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Le 8ème Rugiss' Hand
equipe de france
23 mars 2010

Souvenir, le dernier France Roumanie

          Flash Back sur la dernière opposition des Française contre la Roumanie, c'était le 5 décembre 2008 lors des qualifs dans le groupe A, Les Bleues étaient dans l'obligation de gagner.

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France – Roumanie : 25 - 30

        Battues de justesse face au Danemark, les Françaises pour éviter de jouer leur vie face à la Hongrie dimanche se devaient de faire un résultat face à la Roumanie. Mais face au groupe repris en main par Radu Voinea, les pronostics ne penchaient pas en faveur des tricolores, même si la victoire des Roumaines sur la Hongrie n’avait guère fait rêver dans la forme surtout en seconde période. Une équipe privée de Ionela Gilca en pivot mais très complète sur sa base arrière et capable de jouer des montées de balles tranchantes et efficaces. Restaient donc à déjouer tout cela et prendre le meilleur sur cette équipe qui était un mauvais souvenir pour les Bleues au mondial.      

51966_big       Très rassurées par leur match face aux Danoises, les Françaises entamaient à 100 à l’heure la partie et comme dans les buts Amandine Leynaud était plus qu’intraitable, comme deux jours plus tôt  face au Danemark, le premier trou était bel et bien tricolore, les Roumaines éprouvant beaucoup de difficultés en attaque placée et Luminata Dinu ne trouvait pas la solution pour contrer les tirs des Bleues. Même si la Roumanie arrivait à se caler en attaque, la France continuait à jouer crânement sa chance, profitant du moindre ballon pour monter des ballons décisifs par Makaan Tounkara, Siraba Dembele ou Raphaëlle Tervel. La Roumaine va arriver à recoller au score au profit de la première exclusion du match, une exclusion pour Raphaëlle Tervel qui permettait à la Roumanie de passer un sévère 3-0 qui rééquilibrait complètement la donne.

         Comme dans le même temps le roc roumain, une certaine Luminata Dinu sortait de sa torpeur pour mettre totalement en échec l’attaque française à elle toute seule. Comme de l’autre côté du 40x20 la base arrière roumaine tournait à plein régime, qu’Alice Ardean Elisei faisait dans le sévère sur son aile gauche, la Roumanie s’envolait au score sur la fin de mi-temps, un sentiment de légère impuissance face au talent de la base arrière et à cette diablesse de Luminata Dinu qui avait repris largement la main dans le mano à mano à distance avec Amandine Leynaud. Le 3-0 final encaissé par les Bleues en fin de mi-temps faisait très mal aux espoirs tricolores.france_roumanie_pineau

       Et cela n’allait pas aller en s’améliorant avec la reprise du jeu, incapables de battre la gardienne roumaine, n’arrivant plus à contrer la base arrière roumaine avec le trio Fiera – Amariei – Neagu, même à une de plus, la France encaissait un 4-1 en 7 minutes qui commençait à donner au match des petites allures de déroute. La 6-0 pour le moins inopérante, Olivier Krumbholz lançait la France en 4-2, mais cela ne réglait rien défensivement et comme offensivement on tombait de Charybde en Scylla, du mauvais au vraiment pas bon, rendant la tâche encore plus simple pour des Roumaines qui n’avaient pas vraiment besoin de cela. Les deux seuls buts en 9 minutes marqués par la France l’étaient sur jet de  mètres…

 

        Amandine Leynaud retardait l’échéance tant qu’elle le pouvait, la défense 4-2 donnait un peu plus de vie au bloc tricolore, mais les manques offensifs étaient trop visibles pour que même face au banc roumain largement ouvert par Radu Voinea, la France ne pouvait que stabiliser l’écart subit en début de seconde période. La fin sera un peu moins rude pour les tricolores, Cléopâtre Darleux faisait une très bonne rentrée, Marion Limal prouvait qu’elle pouvait aspirer à du temps de jeu sur une base arrière en manque de percussion et la France venait échouer à 5 buts de la Roumanie. Une défaite qui oblige à jouer sa vie sur 60 minutes face à la Hongrie, un quitte ou double qui va aussi se jouer sur les nerfs et l’envie, il va falloir que la France se trouve de vraies ressources dans le domaine car sa deuxième mi-temps n’incite guère à l’optimisme dans le domaine, même si les Bleues ont maintes fois prouvé qu’elles étaient capables du meilleur dans le domaine.

