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Le 8ème Rugiss' Hand
9 juin 2011

Micro violet: Nico, mon grand ami !

        Nico et Obrad    
                 
Obrad et Nico ou quand l’amitié dépasse les frontières du sport. Ils auraient pu ne jamais se croiser. L’un est né à Novi Sad, dans le nord de la Serbie, l’autre a usé ses fonds de culottes en terre lorraines à Porcelette.
                   Leur seul point commun mais qui va les unir, c'est la passion du handball et celui d'un chemin croisé sur le banc du SAHB. Les voilà depuis bientôt un an sous le même maillot violet, avec de surcroît une amitié qui dépasse le domaine du sport. Rencontre...

    Rugiss’hand : Bonjour à vous deux, je voulais tout d’abord vous remercier de m’accorder cette interview.
          Obrad et Nico : Salut

Rugiss’hand : Obrad, tu avouais il y a an avoir toujours voulu jouer en France. Ton choix c’était porté sur un club atypique qui jouait en D2 plutôt que de jouer un grand club de D1 en Allemagne par exemple. Avec le recul, était-ce un bon choix ?
Obrad : Oui, mon choix était juste puisque nous jouons la saison prochaine en LNH. Je suis venu jouer dans un club évoluant en D2 mais l’objectif était clair, c’était de le faire monter à l’étage supérieur. Sélestat faisait partie des équipes favorites à la montée, c’est pour cela que j’avais choisi le SAHB. L’objectif est réussi.

Rugiss’hand : Tu disais aussi ne pas te sentir étranger à Sélestat, c’est toujours le cas ?
Obrad 
: Oui, je me sens bien à Sélestat. Je me suis rapidement trouvé à l’aise car j’ai été de suite bien entouré par plein de monde, que se soit les joueurs, tout l’entourage du club mais aussi mon prof de français.       

Rugiss’hand : Obrad, toi qui viens d’un autre pays et qui a fait plusieurs clubs, comment défini-tu cette passion du hand à Sélestat ?
Obrad : Je n’aurai jamais imaginé qu’il y aurait autant de monde lors des matches alors que nous n'étions qu'en 2eme division ! C’est fou.

Rugiss’hand : Revenons sur vous deux, vous vous souvenez de votre premier contact ?
Obrad 
: ça c’est fait très rapidement puisque tout de suite après ma visite médicale, je me suis entraîné avec l’ensemble de mes coéquipiers.  C’est là que j’ai vu Nico pour la première fois…
Nicolas 
: … oui c’est surtout après l'entraînement qu'on a fait connaissance et nous avons de suite sympathisé.

Rugiss’hand : Nicolas, Obrad, si je vous laisse à chacun un adjectif pour définir votre coéquipier, lequel est il ?
Obrad :
<<Very Good man !!! >> pour poursuivre en français : << C’est mon grand ami ! >>
Nicolas : Obrad ? C’est un fou, un très grand fou  mais attention un fou super sympa…

Rugiss’hand : Nicolas, que veux tu dire par là ?
Nicolas 
: C’est un fou dans le bon sens… Il veut toujours gagner !!! Un jour, à l’échauffement, on a fait un petite partie de basket, j’ai fait un peu le c… et j’ai fait perdre Obrad qui m’en a voulu toute une semaine ! Il est comme ça !
Obrad 
: avec un sourire malicieux :
<< Je veux toujours gagner, je suis comme ça, toujours gagner >>

Rugiss’hand : C’est vraiment curieux, ça ne fait donc qu’un an que vous connaissez ! Pourtant lorsque vous êtes ensemble lors des matchs, on a vraiment le sentiment que vous vous connaissez de longues dates !
Nicolas : En règle générale, on s’entend toujours bien entre gardiens…
Obrad 
: C’est très important pour l’équipe, et quand Nico fait un bon match, je suis très content pour lui mais aussi pour notre équipe.

Rugiss’hand : Vous êtes tout le temps en train de communiquer ensemble, de vous encourager… on voit rarement une telle communion entre deux gardiens ?
Obrad 
: C’est vrai, on communique beaucoup ensemble, c’est notre métier. C’est vrai aussi que nos liens sont très fort et que ça aide…

Rugiss’hand : Ça explique sans doute pourquoi vous êtes le meilleur duo de gardien de D2 cette année ! Si l’on se base sur les stats !
Nicolas : Oui, c’est sûr !
Obrad : Notre amitié n’exclu pas une concurrence saine entre nous, mais celle-ci fait également notre force !

Rugiss’hand : Vous n'allez pas me croire mais Aladin est passé chez moi hier soir et il m’a déposé sa lampe magique le temps de l’interview. Vous avez le droit de faire trois vœux, un chacun et un commun…. Lesquels sont-ils ?
Obrad : Que tous les gens autour de moi soient en bonne santé.
Nicolas 
: Je voudrais que ceux qui ont des projets dans mon entourage les réussissent.
Obrad et Nico : Que notre amitié commune perdure et se fructifie avec les années.

Les deux gardiens de Sélestat, Obrad Ivezic et Nicolas Girardin, fonctionnent véritablement bras dessus, bras dessous. Photo Denis Werwer

Rugiss’hand : Je vous remercie pour le temps que vous m’avez accordé.
Obrad et Nico : C’était avec Plaisir !

Rugiss’hand : Merci beaucoup, à bientôt.

Rugiss’man

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5 mai 2011

Itw Vincent Momper: « Ce n’est qu’une étape »

Momper_VincentLorsqu’il prit le relais, il y a 18 mois, de l’immense Germain Spatz – celui grâce auquel le handball est aujourd’hui sélestadien – à la tête du SAHB, Vincent Momper ne savait pas vraiment où il mettait les pieds. Ni à quel chantier il se proposait de s’attaquer.

Un peu moins de deux saisons après son arrivée à la présidence du SAHB, Vincent Momper l’ancien ailier gauche du SCS d’alors s’autorise à un premier bilan. Heureux du chemin parcouru, pas loin d’être effrayé en évoquant celui à visiter.

« Entre le moment où j’ai arrêté le handball de haut niveau (il évolua en D1 de 1990 à 1993) et aujourd’hui, tout a évolué à la vitesse grand V. Tout comme entre le coup de main que j’étais disposé à donner au club et la présidence qu’on a bien voulu me confier, il y a un fossé que je n’aurais jamais tenté de franchir tout seul. »

Stimuler, tonifier

L’amour du maillot et le soutien d’autres anciens ont eu raison de ses dernières réticences. Vincent Momper a donc sauté le pas et il ne le regrette pas aujourd’hui.

« Nous avons beaucoup travaillé et nous en sommes récompensés aujourd’hui. Et quand je dis nous, je pense à tous ceux qui se sont dépensés sans compter, les dirigeants, les joueurs, les entraîneurs, les kinés, nos partenaires, notre formidable public. Nous nous étions fixé des objectifs à court terme que nous avons atteints et ce n’est pas une mince récompense. »

Il fallait, en premier lieu, retrouver une place au plus haut niveau, « celle que méritent l’Alsace et Sélestat, terres de handball. »

Il fallait, aussi, redynamiser, stimuler, tonifier. « Il y avait tout un projet lié à la nouvelle salle, continue le président sélestadien. Nous voulions faire du CSI plus qu’une enceinte, un lieu de vie, un espace de rencontre. L’exemple venait d’Allemagne et nous nous sommes inspirés de ce que nos voisins faisaient pour faire du CSI un lieu où on se sent bien ».

