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Le 8ème Rugiss' Hand

23 mai 2011

vite lu : Le Président de SaintCyr HB démissionne

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18 mai 2011

Joyeux anniversaire à Kevin

Le 8eme Rugiss' Hand souhaite un

Berreta_Kevin


18 mai 2011

Résumé de la 25eme Journée de Pro D2.

     Les_joueurs_f_tent_leur_accession_en_LNH

         Au petit jeu des pronostics, pas sûr que beaucoup de parieurs aient pu faire fortune à l'issue de l'avant dernière journée de Pro D2. Le leader Créteil battu dans sa salle par un condamné à la N1, Angers la lanterne rouge vainqueur à Nancy, Mulhouse allant arracher la 3ème place au pied de la Sainte victoire, quel final !


SAHB 34/30 Pontault_combault

        La lutte pour la 13ème place a profité à Sélestat qui reprend la 1ère place. Avec l'aide de Pontellois accrocheurs, les Alsaciens ont offert une belle fête aux 2.300 spectateurs venus assister à la dernière heure de jeu de la saison régulière. Ce match que Pontault a bien abordé (4-6 / 8-9, 17ème) n'a jamais échappé au SAHB (Salami 7 buts, Beauregard 6 buts). Les efforts de Hejtmanek (7/8) ou de Balestrini (7 buts) ne pourront pas empêcher Christian Omeyer de fêter dans la joie la fin d'une carrière intégralement passée à Sélestat (17 ans, arrivé en 1994 au centre de formation). Avant le derby Alsacien de la dernière journée, Sélestat s'est offert (provisoirement ?) le droit de disputer la finale retour à la maison.

Source Handzone

 

16 mai 2011

Vidéo: Le SAHB fête son retour en LNH

Retour_en_LNH               On se souviendra longtemps du 13/05/2011... un soir où l'on aura fêté comme il se doit la remontée du Sélestat Alsace Handball.

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 Le 8eme Rugiss'Hand dédie cette vidéo
à tous les bénévoles du SAHB qui travaillent
dans l'ombre du club et qui méritent un grand salut.
Merci. La victoire est aussi dans vos mains.


16 mai 2011

Le SAHB en plein bonheur ...

Bobo_en_LNH              Le SAHB a vécu une soirée inoubliable, vendredi à l’occasion de l’avant-dernière journée de Pro D2. À la liesse populaire se sont rajoutés une 20 e victoire et un fauteuil de leader inespéré.

      Les derniers lampions de la fête se sont éteints très tard dans la nuit sélestadienne. Au bout d’une soirée de tous les bonheurs pour le club et ses supporteurs qui ont non seulement savouré le retour en Ligue Nationale, mais aussi à la première place de la D2. Joueurs et dirigeants sélestadiens n’en espéraient même pas autant puisqu’ils n’imaginaient pas le leader cristolien s’incliner chez lui face à l’avant-dernier du championnat.

      L’annonce de la défaite du leader a donc constitué la cerise sur le gâteau d’une dernière prestation à domicile déjà chargée d’émotions. Le coup d’envoi n’avait même pas encore été donné que les gorges s’étaient déjà nouées quand Christian Omeyer était sorti le dernier des vestiaires pour se retrouver en face d’une haie d’honneur formée par sa famille pour célébrer le départ en retraite de celui qui a traversé les époques sous le maillot violet qu’il a porté pendant 17 ans. Et ce maillot, le Cernéen d’origine l’a encore bien mouillé pour finir sa carrière à domicile en beauté. Car Pontault-Combault n’a pas courbé l’échine aussi facilement. Cette victoire, Christian et ses coéquipiers ont dû la chercher avec les tripes. Car s’ils ont bien compté neuf buts d’avance (23-14) à la 37 e minute, ils n’en possédaient plus que deux (27-25) à l’entrée des dix dernières minutes.

      « Pour résumer, je dirais qu’à chaque fois qu’on s’est mis à notre niveau en défense, on est parvenu à faire l’écart et quand on s’est relâché, Pontault revenait au score comme lors de la première moitié de la première mi-temps quand nous étions à la peine en défense », constate l’entraîneur Jean-Luc Le Gall.

