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Le 8ème Rugiss' Hand
10 février 2012

Résultat 15ème journée: Sélestat 27-32 Chambery

 face-aux-assauts-du-tcheque-karel-nocar-et-de-chamberiens-desireux-d-effacer-leur-deconvenue-a-dunkeLa marche etait trop haute      

        La hiérarchie a été respectée hier soir au Rhenus de Strasbourg où le SAHB n’a tenu qu’une période avant de subir la loi de Chambéry (27-32), bien décidé à mettre fin à une série inhabituelle de deux défaites pour le vice-champion de France.

       L’envie n’a pas suffi. Sélestat a bien tenté de prolonger son état de grâce mais, malgré une bonne première mi-temps, le SAHB a dû se résoudre à laisser filer son prestigieux adversaire vers le succès au cours d’une deuxième période où il a subi la foudre d’une équipe revancharde. Celle d’un vice-champion de France qui tenait à préserver sa deuxième place désormais menacée par Dunkerque et Saint-Raphaël après deux défaites consécutives.

      Le bilan inverse d’une équipe alsacienne qui restait sur deux succès de rang. Et qui tentait de décrocher un troisième de rang, série positive que le club du centre Alsace n’avait plus réussie depuis sept ans lors de la saison 2004-2005. Les hommes de Jean-Luc Le Gall devront remettre ça à plus tard car, hier soir, Chambéry lui a mis des bâtons dans les roues.

Ivezic retarde l’échéance

       Sélestat a fait plus que donner la réplique durant la première demi-heure. Se permettant même de prendre deux longueurs d’avance dès la 12 e minute (8-6). La rencontre avait d’ailleurs débuté sur des chapeaux de roue avec six buts (3-3) alors que le chronomètre n’affichait pas encore trois minutes. Sélestat profite de l’énergie d’un Beauregard sur des charbons ardents dès le coup d’envoi pour être toujours en tête durant les premières minutes. Mais le SAHB encaissait trop rapidement des buts sur des engagements ultra rapides des Savoyards. Des visiteurs qui passent d’ailleurs pour la première fois en tête à la 8 e minute (4-5).

       Mais les Sélestadiens ont des réserves. Et l’envie de briller devant une salle comble. Pesic pèse sur la défense et Eymann ouvre son compteur pour le début d’un 3-0 qui redonne de l’air aux locataires du Rhenus (8-6). La réplique visiteuse est tout aussi cinglante. Un 3-0 qui redonne l’avantage aux coéquipiers de Busselier, qui ne ratera aucun de ses quatre penaltys de la première période (8-9). Le match est serré grâce notamment aux 9 arrêts d’Ivezic.

       Sur le flanc droit de l’attaque de Sélestat, Quentin Eymann fait souffrir le martyr à Dumoulin, le gardien international. Ses quatre buts de la première période permettent de garder le vaisseau sélestadien à flot à la pause (15-16).

Une deuxième mi-temps fatale

       Mais il se mettra à tanguer très rapidement au retour des vestiaires sous les coups de patte des attaquants savoyards (Barachet, Bicanic, Paty ou Detrez). Le pauvre Fulop est bombardé et n’est guère utile dans la défense de sa cage. L’écart monte rapidement à cinq buts (17-22) dès la 38 e minute. Les tirs sélestadiens sont moins précis et chaque balle de contre transformée en but par les jaunes et noirs. Sélestat est bien moins fringant qu’en première période. Les buts défilent et Roiné lâche les chevaux au point de donner neuf buts d’avance aux visiteurs (22-31, 53 e). Le match est joué depuis longtemps. Mais les Sélestadiens, à l’image de Freppel impeccable sur son aile où il a exploité au mieux le peu de ballons qu’on lui a donné, s’évitent une trop grande punition en terminant à cinq longueurs (27-32).

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Source L'Alsace Christian Weibel
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9 février 2012

Présentation 15ème journée: Sélestat - Chambéry

Sans pression, pas d’ivresse ? Selestat Chambery

C’est une lourde tâche qui attend les Sélestadiens, ce soir 20 h 45, avec la venue du dauphin de la LNH, Chambéry. Dans un Rhénus de Strasbourg tout acquis à sa cause, et qui sera plein à craquer, le SAHB ne peut craindre qu’une chose : ne pas profiter d’une soirée où il n’a finalement pas grand-chose à perdre.

         La pression, voilà un terme qu’on ne connaît pas du côté de Sélestat. À l’équilibre après 14 journées de championnat (sept victoires pour autant de défaites), les Alsaciens livrent un début de saison convaincant, certains diront même surprenant, même si l’ailier droit Arnaud Freppel préfère parler de « boulot bien fait, et la satisfaction d’avoir gagné les matches qu’il fallait ».