Il fallait, enfin, évoluer structurellement. « Nous avons la chance de pouvoir compter sur des partenaires fidèles, pour ne pas dire historiques (ils sont aujourd’hui une centaine) qui ne nous ont pas lâchés malgré la descente en ProD2. On a grandi grâce à eux, grâce au travail effectué en interne tout en bénéficiant de l’image de l’équipe de France et des valeurs qu’elle véhicule. »

Le SAHB et ses dirigeants ont ainsi parfaitement honoré leur carnet de route jusqu’à présent. Heureux mais pas rassasiés, ils ont remis l’ouvrage sur le métier, partant du principe que demain commence aujourd’hui pour le SAHB.

« J’ai aimé la phrase de Philippe Richert (président du Conseil général) qui disait que “Qui n’a pas de grandes ambitions, stagne dans la petitesse”, poursuit Vincent Momper. Ce retour n’est qu’une étape, certainement pas un aboutissement. Nous avons encore beaucoup de choses à faire et à prouver ». De là à dire que le plus dur commence, il n’y a qu’un pas…

«Le but du jeu est à présent de pérenniser la présence du SAHB au plus haut niveau. Sélestat doit redevenir une place forte du handball, le réprésentant de la grande région Est en D1. On ne va pas tirer des plans sur la comète, parler de Coupe d’Europe. Quoique, si un milliardaire est intéressé… Non, sérieusement, on ambitionne de durer, même si rien ne s’annonce facile ».

Et pour durer, il faut être compétitif. Sportivement, administrativement, financièrement.

« Professionnaliser l’extra-sportif est une de nos priorités depuis un moment. L’arrivée à temps plein de Christian Omeyer va nous aider à avancer. Nous sommes, par ailleurs, à la recherche perpétuelle de nouveaux partenaires. Là encore, nous avançons et le fait de jouer deux fois la saison prochaine, à Strasbourg (la Mairie de la capitale européenne a accepté le principe de prêter le Rhenus sport) représente un avantage non négligeable. Et puis, le recrutement. Il est évident que nous devons nous renforcer, trouver trois ou quatre joueurs au moins aussi bons que ceux dont nous disposons aujourd’hui. »

« Envie de continuer »

Pour avoir décroché son billet pour la D1 un mois avant la clôture des championnats, le SAHB a pris de l’avance sur pas mal de ses concurrents potentiels en termes de recrutement. Cette avance, Vincent Momper et les siens (Jean-Luc Le Gall, Thierry Demangeon, Philippe Klein et Christian Omeyer forment la cellule recrutement) l’ont déjà mis à profit.

« Rien n’est bien sûr fait, mais nous avons déjà quelques contacts. Nous savons qui nous conservons, qui nous ne garderons pas et les profils dont nous avons besoin. Tout ça devrait se décanter dans les semaines qui viennent. »

Du travail, encore, pour le président sélestadien et son comité. Un président « heureux. Occupé mais heureux. Quand on constate, comme c’est aujourd’hui le cas, que le travail paye, on n’a qu’une envie, continuer… »

A.V.

3 mai 2011

Christian Omeyer: La boucle est bouclée ...

Christian_Omeyer          ll y a des décisions difficiles à prendre, et d’autres qui coulent de source. Le choix que Christian Omeyer a fait ce dimanche était d’une implacable évidence : « Le hand côté terrain, pour moi, c’est bientôt terminé. »

        À 34 ans, l’emblématique joueur du feu SCS et du désormais Sélestat AHB a décidé de mettre un terme à sa carrière de joueur à l’issue de la saison et de se lancer à plein-temps dans son rôle de directeur sportif, poste qu’il occupe déjà partiellement au SAHB : « Directeur sportif, c’est un grand mot, plaisante Omeyer. Plus sérieusement, je n’arrivais plus à concilier les deux côtés. L’an prochain, je vais pouvoir me consacrer à 100 % à mon travail administratif. Et je crois que j’aurai encore plus de boulot ! Le club a un beau projet, il veut encore grandir, se structurer toujours plus. Je vais m’investir d’avantage dans les tâches administratives et participer également au projet du recrutement à venir. »

        Cet inusable compétiteur, qui marche à l’adrénaline et qui ne jure que par la victoire, va donc raccrocher ses baskets dans un petit mois : « Si ma démarche est logique, la décision n’a pas été facile à prendre, concède l’intéressé. Cela fait trois-quatre mois que j’y pensais. Je ne suis plus tout jeune. Alors, j’ai pesé le pour et le contre et il y a un mois, quand on savait que la montée était en très bonne voie, j’ai décidé qu’il fallait arrêter. »

        Le fait de retrouver la D1, deux ans après la relégation, lui a quelque peu embrouillé les idées. Mais au moment de trancher, Christian Omeyer a vite retrouvé ses esprits : « Je ne voulais pas faire l’année de trop, i l valait mieux terminer comme ça. La seule chose qui aurait pu me faire rempiler une année aurait été de n’avoir jamais connu la D1. L’élite, je connais, j’y ai joué une bonne dizaine d’années. Et je suis heureux de partir sur cette bonne note. L’adrénaline, cette envie de toujours gagner, je la trouverai dans cette volonté de faire réussir le club. »

       Ses lendemains, Christian Omeyer n’y a pas encore songé : « Pour le moment, je suis toujours un joueur à part entière. Et je veux profiter des derniers matches pour fêter cette saison avec mes coéquipiers. Mais ça risque d’être un peu spécial au début. » Christian Omeyer ne peut pas tout arrêter du jour au lendemain : « J’irai au moins faire les matches de foot du lundi (rires) . » De là à envisager une pige dans le groupe, comme l’a fait le gardien Francis Franck il y a quelques semaines, il n’y a qu’un pas que le futur retraité franchi sans ambages : « S’il faut en passer par là, je serai évidemment à la disposition du club. Mais j’espère que l’équipe s’en sortira sans moi et on fera tout en interne pour avoir un groupe compétitif afin d’éviter ce genre d’aventures. »

        En attendant d’enfiler définitivement une casquette qu’il façonne à la taille de sa tête depuis quelques années, Christian Omeyer entend bien savourer tout ce qu’il lui reste à prendre sur le terrain : « Cette montée, c’est une grande joie, un grand soulagement. Maintenant, il nous reste deux matches à joue à domicile : Pontault et la finale de la Pro D2 contre Créteil. » Arrivé à Sélestat en D1, Christian Omeyer s’en va alors que son club de toujours retrouve l’élite. Une sortie réussie.

Source L'Alsace.

15 mars 2011

Micro Violet : Chabala croit en son équipe !

 photo_180997_1                                    

       A quelques encablures du match choc entre Nancy et nos violets, nous avons rencontré Flo alias Chabala la mascotte du club lorrain. Un entretien sous forme de dialogue d'un personnage engagé corps et âmes pour son club fétiche.

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Hand_Nancy_2010_20101009_025

Fred pourle 8emeRugiss'Hand :  Salut, nous sommes content de pouvoir faire ta connaissance avant ce match choc. Tout d'abord, comment dois-je t'appeler Flo, ou bien Chabala (Le requin bleu, mascotte du club) ?
Flo: Flo ça suffira et toi, ce sera Fred ?
Fred : Oui tout à fait.

Fred : Peux tu te présenter aux Sélestadiens ?
Flo: Moi, c'est Flo alias Chabala, la mascotte du GRAND NANCY ASPTT HB. Je suis aussi le président du groupe de supporters de Nancy, les RED FOX .

