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Le 8ème Rugiss' Hand
sahb
21 novembre 2014

Après la victoire de Sélestat à Tremblay (23-25); Une lueur d'espoir...

 

laszlo-fulop-auteur-de-11-arrets-en-seconde-periode-s-est-montre-decisif-a-tremblay-photo-archives-dna-franck-delhommeOn aurait pu penser Sélestat touché, après l’ennuyeuse défaite contre Aix-en-Provence. Mais les Violets ont refusé de couler. Et la victoire à Tremblay doit être de nature à relancer Fulop et ses coéquipiers.

Le sport de haut niveau a cela de beau qu’il permet le grand écart des émotions.

Il ne se gêne parfois pas non plus, et c’est très bien comme ça, pour envoyer valser les analyses, les plus prudentes comme les plus alarmistes.

Il y a tout juste une semaine, les mines étaient tristes dans les rangs sélestadiens, les prédictions viraient au sombre, après la défaite à domicile contre Aix-en-Provence.

Le déclic ? Il est encore un peu tôt pour l’affirmer

Mercredi, dans le bus qui ramenait les Violets en Alsace après leur victoire à Tremblay, les visages étaient radieux. Et l’avenir subitement moins angoissant, le classement n’étant plus marqué au fer rouge.

« On a retrouvé le sourire », lance Laszlo Fulop. Le gardien hongrois savait que la situation n’était pas loin d’être critique avant cette 10e journée, que son équipe devait vite rebondir.

Il a donc apprécié sans retenue le succès sélestadien dans le “93”. « Contre Tremblay, j’ai vu une équipe, poursuit-il. J’avais rarement vu autant d’euphorie. Tout le monde sautait du banc à chaque but marqué. »

« Je suis entré avec l’envie de tout casser »

Lui peut-être plus qu’un autre symbolise cette « victoire collective ». Jusque-là, Laszlo Fulop était plutôt en retrait, “sevré” de temps de jeu derrière Richard Kappelin (numéro 1 au classement des gardiens de D1 avec 121 arrêts).

Et quand le Hongrois foulait le parquet, c’était surtout pour tenter d’éteindre l’incendie, quand son équipe était déjà distancée (9 arrêts contre Chambéry, 10 face à Saint-Raphaël). « C’est dur de rentrer quand le bateau coule. »

Mercredi, l’ancien de Saint-Cyr a pris place dans le but violet alors que Sélestat pouvait encore espérer (12-11 à la pause), au relais d’un Kappelin performant (9 arrêts en première période). « Je suis entré avec l’envie de tout casser. »

« Nous avons fait basculer le match tous ensemble »

Onze arrêts plus tard, Laszlo Fulop avait réussi son coup. « Je suis très content d’avoir participé à cette victoire. C’est une première pour moi cette saison. Je n’avais pas joué lors des deux victoires face à Istres et Nîmes. Mais nous avons fait basculer le match tous ensemble. »

Sa prestation est en tout cas venue rappeler une évidence : Sélestat aura besoin de tout le monde pour rester en LNH.

Il n’a pas été le seul gardien à briller mercredi. Aljosa Rezar a lui aussi longtemps fait des misères aux Alsaciens (16 arrêts dont 11 lors des trente premières minutes). « Il a été monstrueux. Mais Richard (Kappelin, ndlr) a assuré et nous avons pu rester dans la partie. »

En y réfléchissant, la victoire de Sélestat semblait écrite. Parce que Laszlo Fulop ne perd (presque) jamais contre Tremblay, parce qu’il brille (presque) toujours face à cette équipe. « Je n’ai pas perdu contre Tremblay, en compétition officielle, depuis bientôt cinq ans ! »

Bien sûr, le chemin sera encore long pour sauver sa place en D1. Bien sûr, le jeu sélestadien reste très largement perfectible (notamment l’efficacité au tir), même si la défense a encaissé, pour la première fois depuis le début du championnat, moins de 25 buts.

Regagner, enfin, au CSI

Mais ce succès à Tremblay peut légitimement être considéré par les joueurs de Jean-Luc Le Gall comme le fameux « match référence ».

Serait-ce même le déclic ? « On a gagné un match, tempère Laszlo Fulop. Mais nous devons le prendre comme exemple. Je ne sais pas si c’est le déclic. On avait dit la même chose après la victoire à Nîmes (6e journée). Je l’espère en tout cas. »

On devrait être assez vite fixé. Mercredi, c’est Toulouse qui débarque au CSI, où les Violets n’ont plus gagné depuis le 17 septembre (35-30 contre Istres). Une éternité…

Source Dna par Simon Giovannini.

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16 octobre 2014

J6: Nîmes 26-32 Selestat; Ça, c’est Sélestat !

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Le mieux entrevu la semaine passée contre Chambéry n’aura pas été un feu de paille. Sélestat est allé s’imposer à Nîmes, sur le parquet d’un concurrent direct (26-32). Et si la saison des Violets était lancée ?

Ça pourrait être le déclic tant attendu. « On était tous convaincu que l’on était sur la bonne voie, mais ce sont les points qui apportent de la confiance », rappelait hier Jean-Luc Le Gall.