A Skopje, Halle des Sports Boris Traikovski
France – Roumanie : 25 - 30 (Mi-temps : 13-17)

Source Handzone

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26 février 2010

Nos trois Alsaciennes après le 1er France-Roumaine

"C’est un grand plaisir"

 

Alice Lévêque.

 

Sophie Herbrecht : « C’est un grand plaisir de jouer ici, à Mulhouse, où j’ai grandi. Je ne voulais pas décevoir, nous voulions procurer du plaisir au public. Sur le match, c’est mitigé. On a effectué un gros travail physique. Il reste encore beaucoup de choses à perfectionner. Mais on gagne en stabilité : avant, on pouvait perdre en jouant super bien, là on assure au moins l’essentiel. »

Alice Lévêque : « C’était énorme, jouer devant sa famille, ses amis, les anciennes coéquipières… Et en plus ça finit en victoire pour nous. Je suis contente d’avoir pu rentrer en cours de jeu, je n’étais pas certaine de jouer. Au début, on a eu beaucoup de mal à verrouiller leur pivot, auteur d’une bonne entame de match. Ça c’est amélioré en cours de match. On a mis du temps à poser notre jeu. »

Cléopatre Darleux : « Ça fait plaisir de jouer devant sa famille, ses proches. D’autant plus que je suis trop rarement sur Mulhouse. On a assuré l’essentiel. J’avais envie de bien faire, et j’étais très stressée durant les dix premières minutes. Les 20 dernières minutes, je me suis éclatée, que du bonheur. »

Cédric Dolanc
source L'Alsace
 Partenaires_longueur

25 février 2010

Cléopâtre devant les siens.

        darleux_2 

         Jeudi, à Mulhouse, le plaisir sera double pour Cléopâtre Darleux. Il y aura celui de retrouver ses copines de l'équipe de France, avec lesquelles elle a décroché une belle médaille d'argent au Mondial en décembre dernier. Il y aura aussi et surtout celui de jouer devant sa famille au grand complet.

 

      Du haut de ses 35 sélections, et après un Mondial en tous points réussi, la joueuse de Metz a désormais un statut en équipe de France. Un de ceux lui permettant d'attendre l'annonce de la liste des joueuses sélectionnées avec une certaine confiance. « Après mes performances au Mondial, je m'attendais à être appelée. »

 

Devant la famille au grand complet

 

       N'allez pas croire pour autant que Cléopâtre Darleux se croit installée. « On doit toujours prouver, se remettre en question. L'entraîneur (Olivier Krumbholz) vient nous voir jouer régulièrement et si nous ne sommes pas performantes en club... »
Pour la Mulhousienne (elle est née dans la cité du Bollwerk), le Mondial appartient désormais au passé. « Il faut tourner la page, tout en continuant sur la même lancée. »
      Cléopâtre Darleux ne pense qu'à la suite et avant tout à ces deux confrontations face à la Roumanie, « une très grande équipe ». Si les Roumaines ont raté leur Mondial (8e place), elles n'en étaient pas moins comptées « parmi les favorites » avant
la compétition.
      Maistoutes ces considérations ne peuvent faire oublier que la jeune fille est de retour chez elle, à Mulhouse, et qu'elle va ainsi jouer devant sa famille au grand complet. Parents, frères et soeurs, tous seront dans les tribunes du Palais des Sports pour l'encourager.