Fred : Le grand Derby de l'est arrive, comment appréhendes-tu ce match ?
Flo: C'est vrai, c'est le match que l'on attend depuis longtemps à Nancy. On s'attend à un vrai combat que ce soit sur le terrain ou dans les tribunes donc forcément je suis très pressé et en même temps, je suis un peu tendu et pris par l'enjeu.

Fred : Tu es à deux doigt de me dire que tu es plus tendu que les joueurs ?
Flo: Plus tendu que eux peut être pas, mais tendu oui. Depuis maintenant un peu plus d'un an et notre premier DEP' à Sélestat, nous les suivons presque partout en France. Donc forcément, on aime les voir gagner.

Fred : Je n'ai pas compris, tu parles de Sélestat !?
Flo: Non, Nancy bien sûr, même si cette année on suit Sélestat... mais plus pour les rattraper. (lol)

Fred : Ah, je rigolais... Là c'est nous qui nous déplaçons ...
Flo: Oui, chacun son tour. Après notre décevant match à l'aller (on espérait mieux), les joueurs auront à coeur de se rattraper et de rester invaincu à domicile . ( Le SAHB l'avait emporté 31-25 à l'automne dernier)

Fred : Oui, mais tôt ou tard, il y aura une défaite à domicile... peut être ce vendredi !!!
Flo:
Malheureusement oui, mais on réussi plutôt bien à domicile et le public sera là comme à son habitude !!! Espérons que cela suffira !!!!

Fred : Chabala n'a pas peur qu'il y ai déjà un rude combat (amical) dans les tribunes ?
Flo: C'est ça aussi la beauté du hand!! On ne veut pas gagner le combat des tribunes par forfait de l'adversaire.

Fred : Je te donne entièrement raison, pas question de rester sans voix lors du match, c'est ça le hand !!! Et les joueurs aiment cette ambiance !!!
Flo: Oui c'est important! On va tout donner et on fera les totaux à la fin de la rencontre !

Fred : Totaux tribunes et totaux match !.. Tu connais mes pronostics !
Flo: Et toi les miens (lol)

Fred : J'ai le sentiment que le match commence déjà un peu !
Flo: C'est ça un derby !

Fred : Objectivement, quelle chance donnes-tu à Nancy pour l'emporter ?
Flo: La victoire passera par la rage de vaincre et l'impact physique. Ce sera à mon avis un très beau match très serré qui se jouera sur des petits détails!! A nous de faire en sorte que ce soit en notre faveur.
Fred : Bref, c'est du 50-50.

Fred : Dans vos ésprits, pensez vous encore pouvoir monter ?
Flo: Oui, on y pense encore. De toute manière, pour monter, il faut gagner tous les matches et celui-ci en fait partie. Ce match, c'est quasiment notre dernière cartouche. Mais c'est vrai que Sélestat a forcément une petite longueur d'avance...niveau mental !

Fred : Mental ? Il n'y a pas que ça. On a un sept majeur de qualité, des joueurs en forme comme notre portier Obrad Ivezic qui va écoeurer vos attaquants!!!!
Flo: C'est vrai que votre équipe peut faire peur mais malgré nos blessés, je pense que l'on sera à la hauteur !!!

Fred : Oui, j'admets que vous avez aussi des arguments de poids. Les petits détails, le mental mais aussi le physique auront une grande part à jouer dans ce match ! On verra bien !!!

Fred : Alors, on se donne rendez-vous vendredi pour un magnifique derby, avec deux belles équipes ?
Flo: Exactement entre deux belles équipes de hand qui ont la chance d'être bien supportés. La soirée ne pourra qu'être belle.

Fred : Et bien à vendredi, pour cette rencontre choc!
          
Merci Flo, merci Chabala pour cet entretien.

Flo: Merci, à vendredi et bonne routeRed_fox

Rugiss'man

Voir le site :  des Red Fox

 


 

 

19 janvier 2011

Portrait de Vladimir Ostarcevic

      Rencontre avec "Vlado" Ostarcevic, demi-centre évoluant à Sélestat cette saison...

Portrait de Vladimir Ostarcevic

Nom : Ostarcevic
Prénom : Vladimir
Date de naissance : 22.04.1982
Taille/poids : 186cm/92kg
Poste : demi-centre
Numéro : 27

Que signifie ce numéro ?
Pourquoi l’avoir choisi ?

Il correspond à un jour du mois qui signifie beaucoup pour moi!

Qui es-tu ?
Je suis un joueur de handball professionnel, marié et père d’une belle petite fille!

Quel est ton parcours handballistique ?
J'ai commencé à Karlovac (Croatie), à 14 ans. Après j'ai joué à Metkovic et Medvescak Zagreb, à Antequera (Espagne) et en Slovénie Ribnica. J'ai évolué dans toutes les équipes de jeunes (croatie) et 15 fois pour une sélection!

Quel est ton principal défaut ?
L’obstination

Quelle est ta principale qualité ?
Ce n'est pas une question pour moi, c'est pour les gens qui me connaissent !

- Si tu étais… Un plat ? des pâtes
-
Une boisson ? du coca-cola
- Un livre? « For whom the bell tolls » (pour qui sonne le glas) Ernest Hemingway
- Un film ? « The Godfather »
- Une chanson ? « Wonderwall » Oasis
- Un animal ? un lion
- Une star ? Roger Federer
- Une gourmandise? le chocolat
- Un objet ? Mon téléphone portable
- Une couleur? Noir
- Un lieu ? Zadar, ville sur la côte croate


Ton meilleur souvenir handballistique ?
Stefan Lovrgen et Ivano Balic

Ta « dream team » :
Gardien : Thierry Omeyer
Ailier gauche: Jonas Kallman
Ailier droit : Luc Abalo
Arrière gauche: Filip Jicha
Demi-centre: Ivano Balic
Arrière droit: Olafur Stefansson
Pivot : Igor Vori

Une phrase ? Un slogan ? Un mot ?
« Demain est un autre jour ! » 

Ton abécédaire…Vladimir_Ostarevic
A Antequera mon équipe en Espagne
B Bière
C Croatie
D Duga Resa une petite ville où j'ai passé mon enfance
E Eric Masip la légende de handball qui joue à Barcelone
F Fc Barcelona
G Google
H Heineken
I Index site web avec des nouvelles de la Croatie
J Juventus
K Karlovac la ville où j'habite en Croatie
L Lea, ma fille
M Michael Jordan
N Noël, J'aime l'ambiance de Noël
O Orange
P Paris
Q q
R R8audi
S Slavena, ma femme
T Tennis
U U2, j'aime les écouter
V Vedran, mon frère
W Windows 7
X Xavi Hernandez, joueur de football de Barcelone
Y Youtube
Z Zagreb

Source Hand-Planet

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16 décembre 2010

Vu côté Sélestadiens: Gros plan sur le Haut-Rhinois de Sélestat

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        Freppel avec impatience

        Les anciens Sélestadiens sont au nombre de quatre à Mulhouse. Au SAHB, Arnaud Freppel est le seul à avoir évolué en face, lui qui fit ses grands débuts de handballeur à l'ASCA Wittelsheim.

       Arnaud Freppel fait partie des anciens du Sélestat Alsace Handball. Ancien par l'âge, puisque un des deux seuls trentenaires (avec Christian Omeyer) d'un SAHB qui affiche moins de 25 ans de moyenne d'âge. Ancien tout court aussi, le gaucher alsacien disputant, cette année, sa 11e saison sous le maillot violet.
       Il a aussi la particularité d'être le seul Sélestadien à avoir porté les couleurs haut-rhinoises, quand ils sont quatre Mulhousiens (Martin, Boillaud, Gallotte et Ighirri) à avoir évolué à Sélestat.