Arnaud Freppel (à g.) et Frédéric Beauregard (à dr.) se verraient bien jouer un mauvais tour à Chambéry devant les 5500 personnes attendues ce soir au Rhénus. Photo Denis Werwer

En dominant des équipes aujourd’hui classées derrière lui, le SAHB a en effet assuré l’essentiel pour émarger à une sixième position qui le place dans une situation plutôt confortable au moment d’affronter Chambéry : « On n’est pas à plaindre, confesse l’arrière gauche Frédéric Beauregard. Et ce soir, on n’aura pas le couteau sous la gorge, mais juste l’obligation de bien jouer pour nous et notre public. » Et signer pourquoi pas une performance qui retentirait comme un petit exploit dans un Rhénus qui promet d’être plein comme un œuf, comme ce fut déjà le cas le 30 octobre dernier lors de la venue de Montpellier (défaite 27-33). « On est heureux de retrouver cette salle, cette ambiance, ce public alsacien qui est l’un des meilleurs de France », en salive déjà ‘’Bobo‘’.

« Notre seul risque, c’est de prendre une volée »

Sportivement, il y aura aussi un coup à jouer. Car Chambéry reste sur un échec traumatisant, avec un cuisant revers à Dunkerque 30-18. « En prendre 30, passe encore, mais voir ‘’Chambé‘’ ne marquer que 18 buts, ça interpelle, souligne Freppel. Alors est-ce le bon moment de les jouer ? Je ne sais pas… À mon avis, il n’y a jamais un bon moment. Car des joueurs d’exception peuvent se réveiller à n’importe quel moment. » C’est un peu l’histoire du verre à moitié vide ou moitié plein : « Un animal blessé est très dangereux car on ne connaît jamais sa réaction, poursuit Beauregard. Il peut très bien se relever de suite, comme se laisser faire… ce qui m’étonnerait quand même de Chambéry. »

Passés tout près de l’exploit au match aller (Chambéry l’avait emporté 31-29), les Sélestadiens savent qu’une grosse performance passe par un match plein, du coup d’envoi au coup de sifflet final : « Il faudra les faire douter dès le début de match, les contrer tactiquement, profiter de notre capital confiance au beau fixe pour faire la différence, tenir une heure contre ce rouleau compresseur et surtout prendre du plaisir », estime Freppel.

Ces ingrédients suffiront-ils à renverser une montagne qui voit les prétendants à la 2 e place qualificative pour la Ligue des champions (Saint-Raphaël et Dunkerque) fondre sur elle ? Pas sûr, mais Frédéric Beauregard et les siens sont prêts au combat : « Chambéry n’a plus de joker et viendra au Rhénus avec les crocs pour nous faire mal, prévient l’arrière du SAHB. Nous devrons nous appuyer sur notre collectif et notre défense pour les contenir. On évolue sans pression, le premier relégable est à sept points. Le seul risque qu’on a, c’est de prendre une volée. Mais ça, on ne veut même pas y penser. »

"La télé ? Il faudra être beau": Lire l'article

Source L'Alsace par Marc Calogero

8 février 2012

Sélestat peut fermer une parenthèse de huit ans

la-soiree-du-20-mars-2004-est-la-derniere-qui-a-vu-les-selestadiens-(willmann-nestor-freppel-robi     Battre Chambéry reste toujours un exploit dans le cadre du championnat de France. Jeudi à Strasbourg, avec l’appui de 5500 spectateurs, le SAHB s’attaquera à ce défi qu’il n’a relevé que deux fois depuis 2002 - la dernière en 2004. 

Si le championnat de France de handball est particulièrement dense, la hiérarchie a pourtant rarement varié à sa tête. À l’exception du couronnement d’Ivry en 2007, Montpellier accumule les titres depuis dix ans, avec Chambéry dans son sillage. Si bien que battre ces deux clubs mythiques est devenu un exploit pour tous les autres.

Sélestat court toujours après un premier succès sur l’armada héraultaise. En revanche, la forteresse savoyarde a déjà cédé à plusieurs reprises. Six fois en tout sur 29 confrontations en D1 que Chambéry a rejoint en 1994. Le promu d’alors, composé de jeunes issus du centre de formation dirigé par l’Alsacien Rudy Bertsch, a été une proie assez facile à croquer. Mais au lendemain du passage en D2 (1996-97) de Sélestat et l’arrivée de Philippe Gardent à la tête du SO Chambéry, le rapport de force s’est inversé. Autour des frères Gille, Chambéry est devenu une institution. Une machine à gagner que Sélestat est pourtant parvenu à enrayer à quatre reprises. Mais depuis un match nul en novembre 2004, Chambéry reste sur une série de neuf victoires d’affilée.

Une très longue parenthèse que l’équipe de cette saison semble en mesure de fermer si elle conserve les vertus qui l’ont hissée jusqu’à la sixième place du championnat. D’autant qu’elle sera poussée à l’exploit par près de 5500 spectateurs prêts à s’enflammer pour faire de cette soirée de gala, au Rhenus de Strasbourg, une date aussi inoubliable que les quatre autres qu’ont vécues leurs glorieux prédécesseurs.

