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Le 8ème Rugiss' Hand
23 décembre 2011

Bilan de la phase aller du championnat LNH

Montpellier sans partage !56359_big

Depuis jeudi et son succès en Savoie, Montpellier s'est ouvert encore un peu plus, la route vers un quatorzième titre de champion. Désormais à distance respectable, Chambéry va s'accrocher à son siège de dauphin, trois équipes lorgnant derrière vers les deux autres accessits européens. En bas de classement, rien n'est joué. Six clubs sont plus que jamais concernés.

1er Montpellier seul au monde
      Loin d’être blasé, Montpellier court vers un 14ème titre de champion de France puisque ...
 
2ème place:
      Chambéry se tient sur ses gardes

      Cela fait au moins quatre saisons que cela dure, Chambéry s'accroche à sa 2ème place et à son ticket
 
3ème à la 5ème place:
     Ménage à trois pour l'EHF
       Saint Raphaël, Dunkerque et Nantes. Trois équipes en trois points pour deux billets en coupe de l'EHF. La lutte promet d'être serrée ...
 
6ème à la 8ème place:
     Toulouse sinusoïdal
 
L’équipe de Jérôme Fernandez s'est éloignée du podium et le début 2012 s’annonce compliqué avec un déplacement à Sélestat et ...

      Sélestat, fluctuat nec mergitur*selestat_haeu
      La palme de la persévérance revient à... Sélestat qui est la bonne surprise de cette 1ère partie de calendrier. Les alsaciens ont résisté aux secousses mais surtout ont fait chuter des adversaires directs.  Contre vents et marées, le promu a compensé le trop-plein de son infirmerie en lançant dans la bagarre des jeunes qui ont tenu leur rang. Les Pintor, Eymann, Beretta et le déjà confirmé Jung ont parfaitement emboîté le pas aux Fulop, Ivezic, Beauregard, Podsiadlo, Petrenko ou autre Pesic. Avec le retour des beaux jours et de quelques blessés (on pense notamment au stratège croate Ostarcevic), Sélestat qui compte cinq points d'avance sur le 1er relégable, peut poursuivre sur sa lancée. « On va remettre les compteurs à zéro, se plait à dire l’entraîneur Jean-Luc Le Gall. » Mais du côté du SAHB, même le président y va de son petit satisfecit. « Je suis rassuré et très heureux, avoue Vincent Momper sur le site du club. C’est un parcours plus qu’honorable. J’avais confiance en ce groupe et je pensais que l’on avait les moyens de bien faire. Les joueurs et les entraîneurs m’ont prouvé que cette confiance était justifiée. » * Sélestat a par moment flotté mais n'a jamais sombré, ne prenant par exemple, aucune "dérouillée" contre des adversaires mieux armés (-2 contre Saint Raphaël, Chambéry et Nantes, -4 contre Dunkerque et -6 contre Montpellier).
     Cesson
     Cesson a rendu une aussi bonne copie, les Bretons se permettant même le luxe d'aller s'imposer à Dunkerque ...

     9ème à la 14ème place:
     Lutter pour ne pas descendre. Dès la reprise, le 4 février c'est que devront faire Ivry, Nîmes, Istres, Paris, Créteil et Tremblay. Six équipes qui se tiennent en trois points, pour ne pas dire en rien du tout. Tout peut arriver et d'ores et déjà...
 
13journéeA noter:  Meilleurs jeunes.
    
C'est la révélation de cette 1ère partie de saison, l'ailier gauche Hugo Descat (19 ans) n'en finit pas d'étonner et il a bien souvent été la bouée de sauvetage de l'US Créteil où il n'est encore qu'au centre de formation (en 2012, le club serait bien inspiré de lui faire signer son 1er contrat pro). Et ce n'est pas un hasard si l'ailier gauche cristolien a été désigné par les internautes, meilleur joueur du mois de novembre. Mention particulière également au Montpelliérain Maxime Arvin-Bérod, aux Sélestadiens Quentin Eymann et Guynel Pintor (tous trois agés de 20 ans).

