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Le 8ème Rugiss' Hand
sahb
6 juin 2014

Transfert : Thierry Fleurival devient Sélestadien

Thierry Fleurival

     Voilà, c'est fait, Sélestat a finalisé son recrutement avec la signature du défenseur Thierry Fleurival en provenance d’Istres. Il remplacera poste pour poste Guynel Pintor parti à Créteil.

       Né le 06 juillet 1982 à Cayenne en Guyanne. Thierry Fleurival était l'un des piliers du club d'istres, au sens propre comme au figuré. Avec 1.90 et 105kg, il était le dernier rempart de la défense provençale. Mais Thierry Fleurival, ce n'est pas qu'un physique, Il s'agit aussi d'un joueur fidèle aux couleurs qu'il porte. Il a fait le bonheur de l'IOPHB depuis les années 2000. Il a tout connu là-bas, les hauts comme les bas avec la descente en pro D2 il y a deux ans. Son point d'orgue aura été cette magnifique victoire en coupe de la Ligue en 2009 à Miami ... en compagnie d'un certain Jordan François-Marie...

      Avec ses 12 années passé à Istres, il était devenu "l'ancien" de l'équipe. Il en était en quelque sorte l'âme du groupe. C'est un joueur de valeur qui arrive à Sélestat tant pour ses qualités dans, autour et à l'exterieur du terrain.

Thierry Fleurival
Formé à Istres
Débute à Istres avec les Pro lors de la saison 2002/2003
Vainqueur de la coupe de la Ligue 2009 avec Istres
Depuis ses débuts:
A passé 12 saisons à Istres dont 9 en LNH.
A joué 173 matchs en LNH
A marqué 94 buts en LNH

Nous lui souhaitons la bienvenue.

 

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28 mai 2014

Recrues: Le Roumain Cristian Radu Ghita à Sélestat

Après Vujic, Joli, Clementia, Gudjonsson et Kappelin, Sélestat a officialisé la venue d’une sixième recrue. L’arrière droit roumain Cristian Radu Ghita sera Violet.

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La colonne départs était déjà bien garnie (Pintor, Salami, Podsiadlo, Freppel, Ivezic, Rechal, Petrenko, sans compter Celica, le joker médical prêté par Cesson en fin de saison).

Celle des arrivées, malgré les cinq premières recrues déjà officialisées (Kappelin, Clementia, Gudjonsson, Joli et Vujic), était encore déficitaire.

« Un joueur complet, pas seulement un shooteur »

Cristian Radu Ghita est venu quelque peu la rééquilibrer hier puisque le jeune arrière droit roumain (23 ans) s’est engagé pour une saison, plus une autre en option.

On ne surprendra personne en disant que Sélestat ne fait pas partie des riches en LNH. Et que par conséquent, le club alsacien doit recruter “malin”.

Ce pourrait être le cas avec l’arrière droit roumain. « C’est un jeune joueur, avec un potentiel important », explique ainsi Christian Omeyer, le directeur sportif sélestadien.

C’est au Stiinta Municipal Dedeman Bacau, le club de sa ville natale, que Cristian Radu Ghita (1,89 m, 92 kg) a effectué toutes ses classes. Au point de devenir un élément important de la sélection nationale, qui tentera prochainement, face à la Suède, de décrocher son billet pour le Mondial 2015 au Qatar.

En Roumanie, l’arrière droit a déjà largement fait ses preuves : vice-champion en 2012, 2013 et 2014 (à chaque fois derrière Constanta), trois fois finaliste de la Coupe nationale les mêmes années.

Mais le futur Sélestadien s’est aussi fait remarquer sur la scène européenne. Cristian Radu Ghita avait ainsi atteint le dernier carré de la Challenge Cup en 2011, où Bacau avait été éliminé par le RK Cimos Koper, futur vainqueur de la compétition. Il avait inscrit 34 buts, dont 14 lors de la double confrontation face au club slovène en demi-finale.

La saison passée, c’est en Coupe EHF que le Roumain s’est illustré : 52 buts en dix matches, dont 6 et 8 réalisations lors des doubles confrontations face à des équipes du calibre de Nantes et Magdebourg.

Cette saison, le parcours de Bacau en Coupe EHF s’est arrêté assez vite, mais Ghita a eu le temps d’inscrire 18 buts en quatre rencontres.

Le recrutement n’est sans doute pas terminé

Quand on sait qu’il a terminé 7e meilleur buteur du dernier championnat roumain (139 réalisations), on a déjà une idée de ses qualités. « Mais c’est un joueur complet, pas seulement un shooteur », indique Christian Omeyer.

Le jeune international aura donc une saison pour « s’adapter à la LNH et montrer ce dont il est capable », avant d’envisager la poursuite de son aventure en Alsace.