« Je ne savais pas quand, mais je le savais »

      Formé à Richwiller avant de rejoindre Wittelsheim, l'ailier droit du SAHB est arrivé à 18 ans dans un club qu'il a retrouvé cette saison après une escapade à Saintes d'abord (deux ans), à Cesson ensuite (un an).
De ses débuts à l'ASCA, Arnaud Freppel ne garde que de lointains, mais bons souvenirs. « C'est là que j'ai fait mes débuts en championnat de France. J'avais 17 ans et nous jouions en Nationale 1. Ça a vraiment été un tremplin pour moi puisque l'année suivante je débarquais à Sélestat. »
       Pendant dix ans, "Frips" a occupé le flanc droit d'une formation sélestadienne qu'il quitta « parce que j'avais besoin de voir et de vivre d'autres choses. Pour éviter la routine, il me fallait me remettre en question et Saintes me proposait tout ça. Je garde un excellent souvenir de ces trois ans d'exil.
       « Après, je ne sais pas si un retour à Sélestat était écrit, mais il est sûr que, quelque part, au fond de moi, je savais que je reviendrai. Je ne savais pas quand, mais je le savais... »
      Arnaud Freppel est revenu en ce début de saison, question d'opportunité. « On m'a proposé un challenge intéressant. Beaucoup de choses ont changé en trois ans : 90 % des joueurs, les structures, les personnes, les objectifs. C'est un peu paradoxal, mais j'ai retrouvé un club tout neuf et je n'ai eu aucun problème à m'y refondre... »

« Un match à trois points, à gagner, comme les autres »

      Trois mois après, Arnaud Freppel ne regrette rien, au contraire. « On a des ambitions et les dirigeants se décarcassent pour nous donner les moyens de ces ambitions. Et, au bout du compte, les résultats valident tout ça. »
Reste un cycle aller en tout point remarquable (dix succès, un nul et une défaite) à bien terminer. Reste une rencontre pas tout à fait comme les autres à bien négocier.
« C'est vraiment le genre de rencontre que l'on aime jouer. Forcément, ce n'est pas un match comme les autres. Cela fait dix jours que tout le monde en parle à Sélestat. Il y a une saveur, un climat particulier. C'est un derby qui, de plus, oppose deux équipes faisant la course en tête. Mais ça reste aussi un match à trois points, à gagner, comme les autres... »

« Moi, je n'ai jamais vécu de tels moments »

      Face à un MHSA où il retrouvera quatre de ses anciens coéquipiers (plus qu'à Sélestat !), Arnaud Freppel entend prendre du plaisir. « Les anciens, Yo (Lhou Moha), Stef (Schmidt), Eddy (Gateau) ou Didier (Stachnick) parlaient régulièrement et avec passion des derbies face au Racing. Moi, je n'ai jamais vécu de tels moments. J'avoue que ça donne envie... »
Sûr des forces de sa formation, l'ailier droit connaît aussi les atouts d'une équipe mulhousienne qu'il a pu voir jouer à deux reprises cette saison. « Une belle équipe qui surprend et qui doit se surprendre. Ils auront peut-être un peu moins de pression que nous, mais je doute qu'ils ne se sont pas pris au jeu. Il nous faudra ne pas déjouer, mais faire ce qu'on sait faire, ce qu'on fait depuis le début de saison. »
Un pronostic ? « On va gagner, bien sûr. De un, de cinq ou de sept buts, peu importe. Gagner d'abord pour valider tout le travail effectué depuis la reprise. Pour, aussi, passer la trêve dans les meilleures conditions, habités du sentiment du devoir accompli. »

A.V.
Source Dna

16 décembre 2010

ITW: Un petit derby entre amis

Semaine_sp_ciale


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        Le derby Sélestat - Mulhouse Handball Sud Alsace, ce samedi à 20 h, aura une saveur toute particulière pour Frédéric Beauregard et Grégory Martin. Car au-delà d’un match au sommet de la Pro D2, ce sera également une confrontation entre deux amis de longue date et quasiment inséparables.

Grégory Martin (à g.) et Frédéric Beauregard (à d.) : une amitié qui dure depuis leur adolescence en Martinique. « Nos salaires passent dans les cafés qu’on boit ensemble. » Photo Dominique Gutekunst
Grégory Martin (à g.) et Frédéric Beauregard (à d.) : une amitié qui dure depuis leur adolescence en Martinique. « Nos salaires passent dans les cafés qu’on boit ensemble. » Photo Dominique Gutekunst

Ils sont tous les deux nés sur l’île de la Martinique, l’un à Schoelcher en 1984, l’autre à trois kilomètres de là, à Fort-de-France, un an plus tard. Sur ce petit caillou d’un peu plus de 1000 km², les routes de Frédéric Beauregard et Grégory Martin ne pouvaient pas ne pas se croiser Et c’est autour d’un ballon de handball qu’est née une amitié qui dure depuis plus de 10 ans : « On devait avoir 15 ans quand on s’est rencontrés », débute le Sélestadien Frédéric Beauregard. « C’était à l’UJ Redoute à Fort-de-France, poursuit Grégory Martin. Il y a aussi eu les sélections en équipe de Martinique. » Bref, pendant une certaine période, les deux jeunes hommes ont passé le plus clair de leur temps ensemble.

Martin : « Toujours une bonne raison de rentrer à la Martinique »

        C’était tout juste avant les années 2000 et depuis ils ne sont plus jamais perdus de vue. Ou presque. En 2001, « Bobo » quittait son île natale, après avoir été repéré comme beaucoup de ses concitoyens martiniquais lors des tournois intercomités et interpoles, pour rejoindre la Métropole et Villeurbanne. Un an avant Greg qui posait, lui, ses valises au centre de formation de Sélestat : « Là, on s’est un peu égarés, souffle le Mulhousien. On n’avait pas les moyens financiers pour se voir. » Beauregard lui emboîte le pas : « Greg était à Strasbourg, moi à Lyon, c’était compliqué. En plus, il n’y avait pas le téléphone illimité comme aujourd’hui… », « Ni internet », enchaîne Martin. Les retrouvailles se faisaient donc lors des vacances scolaires, synonymes de retour aux sources pour tous ces « expatriés » : « De toute manière, il y a toujours une bonne raison de rentrer à la Martinique, sourit Greg. Les vacances, une fête, un match de sandball. Tout est bon pour retourner à la maison. »

        Aujourd’hui, leurs maisons sont ici, en Alsace. Et le hasard a fait que, à plus de 7000 km de leurs racines, Beauregard et Martin sont séparés par… un trajet de 40 minutes en voiture : « On se voit quasiment une fois par semaine », poursuit Bobo. « En ce moment, je dors même régulièrement chez lui, note Martin. Ou, si je suis dans le coin, je m’arrête, je prends un café, on parle un peu de hand, de tout et de rien. Et je repars. Bobo fait de même quand il vient sur Mulhouse. On se voit, hop un café, et voilà. » « Ça ne s’arrête jamais en fait, s’amuse Frédéric Beauregard. Nos salaires passent dans les cafés qu’on boit ensemble. Mais malgré ça, on trouve encore le moyen de s’appeler presque chaque jour. »

Beauregard : « S’il le faut, il sait que je lui arrangerai le visage »

       De « vrais amis » donc. Beauregard était présent au baptême du fils de Martin, ce dernier fait les quelques kilomètres pour aller voir jouer son « pote » de Sélestat. Mais samedi, le pote deviendra « un adversaire. On porte chacun un maillot différent. Le respect que j’ai pour lui, il n’existera plus… pendant une heure », note le Mulhousien. « On est tous les deux arrière gauche donc je ne défendrai pas sur lui normalement, enchaîne Bobo. Mais s’il le faut, il sait que je lui arrangerai le visage histoire de laisser mon empreinte. Et il en fera de même. » Les railleries vont bon train : « Entre potes, on se chambre beaucoup plus », note le Sélestadien. « C’est clair, on ne veut pas se faire passer parce qu’on ne veut pas entendre de remarques le lendemain : ‘’Tu te rappelles quand je t’ai mis le vent ? Tu veux une écharpe ? ‘’», renchérit Martin.

