Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le 8ème Rugiss' Hand
nantes
20 septembre 2013

Des news de nos anciens violets: Seufyann Sayad se penche sur Sélestat

 

Seufyann Sayad

Cela fait des années qu'il a quitté le SAHB mais Seufyann Sayad a gardé un oeil sur l'équipe Alsacienne.

"C’est, depuis toujours, un club formateur. Dans leur équipe, ils s’appuient sur des cadres à des postes clés et comptent sur les jeunes sur les postes d’artilleurs. Cela fait vraiment partie de leur ADN. Ils misent sur des jeunes avec beaucoup de qualités et qui ont beaucoup de maturité - par rapport aux responsabilités importantes qu'on leur donne.

Affronter Sélestat, c'est se préparer à jouer une équipe qui se donne toujours à fond. Leur marque de fabrique c'est une grosse défense. Ils vont sûrement tenter de nous surprendre en début de match avec leur rapidité et il faudra se méfier de leurs deux gardiens, qui peuvent poser problème.

Même si nous n'avons disputé qu'une seule journée de championnat, les deux équipes qui s'affrontent demain soir ont toutes deux gagnées leur premier match le weekend dernier (Nantes à Ivry et Sélestat face à Dijon).

Dans l'équipe adverse, je connais bien Arnaud Freppel. Il a mon âge, il commence à sauter moins haut... Il fait partie des meubles maintenant (rires)!

Le premier match à domicile, devant notre public est important. Nous devons nous concentrer sur nous. Les nouvelles recrues ne doivent pas se mettre la pression. Toute la préparation a révélé une belle progression de chacun des joueurs. Nous entrons maintenant dans le vif du sujet et l'envie, mélangée au talent de chacun de mes coéquipiers, nous pousse à tout donner pour réaliser une belle entrée en matière à Beaulieu.

Si l'on prend en considération tous ces éléments, demain soir, vous devriez assister à un match très intéressant !"

Publicité
18 septembre 2013

La phrase du jour: Grégory Cojean (Nantes), Sélestat, je m’en méfie beaucoup...

Grégory Cojean (entraineur adjoint de Nantes)

.... Le match contre Sélestat va être difficile.

      Tout simplement car c’est une équipe qui a peu bougé ces dernières années et c’est une équipe qui se connait bien. Aujourd’hui, elle est rôdée. Elle va venir chez nous sans rien à perdre. Ce genre d’équipe est toujours très dangereux. Je m’en méfie beaucoup. Nous avons une belle équipe et un beau potentiel mais je dis « gare aux équipes qui n’ont rien à perdre ». Il va falloir qu’on gère au mieux le début de match et qu’on soit très présent en défense pour pouvoir l’emporter."

Voir l'article complet sur Handplanet

17 septembre 2013

Kévin Beretta : « ne pas donner le bâton pour se faire battre »

Meilleur buteur de Sélestat lors de la victoire du SAHB face à Dijon, le jeune ailier gauche Kévin Beretta monte en gamme saison après saison. Il revient sur le match du week-end, celui à venir face à Nantes que Sélestat compte bousculer… et se projette plus loin encore.

Kevin Beretta

Kévin, recevoir à la maison le promu de Dijon, c’était le match idéal pour démarrer la saison, non ?
Idéal mais piégeur. Car Dijon est évidemment une équipe à notre portée qui vise d’abord le maintien, mais il ne fallait pas se rater. En plus, on les avait joués quelques jours plus tôt en préparation au cours d’une partie finalement sans grande intensité. On s’était beaucoup observé et on savait à quoi s’attendre. Ce qui est sûr, c’est qu’au terme de la préparation estivale, on attendait tous cette rencontre avec impatience et une grosse envie de reprendre la compétition.

Vous avez construit intelligemment votre victoire…
Dans notre tableau de marche, on ne doit pas faire de faux-pas à la maison, surtout face à des équipes à notre portée. Même si, rétrospectivement, on peut voir qu’on a plutôt bien fonctionné l’année dernière à l’extérieur. Jean Luc (Le Gall, ndlr) voulait qu’on soit tout de suite dans la rencontre. On l’a été et on l’a remporté en première mi-temps en creusant un gros écart.