Sur le parquet de Nîmes, Sélestat a fait coup double. Il a poursuivi le redressement entrevu la semaine passée contre Chambéry et il a surtout décroché deux points (très) précieux.

La remise en question après le non-match contre Cesson (4e journée) a payé. Elle n’avait pas été récompensée, sur le plan comptable, face à Chambéry, mais les Alsaciens en étaient persuadés, la roue allait finir par tourner. Il n’a pas fallu attendre très longtemps. « C’est une très belle victoire collective », apprécie le coach sélestadien.

« On va dans le bon sens »

On pourrait presque dire que de match, il n’y en a pas eu. Nîmes a bien mené deux fois au score en tout début de rencontre (1-0 puis 2-1 à la 3e ). Mais les Gardois n’ont ensuite (presque) jamais existé, étouffés par l’envie alsacienne.

Gudjonsson et Seri y allaient chacun de leur doublé (2-4, 5e ), Kappelin débutait son show (20 arrêts au total) et Sélestat, déjà, faisait le break (3-7, 10e ). Les Alsaciens gâchaient alors une balle pour prendre cinq buts d’avance (5-7, 12e ).

Qu’importe, Beauregard et Gudjonsson s’en chargeaient quelques instants plus tard (5-10, 15e ). Le retour gardois (10-11, 23e ) était aussitôt repoussé, dans le sillage d’un Seri multipliant les buts sur contre-attaque. L’ailier gauche donnait quatre longueurs d’avance à son équipe juste avant la pause (13-17).

On pensait que Nîmes sortirait survolté des vestiaires à l’entame de la seconde période. Il n’en a rien été. Le duo Ghita-Gudjonsson éteignait rapidement toute velléité de révolte gardoise (14-22, 36e ). Le Parnasse devenait silencieux après le but de Beauregard, qui donnait dix longueurs d’avance aux Violets (15-25, 41e ).

Il fallait maintenant gérer, empêcher la furia verte de se déclencher. Aguirrezabalaga, sur l’aile droite nîmoise, brillait, Idrissi détournait le penalty de Gudjonsson (19-26, 45e ). Mais Sélestat, cette fois, ne s’affolait pas. « On a mieux géré notre avance », souffle Olivier Jung. Ce que les Alsaciens, on s’en souvient, n’avaient pas su faire contre Chambéry.

Ghita, d’un missile à onze mètres, rassurait les siens (20-28, 49e ). Même un nouvel arrêt d’Idrissi, sur un penalty de Clementia, n’était pas de nature à priver les Violets d’un succès mérité (26-32). « C’est bon pour la confiance. On va dans le bon sens, avance le pivot sélestadien. Maintenant, il faut continuer à travailler pour aller plus haut. »

Après plusieurs désillusions, Sélestat savoure sa bonne opération. « On aurait pu être décroché en cas de défaite, apprécie Jean-Luc Le Gall. Sur le plan comptable, c’est important, mais cette victoire valide surtout le travail effectué ces derniers temps. »

Hier, Sélestat a mis fin à dix-huit longues années sans gagner à Nîmes (le dernier succès au Parnasse remontait à la saison 1996-1997), s’est imposé sur le parquet d’un concurrent direct, sortant également d’une zone de relégation qu’il squattait depuis la première journée. Une belle soirée, en somme…

Source Dna

15 octobre 2014

J6: Nimes - Sélestat : pour sourire enfin ...

rudy-seri-et-selestat-ont-(urgemment)-besoin-de-points-mais-il-leur-faudra-realiser-un-match-plein-pour-en-recolter-ce-soir-a-nimes-photos-dna-franck-delhomme

Pour avoir grillé plusieurs jokers, le dernier en date contre Chambéry la semaine passée, Sélestat se trouve déjà dans l’obligation de rattraper les points perdus. Et c’est sur le parquet de Nîmes, pas le plus hospitalier de la LNH, que les Violets entendent commencer.

« On doit gagner à Nîmes, on n’a pas le choix », lançait Thierry Fleurival, le défenseur sélestadien, après la (frustrante) défaite la semaine dernière contre Chambéry.

Mais sans jouer aux oiseaux de mauvais augure, ce n’est pas… gagné. La dernière victoire des Violets dans le Gard remonte au 14 décembre 1996 (20-21, les deux clubs évoluaient alors en D2). Depuis, les Alsaciens ont failli récidiver, comme la saison passée (31-30), mais sont revenus battus de leurs dix derniers voyages au Parnasse.

« Je ne pensais obtenir du temps de jeu aussi rapidement »

En 1996, Rudy Seri avait deux ans et n’avait bien sûr pas encore touché un ballon de hand. Alors le passé de son club ne le tourmente pas à l’heure de défier la “Green Team”. « Il ne faut pas s’attarder là-dessus, chaque saison est différente, souffle ainsi le Violet. On ne pense pas à cette série. »

Rudy Seri entend cependant y voir un nécessaire avertissement. « Cela nous prouve qu’il faudra être concentrés et déterminés pour obtenir un résultat à Nîmes. Car nous avons besoin de points et nous sommes dans l’optique d’en ramener impérativement. »

Le jeune Sélestadien (20 ans donc) le sait, ce match est « presque décisif » pour la suite. Parce que le calendrier n’est pas aisé avec Dunkerque et Saint-Raphaël à venir. Et parce qu’à force de ne pas gagner, Sélestat va laisser filer au classement ses concurrents, Aix-en-Provence, Créteil, Tremblay ou… Nîmes.

