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Le 8ème Rugiss' Hand
sahb
9 septembre 2014

ITW: A Sélestat, Clémentia veut rattraper le temps perdu

 

ClementiaA Sélestat, c’est une équipe profondément remaniée par rapport à l’année dernière qui démarre la saison 2014-2015 parmi l’élite. Pas moins de sept nouveaux joueurs ont débarqué cet été en Alsace. Parmi eux, Samuel Clémentia fait son grand retour sur le devant de la scène nationale. L’ancien ailier parisien compte rattraper le temps perdu. 

Sélestat, c’est une équipe profondément remaniée par rapport à l’année dernière qui démarre la saison 2014-2015 parmi l’élite. Pas moins de sept nouveaux joueurs ont débarqué cet été en Alsace. Parmi eux, Samuel Clémentia fait son grand retour sur le devant de la scène nationale. L’ancien ailier parisien compte rattraper le temps perdu. 

De la même génération que les Accambray, Barachet, Jung ou François-Marie qu’il avait côtoyés en équipe de France jeunes et juniors, Samuel Clémentia avait à l’époque un avenir très prometteur.  Né Francilien, il est tout naturellement repéré par le Paris Handball où il effectue la fin de son apprentissage et sous le regard bienveillant de son demi-frère, un certain Olivier Girault, ses 1ers pas dans le monde professionnel. Années 2010-2012, le Qatar n’a pas encore mis la main sur le club de la capitale, l’équipe qui vient de remonter de Pro D2 vivote dans les profondeurs du classement. Pourtant l’ailier droit est titulaire sur son poste et marque des buts. Eté 2012, le PSG arrive en force, Luc Abalo est engagé, Samuel Clémentia lui, ne fait pas partie des projets de Philippe Gardent. Il sera le plus souvent mis à disposition de la réserve qui évolue au 5ème sous-sol. « J’ai toujours une pointe d’amertume et quelques regrets car j’avais donné tout ce que je pouvais à Paris et on n’a pas voulu me faire confiance. Je me défonçais à chaque entraînement mais je n’étais jamais pris pour les matches. C’est très frustrant. » Au point de momentanément lâcher le haut niveau et prendre une licence amateur à Nanterre en Nationale 1. Mais l’appel du grand large est plus fort que tout. Sélestat le contacte, les deux parties tombent rapidement  d’accord.  « Pour revenir en D1, il me fallait un club comme Sélestat avec un environnement proche, où tout le monde s’entend parfaitement  et où il n’y a aucune barrière. C’est vrai que je suis un citadin et cela me fait tout drôle d’habiter dans une ville de 20 000 habitants. Mais je considère que c’est une grande chance d’être ici. » 



Cette saison, le club alsacien n’a pas lésiné sur les moyens. Le contraste est saisissant d’un été sur l’autre. Pas moins de huit joueurs ont quitté le navire, sept sont arrivés parmi lesquels Samuel mais également Florent Joli (ex Villefranche) avec qui il va partager l’aile droite, le gardien de buts suédois Richard Kappelin (ex Aalborg), le demi-centre islandais Snorri Gudjonsson, l’arrière gauche croate Igor Vujic (ex Nexe), l’arrière droit roumain Radu Ghita (ex Bacau) et le défenseur Thierry Fleurival  qui a quitté Istres après… 13 saisons en tant que pro ! « On pourrait  dire qu’avec autant de nouvelles têtes, on part dans l’incertitude mais au niveau de l’intégration, ça se passe super bien, constate Clémentia. Les étrangers se sont rapidement mis au français et la bonne humeur qui existe sur le terrain, se propage dans le vestiaire et en dehors. Il y a un réel potentiel et franchement, cela s’est senti lors des premiers matches de prépa. Quand les automatismes  seront créés, je pense qu’on pourra vraiment prétendre à quelque chose d’intéressant. » Les matches amicaux ont d’ores et déjà mis en évidence quelques individualités comme Kappelin dans ses cages ou le vice champion olympique 2008 Gudjonsson dans le fauteuil de chef d’orchestre et de buteur.