Quatre soirées inoubliables

La plus récente remonte au 20 mars 2004. Ce soir-là, Volker Michel qui était prêté par Chambéry, a joué un drôle de tour à son employeur en étant le bras armé (9 buts sur 13 tirs) d’une équipe sélestadienne dont le seul rescapé dans l’équipe actuelle est Arnaud Freppel. Le SCS comptait dix buts d’avance (20 e), menait 15-8 à la pause, avant de se faire dépasser 21-22 (54 e). Mais les cinq dernières minutes ont fait chavirer le Cosec grâce à un 4-0 final (25-22).

La victoire la plus ahurissante date du 6 mars 2002. Lanterne rouge avec deux victoires en 16 matches et privé de sept titulaires, Sélestat s’était offert le scalp du champion de France en titre (25-23). Un pur exploit qui reste gravé à tout jamais dans la mémoire de Vincent Stangret, l’un des héros de ce moment de folie. « La moitié des joueurs venaient de la réserve, en N2. Réaliser cette performance avec une bande de potes a donné encore plus de saveur à cette victoire. » L’un des héros de la soirée a été Fabien Eiché, auteur de 24 arrêts, alors que Seufyann Sayad, futur Chambérien, finissait avec 9 buts pour 11 tirs.

Un autre gardien s’est mis en évidence le 26 février 2000 : Thierry Omeyer. Pour sa dernière saison sous le maillot de son club formateur, il avait donné un sacré coup de main à son futur employeur montpelliérain en détournant 21 tirs. Ce succès (25-22) augurait d’un superbe cycle retour qui permettait à Sélestat d’obtenir son meilleur résultat en D1, une cinquième place. Il y a, enfin, cette large victoire (29-20) du 5 avril 1998. Une date doublement historique puisqu’elle correspond aussi au dernier match de François Berthier au Cosec de Sélestat.

Demain, le SAHB peut écrire une nouvelle page de cette saga. L’obstacle est impressionnant, la tâche difficile. Mais la voie a déjà été tracée.

C’est le nombre de victoires accumulées par Sélestat contre Chambéry en championnat de France depuis l’accession des Savoyards en D1 en 1994. Les Alsaciens ont remporté les deux premières confrontations. Puis les succès sont devenus plus rares (4) entre 1998 et 2004. Sur un total de 29 matches, le bilan est de 6 victoires, 2 nuls et 21 défaites.

 Source L'Alsace par Christian Weibel

8 février 2012

Avant Chambery : Pour relever la tête

xavier-barachet-et-chambery-seront-revanchards-apres-leur-deroute-contre-dunkerque-photo-archives       Giflé à Dunkerque la semaine dernière (30-18), Chambéry a définitivement laissé Montpellier s’échapper en tête du classement. C’est une équipe blessée qui se déplace en Alsace et tout Sélestat se méfie de la réaction savoyarde.

       Les craintes de Philippe Gardent étaient justifiées. « À la reprise, on part toujours un peu à l’aveuglette », lançait ainsi le coach savoyard la veille de reprendre le championnat par un périlleux déplacement à Dunkerque. Privé de ses internationaux durant le mois de janvier (Xavier Barachet, Grégoire Detrez, Damir Bicanic et Karel Nocar), Chambéry avait déjà envoyé des signaux négatifs en s’inclinant lors de ses deux matches amicaux face à Saint-Raphaël et aux Espagnols de Granollers.

Une deuxième place plus que jamais menacée

Dans le Nord, jeudi dernier, les coéquipiers de Laurent Busselier ont touché le fond, balayés en seconde période par la furia dunkerquoise et un Vincent Gérard démoniaque (23 arrêts). Les cadres savoyards – Barachet, Bicanic, Roiné et Detrez – ont flanché et Chambéry a concédé sa troisième défaite en championnat (après deux revers face à Tremblay et Montpellier lors des 9 e et 13 e journées).

« Dans notre équipe, quand Xavier, Damir, Bertrand et Grégoire n’y sont pas, ça commence à faire beaucoup… », ne pouvait que constater Philippe Gardent. Visiblement, la trêve n’a pas eu d’effets bénéfiques et les internationaux n’ont pas encore digéré leur championnat d’Europe en Serbie. « Les gars ont de la bouteille et de retour d’une compétition internationale, ils devraient savoir se remettre dedans. »

Certes, Montpellier comptait déjà quatre points d’avance sur les Savoyards avant leur naufrage dans le Nord. Mais Chambéry a perdu ses dernières illusions de mettre fin à l’hégémonie des coéquipiers de Nikola Karabatic. Pire, la deuxième place, qualificative pour la Ligue des champions, à laquelle “Chambé” est abonné depuis 2008 est aujourd’hui menacée. Cédric Paty et ses coéquipiers n’ont désormais plus que deux points d’avance sur Saint-Raphaël et trois sur Dunkerque.