       Entre un Sélestat, leader de la Pro D2 et logique favori chez lui, et un MHSA, 3 e et révélation de la saison, le derby s’annonce très indécis et forcément particulier. Quoique… : « Moi, je n’ai pas trop cette notion derby, note Bobo. C’est Mulhouse, OK, mais si on doit perdre deux fois contre eux et monter à la fin, ça me va très bien. » Le son de cloche n’est pas le même pour Martin : « À Mulhouse, le contexte est différent. On ne se voyait pas aussi haut à l’heure du derby. Il y a quelque chose à gagner samedi, mais la saison ne se joue pas là. S’ils veulent la victoire, ils devront la chercher. Il y a deux prétendants à la montée : c’est Créteil et Mulh… » « Lapsus révélateur, sourit Bobo, tu voulais dire Sélestat, non ? Vous aussi, vous pensez à la montée, vous le cachez c’est tout. En tout cas, samedi, je ne connaîtrai plus personne. » « M ais à la fin du match en troisième mi-temps, il n’y aura qu’une équipe » , conclut Martin. Leur derby a déjà commencé.

Marc Calogero
Source L'Alsace

15 décembre 2010

Deux gardiens serbes dans l’agitation du derby alsacien

Derby



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       Et si la clé du derby alsacien de Pro D2 était entre les mains des deux gardiens serbes ? Obrad Ivezic (Sélestat) et Slavisa Stojinovic (Mulhouse) vont tenter de faire pencher la balance dans leur camp ce samedi (20 h).

Avant leur face à face de samedi, le Mulhousien Slavisa Stojinovic (à gauche) et le Sélestadien Obrad Ivezic se sont rencontrés pour la première fois hier à Sélestat. Photo Dominique Gutekunst

         Ils sont nés tous les deux en Serbie à 70 kilomètres l’un de l’autre. Slavisa Stojinovic à Sabac en 1979 et Obrad Ivezic à Novi Sad, deux ans plus tard. Devenus des gardiens de but de grande classe, ils se sont succédé dans les cages de l’équipe nationale junior. Sans jamais pouvoir se rencontrer. C’est finalement en Alsace où ils se sont posés cette saison que leurs routes vont réellement se croiser ce samedi (20 h) à l’occasion de la première manche du derby alsacien de la Pro D2 entre Sélestat et Mulhouse. Quatre jours avant d’en découdre, nous les avons réunis hier à Sélestat où Stojinovic le gardien du MHSA et Ivezic, celui de Sélestat, se sont prêtés au jeu de l’interview.

L'Alsace : Vous venez du même pays, vous êtes tous les deux gardiens de but et vous ne vous êtes jamais rencontré ?
Obrad Ivezic :
Quand j’étais plus jeune, je suis allé voir des matches de Slavisa quand il jouait à Metaloplastica Sabac.
Slavisa Stojinovic : Moi j’ai connu Obrad parce qu’il était en équipe de Serbie juniors où il m’a succédé.

Et c’est en Alsace que vous vous retrouvez ?
Obrad :
J’étais en fin de contrat au Steaua Bucarest. Mon agent Andrej Golic (ex-international français) et Nikola Malesevic (ex-Sélestat) m’ont vanté les mérites de Sélestat. Un club bien structuré avec une riche tradition de hand. J’étais à la recherche d’un club sûr. Je ne me suis pas trompé.
Slavisa : J’ai l’avantage d’avoir pu disposer des conseils de mon frère Neboja qui a joué à Montpellier et Chambéry. Il m’a parlé du championnat français. Je savais donc où j’allais mettre les pieds en signant à Mulhouse.

Après avoir connu la Ligue des champions ou le championnat espagnol, n’aviez-vous pas peur de régresser en D2 française ?
Slavisa :
Je n’aurais jamais imaginé que le championnat de D2 soit aussi relevé. Il y a vraiment beaucoup de bons joueurs dans toutes les équipes et ça m’a surpris. Le niveau est bien meilleur que ce que j’imaginais.
Obrad : Personnellement J’ai toujours dit que toutes les équipes qui composent ce championnat sont très bonnes et qu’il fallait se méfier de tout le monde. On est leader et on a failli être battu à Angers, le dernier. Chaque match est serré.

Quatre mois plus tard, vos deux équipes jouent les premiers rôles ?
Slavisa :
On prend les matches l’un après l’autre. On n’a jamais pensé à la montée. Pour l’instant ca marche bien pour Mulhouse. On s’amuse. Cela fonctionne et on va essayer de continuer. Mais si notre groupe est troisième c’est qu’il a aussi certaines qualités. Ce n’est pas du hasard. Ne connaissant pas le championnat de D2, j’ai juste vu une équipe plus forte que nous, c’est Créteil. Sélestat on verra samedi.

Vous sentez-vous concernés par le derby ?
Slavisa :
J’ai bien saisi la rivalité entre ces deux clubs et comme chaque derby c’est un truc spécial. C’est pareil en Serbie ou au Montenegro. Ce sera un bon spectacle.
Obrad : Ce match est une bonne chose pour la région Alsace puisque deux de ses clubs rivalisent pour les premières places. Quel que soit le vainqueur, c’est l’Alsace qui va en tirer profit. Mais j’aborde tous les matches comme un derby et je comprends l’émulation qui règne pour ce match particulier pour les spectateurs.

Vous auriez un conseil à donner à l’autre ?
Slavisa :
On se dira bonne chance, bon match et que le meilleur gagne. Obrad a déjà montré ses qualités en Ligue des champions avec Bucarest. Ici il a conservé ce haut niveau. Et si Sélestat est premier c’est aussi grâce à son gardien. Je suis certain qu’il va faire une bonne carrière en France.
Obrad : Je n’étais pas là l’année dernière, mais je sais que Mulhouse a changé beaucoup de joueurs. Sa réussite actuelle provient à 85 % de son gardien.

Un pronostic ?
Obrad :
Mulhouse a mal débuté avant d’enchaîner neuf succès de suite. Cela en fait le favori. Entretemps nous avons perdu à Créteil et fait match nul à Angers. À la maison on va tout donner pour gagner. Comme tous les derbys, ce sera difficile et serré. Ça se jouera à un ou deux buts d’écart.
Slavisa : Sélestat est l’un des favoris pour la montée parce qu’il dispose des bons joueurs. Samedi, Mulhouse devra faire un match énorme et espérer que Sélestat ne soit pas à son maximum pour les surprendre.