 
Source Handzone
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22 décembre 2011

Retour sur le match: Un Sélestat de fête !

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Hier soir, a obtenu deux points précieux à . Les Parisiens auteurs d’un non-match se sont eux mis dans une position bien inconfortable juste avant la trêve alors qu’ils restaient sur trois bonnes prestations en Championnat. Les Alsaciens se sont imposés sans jamais avoir été inquiétés 31-24.

Sélestat creuse l’écart d’entrée

Après quatre minutes de jeu, les joueurs de Jean-Luc Legall ravissaient déjà leurs vingtaine de supporters ayant fait le déplacement en menant 3-0. Les multiples échec de Nyokas au tir n’annonçaient rien de bon pour Paris. A la neuvième minute, Sélestat menait 7-1, et on se demandait bien combien Paris allait prendre de buts dans cette rencontre…  Emmené par un Frédéric Beauregard survolté (8 buts ce soir dont 7 en première période), les Sélestadiens enfilaient les buts comme les perles à un collier en profitant des multiples échecs au tirs de Paris et des trous béants laissés en défense par les joueurs de la capitale. A la mi-temps, Sélestat menait 18-9.

Les Alsaciens gèrent en deuxième période

La deuxième mi-temps fut sensiblement identique à la première. La défense parisienne exposait toujours des largesses que les alsaciens se réjouissaient de combler. A la 42ème minute, la barre des dix buts d’avance pour les visiteurs était franchie (13-23). Jung, le capitaine, et Pesic, 5 buts chacun, effectuaient une très bonne deuxième mi-temps pour Sélestat. Les Alsaciens s’imposaient finalement 31-24.

 But de Guynel Pintor

Côté Paris, une conclusion très importante est à tirer de ce match. On s’en était déjà un peu rendu compte en début de saison, mais lorsque Nyokas fait un mauvais match, c’est tout le collectif parisien qui en pâtit. En ayant terminé avec un 2/10 au tir, ses coéquipiers n’ont pas réussi à hisser leur niveau de jeu en attaque pour palier le manque d’efficacité de leur buteur vedette. En outre, la défense pourtant la base de l’équipe parisienne en général est passé complétement au travers, notamment en première mi-temps. Les Parisiens avaient ils déjà la tête aux vacances? Surement ! Toujours est-il qu’avec le match nul entre Nîmes et Istres, Paris ne possède plus qu’un point d’avance sur ses trois poursuivants.

Côte Sélestat, on peut tirer peu d’enseignements négatifs sur ce match. Ivezic, le gardien, termine le match avec 20 arrêts, Beauregard et Podsialo ont su montrer la voie aux leurs pour écraser dès le début du match une équipe de Paris apathique, bref un match complet pour tous les joueurs ! Au niveau comptable, les Sélestadiens se sont réveillés ce matin avec une avance de cinq points sur le premier relégable, ce qui leur permettra d’aborder le début de la phase retour du championnat avec sérénité.

 Et un des 20 arrêts effectués par Obrad

Source Handnews 

22 décembre 2011

Résultat Paris 24 - 31 Sélestat : Sélestat est Magique!

En s’imposant avec la manière hier soir à Paris (31-24), le SAHB s’est mis au chaud pour l’hiver et pour la trêve de sept semaines qui s’annonce. Car les Alsaciens bouclent le cycle aller à la 6 e place de la LNH ce qui est presqu’inespéré pour le promu.

Dans cette période des fêtes, Sélestat ne pouvait pas s’offrir un meilleur présent que cette dernière victoire de l’année hier à Paris. Un succès qui ne souffre d’aucune discussion tant la supériorité des Alsaciens dans le jeu et dans l’envie était supérieure à leurs adversaires. En tête dès les premiers instants, détachés à la mi-temps, ils ont su parachever le boulot par la suite pour signer une superbe victoire qui fait du bien au plan comptable d’autant plus que tous les autres résultats de cette dernière journée des matches aller, leur ont été favorables.