« Il voulait jouer dans un championnat reconnu en Europe, ajoute le directeur sportif violet. De notre côté, on souhaitait équilibrer le poste d’arrière droit. »

Car avec l’arrivée de Cristian Radu Ghita, Sélestat se retrouve désormais avec trois arrières droit sous contrat. Jordan François-Marie étant le numéro 1 dans la hiérarchie, l’avenir de Quentin Eymann (23 ans)*, assez peu utilisé cette saison mais encore lié pour un an avec le club sélestadien, s’inscrit-il encore en Violet ? Rien n’est moins sûr… Et l’Alsacien pourrait bien quitter son club formateur pour trouver ailleurs davantage de temps de jeu.

Après Kappelin, Gudjonsson, Joli, Clementia, Vujic et désormais Ghita, y aura-t-il d’autres nouvelles têtes ? Oui, a priori. Pas de folie à attendre, mais sans doute une septième recrue pour pallier le départ de Guynel Pintor (Créteil). Le prochain renfort aura donc un profil plutôt défensif.

Les Violets seront alors en ordre de marche pour attaquer la 21e saison du club en D1.

Source Dna par par Simon Giovannini.

* Quentin Eymann quitte le club pour les Girondins de Bordeaux.
(Source Handnews du 27/05/14)

26 mai 2014

Saison 2013/2014 : Clap de Fin

les-violets-ont-assure-l-essentiel-et-selestat-repartira-pour-une-21-e-saison-en-d1-photo-archives-dna-franck-delhomme

Sélestat a bouclé son championnat à la 11e place, grâce à une dernière victoire à Dijon (26-31). Le bilan reste positif, le maintien étant là. Mais la deuxième partie de saison des Violets aura nettement souffert de la comparaison avec la première.

D’un point de vue statistique, la saison qui vient de s’achever aura été celle la moins aboutie depuis le retour de Sélestat en D1.

Avec 17 points (contre 22 et 21 lors des deux saisons précédentes), une 11e place (contre les 7e et 8e rangs), sept victoires (contre dix et neuf), les Alsaciens ont marqué un pas de recul.

« Il y a du positif car l’objectif est atteint »

Mais Sélestat pouvait-il faire mieux ? Le Top 8, que les Violets avaient donc accroché lors des deux derniers exercices, était clairement inaccessible cette fois. « Ce championnat était certainement le plus dense de l’ère moderne de la LNH », estime Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur sélestadien.

Avec un peu plus de réussite (on pense notamment à ces quatre défaites d’un but), les coéquipiers de Frédéric Beauregard auraient sans doute pu terminer premiers de “l’autre championnat” et se hisser à la 9e place, qui est finalement revenue à Aix-en-Provence.

Il y aura eu quelques couacs, comme cette défaite à domicile contre Ivry (17e journée), qui aura « coûté cher », notamment en terme de dynamique.

Bien sûr, la saison violette aura aussi été marquée par quelques coups d’éclat (au passage précieux dans la course au maintien). Comment oublier cette première victoire au Rhenus contre Chambéry mi-décembre ? Et surtout ce match nul héroïque contre le Paris Saint-Germain mi-février ?

De l’exploit contre le PSG au couac face à Ivry

Si bien qu’au final, le bilan est forcément contrasté. « On savait que ce serait difficile, mais il y a du positif car l’objectif est atteint, souligne Jean-Luc Le Gall. La première partie de saison était intéressante, en termes de points (dix, ndlr) et de jeu proposé. Elle était réussie, la deuxième moins. »

Le technicien alsacien sait que tout n’a pas fonctionné comme tout le monde l’aurait souhaité, qu’un certain nombre d’éléments sont venus « gripper la machine ».

Certains sont imputables aux Sélestadiens. C’est le cas du revers face à Ivry au CSI, alors qu’un succès aurait au contraire permis aux coéquipiers de Yuriy Petrenko d’assurer leur maintien beaucoup plus tôt.

D’autres, en revanche, relèvent davantage de tristes coups du sort. Il y a d’abord eu les blessures, qui n’ont pas épargné le camp alsacien (Beretta, Fulop, Petrenko, Podsiadlo et Salami ont ainsi fait défaut durant le cycle retour, sans compter la suspension de Pesic).

Il a aussi fallu composer avec quelques maladresses arbitrales (restons courtois), dont l’exemple le plus significatif reste ce match contre Toulouse, et qui ont très certainement coûté plusieurs points aux Sélestadiens.

Mais les Violets ont su rester unis, même si certains savaient, plus ou moins tôt, que leur avenir ne s’écrirait plus en Alsace. Ils ont achevé ce cycle sur une note positive, en s’imposant à Dijon jeudi, terminant d’ailleurs le championnat comme ils l’avaient commencé : par une victoire face au promu bourguignon.

D’autres recrues attendues

Une page va se tourner cet été. Mais si les recrues déjà annoncées ne manquent pas de talent, d’autres renforts semblent encore nécessaires, surtout dans le secteur défensif, pour remplacer Guynel Pintor, alors que Sélestat a bouclé le championnat avec la moins bonne défense de D1.