On a senti un collectif bien soudé, fidèle à ses principes. Vous vous entendez tous bien ?
Cela fait un moment que cette équipe évolue ensemble et il y a eu très peu de départs et d’arrivées. On se connaît bien et ça marche.

Que visera Sélestat cette saison ?
On veut d’abord obtenir le maintien, qui est toujours le premier objectif fixé, au plus vite. Une fois que ça sera acquis ce sera plus facile de jouer et d’être libérés. Ensuite, les dirigeants ont fixé une 7e place. C’est ambitieux car il y a des intouchables type Paris, Montpellier, Dunkerque, Chambéry, Nantes et Saint-Raphaël qui seront sûrement devant. Ensuite Toulouse me semble solide et Cesson-Rennes aussi. Si on arrive déjà à faire la même saison que l’an passé, ce sera déjà positif.

Nous parlions d’intouchables… vous affrontez Nantes lors de cette 2e journée. Quelle est la force de cette équipe ?
C’est une équipe qui défend vraiment très bien. Et puis en attaque, elle sait faire ce qu’il faut. Il y a les champions du Monde espagnols notamment et beaucoup de très bons joueurs. Mais on ne va pas aller là-bas pour donner le bâton et se faire battre. On va y aller pour prendre des points. On jouera notre chance.

A titre personnel, vous avez inscrit 6 buts face à Dijon, on vous a plus vu ces derniers mois, est-ce une année clef pour vous ?
On m’a beaucoup parlé ces derniers temps du fait de devoir passer un cap cette saison. Et c’est ce que je souhaite faire. J’ai la volonté de m’imposer, notamment physiquement, sur le poste. Pour cela je veux essayer de m’appliquer encore plus dans ce que je fais, bien faire le boulot, travailler dur. Après c’est surtout une question de confiance. Quand elle est là, c’est moins difficile de tenter.

Source LNH

8 mai 2013

Présentation de la 23ème journée: Nantes - Sélestat ; Et si Sélestat s’offrait une perf à Nantes ?

             rie-et-ses-coequipiers-sont-condamnes-a-realiser-un-match-parfait-ce-soir-s-ils-veulent-avoir-une-chance-d-inquieter-nantes-photo-denis-werwer

S’imposer à Nantes relève de l’exploit. C’est pourtant ce à quoi s’attachera le SAHB qui à tout à gagner, ce soir, chez le quatrième du championnat.

Arrivés en ordre dispersé en Loire-Atlantique puisqu’une partie de l’équipe ne rejoint qu’aujourd’hui ceux qui ont fait le voyage la veille en raison d’un manque de places à bord de l’avion, les Sélestadiens devront serrer les rangs ce soir sur le parquet du palais de Beaulieu. Sous peine de voler en éclat face à l’une des équipes les plus impressionnantes de la Ligue. Un club qui continue son ascension au point de figurer à la quatrième place du championnat ce qui l’autorise toujours à rêver à une qualification pour la Ligue des Champions, alors qu’il s’apprête à disputer le Final Four de la coupe d’Europe EHF dans une dizaine de jours.

« Il faudra beaucoup d’envie »

En quelques années, le « H » s’est installé parmi les clubs les plus crédibles de la Ligue grâce à un budget qui lui permet de rivaliser avec les meilleurs. Rien à voir avec Sélestat qui, depuis son unique succès en six confrontations acquis la saison dernière, a mesuré le fossé qui ne cesse de grandir entre les deux clubs. Cette saison, les coéquipiers de Seufyann Sayad, absent ce soir en raison d’une déchirure au mollet, sont venus s’imposer en Alsace (24-29) lors de la première journée de championnat. Un succès confirmé lors d’une demi-finale de la Coupe de la Ligue à sens unique (33-25) en décembre.