« C’est un joli cadeau de Noël, en rigolait Jean-Luc Le Gall, forcément ravi de la prestation de ses joueurs à Coubertin. On a été rigoureux et efficace tant en défense qu’en attaque durant les trente premières minutes. En revanche, en deuxième période on gère l’acquis en se reposant surtout sur la défense. »

L’air de la capitale, aussi maussade qu’en Alsace mais bien plus doux, a dû inspirer les Sélestadiens. Car hier soir dans la capitale et sous les yeux de deux vice-championnes du monde, Mariama Signate et Audrey Bruneau, ils n’ont mis que dix minutes pour tuer le match.

Défense et attaque au diapason

Prenant l’avantage et le contrôle de la rencontre grâce à une formidable cohésion collective. En défense tout d’abord, où leur 0-6 a dressé un véritable mur que les arrières parisiens n’ont que rarement pu franchir. Et quand de rares ballons passaient l’obstacle, Obrad Ivezic se faisait un malin plaisir à les détourner. Le portier serbe est d’ailleurs resté dans la cage durant toute la rencontre pour finir avec un joli total de 19 arrêts. Impeccable et efficace.

Ces deux adjectifs collent également parfaitement à Frédéric Beauregard qui a été sur un nuage dans cette première période. En marquant cinq buts d’affilée après deux échecs initiaux, le Martiniquais a donné le ton à son équipe et de l’ampleur au score. Déjà largement en tête au bout de dix minutes (1-7), Sélestat n’a pas arrêté de monter en régime au point de finir la première période avec neuf buts d’avance (9-18) éteignant du coup une salle déjà plutôt amorphe.

À l’exception bien sûr de la vingtaine de supporteurs violets qui avaient fait le déplacement et qui en ont été largement récompensés.

Ils n’ont pas fait le déplacement pour rien tout comme leurs favoris qui n’ont jamais été inquiétés. Les attaquants parisiens n’ont jamais pu réamorcer la pompe à l’exception des cinq dernières minutes quand le match était plié. Entre-temps le SAHB a poussé le bouchon jusqu’à prendre à plusieurs reprises 11 buts d’avance (14-25, 46 e, à 16-27, 48 e). Jean-Luc Le Gall avait depuis longtemps fait tourner son effectif. Sélestat réalise là une très bonne opération.

On les retrouvera le 4 février à domicile contre Toulouse avec qui ils partagent la sixième place en compagnie de Cesson.

Source L'Alsace
Christian Weibel
21 décembre 2011

Victoires des violets: Paris 24 - 31 Sélestat

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Bravo les Violets

C'est tous simplement magnifique !!!

Journée 13

21 décembre 2011

Présentation Paris - Sélestat: Un Paris à prendre

      En quête d’une seconde victoire à l’extérieur après celle de Toulouse, le SAHB reposera ses espoirs sur le dernier match du cycle aller, ce soir à Paris, histoire de passer la trêve dans le confort du milieu de tableau de la LNH.

Avec son double mètre, le Martiniquais Guynel Pintor est à la défense de Sélestat ce que la Tour Eiffel est à Paris. Il aura l’occasion de le prouver encore ce soir dans la capitale. Photo d’archives Denis Werwer

     Encore un dernier effort et les organismes pourront se reposer. Un ultime combat à mener ce soir à Paris avant de souffler un peu. De goûter à une trêve qui serait encore plus agréable si elle succédait à une victoire. Sur un concurrent direct de surcroît.