       Si cette vingtième victoire, la douzième sur treize matches à domicile, n’a rien eu à voir avec une démonstration, elle a tout de même mis en valeur la complémentarité d’un effectif qui ne se retrouve certainement pas par hasard à la première place du championnat à une journée de son terme.

Une première place à défendre à Mulhouse

        Avant le derby retour à Mulhouse, le 27 mai prochain, les Sélestadiens se retrouvent ainsi dans la même position que lors du premier choc 100 % alsacien. Il leur faudra s’imposer pour garder leur rang sous peine de se faire dépasser par Créteil en visite chez la lanterne rouge angevine. « Du coup cela change un peu la donne de ce deuxième derby, acquiesce Jean-Luc Le Gall. On aura plus de pression sur ce dernier match car nous aurons la possibilité de finir premier ce qui, pour un entraîneur, récompense la régularité d’une équipe et qui est au moins aussi fort sinon plus qu’un titre. Nous avions peu de chances de gagner à Mulhouse qui accomplit une saison formidable et bien maintenant il faudra aller là-bas pour chercher la première place. »

       Sur ce point, l’opinion de Vincent Momper diffère un peu. Pour le président du SAHB le titre est plus important que le classement final de la saison régulière. « Qu’on soit deuxième ou premier cela ne changera pas grand-chose (N.D.L.R. : sinon l’ordre des matches de play-off pour le titre entre Créteil et Sélestat). L’objectif désormais est de remporter le titre national pour enrichir le palmarès du club. »

      Finir premier et gagner la bataille pour le titre, deux semaines plus tard, mettrait finalement tout le monde d’accord. Quoi qu’il en soit, le SAHB n’est pas encore en vacances tant sur le terrain que dans les coulisses où on s’affaire sur le recrutement. Dans les deux cas, le SAHB doit viser juste.

 

Christian Weibel
Source L'Alsace
 

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15 mai 2011

Sélestat en… leader

 

Adieux réussis pour Christian Omeyer, fêté comme il se doit par le public sélestadien et ses coéquipiers.  (Photo DNA — Franck Delhomme)

C’est sûr, le SAHB n’a pas signé le match du siècle, hier soir, face à Pontault-Combault. Les « peine à jouir » y retrouveront forcément à redire, mais il n’empêche, en ces temps de fête, il fallait avoir du caractère pour remporter un 20 e succès qui ne devait, a priori, rien changer à pas grand chose. Sauf qu’au bout du compte, Créteil ayant lâché prise dans sa salle face à Villeurbanne, les Sélestadiens disputeront leur dernier match à Mulhouse en tant que leader. Peu, mais beaucoup à la fois.

       Il fallait avoir du caractère donc. Parce que, entre lâché d’aigle (du jamais vu, sans doute, dans une salle de sport), hommage à un Christian Omeyer ayant décidé de s’arrêter là et fête sélestadienne (c’est dire), en découdre une heure durant avec une formation de Pontault-Combault pas partante pour ne jouer que les faire-valoir n’était pas vraiment évident.

Le patron, c’est le SAHB

Ils l’ont fait, et les quelques 2300 spectateurs présents avant, pendant et après (à quelques unités près !) n’ont eu de cesse de les remercier. Ce n’est pas rien d’être pro jusqu’au bout, certains autres se reconnaîtront.

Bref, on l’a dit, ce dernier rendez-vous à domicile avant la venue de Créteil en play-offs n’a pas atteint les sommets techniquement parlant. Il a en revanche permis aux Sélestadiens de se faire plaisir en même temps qu’ils ont rendu hommage à leur formidable public.

Toujours devant, si ce n’est durant un grand premier quart d’heure, ils trouvèrent en Girardin d’un côté, en Ostarcevic de l’autre, de quoi vite étouffer les ardeurs franciliennes (2-3, 5-6, 7-6 et 8-9). Juste parce que les Bas-Rhinois avaient visiblement décidé de ne pas trop se faire mal en attaque…

Et quand ils le voulurent bien, histoire sans doute de montrer que le patron, c’était le SAHB, ils passèrent un 5-0 à des Pontellois du coup désarmés (15-10 et 17-11 à la pause, 9-3 pour finir ces 30 premières minutes).