Si le SAHB ne rectifie pas le tir lors de cette soirée qui ouvre les hostilités de la 23e journée de la LNH, il risque d’y laisser davantage que des plumes. Même si l’adversaire et l’endroit ne sont pas les mieux adaptés pour cela, il est impératif de réagir. De signer une énorme performance. En se rappelant que les Sélestadiens ont déjà partagé la mise cette saison à Chambéry et n’étaient pas loin d’en faire de même à Dunkerque (défaite 24-23). « Pourquoi n’arriverions-nous pas à faire ce que Créteil a réussi à Montpellier » , s’interroge Jordan François-Marie qui croisera la route avec un autre des trois nominés au titre de meilleur arrière droit de la LNH, le champion du monde, Jorge Maqueda.

« Bien sûr, Nantes est plus fort que nous et c’est logique avec un budget qui est presque trois fois plus élevé que le nôtre. Mais si on se dit ça, on ne gagnerait pas beaucoup de matches. Il faudra beaucoup d’envie, une grosse défense, des gardiens efficaces et de bons choix tactiques. » La recette paraît simple mais encore faudra-t-il mettre tous les éléments en place et chasser le doute qui s’insinue dans les têtes lorsqu’on n’a plus gagné depuis quatre journées soit presque deux mois. Une performance en terre hostile impulserait une toute autre dynamique au groupe dix jours avant son rendez-vous crucial face à Créteil. Un, voire deux points supplémentaires enlèveraient un peu de pression sur les épaules des Sélestadiens qui devront se passer des services de Beauregard qui soigne justement une épaule douloureuse. Rudy Seri fera donc ses débuts en LNH ce soir. Un sacré baptême pour ce jeune et prometteur joueur qui brille avec l’équipe réserve.

« Croire que rien n’est impossible »

Le SAHB, qui court après ses derniers points pour assurer son maintien, est condamné à livrer un match parfait pour faire douter un adversaire qui, même privé d’Entrerrios, a été dans le coup jusque dans les dernières secondes samedi dernier en Coupe de France à Montpellier. « Ce qui a fait notre force jusqu’à présent, c’est notre état d’esprit , renchérit l’entraîneur Jean-Luc Le Gall. Il faut le garder et continuer de croire que rien n’est impossible. Nous n’avons rien à perdre et beaucoup de garanties à donner. Ce serait une erreur de tout miser sur le match contre Créteil. » Reste à concrétiser sur le terrain, cette bonne volonté. C’est la délicate équation qui attend ses joueurs ce soir.

Nantes :
1. Siffert et 12. Maggaiez dans les buts.
2. Nyateu, 4. Vujic, 5. Gharbi, 7. Rivera Folch, 10. Jonsson, 13. Feliho, 14. Dole, 15. Maqueda, 17. Skatar, 18. De La Bretèche, 19. Fernandez, 24. Camarero.
Entraîneur : Anti.

Sélestat :
12. Ivezic et 69. Fulop dans les buts.
3. Jung, 4. Seri, 5. Petrenko (cap.), 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 11. Freppel, 15. Pintor, 17. Salami, 18. Rechal, 20. François-Marie, 68. Eymann.
Entraîneur : Le Gall.

Source journal L'Alsace

9 décembre 2012

Nantes surclasse Sélestat (33-25) La tête à l’envers

nantes-a-logiquement-pris-le-meilleur-sur-selestat-a-l-image-de-fernandez-lequel-echappe-ici-a-la

Le rêve de Sélestat s’est brisé hier sur une solide équipe de Nantes (33-25). L’aventure en Coupe  de la Ligue s’est donc arrêtée en demi-finale. La marche était assurément trop haute pour les Violets.

Sélestat ne le savait que trop bien. Pour espérer s’inviter en finale de la Coupe de la Ligue, il fallait réaliser le match parfait face à une équipe de Nantes taillée pour le titre. Les Violets en étaient malheureusement très loin hier, dans une demi-finale qui a rapidement tourné au calvaire. Et leur doux rêve s’est transformé en un brutal retour à la réalité.

« À un moment donné, on a eu l’impression que l’on ne savait plus jouer au handball »

« Quand on perd dans les grandes largeurs, c’est toujours cruel », souffle Jean-Luc Le Gall, « marqué comme les joueurs et le staff » par cette large défaite. Sélestat ne s’est pas souvent raté cette saison. Le destin a voulu que ce fameux “jour sans”, qui ponctue les saisons de chaque équipe, se produise hier à Toulouse.