Déjà proche d’arracher le match nul à l’aller (31-29), Sélestat peut donc nourrir quelques espoirs à l’heure de recevoir une armada savoyarde à la confiance forcément entamée. Après la victoire contre Toulouse samedi, Jean-Luc Le Gall, l’entraîneur violet, anticipait un sursaut chambérien. « Ce sera autrement plus compliqué, d’abord parce que Chambéry a du talent, mais aussi parce que cette équipe doit réagir. »

Habitué du Rhenus pour en fouler le parquet tous les étés lors de l’EuroTournoi, Chambéry est condamné au rebond face à une équipe sélestadienne en pleine confiance. Ne serait-ce que pour préparer au mieux le choc de dimanche face à Barcelone en Ligue des champions. Également sur la mauvaise pente dans la prestigieuse épreuve européenne (trois défaites consécutives), les joueurs de Philippe Gardent n’ont pas encore assuré leur qualification pour les 8 es de finale.

« Ne pas tomber dans la déprime »

Mais l’entraîneur savoyard veut croire que cette mauvaise passe n’est que passagère. « Ce qui est sûr, c’est qu’on ne va pas quitter l’état d’esprit qui est le nôtre depuis des années, c’est-à-dire ne pas tomber dans la déprime quand on perd un match, de la même façon qu’on ne doit pas être euphorique en cas de victoire. Les rencontres s’enchaînent trop vite pour cela. On va se secouer parce que l’on a grillé un nouveau joker. »

Les Sélestadiens comptent bien leur en soutirer un autre, demain soir au Rhenus.

Source Dna

6 février 2012

Après Toulouse: Le duo serbe, Ivezic et Pesic, était dans un autre monde

 

     obrad-ivezic-qui-a-ecoeure-ses-adversaires-et-subjugue-les-spectateurs-samedi-portait-en-realite-un La septième victoire de Sélestat, samedi contre Toulouse (31-28), doit beaucoup aux 25 arrêts du gardien Obrad Ivezic ainsi qu’au sans-faute de son compatriote Djordje Pesic au tir (cinq buts). Une prestation que les deux joueurs ont dédiée à deux de leurs proches, décédés dans la semaine.

      Si leur présence dans les rangs du SAHB n’est pas passée inaperçue, leurs pensées étaient à des centaines de kilomètres de là. Car même si Obrad Ivezic a enflammé le CSI de Sélestat une heure durant, si Djordje Pesic a donné raison à ses dirigeants de l’avoir resigné pour deux ans en transformant toutes ses balles en buts, les deux Serbes de Sélestat étaient ailleurs. Touchés chacun par un deuil, ils ont fait le travail comme des pros. Sortant leurs plus beaux atours pour signer une superbe victoire, permettre à leur club de continuer à surfer sur l’euphorisante vague du succès, et finalement dédier cette soirée si particulière à ceux qui les ont quittés. Un oncle pour Djordje Pesic, un ami d’enfance, un frère pour Obrad Ivezic.

     « J’ai perdu mon meilleur ami que je fréquentais depuis l’école. C’est pour lui et l’oncle de Djordje que nous avons gagné ce soir, précise celui dont le prénom a été scandé par le public du CSI tout au long de la soirée.  Il m’est impossible de m’attarder sur ma performance de ce soir. De toute façon à Sélestat, un jour c’est un joueur qui se distingue, le lendemain c’est un autre. Peu importe qui. C’est le collectif qui prime. »

Impossible aller-retour

     Obrad et Djordje n’ont donc pas pu goûter comme ils l’auraient voulu à la joie qui régnait autour d’eux. Leur préoccupation première consistait à trouver un moyen de regagner le plus vite possible leur pays et leur ville de Backa Palanka. Par les airs, il n’y avait plus de places avant mardi, alors que la solution de la route était difficile en raison des conditions climatiques.

      « Quand Obrad m’a appris la nouvelle avant le match, je n’ai pas hésité un moment pour autoriser les deux joueurs à un aller-retour, témoigne Jean-Luc Le Gall.  Hélas ils ont dû renoncer et ne pourront pas assister aux obsèques. »

       C’est la raison pour laquelle une solennelle minute de silence a été respectée avant le coup d’envoi ainsi que pour la maman de Jérôme Fernandez, le capitaine de l’équipe de France qui évoluait en face. Mais dès que le jeu a débuté, le challenge sportif a repris le dessus. Obrad et Djordje auraient naturellement pu passer au travers. Mais c’est l’inverse qui s’est produit. Le gardien s’est immédiatement mis sur l’orbite d’une énorme partie qu’il terminera avec 25 tirs détournés. De quoi donner confiance à ses coéquipiers. À l’autre extrémité du terrain, le massif pivot a fatigué une défense toulousaine qui n’a pas pu le freiner, ni s’opposer à ses cinq occasions qui ont toutes terminé leur course au fond des filets.

De modeste promu à unique sixième

Les deux copains seront même réunis dans une action symbolique : une longue passe d’Ivezic en direction des six mètres que Pesic a pu cueillir d’une main pour aussitôt l’expédier au fond.