Malgré un début de seconde mi-temps réussi (23-14), le SAHB ne s’offrit pas un cavalier seul comme face à Angers ou Saintes ces dernières semaines. La faute à une défense toujours aussi peu concernée et à une attaque balbutiante ne se reposant que sur quelques exploits personnels de Beauregard pour ne pas se réserver une fin de match difficile.

Les supporteurs, eux, n’ont visiblement pas douté, eux qui ne cessèrent de chanter les leurs. Ils eurent raison, jamais Sélestat n’étant mis en difficulté (24-19, 26-22, 28-25, mais 31-25, 34-28 et 34-30 pour finir).

Et comme pour couronner le tout, Villeurbanne s’imposait à Créteil…

A.V.
Source DNA

14 mai 2011

Sélestat fait la fête et reprend la tête !!!

          Omyer_CLe SAHB a fêté dans une ambiance du tonnerre son accession en D1 et la dernière de Christian Omeyer en dominant Pontault-Combault (34-30). Et comme, en même temps, Créteil s’inclinait à domicile contre Villeurbanne, la soirée s’est terminée par la conquête d’une première place presque imprévue.

Christian Omeyer a fêté par
une victoire son dernier match
à domicile sous le maillot
de Sélestat.
Photo Denis Werwer

          L’ambiance était à la fête. À la joie et à l’émotion aussi. Pour Christian Omeyer, surtout, qui entrait sur le terrain pour son dernier match de sa carrière à domicile en championnat, même s’il sera aussi des deux matches pour le titre national qui suivront. Dans une salle où un aigle de la Volerie toute proche de Kintzheim avait symboliquement déployé l’étendard de la Ligue Nationale pour symboliser le passage de la D2 à l’élite, la voix de Thierry Omeyer a soudain résonné pour s’adresser à son frère et le féliciter pour sa formidable carrière à Sélestat où ils ont débuté de concert. Le gardien de l’équipe de France était retenu par une compétition internationale au Qatar avec son club de Kiel, mais n’a pas laissé passer ce moment particulier pour son jumeau. Comme toute la famille Omeyer présente hier soir à Sélestat.

            Mais il y avait aussi un match à disputer. Pour fêter comme il se doit la montée et remporter une douzième victoire sur treize réceptions à domicile. Mais Pontault-Combault n’était pas venu en faire-valoir. Les banlieusards parisiens ont même mené jusqu’à la 17 e minute (8-9) en imposant un jeu rapide et en profitant d’une défense sélestadienne plus permissive que d’habitude. Mais il a suffi d’un tour de vis après un temps mort du coach Le Gall pour que la machine alsacienne soit à nouveau sur de bons rails. Et l’avalanche se produit alors dans les treize dernières minutes de la première période grâce à un 9-2 en faveur du SAHB qui rentre aux vestiaires avec six buts d’avance (17-11).

Un feu d’artifice

On pense alors que le plus dur est fait. Et que la suite sera tout aussi belle. C’est le cas puisque Sélestat augmente son capital (23-14, 37 e). Mais un grain de sable, peut-être une perte de concentration, enraille complètement la belle mécanique. En faveur d’un 4-0 Pontault recolle (23-18) en deux minutes. Sélestat n’y est plus et encaisse but sur but au point de voir son adversaire revenir à deux longueurs (27-25, 49 e) malgré les efforts de Beauregard. C’est Beretta qui sonnera le réveil des locaux par deux buts consécutifs pleins d’à-propos (30-25, 51 e). Un autre jeune du cru, Xavier Rechal, terminera le feu d’artifice d’une victoire (34-30) synonyme de première place après le succès imprévu de Villeurbanne à Créteil.

Christian Weibel

13 mai 2011

Vu côté de Pontault : Opération Commando à Sélestat

498         Invaincus depuis quatre rencontres, confortablement installés en milieu de tableau, les Pontellois effectuent ce vendredi un déplacement périlleux à Sélestat.