Ce groupe-là va être profondément renouvelé à l’intersaison (dix des joueurs de l’effectif actuel étaient déjà là lors de la dernière saison en D2, en 2010-2011). C’est inévitable dans la vie d’un club.

En juillet, le Sélestat Alsace Handball va débuter « une nouvelle aventure ». Avec, comme chaque saison, un objectif minimum : offrir au public violet une autre saison en D1.

Les Sélestadiens reprendront l’entraînement le 21 juillet.

Source Dna

23 mai 2014

26ème journée: Dijon 26-31 Sélestat, Un sourire pour finir

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Sélestat a achevé sa saison de la plus belle des façons, en s’imposant hier à Dijon (26-31). Une belle sortie pour les nombreux partants. Les Violets terminent le championnat à la 11e place.

Le Palais des Sports de Dijon avait des allures de CSI hier. Car la soixantaine de supporters violets ayant fait le déplacement en Bourgogne a fait du bruit pour mille.

Et elle n’a pas manqué de saluer, une dernière fois, les partants, à l’image de cette banderole déployée dans les tribunes : « Arnaud, Dusko, Guynel, Michal, Obrad, Pawel, Xavier et Yuriy, merci pour tout ! »

« On a passé des bons moments ensemble »

Dans ce match sans réel enjeu sur le plan comptable, Dijon, relégué en D2, avait envie de bien quitter la LNH, quand les Sélestadiens voulaient bien se quitter tout court, le groupe allant être profondément modifié la saison prochaine.

Et cela se voyait ! Celica, François-Marie et Freppel allumaient les premières mèches (1-3, 3e ). La fluidité du jeu alsacien en attaque permettait aux Violets de trouver des espaces dans la défense adverse et François-Marie se régalait (3-6, 9e ). Même une infériorité numérique n’entravait pas leur marche en avant, Beauregard faisant parler son bras (6-10, 14e ).

Il fallait la bonne entrée de Mai dans le but bourguignon pour perturber un tant soit peu la sérénité sélestadienne (10-12 à la 21e ). Trindade mettait fin à une petite période de disette offensive (11-14 à la 26e ) et les coéquipiers de Yuriy Petrenko conservaient la mainmise sur la rencontre.

Mieux, ils ponctuaient ce premier acte sur un 3-0 pour se donner de l’air (12-17).

Mais si Trindade enfonçait le clou dès la reprise (12-18, 31e ), Dijon se rebiffait. Et les Alsaciens, qui n’avaient perdu qu’un seul ballon durant les trente premières minutes, en égaraient quatre en seulement sept minutes.

Les Bourguignons n’en profitaient pas immédiatement, Celica scorant à deux reprises de loin (15-20, 36e ).

Mais le 3-0 dijonnais faisait passer un (très léger) frisson (18-20, 38e ). Ce moment de flottement n’allait pas durer très longtemps. Jung et Petrenko relançaient la machine (18-22, 41e ). Et les Violets allaient ensuite dérouler. Chaque arrêt d’Ivezic était propice à une contre-attaque et le score enflait (20-27, 47e ).

Avec sept buts d’avance et moins de huit minutes à jouer, la messe était dite (22-29, 52e ). Sélestat se dirigeait vers son 7e succès de la saison, qui lui permettait de conserver sa 11e place. Une nouvelle série dijonnaise ne changeait rien (26-30, 59e ) et c’est Rechal, d’une superbe roucoulette, qui clôturait le score (26-31).

« C’est super bien de terminer comme ça, souffle ce dernier (l’ailier droit ne sera plus Sélestadien la saison prochaine). Sélestat, c’est fini. On a passé des bons moments ensemble. Bonne continuation au club, bonne chance à moi ! »

Oui, Sélestat s’est offert une belle fin, ce groupe-là s’est offert une belle sortie (tout le monde a joué, tout le monde a marqué). Arnaud Freppel (qui a achevé sa belle carrière violette au poste de demi-centre !) et les autres quittent Sélestat sur une victoire. Un sourire pour finir…

Source Dna par Simon Giovaninni

16 mai 2014

Arnaud Freppel; La fin d'un beau voyage ...

Arnaud Freppel

     Arnaud Freppel a tourné, avec émotion, la page de sa longue histoire sélestadienne. L’ailier droit alsacien (34 ans) a reçu contre Nantes l’hommage qu’il méritait de la part du public violet, après quatorze saisons à l’avoir enchanté.

Bien sûr, il n’était pas le seul à faire ses adieux. Bien sûr, tous ont laissé une trace dans l’histoire sélestadienne. Mais ils n’ont pas porté le maillot violet aussi longtemps que lui.

Contre Nantes, Arnaud Freppel a communié pour la dernière fois avec le public sélestadien, ponctuant une « belle histoire » longue de quatorze saisons.