La défaite contre Chambéry, si elle a bien sûr engendré une forte déception, eu égard au scénario de la rencontre (Sélestat menait encore 29-26 à la 53e ), a néanmoins “rassuré” les joueurs de Jean-Luc Le Gall sur leur potentiel.

« On est vite passé à autre chose »

« On est vite passé à autre chose, estime Rudy Seri. Et sur ce match, on a retrouvé un esprit combatif, chacun individuellement, mais également collectivement. Sur le plan défensif, il y a eu de bonnes séquences. On doit continuer sur cette lancée, mais aussi ne pas s’en satisfaire. Il va falloir garder la même intensité, au minimum. Et même en faire plus. »

Le Sélestadien disputera ce soir son 7e match en D1, le 5e depuis le début de cette saison 2014-2015. On savait, depuis son arrivée au club durant l’été 2012, qu’il ne manquait pas de talent. Après l’avoir montré en Nationale 1 avec la réserve, Rudy Seri semble bien parti pour le faire durablement en D1.

« Je suis content d’intégrer le groupe pro, c’était mon objectif. » Content, mais aussi un peu surpris. « Je ne pensais pas obtenir du temps de jeu si rapidement après ma blessure (il a été opéré des ligaments croisés en début d’année, ndlr). »

Le duo d’entraîneurs, Jean-Luc Le Gall et Thierry Demangeon, n’hésite pas à le mettre sur le terrain, à utiliser sa taille et son envergure en défense.

Et en attaque, c’est à l’aile gauche que Rudy Seri gambade (9 sur 15 au tir). « Les coaches ont confiance en moi et en mes qualités. Ailier gauche, ce n’est pas mon poste, mais je ne me pose pas de questions. »

« Apporter à l’équipe, l’aider à se maintenir »

S’il a joué, avec enthousiasme, avec la réserve le week-end dernier face à Cernay/Wattwiller (il peut “doubler” en tant que pensionnaire du centre de formation), ce qui lui a permis d’avoir du temps de jeu comme arrière gauche, « mon poste de prédilection », c’est bien en D1 qu’on le verra cette saison.

« J’espère apporter à l’équipe, avance Rudy Seri, l’aider au moins à se maintenir. » Son chemin, comme celui de son équipe, passe par Nîmes ce soir. Avec, pour lui comme pour Sélestat, l’obligation de continuer à grandir.

Source Dna

Les valides, comptez-vous !

Sélestat n’est pas épargné par les blessures, avec toujours l’arrière gauche Igor Vujic (mollet) et l’ailier droit Florent Joli (genou) sur le flanc. Deux absences auxquelles s’ajoute celle de l’ailier gauche Kevin Beretta (malade), remplacé par le jeune Guillaume Huck.

Mais que dire, alors, de Nîmes ? Pas moins de cinq joueurs du groupe pro manquent à l’appel : les demi-centres Abdelkader Rahim et Paul Mourioux, l’arrière gauche Juan José Fernandez, le pivot Benjamin Gallego et l’ailier droit Olivier Marroux.

Quentin Dupuy (épaule), jeune arrière gauche du centre de formation, après trois apparitions consécutives avec les pros, a lui aussi rejoint l’infirmerie gardoise. Jérôme Chauvet a donc dû puiser dans la réserve, appelant l’arrière Ayhan Alexandre et le pivot Jorel Nouguier, pour former un groupe de quatorze.

Mais l’Usam peut compter sur un Pawel Podsiadlo en grande forme, l’ancien Violet étant le 4e meilleur buteur du championnat (32 réalisations en cinq matches).

Source Dna

1 octobre 2014

J04, Sélestat - Cesson; La muraille Suedoise ...

le-suedois-richard-kappelin-a-deja-conquis-les-supporters-selestadiens-photo-maxppp

Meilleur gardien de D1 après trois journées (50 arrêts, dont 25 à Montpellier la semaine passée), Richard Kappelin entend surfer sur son superbe début de saison pour aider Sélestat à se défaire de Cesson.

Richard Kappelin n’aura pas mis très longtemps pour faire parler de lui. Certes, le démarrage, à l’image de l’équipe, n’avait pas franchement été reluisant (9 arrêts lors de la déroute à Créteil). Mais depuis, le gardien suédois a montré toute l’étendue de son talent.

« Ce début de saison me donne de la confiance »

Seize arrêts lors du succès contre Istres à domicile, histoire de séduire d’emblée le public violet, puis 25 (!) la semaine dernière face à Montpellier. Et après trois journées, le Sélestadien trône majestueusement tout en haut du classement des gardiens de D1.

« C’est difficile de faire autant d’arrêts à chaque match, souffle Richard Kappelin, avant de rappeler une évidence. Je suis bien sûr content de cette prestation, mais nous avons perdu de dix buts contre Montpellier (34-24). Le plus important reste toujours de gagner. »

Si son gardien scandinave affiche donc les meilleures statistiques de D1, avec 50 parades, la défense violette est la plus perméable du championnat.