          Assurés de monter l'an prochain en LNH avec Créteil, les Alsaciens voudront finir sur une bonne note devant leur public et fêter leur accession avec une victoire. Le collectif est solide, l'équipe enthousiaste et expérimentée. Cette formation avait été impressionnante à Boisramé lors du match aller. Comme le dit William Holder, " ça va être, très, très, très compliqué. "

          Les Jaunes et Bleus ne se se font guère d'illusions sur leurs chances de ramener un succès d'autant qu'ils seront incomplets : Chauvin est out jusqu'à la fin de saison, les plus jeunes seront à l'école et préparent leur Bac (Geisen, Dupoux, Santiago), Balestrini devrait être de retour de blessure… " On emmène une équipe commando ", souligne William qui se rappellera que l'an passé à Aix-en-Provence, les Pontellois avaient ramené un succès improbable avec… 7 joueurs seulement. L'histoire peut-elle se répéter ? Pas sûr. Les rotations vont manquer…

Mais bon, Sélestat aura peut-être la tête ailleurs et, au contraire du PCHB, voudra faire tourner tout son effectif…

Source PC-HB

13 mai 2011

Christian Omeyer n’aura jamais d’équivalent à Sélestat

Après avoir porté pendant 17 ans le maillot de Sélestat, soit exactement la moitié de son âge, Christian Omeyer s’apprête à écrire le mot fin d’une carrière d’une incroyable fidélité au même club.
 
Christian Omeyer savoure ses derniers instants sur le parquet avant de s’engager sur une autre voie tout aussi passionnante en tant que directeur sportif du club. Photo Denis Werwer 

         Dans ses veines, il doit couler un sang violet. Et sous ce maillot, qu’il porte cette saison pour la dix-septième année d’affilée, bat le cœur de Sélestat. Car s’il y a un joueur qui symbolise parfaitement le club du centre Alsace, c’est bien Christian Omeyer. S’imaginait-il faire un tel chemin en arrivant en 1994 au centre de formation du SC Sélestat d’alors en compagnie de son frère Thierry ? Toujours est-il que dix-sept ans plus tard, il est la figure emblématique d’un club avec lequel il a évolué au plus haut niveau français pendant onze années d’affilée.

Seul Montpellier ne lui a jamais réussi

         Et c’est justement l’entrée dans ce grand monde qui reste l’un de ses souvenirs les plus marquants. « C’était en septembre 97. On accueillait le champion de France Ivry pour notre premier match en D1. Notre entraîneur Radu Voina avait affiché un article de l’Equipe dans les vestiaires qui nous présentait comme une proie facile. On est monté sur le terrain comme des morts de faim et on a réussi à faire match nul avec le grand favori. » Sélestat venait de remonter de D2 avec des jeunes comme les frères Omeyer, Bertrand Pabst ou Seufyann Sayad. Ensemble ils vivront de belles aventures avec le petit Poucet de la D1.

        Dans la mémoire de Christian Omeyer, on trouve aussi une rencontre épique en 1999 à Créteil. Un dernier match à la vie à la mort pour éviter l’enfer de la descente que les Alsaciens finiront par gagner sur le score incroyable de 14-13 ! « On avait abordé ce match avec une énorme pression car on venait de rater le coche quinze jours plus tôt en concédant le nul contre la lanterne rouge Massy dans un Cosec envahi par 2000 spectateurs, dont certains étaient assis au bord du terrain. »

        Ce Cosec qu’il aura fréquenté pendant seize ans avant de voir surgir le Centre Sportif plus vaste et mieux armé pour le sport pro moderne, a souvent été un cauchemar pour ses visiteurs. « À une époque, on avait aussi pris l’habitude de gagner contre Chambéry une année sur deux. Finalement, la seule équipe contre laquelle je n’ai jamais gagné, c’est Montpellier. »

« Le club passe toujours en premier »

          Il lui restera des opportunités en tant que directeur sportif du SAHB mais plus comme joueur, puisqu’il se consacra désormais à administrer et gérer le club depuis son bureau situé sous les tribunes. Car s’il mène cette seconde carrière comme la première, Sélestat parait entre de bonnes mains.