« J’ai pu en faire un moment heureux »

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Il y a eu des larmes. De tristesse évidemment. Mais aussi et surtout de joie, celle « de partager ce moment avec ma famille et mes amis ».

Son entourage n’a d’ailleurs pas manqué de lui rendre hommage en l’accueillant sur le terrain avec un t-shirt à son effigie et sur lequel on pouvait lire un seul mot, mais de circonstance : « Merci ». « Je ne l’ai pas vu tout de suite, explique encore ému Arnaud Freppel. Je n’étais pas au courant et ç’a été une très belle surprise. »

Avec un peu de recul, l’ailier droit s’est remémoré cette journée évidemment pas comme les autres. « Je ne redoutais pas ce moment, même si dire que ce n’était pas particulier serait mentir. Jusqu’au match précédent contre Chambéry, je n’y pensais pas trop. »

Mais le compte à rebours s’est ensuite enclenché pour celui qui avait déjà quitté Sélestat, en 2007, pour trois saisons à Saintes et Cesson, avant de revenir dans son club formateur en 2010. « J’avais la gorge nouée en me rendant au CSI. Je me suis vraiment dit : “Cette fois, c’est la dernière”. J’ai malgré tout essayé de rester dans ma routine d’avant-match. »

Il y est parvenu, réalisant, en dépit d’une première salve d’émotions avant le coup d’envoi, une prestation presque parfaite (9/11). « Je suis très heureux d’avoir fini sur cette note-là. J’ai eu des ballons et de la réussite. C’était fantastique de pouvoir faire un tel match. »

La réussite, sur le plan collectif, s’est révélée moins fructueuse avec ce lourd revers face à Nantes, même si le maintien en LNH était au bout de cette soirée. Mais rien ne pouvait empêcher Arnaud Freppel de profiter de sa sortie.

Toujours handballeur la saison prochaine

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Près de la moitié de sa vie a été consacrée à défendre les couleurs sélestadiennes. On n’en tourne pas la page sans, au minimum, un pincement au cœur. « J’ai pu en faire un moment heureux, apprécie-t-il. J’ai reçu un soutien formidable. J’ai pu partager ce bonheur avec tous mes proches. Ça restera un superbe souvenir. »

La deuxième salve d’émotions, juste après le coup de sifflet final, quand famille et amis l’ont étreint, a fini de le faire chavirer. « C’était très fort, comme un big-bang dans ma tête et dans mon cœur », indique l’ailier droit en cherchant ses mots pour tenter d’expliquer un sentiment finalement presque indescriptible.

On ne reverra donc plus Arnaud Freppel sous le maillot sélestadien (hormis ceux qui feront le déplacement à Dijon le 22 mai pour la dernière journée de championnat). Son talent, bien sûr, mais aussi sa gentillesse, resteront à l’esprit de tous.

Un départ avec classe

L’ailier droit avait encore une saison, au moins, de LNH dans les jambes. Sélestat a fait un autre choix en décidant de ne pas renouveler son contrat. On ne va pas refaire l’histoire, elle est de toute façon déjà écrite. « La blessure restera toujours, souffle-t-il. Ce n’est pas la fin que je souhaitais. »

Et au moment de se retourner sur ses quatorze années en Violet, Arnaud Freppel ne voulait retenir que le positif, n’avait que des jolis mots pour évoquer cette « belle histoire ».

« La dernière note n’est pas forcément la meilleure, mais ça ne remet pas en cause tout ce que j’ai pu vivre grâce à ce club, les belles rencontres, sur le terrain comme en dehors, que j’ai faites durant toutes ces années, les liens qui se sont créés. Ç’a été une grande aventure. Je ne sais pas si autre chose que le sport peut te faire vivre une passion de cette façon-là. »

Une nouvelle aventure, aux contours toujours un peu flous, l’attend désormais. « Une chose est sûre, je vais encore jouer pendant quelques années, lance-t-il. J’aborde ce changement avec envie et la volonté de faire les bons choix. »

Sélestat, c’est fini. Arnaud Freppel le quitte avec classe. Mais qui en doutait ?

Source Dna par Simon Giovannini.
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15 mai 2014

Résultat Sélestat 23-32 Nantes; Entre joie et tristesse...

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Sélestat a perdu, mais Sélestat est maintenu. La défaite contre Nantes, pour la dernière à domicile cette saison, n’aura pas eu de conséquence fâcheuse, Ivry s’étant dans le même temps incliné face à Montpellier. Cette joie s’est mélangée avec une certaine tristesse, dans une soirée marquée par les adieux de nombreux Violets.

Merci qui ? Merci Montpellier ! En s’imposant à Ivry (25-30), les coéquipiers de Thierry Omeyer ont rendu un fier service aux Violets. Ivry, champion de France en 1997, doyen des clubs français en D1, plonge donc en D2, quand Sélestat est assuré de connaître une 21e saison dans l’élite du handball hexagonal.