« Nous ne sommes pas encore assez agressifs défensivement, nous laissons trop tirer nos adversaires, estime Richard Kappelin, sans oublier de rappeler une circonstance atténuante. Frédéric (Beauregard) et Igor (Vujic) , deux joueurs importants en défense, n’étaient pas là lors des deux dernières rencontres. »

On pouvait finalement s’attendre à voir le Suédois briller aussi rapidement. Certes, Richard Kappelin découvre un nouveau championnat et doit encore parfaire sa connaissance des tireurs de l’Hexagone.

Mais du haut de ses 31 ans (il les a fêtés hier), l’ancien champion du monde juniors 2003 en a vu d’autres. « J’ai joué dans plusieurs championnats, où j’ai engrangé de l’expérience », indique-t-il.

Le Sélestadien a aussi tâté de la Coupe d’Europe (notamment la Ligue des champions avec Aalborg la saison passée) et brillé en Espagne (avec Cuenca et Aragon) à une époque où la Liga Asobal était encore un championnat compétitif. « Ce début de saison me donne de la confiance. Mais on doit encore tous beaucoup travailler. »

Pour l’heure, Richard Kappelin tient le haut de l’affiche (on n’oublie pas l’autre gardien Laszlo Fulop, qui ne manquera d’être lui aussi décisif à l’avenir, comme il l’a souvent été ces trois dernières saisons). Et ce n’est surtout pas pour lui déplaire. « J’aime cette situation, quand j’ai un rôle important et que je peux aider au maximum l’équipe. »

Il ne poursuivra pas d’autre objectif contre Cesson. « Comme face à Istres, il faudra mettre beaucoup d’intensité. Si c’est le cas, on aura une grande chance de gagner. »

Chauffeur de salle

Dans ce championnat de France où « tout le monde peut battre tout le monde », Richard Kappelin a déjà trouvé ses marques. Et si les Bretons réalisent un joli début de saison, le gardien entend les ramener à la raison à la maison.

Le public violet compte sur lui pour décrocher une deuxième victoire. Mais la réciproque est également vraie. « Il y avait une très belle ambiance contre Istres, apprécie le Suédois. J’espère qu’elle sera encore meilleure face à Cesson, que le public sera une nouvelle fois le huitième homme. Avec son aide, j’espère que l’on pourra gagner beaucoup de matches. »

Il ne reste plus qu’à Richard Kappelin à jouer, une nouvelle fois, les chauffeurs de salle.

Source Dna par Simon Giovannini

 

25 septembre 2014

J02: Montpellier 34-24 Sélestat; bien parti, mal arrivé ...

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Sélestat a tenu tête à Montpellier l’espace d’une mi-temps, hier soir dans l’Hérault. Las, les Alsaciens ont fini par s’user et ont subi la loi du MAHB.

Avant de se coltiner samedi soir l’équipe de Rhein-Neckar Lowen, en Allemagne (première journée de Ligue des Champions), les joueurs de Patrice Canayer accueillaient une formation de Sélestat qui a quelques arguments à faire valoir.

Malgré un Kappelin des grands soirs

Une opposition qui restait tout de même déséquilibrée sur le papier, mais non dénuée d’intérêt pour des Héraultais, toujours en quête d’automatismes en ce début d’exercice.

Question manque de cohésion, le public de René-Bougnol a été servi au cours d’une première période insipide de la part de son équipe.

Alors que Canayer, en début de semaine, avait demandé « un peu plus d’intensité dans les duels », sa défense, peu mobile, a souffert face aux attaques de Gudjonsson, auteur de huit buts au final, et de François-Marie.

Plus agressifs, les Alsaciens ont pu s’appuyer sur un Kappelin impérial dans les buts, stoppant à lui seul 14 tirs en première période !

De quoi écœurer Dolenec (2/7 en première période) et Grebille (1/6), en échec dans ce premier acte, au cours duquel Sélestat a longtemps mené avant que le MAHB ne parvienne à égaliser en toute fin de période (15-15).

Trop discret jusqu’alors, Diego Simonet a su remettre le jeu de son équipe en ordre au retour des vestiaires, bien épaulé par “Cap’tain” Guigou.

Des valises un peu moins lourdes

À 19-16 en faveur du MAHB, Losert s’est également distingué au bon moment, mettant en échec François-Marie sur penalty, signant la fin des espoirs alsaciens.

Bien plus appliqués en défense et présents dans les intervalles, les Montpelliérains ont fait honneur à leur statut durant ce second acte.

Les Sélestadiens, eux, auront tenu tête au leader du championnat durant une demi-heure. De quoi rallier l’Alsace avec des valises un peu moins lourdes…

Source Dna par simon Giovannini

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18 septembre 2014

J02: Sélestat 35 - 30 Istres, la victoire au bout...

 

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        Après la lourde défaite lors de la première journée face à l’US Créteil mercredi dernier , nos violets se devaient de se racheter et de se rassurer face à un adversaire qui a pour seul but le maintien.  

 

 

  Une belle entame de match

       Le nouvel hymne donnait la mesure pour cette nouvelle saison quelques minutes avant le début du match. Sélestat débutait tambour battant et imposait d'entrée de jeu son rythme face à des Istréens trop approximatifs. C'est Jordan François Marie, ancien Istréen, qui ouvre le score d'un magnifique tir à la hanche. Florent Joli viendra faire trembler une seconde fois les filets par une belle contre attaque. Le match était lancé, la défense quoi que hésitante, permettra à Beauregard, Gudjonsson et le jeune Rudy Seri d'accentuer le score (5-1).