Depuis sa remontée de pro D2 en 2011, Sélestat a joué au yoyo sans se stabiliser. De 7ème il y a deux ans, l’équipe entraînée par Jean Luc Legall a terminé à la 11ème place la saison passée. Non sans s’être fait peur puisque les flammes de l’enfer ont chatouillé quelquefois les orteils.  « Je ne vais pas faire preuve d’imagination mais je vais dire qu’à titre individuel, je souhaiterai être le meilleur sur mon poste et que le coach me fasse totalement confiance. Je sors de deux années difficiles donc il faut que je retrouve mon niveau de jeu. Je commence à avoir de bonnes sensations. » Et à l’instar de l’équipe sélestadienne, il faudra être opérationnel très rapidement car le début de saison est pour le moins… épicé avec des adversaires à portée de fusils mais aussi des grosses cylindrées comme Montpellier, Chambéry, Dunkerque ou St Raphaël. « On attaque par Créteil, un des promus qui s’est considérablement renforcé, on verra bien. Il faut avoir de l’ambition et dans ce domaine, je ne me fais pas de soucis. Face aux équipes réputées plus fortes, il faudra faire des coups. » Et si Sélestat était la surprise de ce début de saison ? En Alsace, les cigognes devront décaler leur migration vers des climats plus tempérés. Ce serait dommage qu’elles ratent les premiers exploits des Violets. 

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8 septembre 2014

Sélestat: En route pour sa 21ème saison en LNH

snorri-steinn-gudjonsson-s-est-vite-affirme-comme-le-patron-du-jeu-violet-photo-dna-michel-kurst

Attention, talent ! Snorri Steinn Gudjonsson, vice-champion olympique avec l’Islande en 2008, a posé ses valises à Sélestat cet été. La LNH devrait très vite entendre parler du nouveau demi-centre violet…

Snorri Steinn Gudjonsson ne manque pas d’humour. « Si Kiel ou Barcelone m’avait appelé, j’aurais sans doute dit oui… » Ces deux cadors européens étant déjà (bien) pourvus au poste de demi-centre, l’Islandais a choisi Sélestat.

« J’avais des contacts avec plusieurs clubs, explique-t-il plus sérieusement. Mais ma priorité était de venir en France. »

L’Islandais a tutoyé les sommets, en club comme en sélection

À bientôt 33 ans, Snorri Steinn Gudjonsson avait besoin de changement. « J’aime bouger », souffle-t-il. Depuis son départ de Reykjavik, en 2003, le demi-centre n’est en effet jamais resté plus de deux saisons dans le même club, tout en ne distillant son talent que dans deux championnats différents, en Allemagne (Grosswallstadt, Minden, Rhein-Neckar Löwen) et au Danemark (GOG Svendborg, Copenhague).

Après cinq saisons en Bundesliga et six autres en Handboldligaen, l’Islandais a estimé avoir fait le tour de la question. Ces onze années lui auront permis de se bâtir une réputation et de tutoyer les sommets (quart de finaliste de la Ligue des champions en 2009 avec Rhein-Neckar Löwen, demi-finaliste en 2012 avec Copenhague et un certain Mikkel Hansen). « J’ai beaucoup apprécié mes passages dans ces deux pays. Mais c’était le moment de découvrir autre chose. »

Alors le regard de Snorri Stein Gudjonsson s’est naturellement tourné vers la LNH, « un championnat que tout le monde regarde, qui se rapproche de plus en plus de la Bundesliga et où viennent désormais les meilleurs joueurs ».

Grâce à cet attrait croissant de la LNH, Sélestat a pu attirer l’un d’eux. Car le demi-centre islandais fait incontestablement partie des meilleurs. Ses plus hauts faits d’armes, c’est avec l’équipe nationale que Snorri Steinn Gudjonsson (803 buts en 232 sélections, série en cours) les a réalisés : médaillé de bronze à l’Euro 2010, mais surtout vice-champion olympique en 2008 (2e meilleur buteur des JO, élu meilleur demi-centre de la compétition).

« Quand ma carrière internationale sera terminée, je pourrai regarder en arrière avec fierté. Mais ce n’est pas encore le moment », sourit-il.

Sa passion pour la petite balle ronde est toujours intacte. « Je veux profiter de mon passage en France. Ce sera peut-être deux ans (la durée de son contrat à Sélestat, ndlr) , ce sera peut-être trois ou quatre. On ne sait pas… »

Une chose est sûre, une fois son acclimatation à son nouvel environnement achevée, la LNH devrait entendre parler de lui. « Le handball, la langue, la culture… tout est nouveau pour moi et aussi pour ma famille ! Ce n’est jamais facile de changer de pays. Mais ce n’est pas non plus la première fois », rappelle le Scandinave.