« On voulait s’en sortir par nous-mêmes », soufflait Jean-Luc Le Gall après la rencontre. Mais ses joueurs n’ont pas vraiment réussi à contrarier une équipe nantaise déterminée à verrouiller sa 4e place synonyme de qualification en Coupe d’Europe.

Pintor : « Ça fait quand même quelque chose… »

Et en seconde période, quand les Alsaciens ont explosé (15-25 à la 47e ), il fallait donc compter sur le résultat des Héraultais pour présager de l’avenir violet. Hier à Ivry (comme à Sélestat d’ailleurs), la logique sportive a été respectée. Et la déception de cette lourde défaite s’est assez vite estompée. « On sera en toujours en D1 la saison prochaine », appréciait le coach sélestadien.

C’est ce qu’il fallait retenir de la soirée d’hier. Mais pas seulement. Cette dernière de la saison à domicile marquait également les adieux de nombreux joueurs avec le public du CSI (Ivezic, Salami, Podsiadlo, Petrenko, Pintor, Rechal et Freppel, en attendant peut-être Eymann et sans compter Celica, le joker médical venu de Cesson).

Alors, il y a eu de l’émotion, de belles accolades, quelques larmes également sans doute. Mais il y a eu aussi un match. Un match que les coéquipiers de Beauregard ont entamé de la meilleure des façons (3-1, 6e ). Et puis Nantes a placé une première accélération, comme un signe annonciateur (3-7, 14e ).

Sélestat réagissait pourtant, dans le sillage de Freppel, impérial pour sa dernière à domicile sous le maillot violet qu’il a si bien porté pendant de longues années. L’ailier droit ne ratait rien, replaçant les siens tout près (10-11, 24e ).

Et si Huck ratait l’égalisation, le jeune Trindade (18 ans) inscrivait son tout premier but en D1 quelques instants plus tard pour remettre les deux équipes à égalité (12-12, 27e ). Mais Nantes allait parfaitement exploiter trois ballons perdus pour virer en tête à la pause (12-15).

Jung et Freppel redonnaient de l’allant à leur équipe (15-17, 34e ). Mais un penalty raté par ce dernier – pour revenir à un but – allait subitement réveiller les Nantais. Les Violets ne réussissaient plus rien, quand leurs adversaires se montraient insolents de réussite. Après quinze (trop) longues minutes sans inscrire le moindre but, les Alsaciens étaient (trop) loin (16-25, 49e ). La fin de match devenait anecdotique, et heureusement sans conséquence.

« On n’a pas été à la hauteur en seconde période, mais Nantes n’est pas quatrième par hasard », analysait Jean-Luc Le Gall. Battu, mais maintenu, Sélestat pouvait pousser un ouf de soulagement.

Le club alsacien sera toujours en D1 la saison prochaine. Nombre de ses joueurs ne seront plus là, à l’image du défenseur Guynel Pintor (Créteil). « Ça fait quand même quelque chose, lançait, avec une pointe de tristesse, le Martiniquais, formé à Sélestat. Ça fait sept ans que je suis là… »

Oui, tout le monde avait le cœur partagé hier…

Source Dna.

14 mai 2014

25ème journée: Sélestat-Nantes; Le point de la serénité ?

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Pour se mettre définitivement à l’abri à deux journées de la fin, Sélestat n’a plus besoin que d’un seul point. Mais face à Nantes, candidat au podium final, la cueillette se révèle périlleuse sinon hors d’atteinte.

Il est déjà loin, le match aller, et ne peut plus servir de référence. C’est en effet lors de la 2e journée du parcours que Nantais et Sélestadiens s’étaient séparés sur un score de 32-27. L’équipe au logo « H » a ensuite réalisé un parcours très satisfaisant pour compter, aujourd’hui, dix victoires de plus que le SAHB (16 contre 6).

« Nous ne venons pas à Sélestat pour dérouler mais avec concentration et motivation pour chercher l’Europe », prévient Thierry Anti. Son équipe reste sur un confortable succès de sept buts face à Cesson/Rennes et se retrouve en concurrence avec Montpellier pour la troisième marche du podium final.

« On joue bien, mais il manque toujours un but »

S’il estime que Sélestat a toute sa place au plus haut niveau – « Je ne vois pas Ivry battre Montpellier… » –, le coach nantais compte bien terminer cette saison en apothéose « et faire la fête avec notre public pour le dernier match face à Toulouse. »

Le SAHB n’est pas dans les mêmes dispositions après un nouvel échec à Chambéry. « On joue bien, mais il manque toujours un but, se désole Jean-Luc Le Gall. On n’est jamais loin, mais il nous faut corriger quelques petites erreurs. » L’entraîneur des Violets sait qu’elles ne pardonneront pas face à une équipe du haut du tableau, et il ne veut surtout pas imaginer un scénario catastrophe sous forme d’un quitte ou double à Dijon pour la clôture.