C’est là tout l’enjeu de cette ultime sortie de l’année pour l’équipe de Jean-Luc Le Gall. « Pour avoir notre mot à dire, il faudra se rapprocher du niveau mental que nous avons affiché à Dunkerque tout en améliorant nos performances individuelles. » Conscient de l’importance du résultat, de la difficulté du défi et de l’état de fatigue de sa troupe, l’entraîneur des Violets a ménagé ses joueurs dans l’espoir de les mettre dans les meilleures conditions possibles. « Je n’ai pas trop tiré sur les organismes lundi à l’entraînement et, pour éviter de faire la route le même jour que le match, nous sommes partis la veille. »

Ces précautions d’usage sont un moyen de mettre tous les atouts de son côté et de préserver la fraîcheur du groupe. Car il faudra une grosse débauche d’énergie devant la cage de Fulop et d’Ivezic pour éviter de se faire trouer par les « snipers » maison (Nyokas, Claire et Diaw venu en cours de saison en provenance d’Istres). La capacité de la défense alsacienne à résister aux arrières parisiens sera l’une des clés du match. « Contre de telles individualités, on ne peut s’en sortir qu’en défense en utilisant notre force collective », estime d’ailleurs l’entraîneur du SAHB.

Et pour ce genre de besogne, il pourra toujours compter sur son double mètre, Guynel Pintor, devenu incontournable au centre du système en 0-6. Avec ses longs segments et son envergure, il fait du ballon sa proie telle une araignée. « Il s’est aussi imposé grâce au mental, estime son coach. Car c’est quelqu’un qui ne rechigne jamais à l’entraînement, qui est toujours au taquet. On est conscient de son potentiel en attaque mais pour l’instant, il n’a pas encore pu bénéficier du temps de jeu pour cela. »

Christian Omeyer comme conseiller

Cela viendra avec le temps et l’expérience. L’intéressé ne s’en offusque pas. « Être uniquement cantonné en défense ne me dérange pas, précise celui qui variait entre le poste d’arrière gauche et celui de demi-centre lorsqu’il jouait à la Gauloise de Trinité où il a débuté vers l’âge de 13 ans. Je me débrouillais plutôt pas mal en attaque. Mais à Sélestat comme en équipe de France jeunes, j’ai appris à défendre. J’apprécie la confiance du coach et j’ai aussi la chance de bénéficier des conseils d’un connaisseur, Christian Omeyer. Avec lui, j’apprends beaucoup de choses au poste 3. »

Le 3, c’est le poste au centre, où il s’amuse à détruire les offensives adverses. Un travail ingrat mais tellement important et dont il tire satisfaction. « Quand tu récupères une balle et que derrière cette interception les copains marquent, ça fait plaisir. C’est une œuvre collective qui nécessite de se parler, de bien s’entendre et qui est profitable à l’équipe. À Paris, il faudra être à fond contre des attaquants qui n’hésitent pas à tirer de loin. Il faudra monter les toucher pour les empêcher de shooter. »

Guynel (un prénom que sa maman lui a donné parce qu’elle aimait bien celui d’un footballeur martiniquais nommé Guynel Egenta) marche ainsi sur les traces d’un père basketteur qui a failli jouer à Strasbourg mais n’a finalement pas quitté son île. Son fils, qui a atterri 50 kilomètres un peu plus au sud il y a quatre ans et demi, est à l’orée d’une belle carrière dans le hand. Car celui qui fêtera ses 21 ans le 6 janvier prochain semble promis à un bel avenir des deux côtés du terrain.

PARIS - SÉLESTAT ce soir à 20 h 30 
Gymnase Coubertin.
Arbitres : MM. Bader et Weber.

Paris :
Aux buts : 1. Annonay et 12. Dahl
Les joueurs: 2. Clementia, 4. Nivore, 5. Nyokas, 6. Kozomara, 7. Claire (cap.), 8. Diaw, 9. M’Tima, 13. Lagier Pitre, 17. Praznik, 18. Ortega, 21. N’Diaye, 25. Filah.
Entr. François Berthier.

Sélestat :
Aux buts : 12. Ivezic et 69. Fulop
Les joueurs: 3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 10. Matzinger, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 76. Omeyer.
Entr. : Jean-Luc Le Gall.

Source L'Alsace par Christian Weibel
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20 décembre 2011

Présentation de la 13ème journée: Pour passer Noël au chaud

     sayad_riouAvant le morceau de choix programmé jeudi entre Chambéry et Montpellier, les 6 autres matches de la 13ème journée de D.1 masculine, ce mercredi seront riches d’intérêts. Tout d’abord pour le podium avec un intéressant Toulouse-Dunkerque et pour la queue du classement avec un Nîmes-Istres… sans doute lourd de conséquences. 