« Je connais les attentes, ça fait partie du job »

Sélestat, le public violet, tout le monde compte sur lui. Snorri Steinn Gudjonsson le sait tout aussi bien qu’il l’accepte. « Je connais les attentes, ça fait partie du job. Ce n’est pas la première fois que je suis confronté à cette pression. À vrai dire, je préfère ça… »

Ambitieux à titre personnel, l’Islandais l’est également sur le plan collectif. « On devra travailler dur pour l’exploiter pleinement, mais cette équipe a du potentiel. » Alors le demi-centre ne veut pas se contenter du maintien. « Il faudra évidemment se maintenir. Mais pour moi, ce n’est pas vraiment un objectif. On doit avoir des ambitions plus hautes. Si on bosse, si on croit au projet, il peut se passer quelque chose. »

Buteur, organisateur, Snorri Steinn Gudjonsson devrait rapidement rejoindre Seufyann Sayad, Heykel Megannem ou Yuriy Petrenko au panthéon des demi-centres violets.

Source Dna par Simon Giovannini

6 septembre 2014

Les équipes au fil des saisons

5 septembre 2014

Match de Prépa: L'ultime Test

 

stevan-vujovic-et-selestat-affrontent-mulhouse-pour-leur-10-e-et-dernier-match-de-preparation-photo-dna-jean-paul-kaiser

Six jours pour les Sélestadiens (à Créteil) et neuf pour Mulhouse (sur le parquet de l’Entente Strasbourg/Schiltigheim): le coup d’envoi de la saison 2014-2015 est désormais tout proche.

Les deux clubs alsaciens tenteront de profiter de cette dernière sortie pour affiner les derniers réglages. « Ce match doit nous permettre de nous rapprocher le plus possible du rythme de la compétition », avance ainsi Jean-Luc Le Gall, l‘entraîneur sélestadien.

« Un match plein »

Mulhouse, toujours privé de ses blessés longue durée (le gardien Sébastien Le Goff et l’arrière droit Guirec Cherrier) poursuivra le même objectif.

Côté sélestadien, l’arrière droit Cristian Radu Ghita et l’ailier gauche Kevin Beretta feront leur retour, le pivot Djordje Pesic étant encore incertain.

« Il y a eu deux temps dans la préparation, explique Jean-Luc Le Gall. Un premier, plutôt bon, jusqu’au match contre Dunkerque et un deuxième depuis où l’on gère les petits “bobos”. »

Avec un effectif pas loin d’être enfin au complet, Sélestat espère réaliser « un match plein ».

« Nos dernières sorties (contre Winterthur, Pontault et Tremblay) nous ont fragilisés. »

Une prestation aboutie ne serait pas de trop pour les deux équipes, juste avant de se jeter dans le grand bain du championnat.

Coup d’envoi 19h à Rixheim.

Source Dna par Simon Giovannini

5 septembre 2014

L'équipe du SAHB 2014/2015 et ses joueurs

  L'équipe 1 en LNH

sahb_equipe_2014

 En haut de G à D: Jimmy DUCHENE (Responsable Logistique)Samuel CLEMENTIA (N°27)Djordje PESIC (N°6) – Christian GHITA (N°13) – Jordan FRANCOIS MARIE (N°20) - Olivier JUNG (N°3) - Christian OMEYER (Directeur Sportif)

Au milieu de G à D : Laszlo FULOP (N°69) - Stevan VUJOVIC (N°23) - Rudy SERI (N°4) -  Igor VUJIC (N°17)Thierry FLEURIVAL (N°22)Frédéric BEAUREGARD (N°9) Richard KAPELLIN (N°1) – 

En bas de G à DSnorry Stein GUDJONSSON (N°10) – Florent JOLI (N°21) Jean-Luc LE GALL (Entraîneur) –– Vincent MOMPER (Président du SAHB) - Thierry DEMANGEON (Entraîneur Adjoint) – Guillaume HUCK (N°5)Kévin BERETTA (N°7)

L'équipe 2 (la réserve) en nationale1

 

SAHB II

 En haut de G à D: Thierry DEMANGEON (Entraineur), LE GAY Louis (N°16), Nicolas SCHNEIDER (N°6), David RICHERT (N°9), Vincent STANGRET (N°?), Antony ABBEY (N°15), Rudi SERY (N°4), Yanis LENNE (N°8), Julien MEYER (N°1), Claude WILLMANN, Fred BLUM (Entr Adjoint).