Christian Weibel
Source L'Alsace

14 décembre 2010

« Et il nous restera quoi après notre carrière ? Les potes »

    Derby

   

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     Ils ont débuté leur carrière professionnelle à Sélestat, ils se retrouvent aujourd’hui sous le maillot du Mulhouse Handball Sud Alsace. À cinq jours du grand derby de la Pro D2 (samedi 20 h à Sélestat) entre le leader et le 3 e, Victor Boillaud, Mehdi Ighirri et Sébastien Gallotte ont accepté d’évoquer avec franchise, mais aussi avec une bonne dose d’humour, ces retrouvailles au goût forcément particulier.

Marc Calogero pour L'Alsace: Pour commencer, dites-nous brièvement ce qui vous a poussés un jour à quitter Sélestat ?
Sébastien Gallotte : Ce n’est pas que je n’ai pas eu le choix, mais en gros ils m’ont fait comprendre qu’il fallait que je parte. C’est comme ça, c’est la vie de professionnel. C’est un mal pour un bien et je n’en veux à personne. Et ensuite Mulhouse m’a contacté. Je suis simplement content d’être là aujourd’hui et de jouer avec mes potes.
Mehdi Ighirri : Perso, il me restait un an de contrat mais Sélestat avait recruté un nouveau demi-centre (Baran) et j’avais l’occasion de partir soit à Mulhouse soit à Pontault. Finalement c’était Pontault… puis Mulhouse !
Victor Boillaud : Ben moi, j’ai connu la descente avec Sélestat et je pouvais continuer l’aventure en D1 avec Créteil et tenter de franchir un cap. Bilan : j’ai terminé avec une deuxième descente de suite.

MC: Que représente Sélestat à vos yeux ?
Seb G : C’est le club de nos débuts en D1, il nous a lancés dans le grand bain on va dire.
Mehdi I : Quand je suis arrivé de Rixheim, j’étais prévu pour la N2. Au bout de huit mois, on m’a fait goûter à la D1. J’y ai découvert des potes qui sont devenus des amis proches. Et je les retrouve maintenant à Mulhouse.
Victor B : C’est le club qui nous a donné notre chance alors qu’on était jeunes et qui nous a offert notre premier contrat pro. Et on est très reconnaissant sur ce point là.
Mehdi (il coupe) : Après, pour des raisons financières et autres, Sélestat n’a jamais été un grand club de D1 même si on a fait 6 es deux fois… (coupé).
Victor : Attends, c’était quand même une place importante du handball. Et on a toujours été bien traités.

MC : Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Sélestat ?

Les trois en chœur : Les potes !
Seb : Niveau handball, c’est la découverte de la D1. On était jeunes et on a joué Montpellier, on n’avait même pas 20 piges.
Mehdi : On a vécu une aventure humaine extraordinaire. On était sept de Strasbourg, on prenait le minibus pour aller à Sélestat. Le soir, on rentrait et on se retrouvait chez moi, chez Seb ou chez Victor et on mangeait tous ensemble. C’est ça qui avait déjà fait la force de Sélestat à l’époque…
Seb :(il coupe) : Et c’est ça qui fait la force de Mulhouse aujourd’hui.
Mehdi : moi j’en garde aussi le souvenir de mon premier match en D1. Je l’ai bien réussi, je fais 6/10 contre Ivry à 18 ans je ne pouvais pas espérer mieux.
Victor : Moi, mon premier match c’était à Créteil en plus (la tête dans les mains, les deux autres rigolent) .
Seb : Le hand ca va durer jusqu’à 30-35 ans. Et il restera quoi après notre carrière ? Ben les potes on les gardera pour la vie.
Victor : On s’était déjà tous retrouvé ici il y a trois ans en demi-finale de Coupe de France…
Seb : (il coupe) : Et on savait déjà qu’on allait tous se retrouver ici (rires).

Justement, comment vous êtes-vous tous retrouvés ici au MHSA et comment vous y sentez-vous ?
Seb : On s’est tous suivi en fait.
Mehdi : J’avais envie de rentrer à Mulhouse et me rapprocher de la famille. Mon père a eu l’idée de contacter des joueurs qui ont déjà joué ensemble…
Seb :(il coupe) : Victor et moi, on n’a pas de famille, on n’a pas de copine d’ici, on n’a rien nous !
Mehdi : C’est toujours un plaisir de rejouer avec ses potes.
Seb : A Mulhouse, il n’y a pas de « T’es jeune, tu te tais ». Ici tout le monde parle avec tout le monde, Il n’y a pas de clan. De David Schneider à Florent Piningre, tout le monde peut parler.
Victor : On a commencé jeunes à Sélestat, on avait tout à prouver. On nous a promis monts et merveilles. Maintenant, on a plus de recul par rapport au handball. On joue vraiment pour se faire plaisir. On a aussi pris du recul par rapport à tout ça… On a vieilli.

Quelles sont les différences entre les deux clubs ?
Seb : À Sélestat c’est très pro, à 100 %. Ils ont connu la D1, ils ont les structures.
Victor : Mais ne dis pas ça ! Sinon on va croire que, nous, on n’est pas des pros. Ils ont des ambitions affichées, des moyens, mais on est aussi très professionnels à Mulhouse.
Seb : Bien sûr. Mais entre nous, on ne ressent pas cette ambiance professionnelle, on est une bande de potes qui joue ensemble dans une structure pro. C’est une nuance importante. On n’a pas l’impression d’aller au boulot, on se retrouve entre amis quoi. Et c’est ça notre force.
Mehdi : À Pontault, ça m’est déjà arrivé de me dire : « J’ai pas envie d’y aller ». Ici non, jamais.
Seb :On se fait plaisir ensemble. Alors qu’ailleurs, c’était plus du pro-pro.
Victor : Ce que j’ai retrouvé à Mulhouse, c’est que j’attends le match toute la semaine. À Créteil, ça ne me convenait pas. C’était mon boulot, point.

Parlez-nous de ce match.
(Ils soufflent tous les trois)
Seb : On est vraiment obligés ? (rires)
Victor : Moi, je l’attends vraiment ce match de Sélestat et je vais me faire plaisir, sans aucune pression.
Seb : Quelle pression on a ? On ne joue pas la montée, nous.
Mehdi : Si on peut gagner là-bas, t’inquiètes pas on gagnera. On sait que ça va être blindé de monde, qu’il n’y aura pratiquement que des supporters de Sélestat. Eux, ils ont la montée comme objectif. Et si on gagne chez eux, ils seront mal car ils ne seront pas dans les deux premiers à la mi-saison. Nous, au pire, on reste 3 e.
Seb : Et même si on perd, et alors ? On n’aura pas loupé notre saison, loin de là. On est largement dans nos objectifs. Les gens seront peut-être déçus par rapport à cette « rivalité » Haut-Rhin — Bas-Rhin mais, sportivement, on sera dans les clous.
Victor : Ce sera une belle soirée pour le hand alsacien. Nous, on va faire quoi ? Jouer devant du monde, des gens qu’on a connus ou qu’on ne connaît pas et on va voir qui c’est le meilleur.

Sentez-vous une rivalité entre les deux clubs ?
Victor : Je ne sais pas si c’est comme à l’époque où il pouvait y avoir des rivalités malsaines, des bagarres. Mais l’enjeu est là, c’est évident.
Seb : Ça sera tendu c’est clair. Et bien sûr qu’on veut gagner et être bons.
Mehdi : Avec Pontault, c’était mon petit derby. Je voulais gagner. Et forcément, on va y penser. C’est notre ancien club, donc on aura quand même un peu de pression. On a envie de faire bonne impression. Les deux équipes sont en pleine confiance, mais ça va se jouer au handball.
Seb : Nous, on a plus à gagner qu’à perdre. Eux, l’inverse.
Mehdi : On aura plus de pression lors du cycle retour que sur ce match-là.
Victor : On veut surtout prendre du plaisir. Un match comme ça, dans cette situation-là, on va peut être en faire un seul dans notre carrière. Si on perd, ça ne va pas bouleverser notre vie.