     Les alsaciens maîtrisent leur sujet et trouvent régulièrement des solutions. Quant aux provençaux, dominés, leur salut viendra souvent d’ Yvan Gérard, auteur de 10 but à lui seul. Sélestat ne lâche rien mais ne s'echappe pas au score. (18-14 MT)

Une reprise poussive 

      Alors que nos violets semblait tenir le match, le retour des vestiaires a vite fait de remettre les supporters dans l'incertitude. En effet, les joueurs de Gille Derot vont revenir à un petit but en l'espace de quatre malheureuses minutes. (19-18, 34'). Alors qu'on pensait suivre une fin de match crispante, c'est à ce moment là que nos violets se sont remis à l'offenssive pour infliger un 13 à 3. Treize minutes de pur bonheur pour les supporters où chaque joueurs a pu montrer ses talents. SAHB_ISTRES 14_1607On notera en particulier, le portier kapellin, auteur de 36% d'arrêts, ou un Gudjonsson auteur de 10buts étalant toute sa GRANDE classe malgré son petit gabarit. N'oublions pas de mentionner Beauregard (8buts), Florent Joli... . A noter également la belle prestation de Rudy Seri, 19 ans, qui jouait hier soir son premier match avec les Pro de la ''1'' à domicile.

Les statistiques :

Sélestat : Jung 0/0, Séri 3/3, Pesic 1/1, Beretta 1/1, Beauregard 8/12, Gudjonsson 10/14, Ghita 1/2, François-Marie 3/5, Joli 4/6, Fleurival 0/0, Vujovic 4/8, Clementia 0/0 ; Gardiens : Kappelin 16 arrêts / 45 tirs, Fulop 0 arrêt / 1 pénalty

Istres :  Tricaud 1/1, Ruiz 0/0, Rosier 4/7, Vieyra 2/4, Dude 0/0, Bon 0/0, Carou 1/2, Vujic 3/6, Massot-Pellet 3/6, Eymann 0/5, Gérard 10/11, Derot 6/12 ; Gardien : Andry 5 arrêts / 10 tirs, Kosanovic 4 arrêts sur 32 tirs

Photos de Thierry Photography
Reportage photo de Thierry Photography: ici

12 septembre 2014

Résumé de la 1ère journée: Dunkerque tombe, les autres passent, Sélestat trébuche lourdement...

 

 

C'est le 1er coup de tonnerre de la saison. Dunkerque, le champion en titre mange la poussière de sa propre salle en s'inclinant face à Cesson. Dans un même temps, le PSG, Montpellier, Nantes et puis mercredi, Toulouse, Nîmes et un très prometteur Créteil se sont imposés. Quand on vous disait que ce championnat allait être passionnant !

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Mercredi soir à Créteil et à Nîmes, il n’y avait aucune place pour le bricolage. Sélestat et Tremblay l’ont appris à leurs dépens et un virage à 180 degrés dans les attitudes sur le terrain et certains choix techniques est plus que recommandé. Jamais ces deux formations qui ont subi certes de profonds changements à l’intersaison n’ont été en mesure d’inquiéter leur adversaire. « Ce soir, on a pris une sacrée douche, reconnaissait impuissant, Olivier Jung, l’un des pivots sélestadiens, on se dit qu’il y a vraiment du travail. Même si on n’a pas un calendrier idéal pour débuter la saison, on doit quand même y aller, ne rien lâcher. Le problème c’est qu’on n’est pas encore prêts, rien n’est au point. Si ça joue serré comme la saison dernière, c’est sûr qu’on est vraiment mal parti. Il va falloir se ressaisir sinon la saison sera très longue. » 41 buts dans la gamelle, les Alsaciens sont rentrés en bus, le moral dans les chaussettes. Pour Créteil, même si personne ne s’emballe, la qualité du jeu produit ne surprend pas. Les Val-de-Marnais ont fait une excellente prépa, traduction d’un judicieux recrutement (du gardien Ristovski à Pintor en défense, il n’y a rien à jeter). « On a été appliqué et ce qui est important c’est que contrairement à notre dernier match à domicile (en Coupe de la Ligue contre Istres), tout le monde a contribué à la victoire, se rejouissait Erwan Siakam, l’arrière cristolien (photo de tête). Il va déjà falloir valider ce 1er succès par un autre. On doit continuer pour cela à bien bosser à l’entraînement, le groupe vit bien, il y a une belle solidarité. A titre personnel, je ne peux pas dire que j’ai trouvé totalement mes marques mais je m’adapte bien. Cette année, l’objectif, c’est le maintien mais une fois qu’on aura stabilisé ces points-là, on pourra viser plus haut.»

Les autres matchs

Bon démarrage également pour Toulouse qui n’a pas réussi à remplir son palais des sports. Pourtant, il s’agissait d’une première à multiples facettes. Tout d’abord, avec la présence de la chaîne BeIn sports qui essuyait les plâtres de son contrat avec la LNH en diffusant ce Fénix-Chambéry. L’enduit est loin d’être sec, la copie sera à améliorer notamment ...