En bas de G à D :HUCK Guillaume (N°3), Gaby NYEMBO (N°4), Paul Betrtrand WEBER (N°2), William TRINDADE (N°17), IDOUX Bao (N°5), THIBAULT (N°07), Virgil WAGENTRUZ (N°19), Lucas WEISS (N°10).

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4 septembre 2014

CLEMENTIA Samuel

Violet pendant 1 saison de 2014 à 2015

 

b-samuelclementia

Nationalité:

20px-Flag_of_France_svg

France


Né le: 18/12/1989
A: Lagny/Marne (77) 

Surnom: Sam, Sami, Mumu Sam, Mumu, Brutus, Picsou, Poney 

Taille: 178 cm
Poids: 86kg

Poste: Ailier droit
Numéro: 27

 .

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Palmarès :
Saison 2009/2010 Drapeau : France Champion de France PRO D2 avec Paris

 

Joue actuellement : Drapeau de la France Vernon (N1)

Saison 2014/2015 : Drapeau : France Sélestat (13ème LNH)
Saison 2013/2014 : Drapeau : France Nanterre (3ème N1)
Saison 2012/2013 : Drapeau : France Paris (??ème N3)
Saison 2011/2012 : Drapeau : France Paris (12ème LNH)
Saison 2010/2011 : Drapeau : France Paris (11ème LNH)
Saison 2009/2010 : Drapeau : France Paris (1er PRO D2)
Saison 2008/2009 : Drapeau : France Paris (13ème LNH)
Saison 2007/2008 : Drapeau : France Paris (8ème LNH)
Saison 2006/2007 : Drapeau : France Paris (7ème LNH)
Saison 2005/2006 : Drapeau : France Livry Gargan 
Saison 2004/2005 : Drapeau : France Livry Gargan
A débuté à l'US Vaires en 1998 à l'âge de 9ans. 

Son premier match en LNH: 15/09/2006, Journée 2, Paris 23-21 Toulouse 
Son premier but en LNH: 17/02/2007, Journée 15, Toulouse 20-21 Paris 

Ses saisons en Violet: 

Saison 2014/2015 : Sélestat (LNH)
Nombre de rencontres : 22
Buts sur tir: 22/43
Buts sur penalty: 6/10
Total buts: 28 
2 minutes: 5
Top but de la saison
: 6 buts le 01 avril 2015 lors de Sélestat - Tremblay 
Sa saison: Il n'aura pas reussi à faire trou. En manque d'efficacité, son contrat n'a pas été renouvellé.

A lire: A Sélestat, Clémentia veut rattraper le temps perdu

Le violet il a fièrement porté, violet il restera !

Merci Sam

4 septembre 2014

C'est l'heure de la rentrée

stevan-vujovic-et-ses-coequipiers-sont-alles-a-la-rencontre-de-leur-public-hier-photo-dna-christophe-maillard

La 21e saison du Sélestat Alsace Handball en D1 est officiellement lancée. Le club violet l’espère couronnée de succès.

La période est propice. Hier, c’était au tour des handballeurs sélestadiens de faire leur rentrée, une semaine avant la reprise du championnat, mercredi à Créteil. Dédicaces, présentation du nouveau maillot – toujours violet, on vous rassure –, Frédéric Beauregard et ses coéquipiers sont allés à la rencontre de leur public hier.

Des supporters qui s’étaient déplacés en nombre (plus de 150) pour, déjà, encourager leur équipe. « C’est un moment attendu, un moment privilégié. C’est important de pouvoir côtoyer les joueurs », souffle Vincent Momper, le président sélestadien.

Un budget en hausse

Le rythme de la D1 va changer cette saison, avec des matches le mercredi et le jeudi. Tout le monde va devoir s’adapter, mais une chose est sûre, l’engouement autour de Sélestat ne se dément pas.