Une victoire aurait-elle plus de saveur qu’une autre ?
Seb : Non, ça a plus de saveur pour les gens autour. Bien sûr qu’il y aurait un petit plus, mais ça reste 3 points.
Mehdi : Le seul objectif qu’on s’était fixé était de ne rien perdre à domicile. Bon, on a perdu contre Créteil, mais depuis on n’a plus rien perdu…
Victor : ( il coupe) : Ouais, mais il y avait de bons joueurs à Créteil (il éclate de rire).
Seb : (il coupe) : C’est vrai, il y avait Boillaud… Suite à ce match, le MHSA l’a recruté. Avant, on n’en voulait pas (rires).
Victor :Mais moi, je n’ai jamais perdu au Palais des sports au moins…
Seb : Et Mehdi n’a jamais perdu à Sélestat. Bon moi, j’ai déjà perdu à Sélestat… Souvent même, hein Victor ? On est carrément tombés en D2 il y a deux ans.

Quel serait le scénario idéal samedi soir ?
Mehdi : Match nul 26-26 avec une égalisation en fin de match de Seb, soit en contre-attaque soit sur penalty. Rien d’autre.
Seb : Moi je dis passe décisive de Mehdi et je jette la balle à Victor en kung-fu et il marque…
Victor (il coupe) :… de la tête, non de l’épaule.
Seb : On s’en fout du scénario, tant qu’on gagne !

Une victoire à Sélestat changerait-elle vos objectifs ?
Mehdi : Non. Mais il faut savoir qu’en général, quand tu as trois défaites à la mi-saison, tu as beaucoup de chances de monter. Là, on est encore trois à se tenir en un point mais il y a bien une équipe qui va lâcher.
Seb : Il ne faut pas que ce soit nous…
Mehdi : Si c’est nous, ça veut dire qu’on sera des charlots.
Seb : La D2 c'est compliqué, il faut tenir le plus longtemps possible.

Cela risque de beaucoup chambrer cette semaine.
Mehdi : Moi je vais brancher Freppel, je l’aime bien, il vient de Mulhouse.
Seb : C’est pour rigoler, ce n’est pas méchant.
Mehdi : On a vécu de belles années avec beaucoup de joueurs, on se connaît presque tous alors, forcément, on va un peu s’allumer.
Seb : Ça sera des trucs de potes, pour rigoler : « Attention à tes jambes, je vais te défoncer ». Mais ça sera dans l’esprit.
Mehdi : Jusqu’au match, parce que pendant 60 minutes, il n’y aura pas d’amis.

Que redoutez-vous le plus dans ce derby ?
Mehdi : Nous ! On n’a pas peur de Sélestat. Notre ennemi, c’est nous. Si on perd, c’est nous.
Seb : On est capables de prendre 10 buts comme de leur en mettre 10.

Ce genre de match convient le plus à qui ?
Seb : On s’en fout, le plus important, c’est l’équipe !
Mehdi : Ici, on n’a pas de star…
Seb : (il coupe) :… Si, Boillaud ! C’est la star des meufs (il éclate de rire).
Mehdi : Peu importe qui fait un bon match, le plus important c’est de se faire plaisir. Et si on peut gagner, on le fera. J’ai envie de dire que tout le monde va briller.
Seb : Si tu regardes tous nos matches, tu as toujours 3-4 joueurs bien et un qui explose. Et c’est à chaque fois un autre. Sauf Mehdi : t’as brillé quand toi déjà ?

Propos recueillis par Marc Calogero

Source L'Alsace

14 décembre 2010

ITW, boillaud, igghiry galotte

     Ils ont débuté leur carrière professionnelle à Sélestat, ils se retrouvent aujourd’hui sous le maillot du Mulhouse Handball Sud Alsace. À cinq jours du grand derby de la Pro D2 (samedi 20 h à Sélestat) entre le leader et le 3 e, Victor Boillaud, Mehdi Ighirri et Sébastien Gallotte ont accepté d’évoquer avec franchise, mais aussi avec une bonne dose d’humour, ces retrouvailles au goût forcément particulier.

 

Marc Calogero pour L'Alsace: Pour commencer, dites-nous brièvement ce qui vous a poussés un jour à quitter Sélestat ?
Sébastien Gallotte
: Ce n’est pas que je n’ai pas eu le choix, mais en gros ils m’ont fait comprendre qu’il fallait que je parte. C’est comme ça, c’est la vie de professionnel. C’est un mal pour un bien et je n’en veux à personne. Et ensuite Mulhouse m’a contacté. Je suis simplement content d’être là aujourd’hui et de jouer avec mes potes.
Mehdi Ighirri : Perso, il me restait un an de contrat mais Sélestat avait recruté un nouveau demi-centre (Baran) et j’avais l’occasion de partir soit à Mulhouse soit à Pontault. Finalement c’était Pontault… puis Mulhouse !
Victor Boillaud : Ben moi, j’ai connu la descente avec Sélestat et je pouvais continuer l’aventure en D1 avec Créteil et tenter de franchir un cap. Bilan : j’ai terminé avec une deuxième descente de suite.

MC: Que représente Sélestat à vos yeux ?
Seb G
: C’est le club de nos débuts en D1, il nous a lancés dans le grand bain on va dire.
Mehdi I : Quand je suis arrivé de Rixheim, j’étais prévu pour la N2. Au bout de huit mois, on m’a fait goûter à la D1. J’y ai découvert des potes qui sont devenus des amis proches. Et je les retrouve maintenant à Mulhouse.
Victor B : C’est le club qui nous a donné notre chance alors qu’on était jeunes et qui nous a offert notre premier contrat pro. Et on est très reconnaissant sur ce point là.
Mehdi (il coupe) : Après, pour des raisons financières et autres, Sélestat n’a jamais été un grand club de D1 même si on a fait 6 es deux fois… (coupé).
Victor : Attends, c’était quand même une place importante du handball. Et on a toujours été bien traités.

 

MC : Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Sélestat ?

Les trois en chœur : Les potes !
Seb : Niveau handball, c’est la découverte de la D1. On était jeunes et on a joué Montpellier, on n’avait même pas 20 piges.
Mehdi : On a vécu une aventure humaine extraordinaire. On était sept de Strasbourg, on prenait le minibus pour aller à Sélestat. Le soir, on rentrait et on se retrouvait chez moi, chez Seb ou chez Victor et on mangeait tous ensemble. C’est ça qui avait déjà fait la force de Sélestat à l’époque…
Seb :(il coupe) : Et c’est ça qui fait la force de Mulhouse aujourd’hui.
Mehdi : moi j’en garde aussi le souvenir de mon premier match en D1. Je l’ai bien réussi, je fais 6/10 contre Ivry à 18 ans je ne pouvais pas espérer mieux.
Victor : Moi, mon premier match c’était à Créteil en plus (la tête dans les mains, les deux autres rigolent) .
Seb : Le hand ca va durer jusqu’à 30-35 ans. Et il restera quoi après notre carrière ? Ben les potes on les gardera pour la vie.
Victor : On s’était déjà tous retrouvé ici il y a trois ans en demi-finale de Coupe de France…
Seb : (il coupe) : Et on savait déjà qu’on allait tous se retrouver ici (rires).

Justement, comment vous êtes-vous tous retrouvés ici au MHSA et comment vous y sentez-vous ?