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PARISvsSAHB 2010

     Les deux oppositions entre Paris et Sélestat et entre Nîmes et Istres sentent le soufre. Car même si rien ne sera joué pour l’avenir parmi l’élite à l’issue de ces deux rencontres, le perdant pourrait par la suite, s’en mordre les doigts. Les promus alsaciens handicapés par de nombreuses blessures, ont plutôt bien négocié leur première partie de calendrier s’imposant à Toulouse, ne chutant que deux buts face à Chambéry et Saint Raphaël et prenant le meilleur sur des adversaires directs pour le maintien. Ce mercredi, en cas de succès à Coubertin, Sélestat peut décrocher un mini-jackpot et mettre trois voire quatre rivaux du bas à distance respectable.

Source Handzone

19 décembre 2011

Résultat de la 12ème journée: ça sent le sapin !


DUNKERQUE 31-27SAHB

     Dunkerque est l’équipe en forme du moment. Le retour de Bastien Lamon puis de Sébastien Bosquet combiné au regain de forme de Baptiste Butto qui dans un vieux carton de l’an passé a retrouvé sa panoplie du parfait buteur (10 réalisations dont 5 à 7m), font que Dunkerque a engrangé samedi face à Sélestat, son 13ème point sur 14 possibles. Et pourtant, les Alsaciens ont opposé une belle résistance, répondant but pour but, sans se laisser intimider par un ensemble nordiste bien en place mais qui comme le faisait remarquer son coach Patrick Cazal, à l’issue de la rencontre, pêche souvent par excès de suffisance. Sélestat est souvent revenu au score mais ce sont les Nordistes qui ont permi ce retour. Dunkerque arrive à se faire quelques frayeurs qui n’ont pas lieu d’être. Pour le moment, cela n’est pas très inquiétant puisque la victoire est au bout. La question est de savoir si la tendance va persister. Quant aux Sélestadiens, c’est la semaine de tous les dangers avec mercredi un déplacement à Paris.
 
Source Handzone
Journée 12
 
 
 
19 décembre 2011

Après Dunkerque: A défaut de gagner Sélestat a fait briller ses pivots !

       À Dunkerque, le SAHB n’a pas engrangé de points supplémentaires mais a donné l’occasion à ses pivots de se mettre en valeur. Pesic (5 buts) et Aman (4) n’ayant connu aucun échec aux tirs.

Au fil des matches, le pivot du SAHB Djordje Pesic apparaît de plus en plus efficace et devient un atout de poids dans le jeu de Sélestat.  Archives Denis Werwer 
        Mais les autres tentatives venues d’un peu plus loin que la ligne des six mètres n’ont pas connu le même sort que le huit sur huit réussis par le duo Djordje Pesic (4 buts de champ et un penalty) et Valentin Aman (4 sur 4). Car la rugueuse défense nordiste n’a autorisé quasiment aucun shoot facile et que leur second gardien, William Annotel, s’est mis à briller au moment où les Alsaciens semblaient pouvoir inverser la tendance. Car samedi chez une équipe qui vient de passer de l’avant dernière place de la LNH à la quatrième, le SAHB a, encore une fois, été longtemps dans le coup (26-25, 52 e) avant de manquer de carburant sur la fin (31-27). Les Sélestadiens avaient pourtant presque comblé les quatre buts d’écart à la mi-temps (16-12, puis 19-18, 38 e). Décrochés à six buts (24-18) quelques minutes plus tard, ils sont encore revenus dans le match à force de volonté et de culot, d’arrêts précieux d’Ivezic et de contre-attaques joliment conclues par Jung et Freppel à chaque aile.