Et comme autour d’eux, tout le monde était au diapason, le match a tourné en faveur de Sélestat qui totalise désormais autant de victoires que de défaites (7) et reste sur cinq victoires au cours des sept derniers matches. Le SAHB ne pouvait rêver d’un meilleur parcours avant d’affronter Chambéry, jeudi prochain au Rhenus de Strasbourg devant 5500 spectateurs et les caméras de Canal +. Car cette affiche n’opposera pas un modeste promu à une écurie de Ligue des champions, mais plutôt le sixième du championnat de France contre le deuxième.

Un défi que les Sélestadiens vont pouvoir prendre à bras-le-corps, d’autant qu’ils possèdent désormais sept points d’avance sur le premier relégable.

Source L'Alsace par Christian Weibel
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5 février 2012

Résultat Sélestat - Toulouse : 31 - 28

A Sélestat, le compteur grimpe à 14

meilleur-buteur-alsacien-avec-podsiadlo-quentin-eymann-a-ete-l-un-des-grands-artisans-de-cette-prec       Au cours de l’une des soirées les plus glaciales de l’année, le SAHB a soufflé le show pour se mettre encore un peu plus au chaud en terrassant (31-28) le Fenix Toulouse hier soir. Le promu est désormais seul à la 6 e place de la LNH.

La trêve n’a pas coupé l’élan de Sélestat. Les sept semaines d’arrêt n’ont eu aucun effet sur l’efficacité de l’équipe alsacienne qui a commencé l’année comme elle avait bouclé la précédente par une victoire. Ce qui donne désormais sept succès au bilan au bout de 14 journées. Un parfait équilibre qui place l’équipe de Jean-Luc Le Gall seule à la 6 e place de la LNH. Ces deux points supplémentaires rapprochent encore un peu plus le SAHB de son objectif : 10 succès pour assurer son maintien.

Trois mois après le match aller sur les bords de la Garonne, Sélestat a encore coupé les ailes d’un Fenix qui ambitionne un rang parmi les 4-5 premiers du championnat de France. L’oiseau mythique n’a pas pu renaître de ses cendres. Du moins pas contre Sélestat qui a habilement mené les débats pendant la plus grande partie du match.

Ivezic touché par la grâce

Après une émouvante minute de silence à la mémoire de la maman de Jérôme Fernandez décédée à son retour de l’Euro, Sélestat attaque la rencontre bille en tête. La soirée ne pouvait pas mieux commencer pour les Violets qui mènent rapidement 3-0 grâce à un premier but de Beauregard et deux consécutifs de Pesic très actif aux six mètres. Mais la réplique de Toulouse va rapidement refroidir l’ambiance puisque les visiteurs passent un 6-1 en à peine cinq minutes qui leur donne deux buts d’avance (4-6) à la 10 e minute. Preuve qu’il faudra aller au combat pour ouvrir le cycle retour victorieusement.

C’est ce que feront les Alsaciens. Sans s’affoler, ils reprennent leur marche en avant. En s’appuyant sur une défense 6-0 très compacte et agressive et bénéficiant des arrêts d’Obrad Ivezic particulièrement inspiré, ils se replacent en tête grâce à un 5-0 (10-6) ponctué par deux buts de Quentin Eymann. Toulouse n’arrivait pas à endiguer les vagues sélestadiennes malgré un changement de gardien et de dispositif défensif. Et en attaque, Jérôme Fernandez (3/7 durant la première demi-heure) et ses partenaires avaient bien du mal à perforer la cage puisqu’ils ne marqueront que quatre buts dans les vingt dernières minutes du premier acte conclu sur une avance de cinq buts pour les locaux (15-10).

L’écart continue de grandir au début de la seconde période (22-15, 41 e) grâce, entre autres, aux coups de patte de Quentin Eymann (6/8 avant de fléchir en fin de match) ou de Podsiadlo. Mais Toulouse n’avait pas encore rendu les armes. Il a suffi d’une ou deux imperfections pour que les visiteurs reviennent à quatre longueurs (24-20) alors qu’il restait douze minutes à jouer. Aman au pivot, Petrenko en interception et Beauregard de loin redonnaient alors de l’air à leur équipe, tout comme Ivezic qui finissait avec 25 arrêts à son compteur (27-21, 53 e). À 30-25 et moins de deux minutes à joueur, le CSI plein comme un œuf pouvait faire la fête à son équipe.

Source L'Alsace par Christian Weibel
4 février 2012

Presentation de la 14ème journée: Sélestat - Toulouse

     Ça demande confirmation

      la-joie-et-la-bonne-ambiance-regnent-au-sahb-de-djordje-pesic-felicite-par-arnaud-freppel-et-pawelAprès avoir réussi une excellente première partie de championnat, le SAHB ne bénéficiera plus de l’effet de surprise lors du cycle retour qui débute ce soir contre Toulouse. C’est toute la difficulté qui attend désormais l’équipe alsacienne.