        Comme celles qui lui ont permis de consacrer la moitié de sa vie à jouer pour Sélestat. Sans jamais avoir l’envie de voir ailleurs ? « Partir pour partir ne m’intéressait pas. Seul un club plus huppé aurait pu m’attirer. Mais il n’y a jamais eu de contacts intéressants. Mon opération à l’épaule à un moment charnière, puisque j’avais entre 22 et 23 ans, m’a freiné. J’ai dû passer par une saison en jouant uniquement en défense avant de retrouver des sensations offensives. »

         Il s’est donc consacré aux tâches plus ingrates, endossant au fil des années le rôle du grand frère, mais aussi de l’aboyeur pour rappeler leur devoir à ceux qui se seraient écartés de la philosophie sélestadienne : le don de soi pour le bienfait de l’équipe. « Je pense avoir donné l’image de quelqu’un qui s’est battu pour le club et qui donne toujours le meilleur de lui-même pour aider l’équipe à gagner avant de penser à sa propre performance. Le club passe toujours en premier. »

SÉLESTAT — PONTAULT-COMBAULT
ce soir à 20 h 30 au CSI de Sélestat.
Arbitres : MM. Bourgault et Rey Garcia.

Sélestat :
Au buts : 12. Ivezic et 33. Girardin 
Les joueurs:  2. Rechal, 3. Jung (cap.), 6. Huljina, 7. Beretta, 8. Omeyer, 9. Beauregard, 10. Foubert, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 20. François-Marie, 27. Ostarcevic.
Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.

Pontault-Combault :
Au buts: 1. Sapronov et 12. Mahieux 
Les joueurs:  5. Geisen, 6. Gaude, 7. Allard, 9. Dupoux, 10. Dourbecker, 14. Quive, 17. Manojlovic (cap.), 22. Jallamion, 23. Santiago, 41. Hejtmanek, 91. Go.
Entraîneur : William Holder.

Source journal L'Alsace

12 mai 2011

Équipe-type de Pro D2 : huit Alsaciens nominés

Cinq joueurs de Sélestat et trois du Mulhouse Handball Sud Alsace figurent dans la liste des nominés pour l’équipe-type de la Pro D2.

SalamiMichal Salami (ailier gauche du SAHB). S’il n’a pas eu le même rayonnement que l’an passé, Salami a tout de même grandement contribué au retour de Sélestat en Division 1. Le retrouver dans le trio des nominés n’est pas une surprise. Le voir décrocher la palme en serait une, le grand favori au poste d’ailier gauche étant le Semurois Pierrick Verdier, sans doute le meilleur joueur de la Pro D2 cette saison.

Beauregard_F Frédéric Beauregard (arrière gauche de Sélestat). Son bras droit est toujours aussi impressionnant. Et c’est d’ailleurs lui qui, aujourd’hui, a inscrit le plus de buts (si on exclut les penalties). Si ses 125 réalisations en font l’artificier n° 1 de la D2, il est devancé à la moyenne de buts par match par un autre nominé, toujours hors penalties, Thimothey N’Guessan (Vernon).

54874_bigVladimir Ostarcevic (demi-centre de Sélestat). Pour sa 1 re année en France, « Vlado » a parfaitement rempli son rôle : celui de ramener Sélestat au sommet. Mission accomplie pour le métronome bas-rhinois qui a guidé son équipe dans sa quête de D1. Bon passeur, adroit devant les buts, Ostarcevic est ici à sa place.

Jordan_Francois_marieJordan François-Marie (arrière droit de Sélestat). Bon l’an dernier, Jordan François-Marie l’a encore été cette saison. Le puissant arrière du SAHB a causé beaucoup de dégâts dans les défenses adverses. S’il a moins marqué cette année, il a pesé de tout son poids dans l’excellente saison sélestadienne.

Guirec Cherrier (arrière droit du MHSA). Un 2 e alsacien figure dans le top 3 des arrières gauchers. Pour sa 1 re saison au MHSA, Guirec Cherrier avait une mission de taille : faire oublier Michele Skatar (parti à Nantes). Pari réussi pour l’ex-Aixois, déjà élu meilleur arrière droit en 2009. Malgré un gabarit un peu léger pour son poste, Cherrier compense par un sens tactique et une combativité qui lui ont permis de prendre la mesure de ses adversaires cette saison.