Les résultats : Journée 1
Equipe Receveuse Equipe Visiteuse Score    
Toulouse Chambéry 26 23    
Créteil Sélestat 41 31    
Nîmes Tremblay 29 21    
Dunkerque Cesson 21 22    
Istres Montpellier 26 32    
Nantes St Raphael 29 24    
Paris Aix en Provence 31 27    

Le classement après 1 journée

Pl Equipe Pts MJ Vic Def Nul But + But -    
1 Créteil 2 1 1 0 0 41 31    
- Nîmes 2 1 1 0 0 29 21    
- Montpellier 2 1 1 0 0 32 26    
- Nantes 2 1 1 0 0 29 24    
- Paris 2 1 1 0 0 31 27    
- Toulouse 2 1 1 0 0 26 23    
- Cesson 2 1 1 0 0 22 21    
8 Dunkerque 0 1 0 1 0 21 22    
- Chambéry 0 1 0 1 0 23 26    
- Aix en Provence 0 1 0 1 0 27 31    
- St Raphael 0 1 0 1 0 24 29    
- Istres 0 1 0 1 0 26 32    
- Tremblay 0 1 0 1 0 21 29    
- Sélestat 0 1 0 1 0 31 41    

Source Handzone

 

12 septembre 2014

Après Créteil/Sélestat: « Se remettre d’aplomb »

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Sélestat a sombré, mercredi à Créteil (41-31). Il faudra du temps pour que ce collectif violet, fortement remanié à l’intersaison, tourne à plein. Mais du temps, les Alsaciens n’en ont pas. Et ils devront faire (beaucoup) plus contre Istres la semaine prochaine

Par où faut-il commencer ? « Beaucoup de choses n’ont pas marché », souffle Florent Joli avec un peu de dépit. La défense ? 41 buts encaissés. L’attaque ? 31 buts marqués certes, « mais nous n’avons pas non plus été très bons offensivement ».

« Espérons que cette défaite agisse comme un électrochoc »

L’ailier droit ne mâche pas ses mots, évoquant « un naufrage collectif ». Comment dire le contraire ? « Ce n’est pas un manque d’envie, assure-t-il. Notre prestation s’est malheureusement inscrite dans la continuité de ce que l’on produit depuis trois semaines. On avait beaucoup d’incertitudes en arrivant à Créteil, on en a encore davantage. »

La seule certitude, c’est que Sélestat n’est pas encore prêt. On pouvait le pressentir après les derniers matches de préparation, loin d’être convaincants, on en a eu la douloureuse confirmation face à Créteil.

« Il y a beaucoup de nouveaux joueurs et il faut du temps pour que le collectif se mette en place », rappelle Florent Joli. Le Violet n’a pas tort. Mais il sait aussi que du temps, Sélestat n’en a pas. « Nous avons une semaine pour nous remettre d’aplomb, pour présenter un autre visage face à Istres. »

C’est peu, mais il faudra que ce soit suffisant. Pourquoi ? Parce que c’est un concurrent direct qui va débarquer au CSI, et que la défaite sera évidemment interdite. « C’est un match déjà très important pour notre saison, une partie de notre maintien qui va se jouer. »

Sur une pente descendante

Le discours pourrait paraître alarmiste, mais le Sélestadien n’en est pas encore au stade de l’inquiétude. « On s’attendait à un match difficile, on l’a eu. Ça sera inquiétant si on perd contre Istres. On a besoin d’une victoire. Mais pour l’instant, on a perdu une fois, comme la moitié des équipes après la première journée. »

Tout de même, comment expliquer que Sélestat ait pu se montrer performant dès le début de préparation, alors même que le groupe se connaissait à peine, et qu’il patine depuis ?

« Les premières semaines, il n’y avait pas de blessures, indique l’ailier droit. Tout le monde était à 100%, le rendement individuel était bon et cela cachait peut-être les problèmes collectifs. Depuis, il y a des bobos, mais c’est le cas pour tous les clubs. On ne doit pas s’attarder là-dessus, mais faire en sorte que chacun soit à son meilleur niveau individuellement. »

Un retour réussi, mais…

Florent Joli n’était pas encore Sélestadien à l’époque, mais en 2012-2013, les joueurs de Jean-Luc Le Gall avaient débuté le championnat par deux revers, dont un très lourd à Saint-Raphaël (38-26), pour finalement achever la saison à la 8e place. « Espérons que cette défaite à Créteil agisse comme un électrochoc. »

Le dernier match en D1 de Florent Joli remontait au 28 mars 2012 (c’était avec Montpellier). Le nouvel ailier droit violet n’a pas manqué, à titre personnel, ses retrouvailles avec la LNH (7 sur 10 au tir contre Créteil).

« Sept buts, c’est bien. Mais ça n’a servi à rien. À vrai dire, je m’en fiche un peu… » Florent Joli voudra sourire quand Sélestat gagnera.

Source Dna par Simon Giovannini

11 septembre 2014

Résultat 1ère journée: Créteil 41-31 Sélestat; Créteil n’a fait qu’une bouchée de Sélestat

 

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Une semaine après avoir battu Istres en Coupe de la Ligue, l’US Créteil a signé son retour en LNH avec une victoire probante face à Sélestat (41-31). Retour sur une soirée où tout a réussi aux Cristolliens.