 

Sa soeur Ellie : « Nous sommes tous fiers d'elle »darleux_2 

 

   « C'est sympa de revenir en Alsace. C'est l'occasion pour ma famille de me voir jouer. Ils viennent de temps en temps à Metz, c'est moins loin qu'Issy-les-Moulineaux (où elle évoluait la saison dernière) », explique la joueuse formée à Kingersheim.
    Ce sera par contre la première qu'ils la verront avec le maillot de l'équipe de France sur les épaules. Un bonheur pour ses deux grandes soeurs Ellie et Léa, handballeuses elles aussi, à Altkirch (en Nationale 3).
« Nous sommes tous fiers d'elle, sourit Ellie, passée en même temps que Cléopâtre par le centre de formation de Besançon puis ensuite par l'ASPTT Strasbourg et Kingersheim. Elle reste modeste malgré tout. Je connais beaucoup de joueuses qui évoluent à ce niveau et certaines prennent vite le "chou". Cléopâtre ne change pas. »

 

« Si je fais un mauvais match, ce ne sera pas la fin du monde » 

 

     Si elle savoure ce retour en Alsace, "Cléo" sait qu'elle n'aura guère de temps pour voir sa famille. Le lot de toute joueuse de haut niveau, ce dont elle s'accommode parfaitement. « C'est sûr que je vais peu voir ma famille. En même temps, on n'est pas là pour cela mais pour bosser avec l'équipe de France. En Alsace ou ailleurs, c'est la même chose. »
       Alors, devant les siens, elle voudra briller l'espace de deux matches. « Je ne me mets pas de pression. C'est clair que j'ai envie de bien jouer. Mais si je fais un mauvais match, ce ne sera pas la fin du monde. »
A seulement 20 ans, les occasions de la voir évoluer sous le maillot bleu seront encore nombreuses.

 

 

25 février 2010

Présentation France Roumanie à Mulhouse

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France     vs      Roumanie

au palais des Sports de Mulhouse

Le match: Un statut à honorer

 

Cette jeune équipe de France - moins de 23 ans de moyenne d'âge - a retrouvé sa place parmi les meilleures nations grâce à sa médaille d'argent au dernier Mondial. Face à une Roumanie à son tour en perte de vitesse, les joueuses d'Olivier Krumbholz doivent, pour leur grande première en Alsace, se montrer dignes de leur nouveau statut.*

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      Ces deux matches face à la Roumanie, aujourd'hui à Mulhouse et samedi à Sélestat, n'auront d'amicaux que le nom. Car ils viendront sanctionner le travail réalisé lors du stage en Alsace, le premier rassemblement des Bleues depuis leur aventure en Chine.
        Ils doivent surtout servir à préparer les deux prochains matches de qualification pour l'Euro-2010, face à l'Autriche dans à peine plus d'un mois. Devant le public français, Darleux et consorts auront également le devoir de faire honneur à leur statut de vice-championnes du monde.
        Gage de continuité et d'une régularité tant espérée par l'entraîneur Olivier Krumbholz, onze des dix-huit médaillées d'argent en Chine sont présentes en Alsace. Et ce ne sont pas les arrivées ou les retours, notamment celui d'une certaine Sophie Herbrecht, qui devraient fragiliser l'ensemble.

 

 

« Un bon adversaire pour évaluer le groupe »

 

      Certaines joueuses ne sont pas là - Signate, Limal ou Baudouin -, d'autres étrenneront leur première sélection - Attingre et Carrat - ou chercheront à gagner les faveurs du sélectionneur pour s'installer de manière pérenne dans le groupe France, à l'image de l'Alsacienne Alice Lévêque, écartée juste avant la compétition en Chine.
         Huitième du dernier Mondial alors qu'elle faisait partie du contingent des favoris, la Roumanie se présente en Alsace avec une équipe sensiblement rajeunie (à peine plus de 23 ans de moyenne d'âge) et modifiée par rapport à la dernière compétition internationale en Chine.
         Elle n'en reste pas moins un gros morceau. Pour les amateurs de chiffres, la France et la Roumanie se sont affrontées à cinquante reprises par le passé, et le bilan ne plaide pas en faveur des Tricolores (18 victoires, 32 défaites).
         Pour la petite histoire, la première rencontre entre les deux nations remonte au Mondial-1956 et la Roumanie l'avait emporté sur le score de 5 à 2 ! Côté français, le souvenir le plus douloureux reste sans doute le quart de finale perdu (après deux prolongations) lors du Mondial-2007 à Bercy (34-31). Leur dernière confrontation date de l'Euro-2008 (tour préliminaire) et ce sont les Roumaines qui s'étaient imposées (30-25).
         « La Roumanie ne tire pas profit de son potentiel depuis quatre cinq ans (les Roumaines avaient été vice-championnes du monde en 2005). Je la voyais mieux en Chine et pourquoi pas gagner le Mondial. Cette équipe a un gros potentiel. C'est un bon adversaire pour évaluer le groupe », estime Olivier Krumbholz, l'entraîneur français.
         Le public alsacien, lui, ne s'y est pas trompé. Et c'est avec enthousiasme qu'il s'apprête à encourager pour la première fois les vice-championnes du monde. Si vous espériez encore pouvoir aller admirer les Françaises, vous allez devoir vous faire une raison. Le Palais des Sports de Mulhouse et le Centre sportif de Sélestat affichent déjà complet.