Le plus dur n’est-il pas à venir ? Le parcours de Sélestat a été si bien négocié jusque-là qu’on peut s’attendre à voir surgir un piège sur sa route. Le leitmotiv est donc à la méfiance chez le sixième du championnat qui ne veut pas commettre l’erreur de se prendre pour un autre. Car ses victoires l’ont placé dans une sphère où le voisinage est bien plus huppé. À commencer par Toulouse, premier hôte ce soir de la seconde partie de la saison. Un Fenix, loin d’être en conformité avec ses ambitions du début de saison. Un adversaire qui fait partie des deux victimes que le promu alsacien a inscrites à son tableau de chasse à l’extérieur. Un ambitieux qui n’a pas ajouté Jérôme Fernandez à sa liste d’internationaux français avec le gardien Daouda Karaboué (absent ce soir en raison d’une douleur aux adducteurs) pour faire de la figuration.

« Pour récidiver, il faudra être encore meilleur qu’à l’aller, estime d’ailleurs Jean-Luc Le Gall.  Car je ne crois pas que notre succès là-bas soit un avantage. Car cette équipe ne se fera pas surprendre deux fois. » L’entraîneur sélestadien met en garde. Ce n’est pas parce que son équipe l’a emporté sur les bords de la Garonne qu’elle récidivera trois mois plus tard sur les rives de l’Ill. D’autant que l’on avance un peu dans l’inconnue comme à chaque reprise. Reste l’avantage de jouer à domicile où le SAHB a remporté 4 de ses 6 succès. À cinq jours d’une alléchante affiche au Rhenus contre Chambéry qui réunira plus de 5000 spectateurs, le CSI devrait aussi être quasiment plein ce soir. Car Sélestat a désormais un pouvoir de séduction de plus en plus large d’autant que depuis le début de la saison, Olivier Jung et ses coéquipiers régalent leurs supporteurs.

« Constamment se remettre en question »

À tel point que les dirigeants n’ont pas attendu la fin de la saison pour garder dans leur club quelques-uns de ceux qui ont contribué à cette réussite. Djordje Pesic et Pawel Podsiadlo ont rajouté deux ans à leur contrat qui courait sur cette saison, alors que Kevin Beretta s’est engagé pour trois ans supplémentaires. Ces trois prolongations sont un gage de stabilité pour le club et la preuve que les recrus s’y épanouissent.  « Depuis quelques années désormais, nous essayons de travailler en amont, sans attendre la fin du championnat, souligne à ce propos le directeur sportif du SAHB, Christian Omeyer.  Beaucoup de clubs viennent d’annoncer des prolongations car la trêve est propice à cela. Pesic et Podsiadlo ont montré qu’on pouvait compter sur eux. Nous ne les avions signés que pour un an à l’intersaison car on ne connaissait pas exactement leur capacité d’adaptation au championnat de France. Et comme ils se plaisent à Sélestat, il n’y avait aucune raison d’attendre avant de prolonger leurs contrats. Et pour Kevin Beretta ses prestations parlent pour lui. On procède par petites touches pour construire l’équipe de demain même si rien n’est assuré. »

Celui qui a remis le maillot à partir du match aller à Toulouse pour pallier aux blessures ne s’assiéra plus sur le banc ce soir. Son intérim en tant que joueur n’a plus cours à moins que d’autres coups durs ne saignent l’effectif. Mais il ne sera pas loin de ses ex-coéquipiers. Pour les encourager, leur insuffler sa rage pour se surpasser et, surtout, les prévenir de toute euphorie.  « Il ne faut surtout pas qu’on imagine que c’est arrivé parce qu’on a fait un bon cycle aller. Au contraire. Il s’agira de confirmer. Ce qui n’est jamais facile. Ne surtout pas s’endormir. Car pour continuer d’avancer, il faut une remise en question perpétuelle. On n’est à l’abri de rien. Surtout pas d’une déconvenue. »

Cette prudence n’est nullement un manque d’ambition mais davantage un rappel à l’ordre. Question d’éviter de se voir trop beau et de passer à côté de l’essentiel : assurer le maintien et, pourquoi pas, le plus vite possible.

SÉLESTAT – TOULOUSE ce soir à 20 h 30
Centre Sportif Intercommunal de Sélestat.
Arbitres : MM. Olivier Buy et Stevann Pichon.

Sélestat :
Au buts 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs 3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 18. Rechal, 19. Eymann.
Entr. : Le Gall.

Toulouse :
Au buts 12. Arriubergé et 16. Pardin 
Les joueurs  4. Kabengele, 5. Chelle, 7. Celestin, 9. Puig Asbert, 11. Fernandez, 15. Andjelkovic, 19. Van Cauwenberghe, 21. Ayed, 25. Calvel, 27. Cham, 28. Porte, 87. Roby.
Entr. : Joël Da Silva.

