant de poursuivre l’expérience au plus haut niveau « Rejoindre le SAHB est un défi que je me lance et qui devrait me permettre de jouer davantage qu’à Saint-Raphaël où j’étais barré par des spécialistes talentueux comme Vojinovic et Fortuneanu. À Sélestat on me confie forcément davantage de responsabilités. Je dois aussi me réadapter à la D2 où le jeu est différent, moins académique. Toutes proportions gardées, ce championnat est plus difficile que la D1. Les matches se jouent au couteau et on ne s’en sort que si on joue collectivement. C’est ce qu’on va s’appliquer à faire à Sélestat avec un groupe vraiment sympa et dans une bonne ambiance. »

Et qui sait, Robin vivra peut-être une seconde ascension lui qui, il y a trois ans, a fait partie de l’épopée de Saint-Raphaël, promu au printemps 2007.

Christian Weibel Journal L'Alsace

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