Simon Giovannini
Source DNA

 

FRANCE : 1. Attingre, 12. Leynaud et 16. Darleux au but. 3. Dancette, 5. Ayglon, 6. Goïorani, 7. Pineau, 8. Mendy, 9. Carrat, 10. Herbrecht, 14. Lévêque, 15. Jelic, 17. Dembele, 18. Deroin, 22. Piejos, 64. Lacrabère. Entraîneur : Olivier Krumbholz.
ROUMANIE : 1. Smedescu et 12. Ialomiteanu au but. 2. Dinca, 3. Strat, 4. Coadalata, 5. Vizitiu, 6. Chintoan, 7. Valdineanu, 8. Drutu, 9. Gaiger, 10. Cartas, 11. Paraschiv, 13. Tacale, 14. Moldovan, 15. Zamfir, 17. Cruceanu. Entraîneur : Remus Draganescu.
Arbitres : MM. Dentz et Reibel.
Coup d'envoi : 19 h 30 au Palais des Sports de Mulhouse.

24 février 2010

Les bleues Alsaciennes : Cléopâtre Darleux 2/3

Darleux16 - DARLEUX Cléopâtre
Gardienne de but
Né(e) le 01 juillet 1989 à Mulhouse
1,76 m - 72 kg - Surnom : Cléo

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Informations sportives :

 

Club : Issy les Moulineaux depuis 2007
Anciens Clubs : Besançon (2005-06) , Kingerheim (2003-04), Wittenheim/Ensisheim (1997 à 2002)
Nombre de sélection en Equipe de France : 35
Nombre de Buts : 0
Date de la 1ère sélection en A : 14/10/08 à la World Cup 2008 contre la Hongrie
Parcours sportif : Pôle Espoir Strasbourg (2003-2004), centre de formation à Besançon (2005-06) et professionnel à Issy
Nombre d'années de pratique de Handball : 11 ans

Palmarès en Club :
2007 : 3ème avec Issy au Championnat de France Div 1;
2008 : Coupe EHF avec Issy

Palmarès International :
2005 : 3ème au Chpt d'Europe Jeune en Autriche
2006 : 4ème au Mondial Jeunes au Canada
2007 : 5ème au Chpt d'Europe Junior en Turquie
2008 : 7ème au Mondial Junior en Macédoine, 14ème à l'Euro en Macédoine
2009 :médaillée d'or aux Jeux Méditerranéens en Italie et médaillée d'argent au Mondial en Chine

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Meilleur souvenir handballistique : en 2005, 3ème place au chamionnat d'Europe avec les jeunes en Autriche
Pire souvenir handballistique : en 2008, 7ème place au mondial junior en macédoine
Quels sont les conseils que tu peux donner aux jeunes handballeur(se)s qui veulent réussir dans ce sport ? Toujours croire en soi et s'amuser

 

Informations personnelles :
Situation Sociale : Professionnelle
Formation : Prépa en école de Kiné
Loisirs / Passions : Famille, amis, sorties, cinéma
Qualités : Travailleuse, enthousiaste, sincère
Défauts : Manque de confiance en soi
Après le hand ? Fonder une grande famille
Votre devise ? Toujours aller de l'avant