Source L'Alsace par Christian Weibel
4 février 2012

Vu côté Toulouse: c'est opération rachat

      201202042024_zoomLes Toulousains ont en travers de la gorge leur défaite du match aller face à Sélestat. Ils espèrent inverser la tendance ce soir et amorcer ainsi au mieux une phase retour cruciale.

       C'était un choix validé dès le lendemain du match aller et la défaite surprise de Toulouse à domicile face à Sélestat (24-25). « Nous avions vécu cette défaite comme un véritable coup d'arrêt qui survenait après un déplacement victorieux à Tremblay », se souvient Joël Da Silva. Les Toulousains avaient donc décidé de se rendre en Alsace en bus, et non pas en avion via Strabourg. Un long trajet aller et retour beaucoup moins confortable, sorte de voyage rédempteur - agrémenté hier par un incident technique qui devrait avoir pour effet de resserrer les troupes.

Examens pour Karaboué

       « C'est bien, nous allons passer du temps ensemble, échanger, discuter », se félicite le coach du Fenix Toulouse alors que le championnat reprend ses droits ce soir, après la trêve internationale au cours de laquelle, entre les internationaux retenus par leurs sélections et les blessés aux soins, « l'équipe s'était un peu éparpillée ».

       Là, tout le monde est sur le pont hormis Daouda Karaboué qui se plaint d'une douleur aux adducteurs depuis son retour de Serbie et qui doit donc passer une IRM. « Mais Pardin et Arriubergé m'ont donné pleinement satisfaction lors de notre dernier match amical face à Tremblay », poursuit Joël Da Silva qui va profiter de cette reprise à Sélestat pour, espère-t-il, retrouver un Danijel Andjelkovic au meilleur de sa forme après une première moitié de saison perturbée par une blessure à l'épaule. « Je pense que ce ne sera plus le même. Il rayonne à l'entraînement et sur la dernière sortie, il a bien défendu, organisé, marqué six buts », précise Da Silva qui attend aussi confirmation de Rémi Calvel, « de mieux en mieux », alors que Salva Puig-Asbert, pas au mieux avant la trêve « a très bien soigné son épaule. Il semble plus sûr au tir. Nous avons eu également une discussion avant la trêve, il a entendu mon message et je le trouve beaucoup plus déterminé. » Enfin, Jérôme Fernandez est également du voyage malgré le deuil qui l'a frappé (les obsèques de sa maman ont eu lieu mardi). « Il a tenu à être là, présent sur le terrain, avec le groupe », confirme Da Silva, persuadé que Toulouse attaque une série de cinq matches (Sélestat, Tremblay, Nantes, Paris, Saint-Raphaël) « à l'issue de laquelle nous saurons quelle sera notre place à la fin car c'est là, en février-mars, où tu prends les points en championnat ».

Le décor est planté. Les objectifs fixés. Reste à dérouler le scénario.

Source La Dépèche.fr

3 février 2012

Avant Sélestat - Toulouse: Le retour du Fenix ?

Fernandez J       Après six semaines de coupure, calendrier international oblige, Toulouse espère démarrer son année bien mieux qu’il n’avait fini la précédente.

      En l’espace d’une semaine, avant Noël, les Haut-Garonnais avaient aligné une vilaine série de trois défaites consécutives.

     Tout avait – mal – commencé par une élimination en Coupe de France, au stade des 16 es de finale, aux dépens de Billère. Leader de la ProD2, l’équipe de Pyrénées-Atlantiques avait créé l’exploit dans sa salle (32-31).

Fernandez: «On vient à Sélestat au complet et avec beaucoup d’envie»

         Dans la foulée, le Fenix perdait gros en championnat sur le parquet d’un adversaire direct aux places du haut de tableau, en l’occurrence Saint-Raphaël. Le revers était d’autant plus cruel que Toulouse avait fait la course en tête le plus clair du temps, jusqu’à ce que ses nerfs ne lâchent sur la fin (31-30).
         Et pour couronner le tout, c’est Dunkerque qui est venu rafler la mise dans la ville rose, toujours avec un petit but d’écart (23-24), juste avant les fêtes, au moment où Sélestat régalait à Paris (24-31)…
        Voilà comment Toulouse se retrouve à égalité de points, à la sixième place, avec Cesson et les Alsaciens.
        « On vient à Sélestat au complet et avec beaucoup d’envie, dit Jérôme Fernandez, le capitaine de l’équipe de France. On sait que ça va être compliqué. Ils nous ont battus chez nous (27-28 le 11 novembre), ils ont réalisé un beau cycle aller. Le fait d’avoir réalisé de bons matches amicaux et prolongé trois joueurs (Pesic, Beretta et Podsiadlo, ndlr) leur ajoute certainement de la confiance et de la stabilité. Mais bon, on vient avec des ambitions. »
         Ces ambitions peuvent toutefois être contrariées par le manque de repères en raison de la longue absence des deux Bleus toulousains, Fernandez et Karaboué, rentrés tout penauds de leur Euro en Serbie.