Seb : On s’est tous suivi en fait.

MI : J’avais envie de rentrer à Mulhouse et me rapprocher de la famille. Mon père a eu l’idée de contacter des joueurs qui ont déjà joué ensemble…

Seb :(il coupe) : Victor et moi, on n’a pas de famille, on n’a pas de copine d’ici, on n’a rien nous !

MI : C’est toujours un plaisir de rejouer avec ses potes.

Seb : A Mulhouse, il n’y a pas de « T’es jeune, tu te tais ». Ici tout le monde parle avec tout le monde, Il n’y a pas de clan. De David Schneider à Florent Piningre, tout le monde peut parler.

VB : On a commencé jeunes à Sélestat, on avait tout à prouver. On nous a promis monts et merveilles. Maintenant, on a plus de recul par rapport au handball. On joue vraiment pour se faire plaisir. On a aussi pris du recul par rapport à tout ça… On a vieilli.

Quelles sont les différences entre les deux clubs ?

Seb : À Sélestat c’est très pro, à 100 %. Ils ont connu la D1, ils ont les structures.

VB : Mais ne dis pas ça ! Sinon on va croire que, nous, on n’est pas des pros. Ils ont des ambitions affichées, des moyens, mais on est aussi très professionnels à Mulhouse.

Seb : Bien sûr. Mais entre nous, on ne ressent pas cette ambiance professionnelle, on est une bande de potes qui joue ensemble dans une structure pro. C’est une nuance importante. On n’a pas l’impression d’aller au boulot, on se retrouve entre amis quoi. Et c’est ça notre force.

MI : À Pontault, ça m’est déjà arrivé de me dire : « J’ai pas envie d’y aller ». Ici non, jamais.

Seb :On se fait plaisir ensemble. Alors qu’ailleurs, c’était plus du pro-pro.

VB : Ce que j’ai retrouvé à Mulhouse, c’est que j’attends le match toute la semaine. À Créteil, ça ne me convenait pas. C’était mon boulot, point.

 

Parlez-nous de ce match.

(Ils soufflent tous les trois)

Seb : On est vraiment obligés ? (rires)

VB : Moi, je l’attends vraiment ce match de Sélestat et je vais me faire plaisir, sans aucune pression.

Seb : Quelle pression on a ? On ne joue pas la montée, nous.

MI : Si on peut gagner là-bas, t’inquiètes pas on gagnera. On sait que ça va être blindé de monde, qu’il n’y aura pratiquement que des supporters de Sélestat. Eux, ils ont la montée comme objectif. Et si on gagne chez eux, ils seront mal car ils ne seront pas dans les deux premiers à la mi-saison. Nous, au pire, on reste 3 e.

Seb : Et même si on perd, et alors ? On n’aura pas loupé notre saison, loin de là. On est largement dans nos objectifs. Les gens seront peut-être déçus par rapport à cette « rivalité » Haut-Rhin — Bas-Rhin mais, sportivement, on sera dans les clous.

VB : Ce sera une belle soirée pour le hand alsacien. Nous, on va faire quoi ? Jouer devant du monde, des gens qu’on a connus ou qu’on ne connaît pas et on va voir qui c’est le meilleur.

Sentez-vous une rivalité entre les deux clubs ?

VB : Je ne sais pas si c’est comme à l’époque où il pouvait y avoir des rivalités malsaines, des bagarres. Mais l’enjeu est là, c’est évident.

Seb : Ça sera tendu c’est clair. Et bien sûr qu’on veut gagner et être bons.

MI : Avec Pontault, c’était mon petit derby. Je voulais gagner. Et forcément, on va y penser. C’est notre ancien club, donc on aura quand même un peu de pression. On a envie de faire bonne impression. Les deux équipes sont en pleine confiance, mais ça va se jouer au handball.

Seb : Nous, on a plus à gagner qu’à perdre. Eux, l’inverse.

MI : On aura plus de pression lors du cycle retour que sur ce match-là.

VB : On veut surtout prendre du plaisir. Un match comme ça, dans cette situation-là, on va peut être en faire un seul dans notre carrière. Si on perd, ça ne va pas bouleverser notre vie.

Une victoire aurait-elle plus de saveur qu’une autre ?

Seb : Non, ça a plus de saveur pour les gens autour. Bien sûr qu’il y aurait un petit plus, mais ça reste 3 points.

MI : Le seul objectif qu’on s’était fixé était de ne rien perdre à domicile. Bon, on a perdu contre Créteil, mais depuis on n’a plus rien perdu…

VB ( il coupe) : Ouais, mais il y avait de bons joueurs à Créteil (il éclate de rire).

Seb : (il coupe) : C’est vrai, il y avait Boillaud… Suite à ce match, le MHSA l’a recruté. Avant, on n’en voulait pas (rires).

VB : Mais moi, je n’ai jamais perdu au Palais des sports au moins…

Seb : Et Mehdi n’a jamais perdu à Sélestat. Bon moi, j’ai déjà perdu à Sélestat… Souvent même, hein Victor ? On est carrément tombés en D2 il y a deux ans.

Quel serait le scénario idéal samedi soir ?

MI : Match nul 26-26 avec une égalisation en fin de match de Seb, soit en contre-attaque soit sur penalty. Rien d’autre.

Seb : Moi je dis passe décisive de Mehdi et je jette la balle à Victor en kung-fu et il marque…

VB (il coupe) :… de la tête, non de l’épaule.

Seb : On s’en fout du scénario, tant qu’on gagne !

Une victoire à Sélestat changerait-elle vos objectifs ?

MI : Non. Mais il faut savoir qu’en général, quand tu as trois défaites à la mi-saison, tu as beaucoup de chances de monter. Là, on est encore trois à se tenir en un point mais il y a bien une équipe qui va lâcher.

Seb : Il ne faut pas que ce soit nous…

MI : Si c’est nous, ça veut dire qu’on sera des charlots.

Seb : La D2 c'est compliqué, il faut tenir le plus longtemps possible.

Cela risque de beaucoup chambrer cette semaine.

MI : Moi je vais brancher Freppel, je l’aime bien, il vient de Mulhouse.

Seb : C’est pour rigoler, ce n’est pas méchant.

MI : On a vécu de belles années avec beaucoup de joueurs, on se connaît presque tous alors, forcément, on va un peu s’allumer.

Seb : Ça sera des trucs de potes, pour rigoler : « Attention à tes jambes, je vais te défoncer ». Mais ça sera dans l’esprit.

MI : Jusqu’au match, parce que pendant 60 minutes, il n’y aura pas d’amis.

 

Que redoutez-vous le plus dans ce derby ?

MI : Nous ! On n’a pas peur de Sélestat. Notre ennemi, c’est nous. Si on perd, c’est nous.

Seb : On est capables de prendre 10 buts comme de leur en mettre 10.

Ce genre de match convient le plus à qui ?
Seb : On s’en fout, le plus important, c’est l’équipe !

MI : Ici, on n’a pas de star…

Seb : (il coupe) :… Si, Boillaud ! C’est la star des meufs (il éclate de rire).

MI : Peu importe qui fait un bon match, le plus important c’est de se faire plaisir. Et si on peut gagner, on le fera. J’ai envie de dire que tout le monde va briller.

Seb : Si tu regardes tous nos matches, tu as toujours 3-4 joueurs bien et un qui explose. Et c’est à chaque fois un autre. Sauf Mehdi : t’as brillé quand toi déjà ?

Propos recueillis par Marc Calogero

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