28/21

SELESTAT Alsace HB/ BILLERE HB

Des adieux en mode majeur

Francis Franck se souviendra longtemps du dernier match de sa carrière qui a tourné au triomphe. Photo Denis Werwer

     Sélestat voulait faire une grande fête à l’occasion de sa dernière soirée à domicile et pour le départ en retraite de Francis Franck. Elle a été parfaitement réussie grâce à une entame stratosphérique (10-1) qui a permis au match de virer au gala.

    Une salle quasi comble (près de 2200 spectateurs), un gymnase transformé en véritable discothèque et un visiteur de prestige en la personne du meilleur joueur du monde, Thierry Omeyer : tout était réuni pour faire de cette dernière représentation à domicile, une formidable fête. Pour les spectateurs, pour le club, mais aussi pour Francis Franck. L’emblématique gardien du SAHB a donc eu droit à la visite de son confrère de Kiel, lui-même ancien gardien de Sélestat, venu assister au départ à la retraite d’un de ses successeurs.

La soirée a été tellement réussie qu’on aurait cru qu’elle avait été réglée comme du papier à musique. Mais il y avait aussi un match à disputer contre Billère, vainqueur à l’aller. Le suspense a en fait duré un gros quart d’heure, le temps d’assister à une magnifique démonstration sélestadienne, soldée par un 10-1 au tableau de marque. Durant ce premier quart d’heure, Francis Franck et ses coéquipiers marqueront donc dix buts en 14 tentatives, alors que dans le même temps, les Béarnais en étaient à un but en neuf tirs. L’attaque sélestadienne pétait le feu, alors que Francis Franck n’était pas encore en retraite en bloquant cinq de ces neufs premiers tirs adverses. Il était parti pour une bonne soirée comme il en a réussi beaucoup dans sa carrière longue d’une vingtaine d’années au plus haut niveau. Il terminera à 18 arrêts qu’il faudra rajouter au total (certes imaginaire) de la banderole déployée au coup de sifflet final : « 1132 matches, 14 756 arrêts, 48 buts, quelle belle carrière Francis ».

Entretemps, le match a tourné à la soirée de gala grâce à une équipe de Billère, loin de baisser les bras puisqu’elle reviendra à six buts (21-15) à la 47 ^e minute. Beauregard, François-Marie (12 buts à eux deux) et tous leurs autres coéquipiers ont donc contribué à ce moment d’allégresse qui s’est conclu par une large et convaincante victoire (28-21). Une soirée annonciatrice d’une longue ou courte nuit. C’est comme on voudra.

On n’oubliera pas non plus de noter pour les statistiques que le dernier but encaissé par Francis Franck, pour ses adieux devant son public, a été inscrit par son fils Clément (9 ans) monté sur le terrain dans les dernières secondes du match pour marquer un penalty en faveur de Billère. Qui n’a finalement pas été comptabilisé !

Christian Weibel

Sélestat - Billère 28-21.
Sélestat. Centre sportif intercommunal.
Mi-temps : 14-5.
Arbitres : MM. Nogues et Serandour.
2200 spectateurs environ.
Sélestat : 28 buts pour 46 tirs (60 %) dont 1/2 pen. 12 pertes de balle. 7 passes décisives (Jung et Omeyer 2). Deux minutes : Pintor (54e). Gardiens : Franck (52 minutes, de la 1re à la 50e et de la 58e à la 60e minute, 18 arrêts dont 1/2 pen., cap.) et Girardin (8 minutes, de la 51e à la 58e minute, 4 arrêts dont 0/1 pen.). Les marqueurs : Franck 0/1, Jung 4/5, Sarni, Aman 1/1, Durand, Omeyer 1/4, Beauregard 6/10, Foubert 0/2, Gallotte 4/6, Pintor 2/2, Salami 2/4 dont 0/1 pen., Eymann 2/2, François-Marie 6/9. Entr. : Le Gall.
Billère : 21 buts pour 50 tirs (42 %) dont 2/3 pen. 13 pertes de balles. 4 passes décisives (Benkahla 2). Deux minutes : Martily (40e), Passe Coutrin (49e). Gardiens : Katschnig (30 minutes, de la 31e à la 60e minute, 4 arrêts dont 0/1 pen.) et Delic (30 minutes, de la 1re à la 30e, 7 arrêts dont 2/3 pen.). Les marqueurs : Mlyakov 1/4, Martily 3/8, Allias 3/5, Lahore (cap.), Benkhala 1/5, Passe Coutrin 1/7, Tchinda 1/7, Drobjnakovic 1/2, Chabert 2/3, Gérard 8/9 dont 2/2 pen.. Entr. : Villedieu.