@crédit
"Mélanie Ramamonjisoa -
USCHB.fr
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Une défense alsacienne en berne

A la sortie du vestiaire sélestadien, l’ambiance était plutôt à la soupe à la grimace. Il faut dire qu’après une telle prestation, notamment défensive, les hommes de Jean-Luc Le Gall ont posé plus de questions qu’ils n’ont apporté de réponses. Menés 2-6 après 8 minutes, ils ont profité d’un temps-mort de leur coach pour recoller légèrement au score (10-13, 23ème) avant de sombrer de nouveau en fin de première période et de compter sept buts de retard à la mi-temps (19-12). La faute à une attaque cristollienne particulièrement en forme, à l’image de Descat, une nouvelle fois intenable (11 buts) et de son compère au poste d’arrière gauche Quentin Minel (6 buts). Mais aussi à un bloc défensif trop passif, à l’image de la charnière Fleurival-Beauregard, bien trop passifs et en retard à chaque fois qu’un arrière s’est présenté dans le secteur central. « Je crois que nos problèmes défensifs peuvent être expliqués de beaucoup de façons différentes » a analysé Snorri Gudjonsson, le petit demi-centre islandais arrivé à Sélestat cet été, après le match. « Bien sûr, le nombre de nouveaux joueurs a joué, mais on a manqué d’agressivité dès l’entame et nous n’avons pas aidé nos gardiens. Nous n’étions pas prêts, et c’est impossible de s’imposer en encaissant 41 buts. »
Et si la mi-temps a du être agitée dans le vestiaire des violets, l’entame de seconde période a ressemblé comme deux gouttes d’eau au début de match. Pourtant, Jean-Luc Le Gall a tout essayé : 6-0, 5-1, stricte et même double stricte, rien n’y a fait. Quand les arrières n’y sont pas arrivés, ce sont les ailiers et les pivots cristolliens, Toto et Ballet en tête, qui ont apporté des solutions. « Quelle que soit la défense proposée, on a réussi à trouver des solutions » s’est réjoui Quentin Minel à la fin du match. « C’est important d’apporter du danger de partout, de pouvoir s’adapter à ce que l’adversaire propose, car cela va nous servir pour la suite de la saison ». A +10 à un quart d’heure de la fin, le match a été rapidement plié et les dernières minutes anecdotiques. Avec cette victoire de dix buts, Créteil pourrait envisager l’avenir sereinement, mais Benjamin Pavoni veille au grain pour éviter toute euphorie : « Je suis très satisfait du match que nous avons produit et il faut féliciter les garçons qui ont mis beaucoup d’investissement et de volonté dans ce match. Maintenant, il ne faut pas se prendre pour d’autres, il faut rester lucide et continuer à bosser. »

Créteil, une impression plus que positive

Gudjonsson SélestatSi les Alsaciens ont raté leur entrée dans le championnat, en revanche, Créteil a confirmé tout le bien que les observateurs pensaient de cette équipe. Solide défensivement autour d’un secteur central renforcé, rapide en contre-attaque avec la flèche Descat et avec une base arrière capable de varier le jeu, et surtout des rotations de qualité, le collectif cristollien semble armé pour ne pas faire l’ascenseur. « On peut compter sur un groupe élargi, il y a des joueurs que j’ai du sortir et qui auraient aimé jouer ce match. Le groupe est très homogène, on a vu que malgré les changements on peut garder un niveau de jeu constant » a analysé Benjamin Pavoni à la fin du match. Alexandru Csepreghi, le demi-centre roumain, titularisé d’entrée pour sa première hier soir, a apporté sa qualité de passes et n’en a jamais trop fait, tandis que Dejan Malinovic pourrait bien exploser cette saison, après plusieurs années à bourlinguer à travers l’Europe malgré ses 22 ans. Borko Ristovski, lui, a fait parler toute son expérience hier soir, et avec ses 19 arrêts et ses trois passes décisives a été un maillon essentiel de la victoire de Créteil.
Côté Sélestat, en revanche, les recrues ont offert des prestations plus hétérogènes. Si Gudjonsson a joué juste à la mène et que Florent Joli a été impeccable à la finition sur son aile droite (7 buts), il reste encore beaucoup de travail pour trouver un fond de jeu sur la base arrière. « Il y a forcément beaucoup de réglages à faire » a analysé Gudjonsson. « On sait que sur la base arrière, seuls trois joueurs étaient là la saison dernière. On perd beaucoup de ballons ce soir, parce qu’on ne se comprend pas encore. Mais ce match vient dans la lignée des trois, quatre derniers matchs amicaux où nous n’avons pas super bien joué. Les nouveaux joueurs, tout ça, ça peut être une excuse, mais on a aussi manqué d’investissement. » Sans parler d’investissement, on peut quand même espérer que certains éléments de la base arrière, Igor Vujic en tête, pensent plus à lâcher le ballon qu’à shooter à tout va, la semaine prochaine, lorsqu’Istres se présentera au CSI.
Créteil se déplacera quant à lui à Aix, dans un match qui aura valeur de premier vrai test après deux matchs confortablement remportés à la maison. « La semaine prochaine à Aix, ça sera un match très difficile. On va voir ce que l’on est capable de faire face à une équipe avec une grosse défense et de la densité physique. Mais nous irons là bas avec des intentions. » a confirmé Benjamin Pavoni hier soir.