Un état d’esprit qui vaut cinq victoires

    « C’est la force de cette équipe de ne jamais rien lâcher, s’en félicite son coach Jean-Luc Le Gall. Si on garde cet état d’esprit, on est capables de remporter ces 5 victoires qui nous manquent pour se maintenir. Ça donne aussi de belles perspectives pour l’avenir. Si on continue de la sorte, je nous vois capable d’ici 6 à 8 mois de rivaliser avec des équipes du calibre de Dunkerque. Mais samedi, on a manqué de régularité et de performances individuelles pour être à leur hauteur. »

    Et quand on lui parle de la performance de ses pivots et du nombre de ballons qu’ils ont pu exploiter, l’entraîneur violet se réjouit de la capacité de son équipe à reproduire en match les schémas travaillés à l’entraînement. « Cela fait maintenant quinze jours qu’on se bat pour que les arrières jouent avec les pivots. Car l’absence de Vlado Ostarcevic qui était leur principal fournisseur, les a fait un peu moins participer au jeu. À Dunkerque, on a eu une réponse intéressante. »

    Et quand il a fallu laisser Pesic sur le banc en raison d’une deuxième exclusion dès la 29 e minute, Valentin Aman a poursuivi l’œuvre de son prédécesseur en exploitant fort à propos toutes les passes de ses coéquipiers. « Je n’avais pas de doute sur la qualité de nos trois pivots car il faut aussi y inclure Olivier Jung (ce dernier étant occupé sur l’aile gauche, samedi), précise l’entraîneur. J’étais persuadé qu’on pouvait compter sur un garçon comme Aman au vu du travail qu’il a fourni ces quatre dernières semaines. Et Djordje Pesic n’a fait que confirmer ce que je pensais de lui. »

    Arrivé cet été de l’Étoile Rouge de Belgrade, le massif pivot serbe (1,90 m pour 108 kg) a réussi son meilleur match et son meilleur total (5 buts) à l’issue de son 11 e match avec Sélestat. « Je ne peux qu’être satisfait de l’avoir recruté. Que ce soit pour son jeu, son tempérament et son comportement. C’est quelqu’un qui peut faire grandir l’équipe. Il ne doit pas hésiter à user de sa densité physique à l’entraînement. Car il doit être un modèle. »

    À l’image de ses progrès en français qu’il apprend à raison de cinq heures de cours par semaine, le complice du gardien Obrad Ivezic s’adapte à vitesse grand V au jeu à la française. À une journée de la fin du cycle aller, il fréquente le haut du panier en matière d’adresse aux tirs avec un total de 25 buts en 31 tentatives. Soit un pourcentage de plus de 80 % qui le place entre Juricek et Tej, deux sacrées références.

La cible des arbitres

    « Je n’avais pas l’habitude des défenses homme à homme très peu pratiquées dans le championnat serbe où on joue plutôt aligné en 6-0, explique l’héritier du fameux numéro 6 des pivots violets. Il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter. Mais à chaque match, ça va mieux. »

    Comme il lui faudra du temps pour être moins sanctionné par les paires arbitrales. Car son jeu physique en défense lui vaut encore pas mal de sanctions. « Les traitements ne sont pas égaux selon que l’on soit connu ou pas des arbitres. Ce qu’on tolère à Tej ou au défenseur de Dunkerque samedi (NDLR : Grocaut qui est passé sans encombre à travers le match alors qu’il aurait pu être sanctionné), on ne me l’autorise pas. C’est parce qu’on ne me connaît pas. »

    Bridé pas ses deux fois deux minutes en première période, il n’a plus pu défendre comme il l’aurait voulu. Mais le temps joue pour lui. Le partenaire d’Ivezic, avec lequel il a fait ses classes au Sintelon Backa (prononcez Batchka) Palanka, confirme son pedigree (5 buts à Kiel en mars 2010 en Ligue des champions avec le Vardar Skopje). Quelque chose nous dit que son contrat d’un an devrait bientôt être prolongé.