Merci Francis

vs

 SELESTAT Alsace HB/ BILLERE HB

Le grand soir de Francis Franck

Francis Franck, auteur de tant d’exploits avec Sélestat, essayera de se faire plaisir une dernière fois. Archives Jean-Marc Loos

          Le SAHB boucle son championnat à domicile ce soir 20 h 30 face à Billère à l’occasion d’un match particulier, puisqu’il sera aussi le dernier de son gardien Francis Franck.

         Les 2 200 places du CSI ne devraient pas être loin d’être occupées ce soir. Par une foule qui viendra assister à la dernière à domicile d’une équipe qui est passé à deux doigts de l’exploit à Paris et par des spectateurs forcément émus de suivre le dernier match de l’un de leurs chouchous, Francis Franck.

         « Ce ne sera pas un match comme un autre puisque tout le monde m’en parle, avoue le futur retraité. Mais, cela dit, une fois en tenue je saurai faire abstraction du contexte et je vais essayer de m’amuser une fois de plus. Depuis l’annonce de ma retraite, la difficulté a surtout consisté à continuer d’avoir les mêmes performances qu’avant. Ce n’était pas facile car il aurait suffi d’un mauvais match pour que tout le monde dise « il n’en a plus rien à faire ». Je suis donc ravi d’y être parvenu, même s’il me reste encore deux matches. Mais je ne vais pas stresser maintenant à deux matches de la fin. Je souhaite simplement y arriver. À la fois pour moi et pour le groupe. »

 Après une ultime sortie à Nancy quinze jours sous le regard de sa mère, il tirera, non sans un pincement au cœur, un trait sur une carrière d’une trentaine d’années entre les poteaux. Une vingtaine de saisons passées dans une dizaine de clubs, avec 56 sélections en équipe de France, durant lesquelles il a vécu l’évolution de son sport vers le professionnalisme. « Désormais, il y a des exigences qu’il n’y avait pas auparavant. À mes débuts en seniors (NDLR : à la fin des années 80) on était une bande de copains. La vie de groupe était plus importante. On montait sur le terrain pour s’amuser ensemble. Les relations avec les entraîneurs et les présidents ont évolué. Ils nous regardent autrement. Au début de ma carrière, je ne sais même pas s’il y avait des contrats. On se serrait la main et voila. On en était aux prémices du professionnalisme. »

      Au PSG de la grande époque, puis en Allemagne, Francis Franck a baigné dans le monde pro. Avant de découvrir Sélestat, le club où il est resté le plus longtemps, puis Mulhouse. « Quand je suis parti de Sélestat, il y a trois ans, on ne voulait pas me garder. Je ne l’oublie pas non plus. Si j’y suis revenu pour une cinquième saison, c’est qu’entre-temps il y a eu une nouvelle équipe dirigeante. Aujourd’hui le staff et l’entraîneur ne m’ont pas claqué la porte. Je continuerai d’aller voir les matches à Sélestat. Et s’il y a moyens d’aider, je le ferai avec plaisir. »