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24 février 2010

Les Bleues Alsaciennes: Sophie Herbrecht (3/3)

Herbrecht10 - HERBRECHT Sophie
Arrière, demi-centre (droitière)
Né(e) le 13 février 1982 à Mulhouse
1,74 m - 65 kg
- Surnom : Tubbies

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Informations sportives :Olympics_Day_3_Handball_7mf_6deUg60l
Club saison 08/09 : Toulouse FH (depuis 2009)
Ancien(s) club(s) : Issy les Moulineaux (2006-2009)Le Havre (2004-06), ES Besançon F (1998/2004), HBC Kingersheim
Nombre de sélections en équipe de France : 157
Nombre de buts : 515
Date de la première sélection en A : Novembre 2001 à Metz contre le Portugal
Nombre d’années de pratique de handball : 17 ans


 

Palmarès en club
3ème de D1 en 2008
3 fois championne de France 1998, 2001 et 2003
Demi- finaliste de la coupe d’Europe en 2001
Vainqueur de la Coupe de France en 2001, 2002 et 2003
2 fois Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2003 et 2004
Vainqueur de la Coupe des vainqueurs de Coupe en 2003
vice-championne de France 2004
2006 : vainqueur de la Coupe de France, finaliste de la Coupe de la Ligue, vice-championne de France

 

 

Meilleur souvenir handballistique ? Championnes de France 2001 et championne du Monde 2003
Pire souvenir handballistique ? Championnat d’Europe espoirs en France
Quels sont les conseils que tu peux donner aux jeunes handballeur(se)s qui veulent réussir dans ce sport ? De la détermination, se faire plaisir et y aller à fond

 

 

Informations personnelles :
Situation sociale : étudiante
Formation : STAPS
Loisirs / Passions : ma famille
Qualités : généreuse
Défauts : têtue
Après le hand ? Une retraite bien méritée (avec tous mes enfants)
Votre devise ? Ne jamais rien regretter / Faites ce que je dis et non ce que je fais Partenaires_longueur

 

 

 

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Palmarès international
2008
: 5ème aux JO de Pékin
2007 : 5ème au Mondial en France
2006 : Médaille de Bronze à l'Euro en Suède
2005 : 12ème au championnat du Monde en Russie
2004 : 11ème à l'Euro en Hongrie
2003 : championne du Monde en Croatie
2002 : médaillée de Bronze à l'Euro 2002
2001 : 5ème au championnat du Monde en Italie
2000 : 11ème au championnat d’Europe espoirs en France
1998 : Jeux Mondiaux pour jeunes à Moscou

23 février 2010

Alice Lévêque à petits pas ...

 

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         Restée à quai juste avant que l'équipe de France ne s'envole en décembre pour la Chine, Alice Lévêque n'a pas été de l'aventure des Bleues, médaillées d'argent au dernier Mondial. Appelée pour les deux matches face à la Roumanie, la jeune fille de Masevaux ne sera pas, comme Cléopâtre Darleux ou Sophie Herbrecht, dépaysée par ce retour en Alsace.

 

 

 

       « J'ai été à deux doigts de partir au Mondial... », se remémore-t-elle. Appelée par l'entraîneur national Olivier Krumbholz à participer au tout dernier stage de préparation avant la compétition, Alice Lévêque avait été écartée juste avant le début du Championnat du monde. Et c'est depuis la France qu'elle a suivi les exploits de ses copines, revenues contre toute attente parées d'argent. Une situation qu'elle a acceptée avec philosophie. « C'est le sport de haut niveau, il faut s'attendre à tout. C'est du passé aujourd'hui. Je dois continuer à travailler. »
     Car à seulement 20 ans, Alice Lévêque aura bien d'autres occasions de participer à des compétitions internationales sous le maillot bleu, même si la concurrence à son poste d'arrière gauche est rude avec Mariama Signate ou Marion Limal pour ne citer qu'elles.