Les Violets ont manqué leur premier grand rendez-vous dans un Final Four. C’est triste, mais c’est ainsi, même si cela n’enlève rien à leur parcours dans cette Coupe de la Ligue.

Les récents coups d’éclat face à Montpellier et Chambéry avaient fait naître l’espoir d’accrocher un nouveau membre du Top 5 de LNH. Les vingt premières minutes contre Nantes l’ont entretenu, tant que Sélestat est parvenu à rester dans le sillage de son adversaire. La réussite de Beretta – cinq buts en un quart d’heure avant de passer étrangement le reste de la rencontre sur le banc – avait idéalement lancé les Alsaciens (3-5 à la 7 e puis 7-8 à la 16 e).

Et puis les Nantais ont sonné la charge, portés par leur trio espagnol Rivera – Entrerrios – Maqueda (17 buts à eux trois).

« On a raté des moments clés en première période », regrette l’entraîneur sélestadien. Et la confiance des coéquipiers de Yuriy Petrenko s’est progressivement délitée. « On a très bien joué au handball pendant vingt minutes. On réussissait à faire douter Nantes. Et puis on n’a plus mis les tirs. Le sport de haut niveau, c’est surtout une question de confiance. »

Celle des Nantais a grimpé en flèche, et le score a suivi la même trajectoire exponentielle (16-10 à la 33 e, 22-13 à la 39 e, 29-17 à la 49 e). « À un moment donné, on a eu l’impression que l’on ne savait plus jouer au handball », lance Jean-Luc Le Gall. Les portes de la finale venaient de se refermer aussi rapidement qu’elles s’étaient (timidement) entrouvertes.

« Nous avons aujourd’hui plus d’expérience que Sélestat pour ce genre d’événement », estime Thierry Anti, le coach nantais. L’argument est parfaitement recevable. Mais il ne constitue pas la seule explication à la faillite violette. Là où Ivezic, Podsiadlo et François-Marie avaient porté leur équipe face à Chambéry par exemple, la lumière hier n’est venue de nulle part.

Sans timonier, le navire violet s’est échoué face à une équipe nantaise revancharde (les coéquipiers de Seufyann Sayad avaient été éliminés en demi-finale la saison dernière par Saint-Raphaël alors que le Final Four se déroulait à Nantes) et en quête d’un premier titre majeur.

Rebondir contre Aix-en-Provence

La parenthèse Coupe de la Ligue est bel et bien refermée. Avec une pointe d’amertume, mais sans véritables regrets. Le Sélestat Alsace Handball va désormais revenir à son quotidien : la lutte pour le maintien en D1. Avant même le Final Four, Jean-Luc Le Gall se demandait comment son équipe, quel que soit le bilan de ce week-end toulousain, saurait rebondir avant d’affronter Aix-en-Provence samedi prochain dans un match évidemment capital.

Les coéquipiers d’Olivier Jung ont apporté un début de réponse face à Nantes en évitant une déroute en fin de rencontre. « On aurait pu finir à moins quinze. Terminer à huit buts, cela peut paraître anecdotique, mais ce n’est pas pareil. C’était important pour moi de bien finir ce match car cela nous lance sur une dynamique avant d’affronter Aix. »

Le Sélestat Alsace Handball a souffert pour son incursion dans le grand monde. Il n’en sera sans doute que plus fort quand sonnera l’heure d’y faire son retour.

Source Dna
Publicité
8 décembre 2012

1/2 finale Coupe de Ligue: Nantes 33- 25 Sélestat...

Nantes passe tranquille en finale

2012-12-08_cdl_nantes_passe_tranquille_en_finale

Dans un match qu’ils ont dominé de la tête et des épaules, les Nantais ont su prendre la mesure de Sélestat (33-25) et passent ainsi en finale. Les hommes de Thierry Anti se présenteront avec le plein de confiance.