        Avant de goûter à cette nouvelle vie, le négociateur-aménageur foncier qu’il est devenu aime à revenir sur son parcours de sportif et goûte aux plaisirs que lui a apportés le hand. « Jouer pendant une vingtaine d’années est une véritable chance. Cela m’a permis de beaucoup voyager. De rencontrer du monde. D’avoir une vie atypique. On n’est pas stressé comme ceux qui travaillent à l’usine. Je suis né à Saint-Avold où la plupart des gens bossaient à la mine. Donc je relativise. J’ai eu de la chance par rapport à des cousins qui devaient descendre dans le charbon. Si mon père n’avait pas eu la chance de trouver du travail dans la fonction publique à Metz j’y serais peut-être descendu comme eux. »

Christian Weibel

SÉLESTAT — BILLÈRE ce soir à 20 h 30 au Centre Sportif Intercommunal. Arbitres : MM. Nogues et Serandour.

Sélestat : 1. Franck (cap.) et 33. Girardin dans les buts. 3. Jung, 4. Sarni, 5. Aman, 7. Durand, 8. Omeyer, 9. Beauregard, 10. Foubert, 13. Gallotte, 15. Pintor, 17. Salami, 19. Eymann, 20. François-Marie. Entr : Jean-Luc Le Gall.

Billère : 12. Katschnig et 16. Delic dans les buts. 4. Mlyakov, 5. Latapie, 6. Martily, 7. Allias, 8. Lahore (cap.), 9. Benkahla, 19. Aroca ou 21. Falguière, 22. Passe Coutrain, 26. Tchinda, 30. Drobnjakovic, 36. Chabert, 88. Gérard. Entr. : Arnaud Villedieu

Article : Source L'Alsace.
Photo 2: source Journal Sud Ouest.

Bonjour à tous

Reste deux hebdo pour la saison 2009/2010 et la messe sera dite.

Mais en attendant, il y en a des choses encore à dire…

… et à savoir car tout n’est pas joué.

A vous tous bonne lecture.

Les certitudes :

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Nationale 1, qui va monter en D2 ? 

 Besançon, on le savait. Vernon en gagnant son match en retard est officiellement en D2. Semur en Auxois*, attends avec hâte son dernier match à domicile pour faire l’une des plus grande fête qu’il soit dans ce petit bourg de cinq mille habitants. Tout simplement exceptionnel !!!
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Division 2, qui va monter en D1 ? 

 Encore une grosse surprise ! Après Angers, Saintes est reparti de Saint-Cyr avec la victoire. Les tourangeaux n’ont de ce fait pas validé leur billet LNH et sont encore menacés par Saintes qui garde un infime espoir de montée. Qui l’eu cru ! Par contre, les Parisiens sont officiellement en D1 l’année prochaine mais ça, on le savait.

 Le PHB prend une sérieuse option sur le titre de champion de France de D2.
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Division 2, qui va descendre en N1 ?

 Pas de changement seuls Gonfreville et Valence sont en N1 en septembre.

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Les incertitudes :

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Nationale 1, qui va monter en D2 ?

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 Dans le groupe 2, Rien de changé car il n’y a pas eu de match ce week-end. Verdict final ce samedi. Pour rappel, c’est la soupe à la grimace dans le sud de la France. La défaite des Niçois à Villeneuve Loubet pourrait bien leur coûter l’accession à la D2. A égalité de point avec Nanterre mais et un goal-average en leurs défaveurs, ils vont devoir espérer que les Franciliens se fassent accrocher par Montpellier II (actuel 8eme). Si Nanterre gagne ; alors les Niçois resteront en N1 pour la saison 2010/2011.
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Division 2, qui va monter sur la troisième marche du podium ? 

 Saintes finit sa saison en trombe et vient d’humilier Saint-Cyr, qui plus est à domicile. De ses poursuivants, c’est l’équipe qui a pris la plus belle option sur le podium. Pour les poursuivant directs, vivement que la saison se termine … Aix, Billère et Nancy ne sont pas loin d’être à la rue (même à domicile). LA perf de la 24eme journée, ou dois-je dire LES perfs, sont à mettre du côté de Pontault ayant gagné à Billère et de Sélestat ayant fait le nul à Paris… Pour l’anecdote, nos violets seront la seule équipe de D2 invaincue contre le Paris HB lors de cette saison avec même l’avantage aux points (5 à 3).