« Entre les abonnements des particuliers et ceux des partenaires, la moitié de la salle est déjà remplie pour les matches à domicile », indique Frédéric Antoine, le directeur marketing et communication du club.

Charge maintenant aux Sélestadiens de satisfaire leur fidèle public. « Sur le papier, c’est certainement l’une des plus belles équipes que l’on ait eue à Sélestat, estime Vincent Momper. Mais il va falloir le prouver sur le terrain. »

Que peut donc viser Sélestat cette saison ? Le meilleur classement du club en D1 reste la 5e place décrochée en lors de l’exercice 1999-2000. Mais il faudra sans doute attendre encore un peu pour réaliser pareille performance. « La LNH est toujours plus relevée et dense », avance Vincent Momper.

Derrière les “intouchables” PSG, Montpellier, Dunkerque et Nantes, ils seront nombreux à devoir batailler pour le maintien. Le minimum sera donc de repartir pour une 22e saison en D1. Mais aussi de commencer à « regarder vers le haut ». « On ne s’interdit rien », lance le président.

Pour exister dans ce championnat toujours plus concurrentiel, le budget sélestadien a été revu à la hausse (entre l’apport des droits téles, un coup de pouce supplémentaire des collectivités et l’arrivée de nouveaux partenaires), de près de 300 000 euros, pour atteindre 2,3 millions.

Un budget, certes en augmentation, mais qui restera tout de même l’un des plus modestes de LNH. « Nous avons toujours été capables de déplacer des montagnes », sourit Vincent Momper. Pourquoi cela devrait-il changer ?

Source Dna par Simon Giovannini

4 septembre 2014

KAPPELIN Richard

Violet pendant 1 saison de 2014 à 2015

Kappelin Richard

Nationalité:


Suede

Né le: 30/09/1983                       
AVästerås (Suede)

Surnom: ?

Taille: 1.91m
Poids: 96 kg (2014)

Poste: 1
Numéro: Gardien

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Palmarès :
2003 Champion d'Europe junior Suédois 
Saison 2008/2009 : Suède Champion de suede avec Alingsås HK 
Saison 2008/2009 : Elu meilleur gardien du championnat Suedois avec Alingsås HK 
Saison 2007/2008 :
Elu meilleur gardien du championnat Suedois avec Alingsås HK 
Saison 2003/2004 : Suède Champion de suede avec IK Sävehof

Joue actuellement : La Roja (D1 Esp)

Saison 2014/2015 : Drapeau de la France Sélestat (13ème Lnh)
Saison 2013/2014 : Danemark Aalborg Håndbold (--ème D)
Saison 2012/2013 : Espagne BM Aragón puis Qatar Al Gharafa (Quatar)
Saison 2011/2012 : Espagne BM Ciudad Encantada (06ème D1 Esp)
Saison 2010/2011 : Espagne BM Ciudad Encantada (08ème D1 Esp)
Saison 2009/2010 : Suède Alingsås HK (02ème D1 Suede)
Saison 2008/2009 : Suède Alingsås HK (01er D1 Suede)
Saison 2007/2008 : Suède Alingsås HK (07ème D1 Suede)
Saison 2006/2007 : Suède IK Sävehof (02ème D1 Suede)
Saison 2005/2006 : Suède Alingsås HK (11ème D1 Suede)
Saison 2004/2005 : Suède Alingsås HK (??ème D1 Suede)
Saison 2003/2004 : Suède IK Sävehof (01er D1 Suede)
Saison 2002/2003 : Suède IK Sävehof (??ème D1 Suede)
Formé à Sävehof 

3 septembre 2014

N1: Gros plan sur la réserve de Sélestat, continuer à grandir...

pour-le-pivot-selestadien-william-trindade-comme-pour-d-autres-cette-saison-2014-2015-doit-etre-celle-de-la-confirmation-photo-dna-jean-paul-kaiser

La réserve de Sélestat s’est aujourd’hui installée en Nationale 1. Son objectif sera toujours le même : y rester et continuer à faire éclore des talents.

Pour la troisième fois cette saison, la Nationale 1 s’élancera avec la réserve de Sélestat.

Seuls trois autres clubs de LNH, Montpellier, Nantes et Chambéry peuvent se targuer de voir leurs jeunes talents évoluer au troisième niveau national.