L’espoir n’aura duré qu’un peu plus d’un quart d’heure (3-3 à la 5’ puis 8-8 à la 18’) pour Sélestat. Et puis, implacable, Nantes aura déroulé son jeu (14-10 à la 30' puis 24-15 à la 42') pour totalement annihiler des velléités alsaciennes pourtant réelles mais mal dirigées car souvent trop personnelles et pas assez collectives. Ainsi face à la bonne défense ligérienne organisée par Rock Feliho, certains artilleurs d’habitude efficaces sont restés muets, ou presque, tels le meilleur buteur du club Pawel Podsiadlo (1/7) ou Frédéric Beauregard (1/6). Seul Kevin Beretta (5/7) maintenait à flot ses partenaires. La faute à un mur bien groupé et à un dernier rempart, Marouène Maggaiez (18 arrêts), qui aura dégoûté ses adversaires. Côté attaque, Nantes a une nouvelle fois fait montre de ses atouts avec 6 buteurs à 3 unités et plus. Trop difficiles à contenir pour le petit poucet de la compétition…

Les réactions:

Frédéric Beauregard (arrière gauche de Sélestat) :

Il y a beaucoup de déception et de frustration après ce match parce que je pense que l’on n’a pas pu mettre notre jeu en place. On a essayé de revenir au score après avoir été décroché mais ça a été par bribes et pas collectivement, du coup, ça n’a pas pu durer. Sélestat fonctionne par le collectif ! Il n’y avait pas plus de pression que cela. On venait pour essayer de faire une bonne performance, se faire plaisir. Mais on ne peut pas sortir de notre demi-finale en disant qu’on est fier de ce que l’on a fait.

Jorge Maqueda (arrière droit de Nantes, en photo):

Nous sommes très contents de cette victoire car ça a été un match très difficile. Il fallait faire attention à cette équipe de Sélestat qui pratique un bon handball. Nous avons fait un très grand match pour nous qualifier pour cette finale et maintenant il va falloir la gagner. A titre personnel, je me sens vraiment très bien dans cette équipe de Nantes. La ville et le club sont fantastiques.

Thierry Anti (entraîneur de Nantes):

D’entrée, on a respecté Sélestat qui est une bonne équipe, mais qui n’a peut-être pas fait le match qu’elle souhaitait aujourd’hui. Mais je pense aussi que si elle a été moins bonne, c’est aussi parce qu’on a été sérieux d’entrée, que chacun s’est impliqué comme il fallait. On a été solide en défense, ça les a usés et je pense qu’à un moment ils n’y arrivaient plus. Pendant ce temps, on a continué à imprimer notre rythme, à faire tourner l’effectif, ce qui est intéressant pour la suite. Derrière on a pu bien géré la seconde mi-temps sans se faire peur. Tout le monde a fait son boulot. On va savourer cette victoire ce soir et on verra demain la finale.

Source LNH

 

8 décembre 2012

Bis repetita pour françois-marie ?

direction-le-final-four-de-toulouse-pour-jordan-francois-marie-et-selestat-photo-dna-franck-del

La Coupe de la Ligue ne rappelle que des bons souvenirs à Jordan François-Marie. L’arrière droit est ainsi le seul Sélestadien à avoir déjà soulevé le trophée. C’était en avril 2009, à Miami, l’un des temples de la NBA dont le joueur de 23 ans est particulièrement fan. Prêté par Montpellier à Istres, il avait contribué (4 buts) à la victoire surprise de l’équipe provençale face à… Montpellier en finale (22-20). « J’avais dix-neuf ans, je découvrais le haut niveau », sourit “Jojo”.

Trois ans après, le Violet, auteur d’un début de saison époustouflant (49 buts en 11 matches dont 9 lors de la dernière journée à Chambéry), retrouve le Final Four, avec l’envie de créer une nouvelle sensation. « Sur le papier, Nantes est plus fort que nous. Mais on sait se dépasser. Et il ne faut pas oublier que nous avons nous aussi des joueurs d’expérience comme Pawel  (Podsiadlo), Obrad  (Ivezic) ou Yuriy  (Petrenko). Aller en finale serait historique pour le club. »

S’il sait que Sélestat reste le Petit Poucet de ce dernier carré, Jordan François-Marie croit fermement aux chances de son équipe. « On sait que l’on peut faire quelque chose. C’est un rêve de gagner le titre, mais on y va pour ça. Notre force, c’est que nous n’avons aucune pression. »