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Division 2, qui va descendre en N1 ? 

 Avec sa victoire surprise (une de plus), Villeurbanne est sauvé et jouera bien en D2 la saison prochaine. Par conséquent, il ne reste plus qu’une place à prendre pour trois sursitaires. Mulhouse, vainqueur d’Angers, est rentré au vestiaire avec le visage fermé car ils leur fallait six buts d’écart pour passer devant ces derniers. La prochaine journée sera sans doute décisive. Mulhouse se doit de gagner à Saintes…et Angers va à Valence, tombeur des Alsaciens... Hazebrouck, lui, espère encore et doit aussi gagner ces deux derniers matches, mais il leur faudra aussi espérer sur les défaites des Alsaciens et des Angevins…
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Division 1, qui va descendre en D2

 Décidément, il n’est pas possible de faire de plan sur la comète en LNH. Vainqueurs, Créteil et Toulouse se repositionnent. Aurillac fait même la mauvaise affaire en récupérant la treizième place… synonyme de relégation. Nîmes et Cesson ont tous les deux perdu lors de cette journée. Résultat, à deux points de la relégation, ils ne sont toujours pas sortis d’affaire. Dijon, désormais 9eme, se donne de l’air avec sa victoire sur le fil contre les Istriens.

 La 23eme journée sera chaude avec un sulfureux Nîmes-Créteil décisif pour les deux clubs. Aurillac reçoit Chambéry à la maison et se doit de contredire la logique du ‘’plus fort’’. Résultat également obligatoire pour Toulouse à Ivry. Pas une mince affaire non plus ! On en saura un peu plus encore dans quelques jours…

A mercredi prochain.

Le SAHB prépare l'avenir!

      Encore une bonne nouvelle pour le Sélestat Alsace Handball qui prépare plus que jamais son avenir à court et moyen terme.
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    Quentin Eymann jeune espoir du handball français a signé son premier contrat professionnel avec le SAHB portant sur 3 saisons.
    Issu du Centre de Formation du club alsacien, ce dernier s'est vite imposé comme un joueur de talent sur lequel il faudra compter dans les prochaines années.
     Le SAHB démontre une fois encore sa volonté de préparer au mieux l'avenir qui devra déboucher sur un retour au plus haut niveau du handball français.

Source SAHB

               En perdant son invincibilité à domicile, Saint Cyr a en plus prolongé le suspense quant à sa montée annoncée en LNH. Saintes a t'il seulement retardé ce qui apparaissait comme acquis il y a plusieurs semaines ? Sans doute... Toujours est il qu'emmenée par une belle triplette de gâchettes - Lamy 5/5, Woum-Woum 5/8, Kiangebeni 6/8 – et un Sargenton impeccable (13 arrêts), l'USS a dominé de bout en bout le désormais feu champion de France. Car le petit point qui manque encore aux tourangeaux, les parisiens eux l'ont encore une fois arraché dans les dernières minutes. Comme Pontault Combault la semaine dernière, ....

33/33 

Paris HB/SELESTAT Alsace HB 

.....Sélestat croyait avoir fait le plus dur en prenant 3 buts d'avance à 65 secondes du terme (30-33,59ème). Mais les efforts de François Marie (8 buts), Beauregard (7 buts) ou encore Robin (5/5) vont être annihilés par Ortega, Claire et M'Tima (8/9). Avec un goal average particulier favorable sur le SCT, le PHB déjà en LNH est à une victoire du titre.

Source Handzone.

33/33 

Paris HB/SELESTAT Alsace HB

        Rattrapé sur le fil par le leader du championnat de D2 (33-33), Sélestat est passé, hier à Coubertin, à deux doigts de s’offrir pour la deuxième fois de la saison le scalp du Paris Handball. Rageant.