 

 

 

« Pas ma meilleure saison »

 

 

 

 

        Du haut de ses huit sélections, l'Alsacienne a encore tout à prouver. Mécontente de ses performances actuelles en club, Alice Lévêque ne préfère pas s'avancer quand on lui demande ses objectifs avec l'équipe de France. « Ce n'est pas ma meilleure saison », soupire la joueuse arrivée à Dijon l'été dernier, après quatre années à Besançon.
   « J'ai cherché beaucoup d'explications, mais je n'ai toujours pas trouvé. Je dois m'adapter à un nouveau rythme de vie, un nouveau club, une nouvelle ville, mes cours (école de kiné) pour lesquels je dois faire une heure de route... »

 

 

 

« Je ne sais pas si je vais jouer »

 

 

 

 

       La jeune fille formée à Kingersheim ne s'attendait ainsi pas vraiment à être appelée pour participer au stage en Alsace avec l'équipe de France. Alice Lévêque se prépare même à regarder les deux rencontres face à la Roumanie depuis les tribunes.
       « Je ne sais pas si je vais jouer, je n'ai pas été retenue dans l'optique des deux matches, mais pour travailler avec le groupe pendant le stage. Je sais à quoi m'attendre, je ne serai pas surprise. »
        Alors elle donnera tout, « comme à chaque stage », pour avoir l'opportunité de montrer ses qualités sur le terrain.
       Notamment parce que le premier match à Mulhouse ne sera pas comme les autres si elle a la chance d'y prendre part. Née dans la cité du Bollwerk, Alice Lévêque sera « à la maison ». « C'est spécial de revenir chez soi. Cela fait plaisir. Une grande partie de ma famille sera là (notamment son frère Boris qui évolue au MHSA en D2). »

 

 

 

Un crochet par Masevaux

 

 

 

 

        La jeune fille a grandi à Masevaux, y a touché ses premiers ballons. Et même si ce stage en bleu ne lui laissera guère le loisir de passer du temps en famille, elle se fait une grande joie de participer aux "mercredis du hand" que l'équipe de France animera précisément à Masevaux, demain.
       « Ça va vraiment être sympa, j'ai hâte d'y être ! C'est là où j'ai commencé le handball et j'y connais encore beaucoup de monde (plus de cent personnes du club ont déjà réservé leur billet pour le match de jeudi). »
        Nul doute que quelques minutes passées sur le parquet du Palais des Sports représenteraient bien davantage qu'une neuvième sélection.

 

Simon Giovannini
source DNA

23 février 2010

Les Bleues : Julie Goiorini

goiorani8 - GOIORANI Julie
Pivot

Né(e) le 25 mai 1988 à Montpellier (34)
1,72m - 69 kg

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goiorani_julie_29_PillaudInformations sportives :

Club : HBC Nîmes depuis 6 ans
Anciens clubs : Handball Pays de la Soie (4ème à 3ème)
Nombre de sélections : 13
Nombre de buts : 19
Date de la première sélection en sénior : 14 octobre 2008 contre la Hongrie (World Cup)
Parcours sportif : Sport étude, France Jeunes, France Espoirs
Nombre d'années de pratique de handball : 8 ans

Palmarès en club :
2008 : 5ème du championnat, élue meilleure pivot du championnat
Palmarès international :
2005 : 3ème à l'Euro  en France jeune
2006 : 4ème au Mondial en France jeune au Canada
2007 : 5ème à l'Euro  en France jeune en Turquie
2008 : 7ème au Mondial en Macédoine en Junior

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Meilleur souvenir handballistique ? Meilleure pivot à l'Euro jeune puis en D1 en 2008
Pire souvenir handballistique ? Le Mondial en Macédoine avec France Junior
Quels sont les conseils que tu peux donner aux jeunes handballeurs qui veulent réussir dans ce sport ? Etre combattant, avoir de la volonté et être sérieux.

Informations personnelles :
Situation sociale : Handballeuse professionnelle
Loisirs / passions : la fête, les magasins
Qualités : Combative
Défauts : Têtue
Après le hand ? Je ne sais pas encore.

23 février 2010

Souvenir: Pekin 2008 contre les Roumaines.