« Un groupe de qualité »

Bien sûr, tous les joueurs de la réserve sélestadienne ne fouleront pas un jour les parquets de D1, mais cet ancrage en N1 illustre la qualité de la formation violette.

La formation, justement, est le premier objectif poursuivi par Thierry Demangeon, l’entraîneur sélestadien. Bien avant les résultats. Sixième pour son baptême du feu en 2012-2013, quatrième la saison passée, la réserve ne cherchera pas nécessairement à faire mieux.

« Ce sera du bonus. On n’aura pas d’objectif de classement, sachant que la poule me semble aussi plus forte que la saison dernière », estime Thierry Demangeon.

Le coach sélestadien a fixé ses deux priorités : « Rester en Nationale 1 et faire progresser les jeunes ». Cette équipe peut-elle combler ses souhaits ? Thierry Demangeon le pense. « C’est un groupe de qualité, travailleur, avec des joueurs qui ont “du ballon”. »

Certains, comme Rudy Seri et Guillaume Huck, devraient ainsi très souvent être amenés à évoluer en D1 cette saison. Julien Meyer et Yanis Lenne, récents champions d’Europe avec l’équipe de France jeunes, tapent également à la porte du groupe pro.

Le potentiel est indéniable, reste maintenant à l’exploiter. Et ce n’est pas évident depuis la reprise de l’entraînement, entre les absents (Meyer et Lenne à l’Euro) et les blessés. « On a entamé la préparation avec un effectif plus réduit que d’habitude, souligne Thierry Demangeon. On a pris du retard, notamment tactiquement, mais il reste encore du temps. »

« L’ossature étant restée en place (parmi les partants, seul le gardien Maxime Duchêne faisait partie des cadres, ndlr) », ce retard devrait être plus facilement comblé.

« Un super état d’esprit »

Parmi les recrues, on retrouve des jeunes prometteurs issus de l’école de hand de Sélestat (Lucas Weiss, Bao Idoux, Virgile Wagentrutz), un pivot qui ne l’est pas moins, Gabriel Nyembo (cependant à l’arrêt jusqu’en octobre) et un jeune (18 ans) demi-centre, Thibaut Valentin, « auteur d’une grosse saison en N2 avec Metz et qui gagne petit à petit sa place ».

Les gardiens Louis Leguay et Pierre Brozat (qui reprendra en janvier) sont aussi arrivés pour encadrer, avec Vincent Stangret, cette pétillante jeunesse sélestadienne.

Quand à Nicolas Schneider, Yanis Lenne, William Trindade, Julien Meyer ou Paul-Bertrand Weber, révélations du dernier exercice, il leur sera demandé de confirmer.

Thierry Demangeon, lui, ne cache pas son « bonheur » de travailler avec cette équipe. « Il y a vraiment un super état d’esprit. » De quoi aborder cette troisième saison en N1 avec optimisme.

Sélestat se déplacera à Nanterre, le 20 septembre, pour la première journée de championnat.

29 août 2014

Julien et Yannis, un duo doré au cœur violet

Yanis-lenne-et-julien-meyer-une-meme-trajectoire-pour-deux-caracteres-differents-photo-dna

Yanis Lenne et Julien Meyer viennent d’être sacrés champion d’Europe avec l’équipe de France des moins de 19 ans. Ces deux jeunes hommes, qui évoluent avec la réserve du SAHB, ont découvert ensemble le handball à Sélestat il y a dix ans. Très attachés au club, ils espèrent désormais intégrer à moyen terme l’équipe première.

Ils sont rentrés de Pologne mardi midi et depuis, enchaînent les sollicitations : après les rendez-vous avec la presse ces deux derniers jours, c’est une réception à la mairie qui attend demain Yanis Lenne et Julien Meyer avant une mise à l’honneur de leur club un peu plus tard.