Source L'Alsace par Christian Weibel
18 décembre 2011

Résultat Dunkerque 31-28 Sélestat: Sélestat, si loin et si près

     bosquet-(au-tir-face-aux-selestadiens-pintor-et-petrenko)-et-dunkerque-n-ont-pas-laisse-selestat-reSélestat a longtemps cru pouvoir ramener un résultat positif de Dunkerque, hier soir. Menés seulement d’un seul but à sept minutes de la fin, les Violets ont payé cher dans le money-time leurs efforts pour revenir au score. Malgré cette défaite, le SAHB se maintient en milieu de classement (7 e).

    «On laisse toujours des plumes à courir après le score.» Arnaud Freppel voit juste. Sélestat n’a jamais mené les débats face aux Nordistes. Mais les Violets ont parfois manqué l’occasion de faire douter davantage une équipe de Dunkerque finalement solide dans les moments importants. «On aurait pu les accrocher encore plus et espérer quelque chose...», soupire l’ailier droit violet.
   Le début de match avait fait naître quelques craintes. Gêné par la défense agressive des Nordistes, Sélestat patine en attaque.
    Nagy, Bosquet et Butto font parler la poudre pour Dunkerque et après seulement dix minutes de jeu, on craint déjà que les Alsaciens prennent la marée (5-1). Symbole des difficultés offensives des Violets, il faut attendre huit minutes pour que le SAHB inscrive son premier but, grâce à Petrenko.

Les Sélestadiens retrouvent de l’efficacité au retour des vestiaires

    Pesic, enfin servi, et Freppel, en contre-attaque, impulsent le sursaut sélestadien (5-4, 14 e). Trois minutes plus tard, Beretta a une balle d’égalisation au bout des doigts, mais l’ailier gauche, sur penalty, bute sur Gérard (6-5).
    Les joueurs de Jean-Luc Le Gall se rapprochent à plusieurs reprises (8-7, 19 e, puis 13-11, 28 e), mais de trop nombreuses balles perdues (huit au cours de cette première période), les relèguent à quatre longueurs à la pause (16-12).
     Ivezic se distingue dans le but, Aman ne rate rien en attaque et le SAHB recolle (18-17, 37 e, puis 19-18).
     Les Alsaciens auront alors plusieurs ballons pour égaliser, mais Annotel, dans le but dunkerquois, met en échec les tireurs violets.
     Sentant le danger poindre, l’USDK accélère et semble s’envoler (25-19, 46 e). Semble seulement car les coéquipiers d’Olivier Jung refusent d’abdiquer.
     Le 6-1 passé aux Nordistes leur permet de croire à nouveau au hold-up (26-25, 53 e).
     Mais les joueurs de Patrick Cazal resserrent les rangs dans le money-time et c’est Butto, l’ancien Sélestadien, qui met fin aux espoirs alsaciens à deux minutes de la fin (30-26, 31-27 au final).

«Il fallait faire le match parfait pour gagner ici»

     «On s’est accroché, explique Arnaud Freppel. Mais nous avons été sanctionnés quand nous n’avons pas mis nos tirs au fond. On y a cru quand on est revenu à un but. Mais Dunkerque, c’est costaud. Ils n’ont pas flanché. »
     «Il fallait faire le match parfait pour gagner ici», rappelle l’ailier droit. Sélestat n’y est pas tout à fait parvenu.
     Perdre à Dunkerque, l’équipe en forme du moment (six victoires de rang), n’a cependant rien d’infamant. Et ce septième revers de la saison n’empêche pas les Sélestadiens de rester calés en milieu de tableau (7 e), puisque seul Ivry s’est imposé parmi les poursuivants lors de cette 12 e journée.
     Sélestat pouvait, en cas de victoire hier, basculer dans la première partie de tableau.
     Face à Paris mercredi, pour le dernier match de l’année, il s’agira avant tout de préserver les acquis d’une phase aller plutôt bien maîtrisée et passer ainsi la trêve au chaud.