Sébastien Gallotte (ailier droit du MHSA)(ex-violet). Grand bonhomme du début de saison, intenable de septembre à décembre, Gallotte évoluait sur un nuage pour ses premiers pas avec le MHSA. Mais il avait sérieusementaccusé le coup après les fêtes de Noël. Depuis le mois d’avril, l’ailier droit mulhousien a retrouvé ses jambes et ses ailes qui en font sans doute le meilleur à son poste cette saison.

retour_a_Selestat_trois_ans_apres_Arnaud_Freppel_disputera_ce_samedi_son_premier_vrai_derby_alsacienArnaud Freppel (ailier droit de Sélestat). Peut-être moins spectaculaire que Gallotte mais diablement plus efficace, Arnaud Freppel figure dans le top 5 des joueurs les plus adroits du championnat. Une performance de taille pour un ailier. Coéquipier modèle, « Frips » a signé un retour très très convaincant dans son club de toujours.

Slavisa Stojinovic (gardien du MHSA). La très bonne surprise de l’année du côté du MHSA. En très grande difficulté lors des matches de préparation, « Slava » s’est très vite imposé comme un gardien de tout premier rang dès le début du championnat. Boulimique de séances vidéo, le Serbe a fait preuve d’une régularité impressionnante à ce niveau. Il est d’ailleurs tout simplement le meilleur dans l’exercice des penalties. 

Les nominés

Ailier gauche : Pierrick Verdier (Semur-en-Auxois) ; Mickaël Illes (Pays d’Aix) ; Michal Salami (Sélestat).

Arrière gauche : Frédéric Beauregard (Sélestat) ; Timothey N’Guessan (Vernon) ; Nerijus Atajevas (Créteil).

Demi-centre : Uros Mitrovic (Créteil) ; Vladimir Ostarcevic (Sélestat) ; François Woum-Woum (Saintes).

Arrière droit : Jordan François-Marie (Sélestat) ; Guirec Cherrier (Mulhouse HSA) ; Olivier Alfred (Villeurbanne).

Ailier droit : Sébastien Gallotte (Mulhouse HSA) ; Vincent Vially (Pays d’Aix) ; Arnaud Freppel (Sélestat).

Pivot : Florent Ferreiro (Saintes) ; Abederezak Hamad (Pays d’Aix) ; Petr Hetjmanek (Pontault-Combault).

Gardien : Nicolas Potteau (Nancy) ; Arnaud Tabarand (Vernon) ; Slavisa Stojinovic (Mulhouse HSA).

Le vote, mode d’emploi
Les entraîneurs des 14 équipes de Pro D2 ont établi la liste des trois meilleurs joueurs du championnat par poste. On retrouve dans cette liste la crème de la crème du championnat. Le vote sera effectué par tous les joueurs évoluant en Pro D2, chacun choisissant un joueur à chaque poste. Les résultats seront dévoilés après le 15 mai, date butoir des votes.

L’Alsace a frappé les esprits
Avec huit représentants sur les 21 nominés, le handball alsacien a incontestablement frappé les esprits cette saison. Mais voir autant de joueurs du coin dans cette liste n’est que le reflet de la superbe saison réalisée par les deux formations. Sélestat est d’ailleurs le club le plus représenté dans cette course aux « Oscars », avec cinq joueurs nominés. Il n’y a que sur les postes de pivot et de gardien de but que le SAHB n’est pas présent. Le MHSA, 3e de Pro D2, arrive au deuxième rang des clubs les plus plébiscités, à égalité avec Aix (trois joueurs). Ce qui place le hand mulhousien devant le leader Créteil qui, avec Atajevas et Mitrovic, n’a que deux représentants. Et à Nancy, il n’y a que le gardien Potteau qui a tapé dans l’œil des entraîneurs du championnat. Ne pas voir Ragot ou Henry prouve bien que la Pro D2 est d’une densité remarquable cette saison.

Source L'Alsace.

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