Toute la ville célèbre ses jeunes champions d’Europe de handball (Yanis a 18 ans, Julien 17), qui le lui rendent bien en répondant favorablement à toutes les demandes, même s’ils admettent avoir « un peu de mal à atterrir ». Mais Yanis et Julien sont attachés à Sélestat, leur ville, et au SAHB, leur club, qu’ils ont rejoint il y a dix ans. « Avant, on faisait tous les deux de l’équitation à Ebersheim, c’est là qu’on s’est rencontré », racontent les deux amis. Yanis a très vite arrêté - « ça ne me plaisait pas » et s’est orienté vers l’athlétisme puis le handball. Julien a continué à monter sur un cheval pendant huit ans avant de choisir le handball - « je n’arrivais plus à concilier les deux ». C’est au club de Sélestat, le SCS à l’époque, qu’ils ont commencé à sympathiser. Depuis, ils ne sont plus quittés. Nés avec six mois d’écart, ils ont évolué ensemble dans toutes les catégories de jeunes, ont rejoint ensemble le pôle espoirs à Strasbourg et jouent encore ensemble avec la réserve du SAHB, en Nationale 1. Ils ont également tous deux été sélectionnés pour jouer avec les équipes de France jeunes.

Sur une largeur de terrain à quatre contre quatre pour gagner des sucettes

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De leur toute première année au SCS, Julien et Yanis se souviennent des tournois du dimanche, à jouer sur une largeur de terrain à quatre contre quatre « pour gagner des sucettes ». Ce souvenir les fait encore rire dix ans plus tard. Leur tout premier entraîneur, Annie Silbert, responsable de l’école de hand, se souvient de « deux garçons super gentils, très corrects, compétiteurs, mais avec un esprit sportif irréprochable. Yanis, issu d’une famille de sportifs (ses parents jouaient tous deux en équipe 1 à Sélestat, son père au handball, sa mère au basket) avait déjà la niaque, Julien était moins expansif. »

Si leur trajectoire est parallèle, leurs caractères n’ont rien de commun. Yanis se lève avec le hand, mange avec le hand et se couche avec le hand. « Il m’a déjà envoyé un SMS pour savoir s’il pouvait participer au tournoi qu’on part faire à Kehl ce week-end », sourit Thierry Demangeon. L’entraîneur de la réserve, également entraîneur adjoint de l’équipe fanion, a découvert Yanis et Julien l’année suivant leur arrivée au club. « Ils étaient déjà au-dessus du lot avec un ou deux autres gamins », se souvient le coach. A leur arrivée chez les moins de 12 ans, ils deviennent d’ailleurs champions d’Alsace « avec des gamins qui avaient un an de plus qu’eux », précise un autre ancien entraîneur, Phillipe Klein.

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Julien a quant à lui longtemps évolué comme joueur de champ. Ce n’est qu’il y a cinq ans qu’il s’est durablement installé dans les cages. « J’en avais marre de courir », sourit l’intéressé. « Il a hésité un été, se souvient son entraîneur de l’époque Guillaume Bobet. Ça explique qu’il ait eu une progression plus lente que Yanis, qui avait été repéré très tôt. Puis Julien s’est mis à vraiment bosser dur. Mais il ne vit pas que pour le hand, au contraire de Yanis, qui me disait que s’il était attentif pendant les cours d’allemand, c’était pour pouvoir aller jouer plus tard dans le championnat allemand, le meilleur à l’époque. »

Une année cruciale

Aujourd’hui, leur caractère n’a pas tellement changé, même si Yanis ne rêve plus d’Allemagne, mais du maillot violet de l’équipe première du SAHB. « Le niveau est très bon et ici, on se sent chez nous. C’est un club convivial, où tout le monde se connaît. » Ce maillot de l’équipe fanion, Julien l’a déjà revêtu à trois reprises la saison dernière. Et s’il garde lui aussi en tête l’idée d’évoluer dans le monde professionnel, il n’exclut pas une carrière d’ingénieur dans l’aéronautique, un domaine qui le passionne.

Quel que soit leur avenir, les deux amis entament une année cruciale. Non seulement avec le SAHB, où ils devront confirmer tous les espoirs placés en eux s’ils veulent caresser l’idée d’apparaître avec le groupe pro, mais aussi dans leur cursus scolaire. Mardi, Yanis et Julien effectueront eux aussi leur rentrée, avec le baccalauréat scientifique en ligne de mire au mois de juin prochain. Sans oublier les championnats du monde avec l’équipe de France des moins de 19 ans. Afin qu’une fois encore, la réussite de la formation sélestadienne rayonne à l’international.

Source Dna par Simon Giovannini

 

 

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