       Flash Back sur la dernière victoire des Françaises contre la Roumanie, c'était au Jeux Olympiques de Pékin 2008 lors du match de classement. Les Bleues devaient se racheter de sa triste élimination. Les Françaises termineront 5emes en pulvérisant les Chinoises avec un plus huit.

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France – Roumanie : 36/34

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        Comment rebondir pour jouer une place assez « honorifique » quand le match précédent a eu un tel dénouement ? Les Françaises devaient résoudre cette équation en rencontrant les Roumaines, elles aussi grandes déçues des quarts de finale face à la Hongrie. Olivier Krumbholz et le groupe tout entier devait trouver les réponses pour essayer de voguer vers la 5° place des JO, triste accessit peut-être mais nécessaire au futur immédiat des Bleues, car après ces Jeux Olympiques, il est acquis que beaucoup de choses devraient être reconstruite.

Et pour tout dire les Bleues faisaient plaisir à voir en début de match. Concentrées en défense, attentives, plus qu’à l’accoutumée, en attaque, les Françaises entamaient parfaitement la rencontre au point que la Roumanie était sur le point de craquer. Maintenues la tête hors de l’eau par une Ramona Maier toujours aussi habile en tant que droitière sur l’aile droite, les filles de Georghe Tadici perdaient trop de ballons pour espérer tenir tête à l’envie française. Carmen Amariei engageait une bonne partie de manivelle entre ex bisontines, mais Paule Baudouin, Stéphanie Cano et Raphaëlle Tervel se goinfraient de jolis ballons en montée de balle. Malheureusement la France allait retomber dans son péché mignon, les maladresses offensives ! Remontées à grand coup de gueule par leur coach au sourire enjôleur, les Roumaines recadraient leur jeu offensif tandis que Luminata Dinu allait mettre la machine à arrêts en marche. Et la gardienne roumaine allait être la grande inspiratrice de la reprise en main du match par ses coéquipières en fin de première mi-temps. Temps difficile pour les actions françaises avec une défense trop élastique donc légitimement sanctionnée et une attaque en berne totale.
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        Et malgré encore une fois des ratés à répétition en attaque, la défense allait tenir le choc dans cette première prolongation. Même menées de 3 buts, la défense et Valérie Nicolas tenait la baraque de façon quasi exceptionnelle, et après avoir trouvé les bonnes solutions encore et toujours avec leur pivot Ionela Stanca, la Roumanie ne pouvait s’opposer au refus catégorique de mourir des Françaises et Véronique Pecqueux Rolland arrivait à trouver le dernier espace pour égaliser à 31 partout au bout des dix minutes supplémentaires. Et encore et toujours au courage, trouvant en Paule Baudouin et surtout Raphaëlle Tervel, repositionnée en arrière droit après les blessures d’Alexandra Lacrabère et Camille Ayglon, les bonnes solutions offensives et après l’énorme déception de la double prolongation face aux Russes, les Françaises finissaient par arracher la décision dans la deuxième prolongation. Même avec toutes les imperfections dans leur jeu offensif, ces demoiselles restent admirables de volonté dans leur refus de la défaite, en deux matches elles se sont totalement réhabilitées dans les deux confrontations couperet des JO. Reste à finir au mieux l’histoire en dominant la Chine samedi matin à 4h15, encore une revanche à prendre dans ces JO, et honnêtement, effacer la triste démonstration de poule en dominant la Chine pour la 5° place, est ce qui peut arriver de mieux aux Françaises pour bien finir ces JO après le quart de finale face à la Russie.

 

 

 

 

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La révolte allait enfin venir, encore et toujours par la défense qui permettait aux Bleues de monter enfin de bons ballons et ainsi recoller au score, Luminata Dinu ne paradait que dans quelques maigres occasions, Mariama Signate envoyait du lourd de loin et Véronique Pecqueux Rolland trouvait les bonnes clefs en pivot, Valérie Nicolas sortait ses traditionnels exploits. Résultat ce qui ne semblait guère possible quelques minutes auparavant le devenait, la France était en position de gagner ce match de classement. Malheureusement le petit but d’avance pris à 15 secondes de la fin par Raphaëlle Tervel était annulé par une Cristina Neagu toujours aussi cruelle pour les Bleues. Mais le score de 27-27 à la fin du temps réglementaire était déjà un joli exploit après avoir tant douté et raté en début de seconde période. Restait à finir le travail sur les 10 minutes de jeu « offertes » en cadeau suite à cette fin de match une fois de plus totalement folle.