Nantes, c’est du lourd et pour déplacer la troisième meilleure défense du championnat, où œuvre un ancien joueur de Sélestat, Feliho Rock, il faudra être à la fois costaud et malin. « C’est un 4e qui se battra jusqu’au bout pour obtenir la 3e place. Il était présent en Coupe d’Europe, en Coupe de France et en Coupe de la Ligue avec un bon gardien, Skoff, et une pléiade de joueurs espagnols qui marquent pas mal de buts. »

Dans les rangs du SAHB, Petrenko, incertain, a finalement obtenu le feu vert médical hier soir, tandis que Salami laissait sa place à Huck. « Après, je n’ai pas cinquante mille solutions… », rappelle Le Gall.

Les Violets aimeraient pourtant finir sur une bonne note après un cycle retour plus gris foncé que clair. « C’est notre dernier match à la maison et on va essayer de faire plaisir à notre public, annonce Frédéric Beauregard. Huit de nos copains ne seront plus avec nous la saison prochaine et notre ambition est de faire un gros match. »

Tant mieux pour l’intérêt immédiat. « Nantes n’avait pas fait un match terrible à l’aller et on aurait pu les inquiéter un peu plus. Mais là ils cherchent les points pour la 3e place et ils vont tout donner. Il faudra batailler pour nous mettre à l’abri. » Et donc prendre au moins ce point du match nul.

Car, parallèlement, subsiste ce risque, même minime, qu’Ivry réalise l’exploit de sa saison. « Mais je trouverais stupide que Montpellier a réalisé une grosse partie devant Paris pour aller perdre à Ivry ! » conclut l’arrière gauche sélestadien.

CSI de Sélestat, salle Germain-Spatz.
Arbitres. MM. Karim et Raouf Gasmi.

SÉLESTAT AHB : 12. Ivezic et 69. Fulop aux buts ; 3. Jung, 5. Petrenko, 9. Beauregard, 10. Trindade, 11. Freppel, 14. Celica, 15. Pintor, 2. Huck, 19. Rechal, 20, François-Marie, 23. Vujovic, 68. Eymann. Entraîneur : Jean-Luc Le Gall.
HBC NANTES : 12. Maggaiz et 16. Skoff aux buts ; 2. Entrerrios Rodriguez, 3. Toumi, 4. Vujic, 5. Gharbi, 6. Claire, 7. Rivera Folch, 9. Camarero, 10. Jonsson, 13. Feliho, 15 Garcia Rubio, 19. Maqueda Peno, 22. Tournat. Entraîneur : Thierry Anti.

Source Dna par Hubert Letz
7 mai 2014

24ème journée: Chambery - Sélestat; Sans le moindre complexe ...

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Sélestat espère revenir de Savoie nanti de deux points supplémentaires, pour se rapprocher presque définitivement du maintien. Stevan Vujovic et ses coéquipiers veulent, encore, croquer “Chambé”.

Longtemps, le Phare de Chambéry était imprenable. Mais les temps ont changé. Depuis le début du championnat, Toulouse, Tremblay, Saint-Raphaël et Cesson en ont éteint les lumières, quand Sélestat avait été tout près de le faire la saison passée (35-35).

«On peut gagner», martèle Vujovic

Stevan Vujovic ne portait pas encore le maillot violet ce joli soir de novembre. Il n’était pas non plus présent – sur le terrain s’entend –, car blessé, mi-décembre dernier au Rhenus Sport, quand ses coéquipiers avaient dominé “Chambé” (28-26).

Mais le demi-centre nourrit une forte envie de voir l’histoire se répéter. «On les a déjà battus, c’est quelque chose d’important pour l’équipe, rappelle-t-il, comme pour se convaincre qu’une nouvelle victoire est plus que jamais possible. Au Rhenus, on avait réalisé un très bon match.»

Si s’imposer au Phare ne relève plus de l’exploit (encore que…), cela reste tout de même une sacrée performance. Les Sélestadiens l’estiment à leur portée. «On peut gagner, répète l’international monténégrin. On ne fait pas de complexe. »

Face à une équipe de “Chambé” peut-être déjà focalisée sur sa finale de Coupe de France, les Violets, reboostés par leur succès contre Cesson, savent que deux points de plus seraient synonymes de maintien (presque) définitif.

«Face à Cesson, c’était une belle victoire. Tout le monde était très concentré, apprécie Stevan Vujovic. Mais on sait aussi que l’on devra réaliser encore un meilleur match pour gagner à Chambéry.»

Yuriy Petrenko (épaule) toujours indisponible, le Monténégrin sera une nouvelle fois seul aux commandes du jeu alsacien. Inutile de chercher à comparer les deux joueurs, leurs caractéristiques sont diamétralement opposées.

L’Ukrainien, plus expérimenté (36 ans), affiche un profil plus gestionnaire, quand son jeune compère (24 ans) se distingue par sa capacité à créer du danger, par son tir ou ses qualités de “un contre un”.