LNH, 1ère journée
US CRETEIL HB
41 (19)
SELESTAT AHB
31 (12)
Créteil, Palais des Sports
Arbitres: Siegfried CLAPSON, Xavier FIESCHI
Descat
Malinovic
Siakam
Ballet
Toromanovic
Pintor
A. Ferrandier
De La Salud
Q. Minel
Grosas
Csepreghi
Toto
11/14 dont 6/6 pén
4/5
2/2
4/6
2/3
2/2
3/4
1/2
6/10
0/0
3/6
3/4
Jung
Seri
Pesic
Beauregard
Gudjonsson
Ghita
Vujic
François-Marie
F. Joli
Fleurival
Vujovic
Clémentia
3/5
2/4
0/2
4/8
7/10 dont 1/2 pén
1/2
2/7
4/7
7/10 dont 1/1 pén
0/0
1/2
0/0
Ristovski 19 arrêts / 50 tirs dont 0/2 pén Kappelin
Fulop
3 arrêts / 18 tirs dont 0/3 pén
9 arrêts / 35 tirs dont 0/3 pén
Entraîneur: Benjamin Pavoni Entraîneur: Jean-Luc Le Gall
Exclusions: 4 min (Ballet, Grosas) Exclusions: 2 min (Beauregard)

Source Handnews

10 septembre 2014

Journée 1: Créteil - Sélestat; Cette fois, ça compte !

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Le Sélestat Alsace Handball version 2014-2015 s’élance ce soir dans “l’enfer” de la D1. Contre Créteil, un promu qui n’en a que le nom, les Violets voudront montrer, déjà, tout le potentiel qu’on veut bien leur prêter. C’est parti pour neuf mois que les Sélestadiens espèrent beaux, tout simplement.

C’est le grand moment, celui que tout le monde attend, les joueurs et les entraîneurs bien sûr, mais aussi tout le public violet. Ce soir, cette D1 toujours plus relevée et excitante reprend enfin ses droits. Et pour la 21e fois, Sélestat fait partie du casting. Avec l’envie de ne pas se contenter d’un simple rôle de figurant.

« Le moment où se révèlent les caractères »

« On peut faire de belles et grandes choses avec cette équipe, lance son entraîneur Jean-Luc Le Gall. Il y a un vrai potentiel. » Celui-ci s’est certes exprimé avec irrégularité durant la préparation. Mais ce potentiel existe, indéniablement, et c’est là le plus important.

Ce soir, les compteurs seront remis à zéro, les enseignements de la préparation seront déjà battus en brèche à l’aune de la compétition. « La compétition, c’est autre chose, avance ainsi le technicien sélestadien. C’est le moment où se révèlent les caractères. »

Ce soir, à Créteil, on va avoir un premier aperçu du caractère de ces Violets new-look (sept nouveaux joueurs sont arrivés cet été). « On va passer du virtuel à la réalité », image Jean-Luc Le Gall pour décrire l’impatience qui habite ses troupes.

Les raisons ne manquent pas pour attaquer, déjà, ce championnat sur les chapeaux de roue. Certains auront certainement à cœur de réussir leur première dans l’Hexagone (Gudjonsson, Vujic, Ghita, Kappelin). D’autres voudront se rappeler au bon souvenir de la D1 (F. Joli, Clementia, Fleurival). Tous entendront débuter cette nouvelle aventure collective avec éclat.

« Ce sera la première sortie en compétition officielle pour ce groupe, ses premiers repères dans ce contexte. Nous n’avons pas d’histoire commune », rappelle Jean-Luc Le Gall.

Créteil sera donc le premier des vingt-six chapitres de la saison. Avec autant de changements parmi les personnages, il faut inévitablement s’attendre, en préambule, à quelques ratures. Mais Frédéric Beauregard et sa bande devront s’employer à les rendre minimes.

« Il faudra compenser notre manque de repères collectifs sur le plan tactique par davantage d’implication, de vigilance, de solidarité », souligne le coach violet.

En quête de points, déjà

Il le faudra parce que le calendrier a déjà réservé aux Alsaciens un premier déplacement corsé. Créteil est certes un promu, mais il n’en a que le nom. Créteil, c’est surtout un club majeur dans le paysage du handball français, « une équipe rodée aux joutes de la D1 ».

Créteil, c’est aussi cette saison un recrutement plutôt consistant, avec des joueurs « d’envergure internationale » (Ristovski, Toromanovic, Csepreghi, Siakam, Malinovic). Et un excellent défenseur que Sélestat connaît très bien puisqu’il l’a formé (Guynel Pintor).

Mais puisque cette fois, enfin, ça compte, puisque « ce sont les résultats qui amènent la confiance », les coéquipiers de Jordan François-Marie seront, cela va sans dire, « à la recherche de leurs premiers points ».

L’aventure ne fait que commencer…

Source Dna par Simon Giovannini

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Le 8ème Rugiss' Hand
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