Deuil familial

        Mais il ne s’agit là que d’aléas sportifs. Éploré par la douleur et le chagrin d’avoir perdu sa maman la semaine dernière, le capitaine de l’équipe de France vit des moments pénibles.
       La troupe de Joël Da Silva devra donc composer, samedi soir, avec ces coups du destin et la forme aléatoire de son “gros bras”. Au moins pourra-t-elle compter sur l’enthousiasme de son ailier gauche tunisien Anouar Ayed, revenu victorieux de la CAN-2012, un ticket pour les Jeux olympiques de Londres en poche.
       Elle pourra aussi se reposer sur sa dernière victoire acquise sans ses internationaux, contre Tremblay, en amical (29-27), pour se présenter à Sélestat avec quelques certitudes.
      Avant de recevoir deux fois de suite, – Tremblay, justement, puis Nantes –, les Toulousains seraient bien inspirés d’entamer la seconde partie de saison du bon pied.

Source Dna

2 février 2012

La reprise: Sélestat repart en campagne !

equipe-surprise-de-la-premiere-partie-du-championnat-le-promu-selestadien-arrivera-t-il-a-faire-ausAprès l’intermède de l’Euro, le championnat de France reprend son cours. Sélestat qui accueille Toulouse samedi, tentera de confirmer son bon parcours du cycle aller.

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SAHBvs1320601227

       Neuf semaines après leur dernière apparition à domicile, les Sélestadiens vont retrouver leur fidèle public ce samedi à l’occasion de la reprise du championnat de D1. Le premier hôte de marque sera Toulouse, conduit par le capitaine de l’équipe de France, Jérôme Fernandez. Un rendez-vous déjà très attendu contre une équipe qui partage la sixième place de la LNH avec le SAHB. Un véritable test pour une équipe alsacienne qui a fait mieux que remplir son contrat durant le cycle aller en se hissant à côté des équipes de la première moitié du classement. D’autant qu’elle va affronter un adversaire qu’elle a surpris chez lui à la mi-novembre (27-28) et qu’elle se doute bien que l’affront lui vaudra une sérieuse riposte.

      Le promu alsacien s’attend d’ailleurs à une deuxième phase bien plus difficile que la première. Car l’effet de surprise ne jouera plus en sa faveur. Ses adversaires sont désormais prévenus. Sélestat a du répondant comme en témoigne ses six victoires lors des treize premières journées.

« On a encore tout à prouver »

        Mais, pour prévenir toute euphorie, l’entraîneur Jean-Luc Le Gall va demander à ses joueurs de faire abstraction du contexte au moment de se remettre en ordre de bataille : « Les compteurs sont remis à zéro. Il faut complètement oublier ce qu’on a fait jusque-là et repartir dans les mêmes dispositions que lors du match d’ouverture face à Créteil. Car on a encore tout à prouver. Nous n’avons fait que la moitié du chemin et nous n’avons aucune marge sur les autres. »

      Si le discours du coach peut paraître un brin alarmiste puisque son équipe possède cinq points d’avance sur le premier relégable, tout en laissant six équipes derrière elle, il a le mérite de la prudence, la volonté de mettre en garde et repose sur des faits concrets. « Ce championnat est tellement dense qu’il faut constamment être en éveil. Prenez le cas de Cesson, la saison dernière. Son maintien paraissait acquis jusqu’à ce que le verdict de la dernière journée ne relègue le club breton à l’avant-dernière place. »

     Du 9 e au 13 e rang et donc premier relégable, les cinq équipes se tenaient en deux unités entre 18 et 16 points. Avec 12 points à son compteur, Sélestat peut raisonnablement envisager son maintien avec un minimum de quatre victoires lors des treize journées à venir. À condition de montrer la même envie et le même état d’esprit qui ont fait la force du groupe durant l’automne. Avec un match de plus à domicile lors de ce cycle retour (7 contre 6 à l’extérieur), le SAHB doit profiter des circonstances. Même si l’entraîneur estime que le calendrier retour (qui ne respecte pas l’ordre des matches du cycle aller) paraît plus dur à négocier. « Je le trouve effectivement plus compliqué car à l’exception de Cesson et Paris, on va recevoir des équipes qui visent l’Europe, tout en nous déplaçant chez des gros (Montpellier ou Saint-Raphaël) ou des concurrents directs au maintien. »

      Le coach estime que le balancier peut très bien s’inverser. « Nous n’avons battu Créteil et Ivry que de deux et un but, le succès contre Nîmes s’est construit sur une deuxième mi-temps extraordinaire, Toulouse nous a un peu sous-estimé alors que Paris était totalement absent. » Il n’empêche que ses joueurs ont su provoquer cette réussite. Il ne tient qu’à eux de la poursuivre. Dès samedi soir face au Fenix toulousain.

 Source L'Alsace par Christian Weibel
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