S’il avait déjà montré de belles fulgurances, contre Saint-Raphaël à l’aller (7/10) ou face à Tremblay au retour (5/8), Stevan Vujovic courrait encore après un match référence. Sa prestation sans fausse note contre Cesson aura sans aucun doute contribué à faire grimper son capital confiance.

«Ce n’est pas un problème de devoir jouer soixante minutes, je suis bien intégré à l’équipe aujourd’hui, explique l’ancien joueur du Vardar Skopje. Contre Cesson, j’étais relax

Il devra également l’être face à Chambéry, pour placer les siens dans les meilleures dispositions, pour bien alterner le jeu offensif de son équipe, entre ses initiatives individuelles et la nécessité d’impliquer ses coéquipiers. C’est encore ce qu’il lui manque pour passer un cap, pour être un joueur définitivement utile.

«J’essaie de faire comme Yuriy, mais un peu aussi à ma façon, avance Stevan Vujovic. En étant plus agressif en attaque, en étant plus dangereux pour la défense adverse.»

Le Sélestadien ne sera jamais un demi-centre purement organisateur. Il aurait d’ailleurs tort de ne pas jouer sur ses qualités. «Mais j’essaie aussi de distribuer la balle partout», insiste-t-il. S’il parvient à concilier au mieux ces deux composantes, Stevan Vujovic fera très mal à la défense chambérienne. Personne ne s’en plaindra.

Source Dna.

28 avril 2014

Après Sélestat 28-20 Cesson; « Une juste récompense »

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Le Sélestat Alsace Handball s’est remis en selle contre Cesson, après une longue période de disette sur le plan comptable. À condition bien sûr de rééditer pareille prestation, à Chambéry lors la prochaine journée, contre Nantes et Dijon lors des suivantes, le maintien sera obligatoirement au bout du chemin.

Davantage que du soulagement, Jean-Luc Le Gall évoquait surtout hier, au moment de revenir sur cette victoire tant attendue, « une juste récompense ». Après tant d’efforts mal payés ces dernières semaines, Sélestat est enfin sorti du tunnel, a enfin revu la lumière.

« On a toujours gardé confiance en nous. On n’a pas dévié de notre projet »

Les Violets n’ont jamais déjoué depuis le début de la phase retour (hormis, peut-être, contre Ivry), ils n’ont jamais manqué d’envie (hormis, sans doute, en première période face à Dijon en quart de finale de la Coupe de France).

« On jouait plutôt pas mal », estime ainsi le coach sélestadien. Mais entre les blessures, les coups de sifflet malheureux ou un brin de malchance, « il y avait toujours un petit quelque chose qui n’allait pas ». Et quand le compteur points reste désespérément bloqué, tout cela est finalement terriblement frustrant.

Cette frustration, les coéquipiers d’Olivier Jung l’ont évacuée avec force. En la passant sur des Bretons étouffés par leur envie collective défensivement. « En défense, on a commis quelques erreurs, notamment en première période. Mais dans l’envie, dans l’intensité, on était présent. »

En retrouvant, aussi, de l’efficacité offensivement, en dépit de l’absence du chef d’orchestre Yuriy Petrenko. « Sur le plan tactique, on a été au plus simple », explique l’entraîneur alsacien.

Sélestat n’avait de toute façon pas vraiment le temps suffisant pour envisager une autre option, le trio Beauregard – Vujovic – François-Marie n’ayant pas beaucoup de vécu commun.

Au final, les Violets ont récité une partition avec très peu de fausses notes.

« Stevan (Vujovic) a été très bon », avance ainsi Jean-Luc Le Gall, au sujet de son demi-centre, qui attendait encore un match référence.

Sélestat s’est rassuré, et c’est tant mieux, alors que le championnat est entré dans sa phase la plus décisive.

Certes, l’avance sur Ivry, le premier relégable, est restée la même (quatre points, trois en tenant compte du goal-average particulier défavorable), mais cette victoire n’est pas complètement neutre.

Déjà parce qu’une journée supplémentaire est passée. Ensuite parce que Sélestat, en remontant au 10e rang au classement, a remis d’autres concurrents derrière lui (Aix et Tremblay). Surtout parce que le moral est forcément en hausse.

 « Dans le sport de haut niveau, la confiance est essentielle, rappelle Jean-Luc Le Gall. Ce n’est pas qu’on l’avait perdue… On a toujours gardé confiance en nous. On n’a pas dévié de notre projet. »

Mais quand le projet ne rime plus avec résultats, il est évidemment plus facile de douter. « C’est passé cette fois, apprécie le coach. Et quand on gagne, c’est plus facile de croire en ce qu’on fait. »

Ne compter que sur soi

Cette croyance habitera toujours Frédéric Beauregard et les siens lors de la prochaine journée à Chambéry (le 7 mai). « Je ne vois pas pourquoi on n’irait pas faire un “truc” là-bas », lance le coach sélestadien.