« Je sens que l’on nous craint davantage »

Surtout, l’arrière droit sélestadien ne nourrit aucun complexe. « Je n’avais pas été intimidé à dix-neuf ans à Miami, alors aujourd’hui… »

Jordan François-Marie brûle d’impatience de montrer que Sélestat peut être un peu plus qu’un simple outsider. « Je pense que l’image du club a évolué aux yeux des gens. Quand je parle avec les joueurs des autres équipes, je sens que le discours a changé, que l’on nous craint davantage. On surprend et il faut continuer dans ce sens-là. On a prouvé que l’on méritait d’être en D1. Maintenant, on veut faire plus… »

Source Dna

Lire plus encore...

1) Ils sont 3...
2) Sans Pesic, resté à sélestat

8 décembre 2012

Coupe de la ligue: Aux porte du rêve

jordan-francois-marie-vainqueur-de-la-coupe-de-la-ligue-en-2009-avec-istres-se-verrait-bien-creer

Retrouver le Sélestat Alsace Handball au Final Four de la Coupe de la Ligue n’est pas quelque chose de banal. C’est même une première dans l’histoire du club alsacien. Face à Nantes, nouveau riche  de LNH, les Violets voudront une nouvelle fois déjouer la logique, cet après-midi en demi-finale.

Nantes, Dunkerque, Chambéry… et Sélestat. Cette 12 e édition de la Coupe de la Ligue a réservé une jolie surprise. Pas de Montpellier, huit fois vainqueur de la compétition, pas de Paris, éliminé en quart de finale par de brillants Nantais, au Final Four. Mais bel et bien les Sélestadiens, “intrus” de ce dernier carré ; des “intrus” que tout le monde en LNH prend cependant très au sérieux après leurs récents coups d’éclat.

« Nous sommes outsiders, c’est une évidence »

Et pourtant, le Sélestat Alsace Handball n’appartient pas (encore) à ce monde-là. Le contraste est même saisissant : là où le club violet affiche 1,9 million d’euros de budget, ses adversaires évoluent dans d’autres sphères (4,4 pour Chambéry, 3,5 pour Dunkerque et 3,2 pour Nantes).

Les esprits chagrins diront que les coéquipiers de Yuriy Petrenko n’effectueront qu’un bref passage à Toulouse, théâtre du Final Four. Les plus audacieux feront remarquer qu’Istres, vainqueur surprise en 2009, devait en faire de même.

« Nous sommes outsiders, c’est une évidence, souligne Jean-Luc Le Gall. Nos adversaires font partie du Top 5 du championnat et ce sera encore le cas en fin de saison. » Cette participation au Final Four ne fait pas tourner la tête à l’entraîneur sélestadien.

Le rendez-vous toulousain peut constituer, dans le plus beau des scénarios, une parenthèse enchantée pour un club avant tout focalisé sur son parcours en championnat. C’est donc sans pression, mais pas sans ambition, que les Violets ont rallié la ville rose.

« On a le même objectif que les trois autres équipes qualifiées, lance Jean-Luc Le Gall. On va jouer notre chance à fond. On va s’appuyer sur notre cohésion, notre volonté de se dire que rien n’est impossible. Nous avons montré que nous n’étions pas si loin que ça de ces équipes-là. Théoriquement, Nantes, Dunkerque et Chambéry sont plus forts que nous, mais encore faut-il le prouver sur le terrain. »

Là où Dunkerque et Chambéry marquent le pas actuellement, Nantes reste sur quelques performances de choix, notamment une victoire sur le parquet du PSG en quart de finale (35-36 a.p.). « C’est une équipe bien bâtie avec des joueurs expérimentés, à l’image d’Alberto Entrerrios que l’on ne présente plus, et un entraîneur qui ne l’est pas moins, analyse Jean-Luc Le Gall. Nantes est taillé pour gagner ce titre et l’a prouvé en sortant Paris. »

« Une Coupe de la Ligue sans favori »

« Sur un Final Four, la forme du moment est très importante. Et nous ne sommes pas spécialement en “surchauffe” actuellement », estime le coach alsacien, dont l’équipe n’a cependant concédé qu’une seule défaite lors des cinq dernières rencontres et surtout réalisé deux matches nuls contre Montpellier et Chambéry.