 

          Malheureusement pour l’objectif de victoire dans ce match, l’attaque n’allait pas faire beaucoup mieux et même pire en début de seconde mi-temps ! Entre encore les arrêts de Luminata Dinu qui répétait comme à l’envie une parade basse qui marchait quasiment à tout coup, le tir en l’air semblant avoir disparu de la besace des Bleues et des décalages loupés de chez loupé à 6 contre 4, la sanction de tardait pas à se faire, même avec quelques très jolis arrêts de Valérie Nicolas. Résultat la Roumanie s’envolait au score de façon plus qu’inquiétante, les réactions tricolores étant vraiment trop sporadiques pour sonner véritablement la révolte. Olivier Krumbholz nommait même, lors du temps mort obligatoire qu’il prenait, « d’indigne » la prestation des Tricolores dans ce début de seconde mi-temps, l’unité du groupe si bien vue face à la Russie semblant s’être envolée avec la demi-finale. Laréflexion cinglante provoquait une petite réaction de ses protégées, mais bien trop sporadique pour que cela fasse réellement et immédiatement son effet, la défense continuait à être éparpillée aux quatre coins du gymnase, entraînant logiquement des exclusions et des buts faciles de Ionela Stanca.

A Pékin, National Indoor Stadium
Le 21 août 2008 à 8H15

France – Roumanie : 36 – 34 (1° PR : 31-31, TR : 27-27, Mi-temps : 12-13)

Source Handzone

23 février 2010

La semaine des Bleues: 1er jour, 1er repère

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       L’équipe de France féminine de handball a posé ses valises, hier, en Alsace où l’attendent deux matches amicaux contre la Roumanie.

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      Accueillir les filles de l’équipe de France en Alsace reste un événement. Plutôt rare d’ailleurs puisque les protégées d’Olivier Krumbholz ne sont pas venues dans la région depuis 1998. « Il était temps de revenir en Alsace, une terre de handball, souligne l’entraîneur français. Le haut niveau n’y est pas représenté chez les féminines, c’est dommage. C’est donc l’occasion pour nous de venir à la rencontre des Alsaciens. Un public de connaisseurs. »

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Deux tests pour se relancer

 

 

      Les Bleues se retrouvent ensemble pour la première fois depuis la médaille d’argent décrochée au Mondial en Chine en décembre dernier. À présent, il faut préparer les futurs rendez-vous. Deux matches amicaux sont programmés face à la Roumanie, jeudi à Mulhouse et samedi à Sélestat.

      « La Roumanie, c’est un gros morceau. Un bon test pour nous, ça permet de nous relancer, assure le sélectionneur tricolore. Les joueuses sont en forme physiquement. Elles ont joué avec leurs clubs respectifs. La semaine est surtout axée sur la tactique et permet de se régler. »

     Cette double confrontation servira de préparation en vue des qualifications pour l’Euro 2010. Le prochain match de poule est prévu fin mars contre l’Autriche. L’équipe de France a connu un sacré coup de jeune l’an passé. Sur les dix-sept joueuses présentes en Alsace, la majorité a une vingtaine d’années à peine. Une nouvelle génération qui a montré son potentiel en Chine. Avec son statut de vice-champion du monde, l’équipe est attendue au tournant.

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Trois Alsaciennes dans la sélection

 

 

 

       Trois régionales figurent parmi les sélectionnées. Sophie Herbrecht effectue son grand retour dans l’effectif. À 20 ans, Cléopâtre Darleux, formée à Wittenheim-Ensisheim, a brillé en Chine dans les cages. Elle est logiquement retenue. Tout comme, Alice Lévêque, 20 ans aussi, qui a débuté au HBC Masevaux. Les Haut-Rhinoises auront à cœur de se distinguer sur leurs terres.

 

 

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M.K. source l'Alsace

 

 

 

 

 

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