Ce serait encore le meilleur moyen de ne pas dépendre des autres, de ne pas compter sur les résultats de ses rivaux, Ivry en particulier. « On ne s’occupe que de nous. On a envie d’avoir notre destin en main. »

En gagnant contre Cesson, Sélestat s’est offert ce droit-là. Cette victoire, si elle s’est longtemps fait attendre, marquera sans doute un tournant dans la saison violette.

Nul doute qu’il n’oubliera pas de sitôt ce moment. Déjà inscrit sur la feuille de match face à Saint-Raphaël (il n’était pas entré en jeu), William Trindade, le jeune pivot de la réserve sélestadienne (18 ans), a joué les deux dernières minutes contre Cesson, ses toutes premières en D1.

27 avril 2014

Sélestat 28-20 Cesson; La voilà enfin !

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Plus de quatre mois que les Violets courraient après une victoire en championnat ! Cesson a fait les frais hier de l’envie et de la défense de fer alsacienne (28-20). Et si Ivry, principal concurrent, a lui aussi gagné, Sélestat a enfin mis fin à la spirale négative.

Le public violet a enfin pu hurler de bonheur au coup de sifflet final. Et le vestiaire sélestadien a enfin résonné de cris de joie. Il suffisait d’être juste patient…

« On la cherchait depuis tellement longtemps », soufflait Arnaud Freppel après la rencontre, un large sourire accroché aux lèvres.

« Un véritable soulagement »

Cette victoire contre Cesson, la première des joueurs de Jean-Luc Le Gall en D1 face au club breton, est tout simplement la… première en championnat en 2014.

Depuis le 15 décembre et leur succès au Rhenus contre Chambéry (une première là aussi), ils tournaient désespérément autour de cette libération. « C’est un véritable soulagement », ajoutait ainsi l’ailier droit sélestadien.

L’entame de match allait rapidement rassurer le CSI. Cette fois, contrairement à leurs dernières sorties à domicile contre Dijon et Saint-Raphaël, les Violets ne loupaient pas leur départ.

Car si Genty détournait les deux premiers tirs de Beauregard et Vujovic, Salami avait lui décidé de ne rien rater. Dans son sillage, Sélestat prenait les devants (3-2 à la 8e puis 6-5 à la 15e ).

Le temps mort posé par David Christmann allait enrayer la dynamique alsacienne. Suty et Doré inversaient la tendance au tableau d’affichage (6-7, 17e ). Les Bretons trouvaient des espaces dans la défense violette, aussitôt exploités par les pivots Guillo et Anic (8-10, 21e ).

C’était alors au tour de Jean-Luc Le Gall d’interrompre la rencontre. Même remède, mêmes effets, mais pour Sélestat cette fois. Le 4-0 initié et conclu par Salami laissait Cesson pantois (12-10, 26e ). La défense ne laissait (presque) plus rien passer et Beauregard, en capitaine (exemplaire) d’un soir, donnait trois longueurs d’avance à son équipe à la pause (14-11).

Pourquoi, alors, s’arrêter en si bon chemin ? Jung s’échappait en contre-attaque pour lancer idéalement les siens dans ce deuxième acte (15-11, 31e ). L’arrière-garde sélestadienne se montrait infranchissable, Ivezic se chargeant de rattraper les (rares) erreurs de ses coéquipiers.

Après quatorze minutes en seconde période, Cesson n’avait marqué que trois petits buts, tous par l’intermédiaire de Derbier. Bien trop peu pour résister à l’envolée des coéquipiers de Salami, impérial sur son aile gauche (20-14 à la 44e ).

Cesson, handicapé par les blessures – mais que dire alors de Sélestat ? – ne trouvait plus de solutions, étouffé par l’envie alsacienne. Freppel lobait Genty, Beauregard nettoyait la lucarne bretonne, Sélestat se débarrassait de toutes ses récentes frustrations (23-15 à la 48e puis 25-18 à la 54e ).

Le (timide) rapproché adverse (25-20, 57e ) ne suscitait pas la moindre peur. Ivezic détournait trois tentatives de Le Boulaire en moins de deux minutes, François-Marie, Freppel et Salami parachevaient la renaissance violette (28-20).

« On a réussi à prendre de l’avance et, cette fois, à la conserver, appréciait Arnaud Freppel. Ça fait vraiment plaisir de regagner enfin. On a cassé la mauvaise spirale et on va essayer de surfer sur cette victoire pour bien finir le championnat. »

La soirée d’hier aurait pu être parfaite. Mais Ivry ayant dans le même temps dominé Chambéry (24-22), il faudra encore attendre pour le maintien sélestadien en D1. Mais après avoir attendu ce succès si longtemps, il serait malvenu de bouder son plaisir…

Source Dna par Simon Giovannini.

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