      L’exploit était envisagé, envisageable et réalisé jusqu’à une seconde du buzzer. Moment choisi, hier après-midi au gymnase Pierre de Coubertin, par le capitaine du Paris Handball, Nicolas Claire, pour offrir l’égalisation aux siens (33-33). Cruel, frustrant, rageant, voire injuste, pour Sélestat. D’ailleurs, dans le vestiaire, Jean-Louis Le Gall ne cachait pas son « amertume ». Et la septième place, grappillée grâce à ce nul, ne redonnera pas (encore) le sourire à l’entraîneur du SAHB.

       Et pour cause. Les Sélestadiens, vainqueurs des Parisiens à l’aller (31-27, le 5 décembre dernier), ont fait la course en tête durant toute la seconde période. Jusqu’à posséder cinq longueurs d’avance à dix minutes du terme. Mais que s’est-il passé durant ce money time ? « Beaucoup de choses, répond sobrement le capitaine sélestadien, Francis Franck. Pour résumer, on a craqué. On a commis trop de petites erreurs et on n’a pas su gérer la pression. »

Franck : « Malgré tout, c’est un bon résultat »

         Et pour ne rien arranger, certaines décisions arbitrales ont été très largement contestées – Le Gall prendra deux minutes d’exclusion à la 58 ^e – et contestables. Le tout permet au leader de la Deuxième Division, et futur pensionnaire de la LNH, de refaire son retard pour arracher un nul à une seconde de la sirène.

         « C’est un bon résultat, avoue tout de même le gardien sélestadien, Francis Franck, auteur d’un match plein avec 16 arrêts au compteur. Personne ne pensait qu’on réussirait à décrocher le nul ici à Paris. On l’a fait. Je suis satisfait. Bien sûr, on aurait pu rentrer en Alsace avec la victoire, mais il ne faut pas oublier qu’on est passé à côté de la première mi-temps. »

          Il est vrai que le SAHB n’en mène pas large à la pause (16-12). Dominés de la tête et des épaules par les Parisiens, les hommes de Jean-Louis Le Gall semblent absents en début de partie. Et très vite, ils perdent le fil de la rencontre pour laisser le leader parisien de la D2 se balader.

          « Il faut savoir que nous sommes partis de Sélestat ce matin (hier dimanche, ndlr) à 6 h 30, donc levés à 5 h pour certains, a rappelé Jean-Luc Le Gall. Cette première période n’est donc pas étonnante. Mais on a su réagir. Se retrouver en défense et mieux combiner en attaque. »

            Sur le parquet, la métamorphose est de taille. Et elle va vite porter ses fruits au tableau d’affichage. Les Sélestadiens infligent un 4-0 aux Parisiens dès l’entame du deuxième acte. Ils égalisent à la 35 ^e (18-18), s’envolent (22-27, 47 ^e), conservent leur avance (24-29, 50 ^e) avant de petit à petit lâcher prise. La fin de l’histoire, on la connaît.

G.C. Source l'Alsace

Classement après la 24eme journée.

33/33 

Paris HB/SELESTAT Alsace HB

Ils ne rentreront pas bredouilles!

Un nul pas si nul !!!

VS 

Paris HB/SELESTAT Alsace HB
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PARIS COMBIEN ?. . .
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         Ce dimanche, Sélestat joue son antépénultième match de la saison 2009/2010 en D2 contre le leader Parisien. C’est sans conteste l’affiche vedette de la 22eme journée ou l’on verra deux équipes qui se côtoient dans la même division depuis 14ans. Et ce n’est pas celui qu’on croit qui a toujours le dernier mot !.. 

D
D

 Qui aurait pensé un seul moment que le club représentant la capitale pourrait être relégué il y a un an. Les choses étant remises dans l’ordre depuis la semaine dernière, les Parisiens retrouveront la LNH dès le mois de septembre prochain. Mais avant de boucler cette saison, il leur reste trois matches à disputer en commençant par la rencontre contre nos violets qui avait vu la victoire du SAHB à domicile. Le PHB du nouveau président Bruno Martini aura à cœur d’inverser le résultat du match aller.