Source DNA

17 décembre 2011

Dunkerque Sélestat: Petrenko effectue un retour aux sources ce soir à Dunkerque !

       desormais-demi-centre-a-selestat-yuri-petrenko-retrouve-ce-soir-la-salle-ou-il-a-debute-sa-carriereLe demi-centre de Sélestat retrouve ce soir une salle où il a effectué ses débuts dans le championnat français et dont il connaît la difficulté de ramener un résultat.     

       D’habitude, c’est lui qui dirige le jeu de Sélestat dans sa position de demi-centre. Mais aujourd’hui Yuri Petrenko pourra aussi servir de guide à ses coéquipiers, lui qui a passé quatre ans sur les bords de la mer du Nord. Car c’est à Dunkerque qu’il est entré en France en provenance de Zaporodje où évoluait la presque totalité de la génération dorée ukrainienne, 7 e des championnats du monde en 2001. Le joueur avait tapé dans l’œil des recruteurs dunkerquois où s’était disputée une poule de qualification de ce mondial français. Quatre ans plus tard, il débarquait dans le Nord. Un peu perdu les premiers temps.  « Je ne parlais pas un mot de français ce qui n’est pas évident à mon poste où il faut annoncer les systèmes. J’ai passé mes deux premiers mois à l’école pour acquérir les bases et le reste est venu au fur et à mesure. » Au point de manier aujourd’hui la langue de Molière aussi facilement qu’il distribue les bons ballons à ses coéquipiers.

Le maillot déchiré

Ses premiers entraînements en France l’ont aussi déstabilisé.  « Je me suis rendu compte à quel point le championnat français était rude. Je n’ai pas fini un entraînement sans avoir le maillot déchiré. Ça m’a choqué. Mais je me suis adapté. »

Il faut dire que la concurrence est particulièrement rude à Dunkerque où chaque poste est doublé.  « Les entraînements étaient presque plus difficiles que les matches. Mais cela fait partie du style dunkerquois où les contacts sont nombreux. »

Voila donc ce qui attend les Sélestadiens ce soir chez une équipe qui vient d’aligner neuf victoires de suite toutes compétitions confondues dont cinq en championnat. Y prendre des points actuellement relève de l’exploit. D’autant que le public pousse ses favoris aussi fortement qu’à Sélestat dans une ambiance que le célèbre carnaval local ne renierait pas.  « C’est difficile dans cette ambiance qui pousse l’équipe locale à défendre plus fort et courir plus vite mais il faudra qu’on provoque notre chance, estime Petrenko.  Pour l’instant on a toujours été dans le coup même à Cesson où on ne lâche que dans le dernier quart d’heure. Perdre de sept buts ou d’un, c’est pareil. Pour l’instant, notre parcours est bon parce qu’on a remporté tout ce qui avait été programmé à domicile et ajouté un succès à Toulouse. C’est un peu tôt pour en dire plus car le cycle retour nous sera moins favorable. Mais une victoire au cours d’un de nos deux derniers déplacements (mercredi, le SAHB se rend à Paris) rendrait notre situation plus confortable. » À condition que la tempête ne souffle pas trop fort ce soir chez les coéquipiers de Baptiste Butto.

DUNKERQUE — SÉLESTAT ce soir à 20h au stade de Flandres.
Arbitres : MM. Charpentier et Duclos.

Dunkerque :
Aux buts 1. Gérard et 16. Annotel
Les joueurs:  3. Afgour, 4. Lamon, 6 ; Nagy, 7. Touati, 8. Bosquet (cap.), 10. Siakam, 17. Emonet, 21. Grocaut, 26. Nilsson, 46. Mokrani, 57. Butto.
Entr. Patrick Cazal.

Sélestat :
Aux buts 12. Ivezic et 69. Fulop 
Les joueurs  3. Jung (cap.), 5. Petrenko, 6. Pesic, 7. Beretta, 8. Podsiadlo, 9. Beauregard, 10. Matzinger, 11. Freppel, 13. Aman, 15. Pintor, 19. Eymann, 76. Omeyer.
Entr. Jean-Luc Le Gall.

 Source L'Alsace par Christian Weibel
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Le 8ème Rugiss' Hand
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