« Ce n’est pas la première fois que nous aurons cette étiquette d’outsider, souffle Jean-Luc Le Gall. Faisons un match parfait et nous compterons les points ensuite. »

Le Sélestat Alsace Handball peut-il bouleverser l’ordre établi ? Personne n’ose affirmer le contraire. Interrogé par le site internet spécialisé  Handzone, Jérôme Fernandez, le capitaine de l’équipe de France et de Toulouse, évoque « une Coupe de la Ligue sans favori ». C’est précisément ce qui rend ce Final Four toulousain particulièrement attrayant.

Source Dna

7 décembre 2012

Et si Sélestat se prenait pour Istres ?

assemblage_valero_pod530

La coupe de la Ligue n’aimerait-elle pas les petits poucets ? Pour preuve, en onze éditions, Montpellier a inscrit huit fois son nom au palmarès. Istres est la dernière équipe à avoir contrarié l’hégémonie héraultaise. C’était en avril 2009 à… Miami. Le soleil de la Floride avait plutôt bien réussi à la troupe de Christophe Mazel. 
.
.
Le souvenir doit être aussi tenace dans la tête de Jordan François-Marie. Prêté alors par Montpellier, l’arrière droit sélestadien avait été un des artisans du succès provençal. Il a donc les recettes de cette compétition en deux temps. Cette saison, Sélestat est encore sur la corde raide. Le 12ème budget de LNH n’a pas permis aux Alsaciens de faire des folies  et l’entraîneur Jean Luc Le Gall a composé avec l’ossature (relativement rajeunie) de la saison passée. Au complet et sécurisée par un Ivezic ou un Fulop en état de grâce dans les buts, l’équipe de Sélestat est capable de tout. Elle l’a prouvée récemment en prenant un point à Montpellier et Chambéry. Cette demi-finale face à Nantes sera également l’occasion de voir sur le parquet, deux des plus séduisantes gâchettes de la D1. Le Sélestadien Pawel Podsiadlo (à gauche sur notre photo) et ses 52 buts et surtout le Nantais Valero Rivera et ses 74 réalisations qui le placent en 2ème position des buteurs du championnat, derrière un certain Basic. Nantes a une belle équipe avec son armada ibérique, les meilleurs supporters (en terme d’assiduité) mais n’a toujours rien gagné si ce n’est la reconnaissance du monde du handball.
Cette saison entre Nantes et Sélestat
1ère journée en D1   (15/09) Sélestat-Nantes 24-29
-------------------------
Le programme des Finalités de la Coupe de la Ligue
Lieu: Palais des Sports de Toulouse
 
Demi-finales samedi 8 décembre 2012
 
Nantes-Sélestat 14h (arbitres : Thierry Dentz-Denis Reibel)
Dunkerque-Chambéry 16h15 (arbitres : Laurent Reveret-Stevann Pichon)
7 décembre 2012

La phrase du jour: Sélestat, un poison pour Nantes

 

57709_big

Jérôme Fernandez: "Une Coupe de la Ligue sans favori"

Qui inscrira cette année, son nom au palmarès de la coupe de la Ligue ? Chambéry, Dunkerque, Nantes et Sélestat sont tous candidats à la succession de Montpellier. Pour le capitaine de l’équipe de France Jérôme Fernandez, aucun favori ne se dégage de ces finalités organisées, « chez lui » à Toulouse.

....

Les Alsaciens sont les petits poucets…
          Sélestat est présenté comme le petit poucet mais si j’étais Nantes et les autres,  je m’en méfierai. C’est une équipe qui joue bien au ballon, qui a tendance à faire de bons matches contre les gros et gagner contre les équipes de leur niveau. Ils ne sont pas là par hasard et ils risquent d’être un poison pour Nantes.
.
.

 

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Le 8ème Rugiss' Hand
Publicité
Archives
Publicité