L’émotion peut s’inviter à Paris.

 Pour autant, Sélestat a un coup à jouer dans cette salle de Coubertin. Tout d’abord parce qu’ils ont démontré depuis la déconvenue Drômoise qu’ils ont su se remobiliser et repartir de l’avant. La récente victoire contre la difficile équipe Aixoise a remis les pieds à l’étrier de nos valeureux Sélestadiens et prouvé qu’ils savent maîtriser leur sujet de bout en bout. Invaincus depuis début avril, retrouvant du jeu, nos violets sont en mesure de créer d’énormes problèmes aux Parisiens. Et puis la charge émotionnelle de la bande à Olivier Giraud pourra être un allier certain pour nos joueurs… S’ils s’emparent de cette donnée de circonstance de la même manière que l’ont fait Angers contre Saint-Cyr (Les tourangeaux n’étant pas redescendu de leur nuage), alors l’on pourrait voir nos violets infliger une cinquième défaite aux Parisiens… Ce qui n’est pas donné à tous le monde puisque le PHB n’a pas encore perdu chez lui cette saison.

Stop pour 33% ou encore pour 66%…

 C’est vrai qu’il faudra bien jouer pour se défaire du leader mais rien n’est impossible. Les matches sont toujours compliqués pour les parisiens lors de la réception des Violets. Sur les six dernières saisons ils ne l’ont remporté qu’à deux reprises. Résultats bien maigres mêmes si ce ne sont que des chiffres. Les Sélestadiens, eux, l’ont remportés deux fois et fait deux matches nuls. Bref, si l’ont se base sur les stats, nous avons 66% chances de pouvoir contrarier les plans parisiens…  Alors, Paris Combien ?

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Les violets

Pronostic: Sélestat

Lieu :
Pierre de Coubertin
82, avenue Georges Lafont
75016 Paris
Date : le 09/05/10 à 16h30

Une fois n'est pas coutume,  parlons de nos voisins Mulhousiens qui sont en situation de crise ! En effet, le destin de Radek et des siens se joue en grosse partie ce vendredi contre Angers. Malheur au vaincu !

Et si le MHSA tombait ?

Après avoir passé dix ans en Alsace, Radek Motlik a décidé de retourner en République tchèque. Archives Jean-François Frey

      Le Mulhouse Handball Sud Alsace, qui joue son avenir en D2 demain soir face à Angers, n’a jamais été autant en danger qu’aujourd’hui. Quelles seraient les conséquences d’une descente en N1 pour un club créé dans un seul but : rejoindre l’élite ?

      À l’époque de sa création, le Mulhouse Handball Sud Alsace avait envoyé un message fort dans le monde de la petite balle : le Haut-Rhin a droit à une équipe d’élite. Le club né au début juillet 2007 de l’alliance entre l’ASCA Wittelsheim, Altkirch, l’ASPTT Mulhouse/Rixheim et le FC Mulhouse se donnait alors trois ans pour atteindre la D1. Mais aujourd’hui, après 34 mois d’existence, il est bien plus question de N1 que d’élite. Alors qu’il ne reste que trois journées avant la fin du championnat, le MHSA est au bord de la relégation.

       Alors que se passera-t-il si les Mulhousiens tombent à l’issue de la saison ? « Le handball nous cause quelques soucis actuellement, débute l’adjoint des sports de la Ville de Mulhouse Éric Schweitzer. Si le MHSA tombe, je ne peux rien y faire… ça m’emm…, ça ne m’amuse pas du tout. Ce serait un très mauvais signal, avec des petits trucs qui risquent de renaître à droite ou à gauche. »

« Il faut être réaliste : combien de chances avons-nous de nous maintenir à l’heure d’aujourd’hui ?, s’interroge le président du MHSA Pascal Dolfus. Le MHSA existera toujours. Il existera d’ailleurs non plus comme une entente entre quatre clubs mais comme une entité à part entière, avec deux équipes seniors et trois équipes de jeunes (-18 ans, -16 et -14). » La Ligue d’Alsace a en effet validé la création du nouveau club hier soir, il ne reste plus qu’à la fédération française de handball d’en faire de même.

La Ville reverrait sa subvention à la baisse

        Mais avec quels moyens les Mulhousiens poursuivraient l’aventure en N1 ? Cette année, le MHSA disposait d’un budget avoisinant les 600 000 euros. Qu’en sera-t-il l’an prochain ? « D’un point de vue financier, cela ne devrait pas beaucoup changer, note Pascal Dolfus. Je pense que la Ville nous fait confiance, on a toujours été plus que corrects avec elle. Elle s’est rendu compte de la qualité de notre projet, avec la volonté de créer un centre de formation. »

        Un point de vue partagé par Éric Schweitzer, avec néanmoins un petit bémol : « Nous avons la volonté de soutenir très fortement le MHSA, nous ne changeons pas d’un iota. Mais encore faut-il qu’il soit en D2. Il faut que la structure perdure, car elle a une image positive. Le hand peut compter sur la Ville. C’est un club correct qui porte un projet correct, qui est respectueux de ses interlocuteurs. Il gère en toute transparence, vient toujours nous faire part de ses difficultés. C’est un vrai partenaire. Je ne le lâcherai pas, mais la subvention ne serait évidemment pas la même en N1 qu’en D2. »

Motlik s’en va !

        Qui dit moins d’argent dit alors forcément plus de difficultés à monter un effectif capable de remonter illico presto en D2. Après les départs déjà annoncés de Julien Dupond (Lanester), Michele Skatar (Nantes) et Abdel Frik (?), le MHSA devra également faire sans son gardien Radek Motlik la saison prochaine : « Il a 40 ans et a fait son temps en France (Ndlr : dix années) . Il veut retourner en République tchèque auprès de son épouse et de sa fille. Moi, j’essaie de positiver et de me dire qu’il faut investir sur les jeunes. »

        Mais sur qui et avec quoi ? Le MHSA a bien établi des contacts, mais sans rien de concret pour le moment. Sur les tablettes du club mulhousien figurent un arrière droit (pour remplacer Skatar), un arrière gauche shooteur de premier rang, un ailier droit (le Tchèque Petr Linhart de Pilzen ?) et un nouvel entraîneur : « Pour le moment, nous n’en sommes qu’au stade des discussions, acquiesce Dolfus. Mais il y a des gars qui ne seront pas partants pour jouer en N1. »

Schweitzer : « Une descente me ferait mal aux tripes »

      Pour le moment, et sauf revirement de dernière minute, le MHSA devrait s’appuyer sur l’ossature du groupe de cette année : « Plusieurs joueurs m’ont déjà donné leur accord mais on ne sait jamais, poursuit Dolfus. On a peut-être voulu grandir trop vite, on attendait plus des joueurs. On a battu les meilleurs mais on a perdu bêtement des points face aux plus petits. Si on tombe en N1, tant pis. On repartira avec des bases solides. Je n’ai pas le sentiment d’un gâchis, les joueurs se sont globalement bien battus mais il nous a manqué le petit plus qui aurait pu faire basculer les matches en notre faveur. »

       Même son de cloche du côté d’Éric Schweitzer : « On dit que c’est un échec, mais cela n’a rien à voir. En sport, cela arrive. Ce n’est pas une science exacte. Et je ne peux pas jouer à la place des joueurs, ça, je ne sais pas le faire. Mais franchement, une descente me ferait vraiment mal aux tripes. »

       La balle est dans le camp des Mulhousiens. Le MHSA a encore son destin entre ses mains. Mais pour cela, il faudra connaître une fin de saison parfaite. Première étape, demain, avec la venue d’Angers.

Marc Calogero et Marc Wilb.
Source L'Alsace.